Prologue

Notes de l’auteur : Et c'est parti pour une nouvelle histoire, j'espère qu'elle vous plaira !

Elle était seule, à nouveau. L’écho de ses cris résonnait à travers les mille pièces de sa demeure. Rien ne pouvait la consoler. Autour d’elle, le vide total, là où même le soleil ni la lune ne pouvaient l’atteindre. À ses pieds, le sol était couvert de papiers, d’encre et de larmes. 

 

 

« Ari, à tribord ! Le vent va nous renverser ! » 

Ari tira de toute ses forces sur la barre, et l'ensemble du vaisseau suivit son mouvement dans un craquement général de protestation. Il parvint à tourner juste avant que la bourrasque ne balayât tout sur son passage, exactement à l’endroit où était le vaisseau quelques secondes plus tôt.

Mais Ari ne pouvait se réjouir : on ne s’échappe pas d’un tel vent aussi facilement que ça. Le vaisseau trembla avec violence sous l’effet d’une secousse effroyable qui l’aurait normalement réduit en pièces si la puissante magie d’Olis ne le protégeait pas.

Ari parvint à stabiliser le vaisseau en quelques mouvements de barres et de léviers, ainsi qu’à l’aide de quelques formules. Il ne put s’empêcher de penser que c’était la fin. « Et les trois grands héros moururent car ils n'avaient pas voulu prendre la route traditionnelle… » imagina Ari, un rictus aux lèvres.

Puis une voix confuse, perdue entre la stupeur et la joie, résonna dans son crâne : « ON EST SAUVÉ ! ON EST SAUVÉ ! »

Ari crut d’abord qu’Eleister était devenu fou. Il avait déjà été témoin de soldats qui, alors qu’ils étaient en train de mourir, s’imaginaient trouver une solution miracle, ou alors un ange qui descendait du ciel pour les sauver. Ari grimaça : Eleister était déjà compliqué à vivre en temps normal, si en plus il avait perdu la tête… 

Ari s’apprêta à répondre quand une voix, froide et grave, le coupa : « Ari. Monte. Il faut que tu voies ça. » 

 

Ari siffla d’admiration, commentant placidement : « C’est vrai que c’est inhabituel ».

Il était monté sur la proue du vaisseau, découvrant la raison de la surprise de ses compagnons. Elle était évidente. Autour du vaisseau, le ciel était gris immaculé. Il s’étendait aussi loin que le regard pouvait porter. 

À part le nuage boursouflé et perclus d’éclairs dont ils venaient de s’échapper, il n’y avait rien. Ni de terre, ni de nuages, ni de soleil, ni d’horizon. Ari en eut presque le vertige. Jamais il n’avait éprouvé une telle perte de repères. Il se retourna pour essayer de jauger le cumulonimbus monstrueux, pensant devoir rebrousser chemin.

Il eut le souffle coupé : le nuage d’éclairs s’éloignait du vaisseau à une vitesse telle qu'elle n’était pas naturelle. Ari ne put s’empêcher de penser que le nuage était en train de fuir. Il avait vu des choses plus étranges.

« Merde alors ! Qu’est-ce que ça veut dire, hein ? 

— Aucune idée. »

Ari se retourna vers la provenance des deux voix. Il y trouva ses compagnons qui, comme lui, avaient l’air d’être complètement retournés par ce qui les entourait.

Eleister faisait une magnifique grimace d’exaspération qui n’aurait pas plu à sa mère la reine. Les traits pourtant jolis de son visage bronzé étaient tout distordus : c’était la face d’un homme surpris et fatigué qui du haut de ses vingt ans en avait assez d’être toujours confronté à des obstacles périlleux.

Olis, elle, était son miroir inversé. Sa peau blanchâtre et ses fins cheveux noirs luisants donnaient parfois l’impression d’être en présence d’une poupée de porcelaine. Son regard d’un bleu profond lui donnait un air très froid, et les nombreuses cicatrices gagnées au fil des batailles ajoutaient un aspect menaçant.

Enfin, elle l’aurait été si elle n’arborait pas un visage de pure confusion, jetant des coups d’œil affolés autour d’elle. Ari fut surpris de la voir prendre la parole : « Nous devons faire demi-tour. Maintenant. C’est dangereux ici.

