Au fin fond d'une maison troglodyte, dans la chambre la plus éloignée de la porte d'entrée, celle au bout de la grotte qui lui servait de maison, Ombre était assis à son bureau, dos voûté, concentré sur son travail du moment. C'était quelque chose de relativement important pour lui. Non, d'important pour toutes les personnes de ce monde. Car nous n'étions pas dans le monde des humains.
Au contraire, Ombre était un sorcier. Vivant alors dans le monde des sorciers. Chaque jeune sorcier, qui atteignait l'âge de douze ans, comme notre ami ici présent, devait s'atteler à la fabrication de sa future baguette. Travail tout aussi laborieux que passionnant. Avant cet âge, les enfants n'avaient pas de pouvoir et dépendaient complètement de leurs parents, on parlait alors de minorité de l'âge. Une fois les douze ans atteint et jusqu'à leur quinze années, on appelait cela l'entre-deux. Enfin âgé de quinze ans, les petits sorciers étaient considérés comme majeurs.
La fabrication de l'objet qui allait alors les accompagner une bonne partie de leur vie, c'est-à-dire la baguette, était un souvenir des plus précieux pour chaque sorcier peuplant ce monde. La tradition ancestrale liée à tout ceci n'avait jamais été remise en doute. Tout comme Ombre qui, le jour de son anniversaire, sauta d'une joie immense sur place, entouré de ses deux meilleurs amis. Sauf que son père dû calmer ses ardeurs. À le voir ainsi, il serait directement parti la fabriquer après avoir soufflé ses bougies. Malheureusement, le garçon aux cheveux mauves devait attendre. Étant né en milieu d'année, il dû patienter trois mois avant de pouvoir s'y mettre. Pour des raisons de facilité. La cérémonie liée à l'utilisation de la baguette n'étant qu'en décembre, il n'aurait pas pu attendre pendant cette longue période sans toucher à sa création.
Pour son plus grand plaisir, on était enfin en novembre, le mois temps attendu. Ombre ayant déjà réfléchi à ce qu'il voulait comme baguette, il avait opté pour un choix facile, mais malgré tout compliqué. Car s'il se ratait, il devait complètement recommencer.
Pour la base de sa baguette, il avait choisi d'utiliser une branche de Fleuronde. Il s'agissait d'un buisson aux feuilles touffues et douces, dont le bois noueux était épais. Mais ce n'était pas pour cela qu'il l'avait choisi. Il voulait une branche de ce buisson simplement car les fruits de celui-ci étaient ronds, de la taille d'une bille et d'une couleur argentée magnifique, qui n'en rappelait pas moins la couleur des yeux du garçon, qui brillaient d'un gris anthracite.
Il y avait beaucoup de façons différentes de fabriquer sa baguette. Mais Ombre, très proche de son père, qui était enchanteur d'objets de bois mais aussi sculpteur; avait choisi tout comme celui-ci des années plus tôt, le bois. C'était normal pour lui de faire sa baguette à base de ce matériau. Bien évidement, il n'avait rien dit à son paternel. Gardant le secret pour lui faire la surprise.
Une fois la branche entre ses mains, il avait été se procurer un verni éternel, substance qui une fois passée sur la branche, allait empêcher celle-ci de flétrir. Notamment pour les baies argentées et les trois feuilles qu'il avait décidé de laisser dessus. Cela ne la rendait pas le moins fragile, car grâce à cela, rien ne tomberait du bâton. Enfin, il entreprit de poncer la partie en bois, pour en retirer l'écorce et ainsi pouvoir sculpter des entrelacs géométriques sur la future baguette. Pour la touche finale, il fit boire le bois, en faisant tomber quelques gouttes dessus d'une encre bleue turquoise.
Voilà, après des jours de travail acharné à rechercher la bonne branche, à s'entraîner à sculpter et à poncer sans l'aide de son père, il avait réussi. Sa baguette était fin prête.
