PROLOGUE

Par Myfanwi
Notes de l’auteur : Hey ! Suite à l'énorme enthousiasme qui a suivi l'annonce de ce texte, je me décide à vous le montrer :) J'espère que ça vous plaira !
MàJ 06/06/20 : Voici la toute nouvelle version réécrite !

Dimanche 28 janvier 2018, 8 h 25.


Le soleil ne brillait pas vraiment au-dessus de Paris, capitale de la grogne et de la râle. La Seine, sortie de son lit pendant la nuit, inondait les quais bien vides de cette fin de semaine. Des policiers et des riverains pataugeaient gaiement dans les rues, de l'eau jusqu'aux genoux, pour aider les habitants alentours à sauver les meubles et les enfants.

Bien au-delà des préoccupations grégaires de ses compatriotes, une jeune femme s'amusait de l'agitation parisienne depuis le balcon d'une maison en mauvais état. La véranda aux poutres de bois pourries n'avait pas résisté aux vents nocturnes et s'était effondrée sur elle-même. Les débris offraient une couverture idéale pour toute personne assez maligne capable de se glisser entre les débris de verre souillés et les meubles déjà abîmés par l'humidité.

Le visage masqué, un sac à dos abîmé sur le dos, la demoiselle patientait. Les habitants étaient sur le point de quitter le domicile. La matrone en larmes avait piqué une crise en découvrant l'étendue des dégâts et avait cédé à l'hystérie sous le regard hagard de son incompétent de mari, les bras ballants. Les pompiers la tenaient difficilement sous les bras. Elle refusait d'avancer et insultait sans discontinuité tous les dieux qu'elle connaissait. Les portes de véhicule des sauveteurs claquèrent sèchement : le moment idéal pour lancer les activités de leur observatrice silencieuse.

Dès que le camion s'éloigna, les époux à leur bord, Miranda sourit. La fête pouvait commencer. Elle posa son sac au sol et attrapa une serviette dans son sac. Elle l'enroula soigneusement autour de son poing. Elle s'avança vers la maison, testa la vitre de la porte-fenêtre censée mener aux restes de la véranda. Elle prit un peu d'élan et cogna le verre de toutes ses forces. Une large fissure traversa le carreau avant qu'il ne cède brutalement en petits morceaux au deuxième coup, plus franc, dans un bruit de vaisselle cassée.

L'adolescente ne perdit pas une seconde. Elle jeta la serviette, rassembla ses cheveux noirs en un chignon rapide pour éviter qu'ils ne la gênent et bondit agilement dans la maison. Elle n'avait que quelques minutes devant elle, les policiers faisaient une ronde tous les quarts d'heure et une fenêtre brisée ne passerait pas inaperçue. Elle vida les meubles de la chambre où elle rentra : quelques bijoux en toc, des dessins d'enfants, un téléphone portable cassé... Rien de très intéressant.

La fouille des autres pièces se révéla tout aussi désastreuse. À part une boîte qui contenait un collier en or, aucun objet ne valait vraiment le mal qu'elle s'était donné pour parvenir jusqu'ici. Coup dur pour la jeune femme qui se replia rapidement vers sa porte de sortie. Les propriétaires, ces personnes sans-cœur, avaient tout emporté. Elle rangea la boîte dans son sac qu'elle enfila ensuite sur son dos et enjamba la fenêtre fracturée. Elle se laissa glisser le long de la gouttière adjacente à la véranda. Arrivée en bas, elle s'éloigna à grands pas du bâtiment pour se mêler à la foule de plus en plus nombreuse.

Sa démarche se fit plus sèche et colérique. Elle découvrit son visage d'un geste rageur, y dévoilant une expression de grande contrariété. Son maigre butin ne suffirait pas à régler les dettes accumulées auprès des divers trafiquants du quartier. Dommage, pensa-t-elle amèrement. Elle commençait à se plaire ici. Déménager une nouvelle fois sans laisser de traces ne l'enchantait guère, mais elle n'avait pas vraiment le choix. Rester trop longtemps au même endroit augmentaient les risques que quelqu'un la reconnaisse et la dénonce aux flics, ou pire, qu'un gang n'envoie ses pions à sa suite. La cavale, synonyme de liberté, venait aussi avec son lot d'ennuis.