— Et pour aller où, hein ? interrogea Eleister. Tu penses que cette carcasse pourra supporter un autre passage dans la tempête, hein ?

— Olis, ta magie a atteint sa limite, n’est-ce pas ? » demanda Ari, tout en sachant déjà la réponse.

Elle ne répondit pas, reprenant son mutisme habituel. Un silence glacé balaya l’endroit, et les trois ne purent s’empêcher de se poser les mêmes milles questions, sans trouver de réponse. Finalement Eleister éructa : « Et merde ! On a pas énormément de choix de toute façon. Soit on fait demi-tour, soit on avance, hein. Qu’est-ce qu’on choisit ?

— Je ne te savais pas si pragmatique, ô mon prince, poursuivit Ari. On a un autre choix : établir un canal de communication.

— À qui ? grommela Eleister.

— Avec ceux qui répondront, soupira Ari. Ça, c’est ton job, Olis. »

Elle ne répondit pas. « Je prends ça pour un oui. Pendant ce temps, on va se laisser voguer vers le nord. Peut-être atteindrons-nous notre destination. »

Ari lança un regard désabusé vers le monde argenté qui les entourait. Il grommela dans un sourire : « Qui sait ? Peut-être pourrions-nous nous y plaire. »

 

 

Elle pouvait les voir. Une tache à l’horizon qui brisait la monotonie de son monde. Elle ne pouvait les manquer, et ils ne pouvaient lui échapper. Elle sourit, et des larmes de joies coulèrent sur ses joues. Cette fois-ci, tout allait bien se passer. 

 

 

« Je vois quelque chose ! Et je jure que cette fois-ci, c’est sérieux ! »

Bien que réticents au premier abord, Eleister et Olis rejoignirent la proue. Ils se figèrent à côté d’Ari. Eleister lâcha une série de jurons, Olis un froid « Enfin. » Ce n’était qu’un simple point noir au loin qui se détailla au fur et à mesure que le vaisseau se rapprochait de lui. Après trois jours de dérives sans but, trois jours de vide et de silence, la simple vision de quelque chose emplissait les trois héros d’une joie qu’ils pensaient perdue. 

Pourtant ils durent rapidement perdre ce bonheur naïf pour adopter une posture plus méfiante. Et pour cause : l’objet en question était moins accueillant qu’ils  ne l'avaient pensé.

En premier lieu, il était immense. Ils mirent pratiquement une journée entière à se rapprocher. Mais, une fois à proximité, cet objet couvrait d’un bout à l’autre leur champ de vision, jetant une ombre sur leur vaisseau. Ari pensa à une montagne géante qui flottait dans les airs.

Il s’agissait en réalité d’une demeure, même si cela demandait un effort de reflexion et d’observation. 

Un structure chaotique qui mélangeait les formes, les couleurs, les aspects et reliefs. On ne pouvait discerner l’entrée principale, tant il y avait d’ouvertures diverses, certaines de la taille d’une fenêtre et d’autres de la grandeur d’un château. Ari comprit également que ce chaos mélangeait différents styles architecturaux. Il remarqua les grands arches dorées des Sarendi, le cubisme des Serphs, les arrangements floraux des Elendors voire les combinaisons rocheuses du Royaume d’Eleister. Il y en avait bien d’autres qu’Ari ne pouvait tous les identifier, tellement qu’il se sentit à la fois impressionné et de plus en plus méfiant.

Qui avait le pouvoir de construire cela ?

Leur vaisseau pénétra dans une des ouvertures, se laissant engloutir par ce nouveau monde. N’importe quel aventurier aurait rebroussé chemin, ou tout du moins aurait été escorté par la plus valeureuse armée ou la plus puissante des magies. Ari, Eleister et Olis n’avaient pas le choix.