Soupirant de satisfaction, le garçon attrapa sa baguette, la faisant glisser entre ses mains. Le sourire qu'il arborait ne voulait pas disparaître. Il était tellement content de lui actuellement qu'il n'était même pas curieux de connaître les réalisations de ses copains. Pour la garder dans un lieu sûr et surtout pour ne pas la perdre, il la rangea avec précaution dans une petite boîte prévue à cet effet que son père lui avait donné.
Allant dans la cuisine pour se prendre une petite récompense, il se servit un thé de fleurs aromanthis. Un thé à la vive couleur rouge et aux nuances mystiques de rose. Venant s'asseoir dans la verrière, afin de contempler la vue qu'il avait depuis la colline dans laquelle il résidait.
Il n'y avait pas à dire, le monde des sorciers était un endroit dont il ne se lasserait jamais. Le climat n'était jamais froid, toujours très doux, jamais trop chaud. Bien sûr, il arrivait qu'il y ait un peu de pluie, mais celle-ci était apaisante pour tout un chacun. Les tons du paysage environnant ne changeaient jamais, toujours dans les oranges, ocres, rouges, jaunes et marrons. Certains sorciers qui se rendaient souvent dans le monde des humains disaient que leur monde de naissance faisait penser à la saison d'automne chez les humains. Apparemment, c'était ce qui s'approchait le mieux concernant les similitudes entre les deux mondes.
Pour le coup, Ombre n'en avait rien à faire du monde des humains. Pour le moment, il ne pensait qu'à une chose, à la remise de ses pouvoirs. C'était un grand moment. Non, les sorciers ne naissaient pas avec leurs pouvoirs, ce n'était pas inné, ou héréditaire. Dans ce monde, les pouvoirs, ça se méritait. Comme tout, en fait.
C'était ce que Lias avait mis en place à la naissance de l'Univers. Celui-ci étant né il y a de cela des lunes et des lunes. Se sentant seul et voyant un monde se développer autour de lui, sans qu'il ne put interagir avec celui-ci, il décida de créer son propre monde. Apprenant des erreurs qu'il avait observées, ou il était invisible aux yeux de tous, le monde des humains.
Créant alors le monde des sorciers. Appelé aussi Glavanh, le monde des humains fut alors surnommé Nivanh. Il ne voulait en aucun cas que son monde soit peuplé d'égoïste. Mais ne voulait pas non plus être considéré comme un tyran par ses créations. Alors, il basa Glavanh entièrement sur la responsabilité de chacun. Même si lui gardait un pouvoir ultime de décision, il restait des plus neutres, attendant d'obtenir toutes les explications de chacun avant de trancher une décision.
Lias n'était pas visible pour les sorciers. Enfin, si, mais pas véritablement. Étant bien visible par tous, mais pas avec un corps physique, comme eux. Il était simplement visible sous la forme d'une flamme, de la taille d'une tête, de couleur bleue. Du coup, personne ne savait s'il était un garçon ou une fille.
Ombre avait eu quelques informations sur les souverains de Nivanh par sa mère, qui lui avait alors fait la comparaison avec leur monde. Ceux-ci étaient souvent considérés comme des rois, mais du coup, ce n'était pas le cas de Lias ici. Il vivait dans la forêt Cristalline. Un territoire qui au lieu d'être dans les couleurs de l'automne, était blanc et bleu, un bleu très froid. Peuplé d'arbres blancs très lumineux, dont la matière était des plus cassantes, des plus fragiles. Il s'agissait un peu d'une sorte de sanctuaire. Personne ne s'y aventurait donc pour simplement s'y promener. Il y avait un grand respect pour Lias, qui avait créé tout ce que chaque sorcier pouvait connaître depuis sa naissance.