Elle se glissa silencieusement entre les badauds. La plupart d'entre eux insultait les policiers qui montaient la garde pour empêcher l'accès aux zones dangereuses. Dur métier. Miranda aurait presque eu pitié d'eux s'ils n'étaient pas sous les ordres de Macron et donc partisans de sa propre misère. Elle aimait se définir comme une réfugiée politique. Ses parents ne comprenaient pas ses idéaux... Donc elle s'était débarrassée d'eux, tout simplement. Pas littéralement cela dit. Elle avait fui une nuit sans rien dire avec les économies de la famille et une valise trop remplie. Sa première escapade remontait à bientôt deux ans.

La jeune femme patienta quelques minutes parmi les manifestants pour se rassurer. Cachée dans la foule, son identification était plus difficile, petite femme au milieu de l'assemblée agressive. Trop agressive. Une grenade lacrymogène fusa, comme toujours, pour disperser les plus insistants. Policiers et manifestants ne connaissaient que la violence comme moyen de se faire entendre.  Le peuple se mit à courir en se couvrant le nez. Miranda suivit un groupe de jeunes qui se retirait vers le centre-ville, puis tourna discrètement à l'angle d'une rue miteuse une fois certaine que la confusion lui offrait une couverture idéale pour échapper à ses éventuels suiveurs.

Elle retira son sac de son dos et le plaqua contre son cœur, fermement maintenu par ses deux bras. L'endroit était dangereux, elle se méfiait. Elle trottina sur la centaine de mètres qui la séparait de la verdure et déboula dans le parc municipal qui bordait ses "appartements". Elle vivait dans l'arrière-boutique d'une vieille antiquaire qui avait eu pitié de son regard larmoyant. En échange du lit et de la nourriture, Miranda lui "dégotait" des objets rares à vendre. Bien sûr, Grand-Mère ne savait pas d'où ils provenaient exactement mais elle ne posait pas plus de questions que cela. A son âge et avec la faible retraite à laquelle elle avait droit, on n'était pas bien difficile tant que ça rapportait. Elle en profitait allègrement. Les temps étaient durs pour tout le monde, travailleurs comme retraités, et sa logeuse, malgré son âge avancé, ne jouissait pas encore d'une retraite qu'elle méritait pourtant depuis déjà plusieurs années.

La jeune femme poussa la porte en bois du magasin, salua brièvement la vieille dame aux courts cheveux blancs de la tête, puis se jeta dans son lit, de l'autre côté du rideau noir troué qui séparait la boutique et l'habitation des deux femmes. Elle souleva son matelas et se saisit d'un carnet abîmé. Autrefois journal intime, il servait aujourd'hui à recenser ses butins, jour après jour. Elle se saisit de son stylo et chercha la bonne page, concentrée.

Quand la pointe métallique toucha le papier, celle-ci se mit à trembler toute seule. D'abord surprise, Miranda se rendit compte bien vite qu'il ne s'agissait pas d'une simple illusion. La pièce toute entière vibrait. Elle crut dans un premier temps à un séisme, mais ça ne semblait pas provenir du sol.

Mais d'où alors ?

Paris avait souvent été la proie des attentats ces dernières années. Elle en avait vécu un en personne, mais la sensation ne lui était pas plu familière. Autre chose se produisait. Quelque chose de nouveau.

— Miranda ! cria Louise depuis la boutique. Viens voir ça !

L'adolescente sortit de sa chambre, nerveuse. La vieille dame se trouvait dehors, la tête levée vers les toits sales. Elle la rejoignit en courant. Tous les passants s'étaient figés, téléphones à la main, tous pointés vers le ciel. Elle finit à son tour par lever la tête.

Une tache rouge se détachait d'entre les nuages gris, de plus en plus massive au fur et à mesure que les secondes s'égrenaient. Sa forme insolite ferait le buzz sur les réseaux sociaux pendant plusieurs jours : il s'agissait d'une tomate, gigantesque et bien mûre. Une tomate-météorite fonçait sur Terre.

Personne ne se doutait alors que l'humanité vivait ses derniers jours.



 

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Nascana
Posté le 26/07/2020
Coucou,

Alors comme j'ai lu le résumé, je croyais bêtement que la tomate géante était déjà là et que c'était elle qui avait causé l'inondation. J'étais déjà partie loin.

J'aime beaucoup l'idée, c'est originale et j'imagine sans mal la tête des personnages, en mode "c'est quoi ça ?". Y a moyen de faire des choses vraiment intéressante pour la suite et j'ai bien envie de savoir ce que tu vas faire.

En point négatif, j'ai vu des répétitions de mots dans la même phrase. C'est des fourbes ceux-là. Je te les dirai si tu veux.