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Fannie
Posté le 25/05/2021
Ce prologue est mystérieux, tout en donnant une image suffisamment claire de l’univers dans lequel on évolue pour qu’il nous paraisse relativement familier. Tu réussis bien à éveiller la curiosité du lecteur.
Concernant les descriptions des personnages, je ne sais pas si tu les as déjà modifiées, mais je ne pense pas qu’il faille absolument les morceler dans le texte pour éviter ce que les détracteurs des descriptions appellent des « blocs ». Si on veut vraiment transmettre une image au lecteur, il faut prendre le temps de l’imprimer dans son cerveau, et ça nécessite plusieurs phrases, voire plusieurs paragraphes. C’est aussi dans les descriptions (de personnes ou de lieux), dont les grands écrivains d’autrefois ne se privaient pas, que se déploient les qualités littéraires d’un auteur, la beauté de sa plume.
Coquilles et remarques :
— Le Conte sans Fin [Il faudrait écrire « Le Conte sans fin ». Normalement, dans les titres d’œuvres, on met une majuscule au premier mot et, s’il commence par un article défini, aux noms propres, au premier nom commun et aux adjectifs qui le précèdent. (« Les Fleurs de la petite Ida », « le Petit Chaperon rouge », « Le Vilain Petit Canard », « Les Habits neufs de l'empereur »). Si on veut donner la même importance à deux personnages ou à deux notions, on met une majuscule à chacun des deux noms (« La Belle et la Bête », « Le Rouge et le Noir ».)]
— à travers les milles pièces de sa demeure [mille ; invariable et sans « s »]
— Ari tira de toute ses forces sur la barre, et tout le vaisseau suivit [toutes / pour éviter la répétition « toutes/tout », tu pourrais mettre « le vaisseau entier », « l’ensemble du vaisseau », ...]
— juste avant que la bourrasque balaya tout sur son passage [Il faut un subjonctif : imparfait (balayât) ou présent (balaie ou balaye) ; d’autre part, un « ne » explétif serait bienvenu (mais pas obligatoire) : « juste avant que la bourrasque ne balayât/balaie tout sur son passage ».]
— Mais Ari ne pouvait se réjouir : on ne peut pas s’échapper d’un tel vent [C’est dommage de répéter le verbe « pouvoir » ; je propose « on ne s’échappe pas ».]
— Le vaisseau trembla violent [« violemment » ou « avec violence »]
— en quelques mouvements de barres et de léviers [leviers]
— Il avait déjà été témoin de soldats qui, alors qu’ils étaient en train de mourir, s’imaginaient trouver une solution miracle, ou alors un ange qui descendait du ciel pour les sauver. [Il y a deux soucis de syntaxe dans cette phrase. Premièrement, on n’est pas témoin des soldats en train de mourir, mais on est témoin de telles scènes. Deuxièmement, tu subordonnes deux compléments de nature différente au verbe « imaginer ». Or il faudrait deux structures identiques (« s’imaginaient trouver une solution miracle, ou alors voir un ange descendre du ciel », « s’imaginaient qu’ils trouvaient une solution miracle, ou alors qu’un ange descendait du ciel » ou « s’imaginaient une solution miracle, ou alors un ange qui descendait du ciel ». ]
— Ari s’apprêta à répondre quand une voix, elle, froide et grave, le coupa [J’enlèverais « elle » qui, à mon humble avis, n’apporte rien à la phrase.]
— Autour du vaiseau, le ciel était gris [vaisseau]
— Jamais il n’avait autant éprouvé une telle perte de repères. [La combinaison d’« autant » et « telle » est redondante. Je propose : « Jamais il n’avait éprouvé une telle perte de repères ».]
— le nuage d’éclairs s’éloignait rapidement du vaisseau à une vitesse qui n’était pas naturelle. [Ici, « rapidement » semble redondant. Je propose quelque chose comme : « s’éloignait si rapidement du vaisseau que sa vitesse n’était pas naturelle » ou « s’éloignait du vaisseau à une vitesse telle qu’elle n’était pas naturelle ». ]