Certains avaient bien demandés à celui-ci l'autorisation de couper une branche d'un des arbres, pour fabriquer sa baguette. Peu de jeunes avaient eu ce privilège et surtout… Avaient réussi à en faire une baguette viable. C'était un honneur que peu avaient et qui leur assuraient souvent un grand avenir de part leur bonté et leur vision des choses. Bien évidemment, cela ne faisait pas d'eux des êtres exceptionnels. Ils n'étaient pas mit sur un piédestal simplement à cause de cela. Non, cela voulait simplement dire que si Lias les y avait autorisé, c'était car il avait décelé une grandeur d'âme chez les demandeurs. Encore fallait-il avoir le courage de le faire.
Ombre trouvait personnellement que ceux qui demandaient l'autorisation pour la fabrication de leur baguette étaient à la fois des opportunistes et des faignants. Car ils essayaient la facilité. Même si ce n'était pas sûr qu'ils réussissent à en faire quelque chose à la fin. Pour lui, c'était un réel manque de respect pour l'entité qui allait leur octroyer leurs pouvoirs. Ils ne faisaient pas cela à la loyale, comme d'autres, qui comptaient sur leurs parents pour les aider. Ou bien d'autres encore qui passaient commandes à des artisans en disant que c'était… Un cadeau pour leur petit-frère ou sœur, pour jouer « au sorcier adulte ». D'accord, c'était vrai que certains parents offraient de fausses baguettes à leurs jeunes enfants pour leurs anniversaires, mais ils devraient faire plus attention à qui passait commande. Même si en soit, c'était le client qui allait payer les pots cassés, vu qu’à tous les coups, la baguette allait être invalidée pendant la cérémonie. L'enfant devrait de ce fait recommencer sa création depuis le début. Et surtout, attendre un an de plus avant de pouvoir recevoir ses pouvoirs.
Une punition qui faisait réfléchir beaucoup de jeunes sorciers en devenir. Car une fois les pouvoirs octroyés, ils n'étaient pas définitifs. En fonction de ses actes, un sorcier pouvait à terme se les faire retirer par Lias. Soit pour une durée limitée, pendant une sanction plus ou moins longue. Ou bien, de manière définitive cette fois. Selon la gravité de ou des actes en question. Cela dit, ce genre de sanction irrévocable était des plus rares au sein de la communauté sorceliène. Les ex-sorciers se comptaient sur les doigts de la main. Beaucoup ne se rappelant même pas des noms et des actes perpétrés par les fautifs, vu que c'était il y a fort longtemps. Pourtant, ce qui était certain, c'était que quand ça arrivait, la personne en question était traité comme un pestiféré, ou bien même exilé de Glavanh. Sanction ultime, sans possibilité de retour. Oublié de tous.
Le garçon amena à nouveau sa tasse à la bouche, mais fini par baisser les yeux. Mince, elle était vide, il avait fini sa tasse sans s'en rendre compte, trop pensif. Se levant, il alla vers le petit balcon au bout de la verrière, ouvrant la fenêtre pour regarder dehors. Voyant les chemins menant à d'autres maisons, qui elles n'étaient pas troglodytes, mais de petites maisons rustiques. Il pouvait aussi voir l'Académie. C'était là-bas qu'il avait eu ses cours jusqu'à maintenant dans la section des petits, ceux qui n'avaient pas encore de pouvoirs. C'était comme ça que les jeunes sorciers qui avaient leurs baguettes les appelaient, lui et sa bande.
Dans quelques jours, ce serait enfin à son tour de se sentir grand. Il ne serait plus embêtait et surtout, pourrait se défendre face à ses grands des classes supérieures dites préparatoires. Car à l'Académie, on pouvait lancer des sorts aux autres, quand ce n'était pas bien méchant, bien évidemment. Malgré tout, c'était tout de même une forme de harcèlement, même si le sort prenait la forme d'un jeu, pour soi-disant facilité l'entraînement des classes préparatoires.
Mais bon, Ombre et ses copains étaient des têtes brûlées et donc ne se laissaient pas vraiment faire. Se vengeant en leur préparant à chaque fois une farce bien assaisonnée. De vraies canailles.