Sinon, le personnage ne parait ni noir, ni blanc, ce qui annonce un point de vue intéressant pour la suite.

Nascana
Knaaki
Posté le 18/07/2020
Hello !

J'ai longtemps entendu parler de Macédoine, alors je n'ai plus qu'à la zyeuter de plus près pour voir ce qu'elle donne. Pour l'instant, je trouve ça pas mal. Les descriptions sont assez précises et imagées pour bien nous retranscrire l'environnement des lieux, ce que je trouve assez chouette et parlant. Que ce soit en terme d'ambiance ou de visuel, on est servi !

J'aime pas mal le ton du texte aussi, pas dramatique, pas humoristique, juste l'entre-deux qui te pose à la fois dans quelque chose de sérieux et quelque chose de complètement hors réalité. Et je trouve que ça marche bien ! Ça donne un effet sarcastique assez drôle au final, et l'effet global, j'apprécie.

Mais j'ai eu énormément de mal avec le rythme du texte. C'est vraiment un problème de structure, à mon sens, mais ça vient peut-être que de ma sensibilité. Je m'explique :
- Tu as énormément de phrases de longueur similaire. Répétées, elles donnent un effet monotone, prévisible et assez désagréable au final. On se perd dans un flou continu de rythmique qui n'est pas toujours agréable. N'hésite pas à plus varier la longueur de tes phrases pour donner plus de force à certaines idées, moins à d'autres, et plus d'ondulation et de découverte dans ton rythme de lecture.
- Tu as vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup de phrases basées sur le Sujet+verbe+complément, avec, très souvent, les mêmes sujets. Pour conséquence, la même chose que pour le point précédent : un côté monotone, répétitif, redondant qui ne plonge pas forcément dans la dynamique d'intrigue mais dans un flot continu presque inchangé de lecture.

Ce sont, pour moi, les deux plus gros points noirs qui m'ont gênée dans ma lecture. J'ai l'impression que cela vient du fait que tu as une plume très active et mécanique, dans le sens où ton personnage agit, et c'est seulement s'il agit qu'on peut avoir l'information. Ses actions, ses mouvements guident la narration sans que l'extérieur soit vraiment appelé à intervenir (hormis vers la fin). On ne perd jamais de vue l'action du personnage, on est toujours avec lui, jamais autour de lui, dans son esprit, déconnecté du poids de son corps, etc. Je ne sais pas trop comment l'expliquer. Grammaticalement, ça se traduit par, en fait, beaucoup de phrases simples actives en discours indirect, sans jamais d'indirect libre (l'outil de dynamisme le plus utilisé pour changer le rythme de l'écriture et lui donner du dynamisme). Et c'est cet aspect que j'ai beaucoup ressenti en te lisant.

Bref ! Je trouve le sujet intéressant, l'environnement convainquant, visuel, mais le rythme un peu mécanique me freine quelque peu dans ma lecture !
Lydasa.
Posté le 15/07/2020
Hello,
Alors sur la fin du prologue j'ai exploser de rire. Je m'attendais a du wtf et je suis servis, c'est bien ton style (même si personne n'est mort dans le prologue)
Tu arrive a bien retranscrire l'énervement de la jeune femme. On voie dés le début que malgré le coté étrange de l'histoire celle-ci va surement mener a une moral.
Tu sais parfaitement mêler l'humour et le sérieux et ce qui fait la force du texte. Une héroïne cabocher par la vie, et la fin du monde.
Je me met a la suite car je veux savoir ce qu'il vas bien pouvoir se passé avec cette tomate.
Le point négatif c'est comme tout le monde le dit, la référence a notre président et au manif violente, pour le moment c'est actuel mais dans pas longtemps ça aura changer.
Voilà aimer je passe au chapitre. suivant.
MadelinePerlef
Posté le 07/06/2020
Quel prologue intriguant ! En quelques lignes il permet d'en découvrir plus sur Miranda qui a l'air d'avoir un sacré caractère, ce qui promet un personnage intéressant. J'adore tes touches d'humour mais je suis un peu moins fan du côté "politique". C'est purement personnel car c'est un sujet qui m'intéresse peu mais bon, à voir quelle place ça prend dans ton roman par la suite :)