— Ari se retourna vers la provenance des deux voix. Il y trouva ses deux compagnons [Répétition de « deux » ; je te suggère d’en enlever un. Ça aurait un intérêt de préciser le nombre de voix et de personnes s’il n’y en avait pas le même nombre.]
— qui n’aurait pas plu à sa mère la Reine. [Pas de majuscule à « reine ».]
— Les traits pourtant jolis de son visage bronzé étaient tous distordus [tout distordus ; ici, « tout » a valeur d’adverbe]
— c’était la face d’un homme surpris et fatigué, qui du haut de ses vingts ans en avait assez [« vingt » s’écrit sans « s », sauf dans « quatre-vingts » quand aucun chiffre ou nombre ne le suit. / Il faudrait enlever la virgule avant « qui » ou placer « du haut de ses vingt ans » entre deux virgules.]
— Enfin, elle l’aurait été si elle n’abordait pas un visage de pure confusion [si elle n’arborait pas ; dans ce contexte, « aborder » ne veut rien dire / L’enchaînement de cette phrase avec celle qui précède est grammaticalement incorrect : tu ne peux pas dire « elle l’aurait été » en te référant à « menaçant », qui est au masculin et ne désigne pas sa personne, mais son aspect. ]
— Ari fut surpris de la voir prendre la parole : « Nous devons faire demi-tour. [Il faudrait passer à la ligne après « la parole : ».]
— Olis, ta magie a atteint sa limite, n’est-ce-pas ? [n’est-ce pas ; pas de trait d’union avant « pas »]
— de se poser les mêmes milles questions [mille]
— Finalement, Eleister éructa : « Et merde ! On a pas énormément de choix de toute façon. [Il faudrait passer à la ligne après « éructa ». / J’ajouterais une virgule avant « de toute façon ».]
— À qui ? grommela Eleister. / À ceux qui répondront [Avec qui ? grommela Eleister. / Avec ceux qui répondront ; on établit un canal de communication avec qqn]
— Ça c’est ton job, Olis. » Elle ne répondit pas. « Je prends ça pour un oui. [Virgule souhaitable après « Ça ». / Il faudrait passer à la ligne avant et après « Elle ne répondit pas »]
— Une tâche à l’horizon [Une tache ; à ne pas confondre avec « une tâche », qui est un travail à faire. (Enlever une tache sur un vêtement est une tâche rébarbative).]
— et ils ne pouvaient lui échapper. Elle sourit [Espace surnuméraire après le point.]
— Eleister et Olis rejoignèrent la proue [rejoignirent]
— au fur et à mesure que le vaisseau de rapprochait de lui [se rapprochait]
— Après trois jours de dérives sans but [de dérive]
— Pourtant ils durent rapidement perdre ce bonheur naïf [Comme la phrase est longue, il vaudrait mieux mettre une virgule après « Pourtant ».]
— l’objet en question était moins accueillant qu’ils l'avaient pensé [Un « ne » explétif serait bienvenu, mais pas obligatoire : « qu’ils ne l'avaient pensé ».]
— Mais, une fois plus à proximité [Je propose « à proximité » oui « à plus grande/forte proximité ».]
— et d’autre de la grandeur d’un château [d’autres]
— Il remarqua les grands arches dorées [grandes]
— les arrangements floraux des Elendors voire même les combinaisons rocheuses [Ici, « voire même » est un pléonasme ; je propose « voire » ou « et même ».]
— du Royaume d’Eleister. [Pas de majuscule à « royaume », à moins qu’il fasse partie du nom propre dudit royaume.]
— Il y en avait bien d’autres, tellement qu’Ari ne pouvait tous les identifier, tellement qu’Ari se sentit à la fois impressionné [Répétition de « tellement qu’Ari » ; je propose : « Il y en avait bien d’autres, tellement qu’Ari ne pouvait tous les identifier et qu’il se sentit à la fois impressionné » ou « Il y en avait bien d’autres qu’Ari ne pouvait tous identifier, tellement qu’il se sentit à la fois impressionné ».]
— Ari, Eleister et Olis n’avaient juste pas le choix. [Dans cette acception, « juste » est un anglicisme ; je propose « n’avaient simplement/tout bonnement pas le choix ». Voir ici : https://www.academie-francaise.fr/juste.]
Le Saltimbanque
Posté le 31/05/2021
wouaw, merci infiniment pour ce long commentaire ! Ce texte en avait bien besoin à ce que je vois...

Ah, une autre opinion sur les "blocs" de description de ce chapitre, c'est très intéressant. Non, je n'ai pas modifié, j'attendais d'autres opinions pour être vraiment sûr. On dirait que j'ai eu raison. Un peu.

En tout cas merci pour toutes les corrections, je m'occupe de ça tout de suite. J'espère que la suite de l'histoire te plaira !
Kieren
Posté le 05/03/2021
A force de lire ton humour absurde, je ne pensais pas que tu te serais intéresser dans le style fantastique aventure, ça manque un petit peu de ta signature.
Sinon l'image de ce château ambulant qui se rapproche avec tant de lenteur est très impressionnant, la petite énumération des styles architecturaux passe bien, ça enrichie rapidement l'univers.
La tempête qui fuit cette dimension est très intéressante : une menace connue, considérée comme non consciente, a peur. C'est chouette.
Enfin, comme d'habitude, plein d'idées, mais il manque ce qui fait tes textes, une patte particulière. Je vais voir la suite, on verra.
Alice_Lath
Posté le 02/02/2021
"au fil des batailes a" -> Ptite coquille ici avant que j'oublie
Sur ce, hellooooo haha ! Depuis le temps que cette histoire était dans ma PAL et que je m'étais promise de la commencer, me voilà enfin pour une nouvelle aventure huhuhu Et il faut dire que ça démarre fort ! Ce vaisseau m'intrigue beaucoup
J'ai remarqué des ptits trucs à droite et à gauche haha, jsp si ça peut t'aider alors dans le doute, je les relève :
Tu commences beaucoup tes phrases par "Ari (quelque chose)", ce qui donne un rendu un poil hachuré, je pense que tu pourrais en éplucher quelques-uns pour gagner en fluidité. Surtout qu'on est dans son pdv. Par ex "Ari pensa à une montagne géante qui flottait dans les airs." -> "Le tout évoquait (etc)"
Ensuite, y'a un passage où tu fais une description un peu "catalogue" des deux compagnons de Ari haha, avec la couleur de peau et de cheveux. Je pense que tu pourrais glisser quelques détails saillants au fil du texte plutôt que ce côté un poil "bloc" à la lecture
Bref, j'espère que ça peut te filer un coup de pouce haha, moi jvais aller voir c'est quoi ce fatras volant, ça m'a l'air fort étrange
Le Saltimbanque
Posté le 06/02/2021
ce qui est assez ironique, c'est que j'ai une fois reproché à quelqu'un d'autre la formule de phrase "Prénom + verbe énonciateur + quelque chose", et je vois que je suis coupable du même crime oups

Aïe, j'étais conscient du bloc descriptif, et je voulais vraiment rendre ça rapide et efficace, comme une description de conte. Je vois qu'il faut encore quelques ajustements, je vais arranger ça.

mais sinon ça me fait très plaisir que tu lises cette histoire ! J'espère que la suite te plaira.
Audrey
Posté le 08/11/2020
Bonjour cher Saltimbanque !
Chouette premier chapitre. Tu mets bien en scène tes personnages dès le départ. La suite promet d'être vraiment sympa. J'ai hâte de lire tes prochains chapitres.

Quelques détails :
"Ari parvint à stabiliser le vaisseau en quelques mouvement de barre et de léviers," = mouvements / barres ou levier (?)
"Il avait déjà été témoin de soldats qui, alors qu’ils étaient en train de mourir, s’immaginait" = s'imaginaient
"quand une voix, elle froide et grave," = je mettrais une nouvelle virgule après elle pour la cohérence du texte.
"Sa peau blanchâtre et ses fins cheveux noirs luisants donnaient parfois avoir l’impression" = le verbe avoir est-il un oubli ?
"jetant des coups d’œil affolée autour d’elle" = affolés
"Elle souria, et des larmes de joies coulèrent sur ses joues." = Elle sourit / joie
"Bien que réticents aux premiers abords," = c'est une expression au singulier - au premier abord
"l’objet en question était moins accueillant qu’ils avaient pensé." = qu'ils l'avaient pensé
"N’importe quel aventurier aurait rebroussé chemin, ou tout du moins s'être escorté des plus valeureuses armées ou de la plus puissante des magies." = ou tout du moins aurait été
Le Saltimbanque
Posté le 08/11/2020
Merci immensément pour toutes ces corrections ! Je vais en avoir besoin pour la suite, j'en ai bien peur...

Et bien les prochains chapitres arrivent bientôt !
N.S.Fernandes
Posté le 08/11/2020
Bonsoir,
Je me baladais parmi les histoires et je ne regrette pas d'avoir cliqué sur la tienne. Tu as une manière d'écrire très fluide et très agréable à lire. Un prologue très prenant, il me tarde de connaître la suite. J'ajoute ton histoire à ma pile à lire. Une très belle découverte.
À bientôt,
Noémie
Le Saltimbanque
Posté le 08/11/2020
oooooooo merci beaucoup ! J'espère que la suite te plaira ! Elle arrive bientôt !
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