En résumé c'est hyper décalé, un peu absurde, déstabilisant ... bref j'adore ! Je cours lire la suite !
MadelinePerlef
Posté le 07/06/2020
(et un bonus humour pour le titre que je viens de comprendre hahaha !!!!)
Myfanwi
Posté le 09/06/2020
Merci pour ton retour ! Le côté politique est pas si présent que ça par la suite. Je lance des piques à droite à gauche, mais c'est tout :p
Kalways1
Posté le 15/12/2019
Hello, ça faisait longtemps que je voulais lire cette histoire que j'avais déjà vue passer sur Wattpad. Elle m'avait l'air très drôle, et j'avoue que ce prologue ne m'a pas déçue x) Je m'en vais tout droit lire la suite !
Myfanwi
Posté le 16/12/2019
Merci beaucoup pour ton retour, ça fait plaisir :D
Ohana
Posté le 17/09/2019
Coucou :D
J'ai vu passer ça y'a quelques temps, le concept m'avait bien fait rire, puis la vie a repris son cours et ça s'est perdu dans les méandres de Twitter et de mon cerveau xD Bien contente de le retrouver ici du coup !

J'aime beaucoup ce prologue, il est très wtf dans le sens où on a en tête le résumé avant de le lire, et on y retrouve une situation presque "banale" ... jusqu'à l'arrivée de cette fameuse tomate-météorite !

Je continuerai à lire avec plaisir :D
Myfanwi
Posté le 16/12/2019
Coucou ! Merci d'être passé !

Je suis contente que ça te plaise :D
Cerise
Posté le 29/08/2019
Coucou! Un petit prologue bien accrocheur, on est tout de suite dans l'action, même si on ne comprend pas tout à fait laquelle (mais ce n'est pas grave: il y a juste la bonne dose de mystère pour avoir envie de continuer!)

J'avais noté comme Rachael qu'elle est pressée, mais bon, attends, je refais mon chignon XD. Et sinon, j'ai eu un peu du mal à me la représenter: tu la nomme parfois comme jeune femme, et parfois comme adolescente. Dans mon ressenti il y a quelques années d'écart entre les deux. Mais s'il n'y a que moi que ça gêne, ne t'attarde pas ma remarque!

Vais lire la suite, moi!
Myfanwi
Posté le 16/12/2019
Merci pour ton retour !

Elle est en fin d'adolescence, ça compte pas ? x) Non, je note ta remarque, merci !
Litchie
Posté le 28/08/2019
Hello !

Sympathique ce petit prologue, surtout avec la tomate qui n'a rien à faire là et qui surprend bien xD (même si, ayant lu ton résumé, je savais que ça arriverait). J'ai juste une petite remarque sur la présence de notre ami Macron : le risque c'est de devenir rapidement "caduque" car si je me fie aux commentaires en-dessous, tu parles du Paris de 2018. C'est pas très gênant mais le fait que ça soit aussi proche de nous me fait penser que d'ici 5 ans ça paraîtra déjà dépassé, surtout si tu fais des références à l'actualité. M'enfin ce n'est pas très grave (1984 se lit toujours parfaitement), tu fais ce que tu veux de cette remarque :D
Myfanwi
Posté le 28/08/2019
L'actualité a une place assez minime dans l'histoire pour le coup, il y a vraiment deux/trois piques marquantes de temps en temps dans la suite juste pour me moquer, mais je pense que ce que j'évoque sera rentré dans l'histoire d'ici la fin de mon écriture :') D'ailleurs pour l'anecdote, la crise des Gilets Jaunes avait même pas commencé quand j'ai écrit ça xD

Merci pour ton retour, contente que ça te plaise :D
Lea782004
Posté le 27/08/2019
Coucou !
Ceci est la première histoire que je lis sur ce site, que tu m'as vivement conseillé sur la dernière partie d un livre d astuces d écriture sur Wattpad. Me voici donc, ça me permet de m adapter à ce nouvel environnement ;) D'ailleurs, si tu pouvais m'aider à voter, je le ferai bien !

J'aime beaucoup la manière dont tu as réinventé le genre post-apocalyptique. C'est une histoire un peu décalée, avec pas mal d'humour, de bonnes descriptions et aucune faute. Ce prologue met bien dans l'ambiance et intrigue. Donc bien joué !
Myfanwi
Posté le 28/08/2019
Merci beaucoup pour ton retour, je suis contente que ça te plaise :D
Keina
Posté le 22/08/2019
Coucou! Ahah déjà le prologue annonce plein de bonnes choses. 😂 Une tomate géante hein? Comme j'avais un peu oublié ton pitch ( et le titre de l'histoire), je m'attendais à un vaisseau extra-terrestre, du coup le légume m'a bien surprise ! En tout cas j'aime l'atmosphère de ce Paris, même si on ne sait pas exactement quand ça se passe. Vivement la suite! 😁
Myfanwi
Posté le 23/08/2019
Merci beaucoup pour ton retour :D
Enoxa
Posté le 22/08/2019
Bonjour !

J'hésite entre rire et pleurer en lisant ce chapitre. D'un côté les remarques bien placées bourrées d'humour et de l'autre la fin de l'humanité à cause d'une tomate-météorite. Une tomate. C'est triste comme fin. Je me demande vraiment où tu as bien pu trouver une telle idée. Est-ce à cause d'un certain ressentiment contre les légumes ?
Et cette "tragédie" se déroule à Paris. Un Paris qui semble tout de même un peu délabré. Certes, il y a des vieux bâtiments, mais tout de même. Du peu de description de la ville, il ressort que des bâtiments et des rues en mauvais état. Est-ce seulement le point de vue de Miranda ou bien est-ce vraiment le cas ? Je pense déjà connaître la réponse, mais je la pose quand même.
L'atmosphère que tu as mise en place, je trouve que ça colle bien avec tous les événements qui ont secoué la France en 2018. Les inondations, les manifestations et pour saupoudrer le tout une Miranda avec un avis bien tranché. Je l'aime beaucoup ton héroïne : on s'attache facilement à elle et en même temps on ne cautionne pas ses actes. Un départ en fanfare de ce côté-là. Mais ce qui m'intéresse c'est ce qui va suivre. Découvrira-t-on une autre facette de sa personnalité dans les chapitres suivants ou bien retrouvera-t-on une Miranda égale à elle-même ?

Il ne me reste plus qu'à attendre patiemment la suite j'imagine et croiser les doigts pour que ça en tarde pas trop. Bonne continuation !
Enoxa
Myfanwi
Posté le 23/08/2019
C'est pas du tout par ressentiment pour les légumes ahah, j'ai rien contre eux. A la base, c'était un ras-le-bol contre une partie d'une communauté Wattpadienne qui disait qu'il était impossible de réinventer le post-apo. Ça m'a énervée et ça a donné ça.
Pour ce qui est de la ville, c'est pas si délabré, c'est juste qu'il y a eu inondation et donc des dégâts ? :') Fin', ça m'avait pas semblé trop jusque là xD Après, pour le coup, je déteste Paris, donc très possible que ça se ressente aussi dans mes descriptions xD

Il y a déjà 20 chapitres écrits, ça arrivera petit à petit quand j'aurais le courage de les poster :')
DylanLuka
Posté le 22/08/2019
J'adore le détail "et bien mûre" tu m'étonnes que là elle a passé un peu trop de temps au jardin la tomate...
Je n'ai rien à redire hormis que j'ai vu un oublier de virgule avant un "mais", mais c'est tout. Le début est un peu plus léger et plus facile d'accès que ton autre histoire, je trouve, mais la qualité de l'écriture est toujours la même !
Myfanwi
Posté le 23/08/2019
Merci beaucoup ! Oui, le style d'écriture est plus adapté tout public ici ^^
Rachael
Posté le 20/08/2019
Hello myfanwi
Elle commence de manière bien sympa, ton histoire. Elle n’est pas cool, ton héroïne, à voler les économies de ses parents… Je viendrai volontiers jeter un œil à la suite, ça m’intrigue bien, ces légumes géants…
Quelques remarques :
- J’ai eu un peu de mal à me situer : tu fais référence à Macron,mais on se situe dans un Paris qui a l’air bien déglingué. Du coup, c’est resté un peu flou pour moi.
- dans le passage : « L'adolescente ne perdit pas une seconde. Elle jeta la serviette, rassembla ses cheveux bruns en chignon et bondit agilement dans la maison. », il m’a semblé peu logique qu’elle prenne le temps de rassembler ses cheveux alors qu’elle est pressée et qu’elle avait tout le temps de le faire avant.
- les habitants alentours : les habitants alentour
- La plupart d'entre eux insultait : La plupart d'entre eux insultaient (https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/la_plupart/61784)
Myfanwi
Posté le 23/08/2019
Hey ! Merci pour ton retour :D

C'est bien le Paris de 2018, sauf qu'il y a eu une inondation et donc ce sont les dégâts ? xD Comme je disais plus haut, c'est aussi potentiellement ma haine de Paris qui ressort dans les descriptions ahah. Je n'aime pas cette ville, je la trouve moche xD

Et je note les trois points pour corriger ça rapidement :D

Merci beaucoup <3
Vous lisez