Une brise fraîche se fit sentir, entrant dans la maison de roche. Ombre décida de fermer la fenêtre pour ramener sa tasse dans la cuisine et ainsi la laver et la ranger. Retournant dans sa chambre pour lire un peu. Il était bientôt l'heure de préparer le repas, pas besoin de déranger son père dans son atelier. Le jeune homme pouvait bien attendre la fin du dîner pour lui dévoiler sa baguette. Le père, qui était tout aussi impatient que son fils, avait essayé de glaner des informations sur la création de son enfant, mais celui-ci avait gardé la bouche des plus closes. Décidé de lui faire une vraie surprise. Sachant pertinemment que son père serait des plus heureux en découvrant qu'il avait choisi le travail sur bois pour l'objet le plus important de sa vie.
Après tout, son père s'était occupé de lui seul. Sans aucune aide. Il se devait de lui montrer à quel point il le remerciait pour ça.
J'aime beaucoup le début de ton histoire, de plus ton écriture est très belle. J'aime beaucoup tes descriptions. J'ai sincèrement hâte de lire la suite.
Eos
C'est un incipit que j'ai trouvé intéressant car il nous fait découvrir le personnage principal en nous montrant ses goûts et ses valeurs (toute la partie dans laquelle il donne son pdv sur les personnes en fonction de comment elles réalisent leurs baguettes) et le monde dans lequel il vit (l'existence des deux mondes, les caractérisqtiques du monde des sorciers, Lias...).
Toutefois j'ai l'impression qu'il es très chargé en explications et manque beaucoup d'action ( quand je dis "action je parle pas de baston, mais juste que le personnage fasse des choses, ce qui donnerai un rythme plus soutenu et rendrait plus fluide la lecture je pense) (après je suis adepte des débuts in medias res donc bon ... haha). En fait pour moi le danger de donner des explications sur le monde directement c'est qu'on a pas pu s’attacher au personnage et on nous explique les règles de l’univers → Risque grand que ça n’intéresse pas les gens. Si on a pas eu le temps de s’attacher aux persos, on est peu intéressé par apprendre des choses sur le monde dans lequel ils évoluent, à moins que ce genre de monde en particulier nous parle (ici les mondes avec des sorciers et des baguettes), mais ça réduit le lectorat.
Si je peux me permettre un conseil, ça serait de plus lier tes explications du fonctionnement du monde à l’action en cours en des va et viens cohérents (ce que tu fais bien par la suite quand Ombre va dans la cuisine, regarde par la fenêtre et que tu commences une description du monde des sorciers). Par exemple, on a Ombre dans la grotte qui travaille sa baguette, puis on enchaîne sur des explications de l’importance de la baguette dans ce monde.
Peut être serait il intéressant que toute la phase de préparation de la baguette soit racontée de manière active, et pas comme un évènement passé?
Petites remarques en vrac:
"C'était quelque chose de relativement important pour lui. Non, d'important pour toutes les personnes de ce monde. "
On s’attendrait à ce que ça soit plus important pour lui que pour les autres, le choix du « relativement » m’étonnes un peu.
« il avait opté pour un choix facile, mais malgré tout compliqué. Car s'il se ratait, il devait complètement recommencer. »
Ce passage m'a un peu gêné, car j'ai du mal à comprendre ce que voulait dire "facile mais compliqué" et aussi parce que ça me paraît beaucoup trop directe. Tu dis directement aux lecteurs et lectrices ce que tu voudraient qu'iels pensent. Si tu veux qu'on se dise qu'il a fait un choix qui peut paraître simple mais qui n'est en fait pas évident, il serait intéressant que tu nous le montre, pas que tu nous le dise (de la même manière que pour montre la tristesse d'un perso on évite d'écrire "X était triste", mais on va faire comprendre son émotion "une larme coula le long de la joue d'X. Un violent sanglot secoua sa poitrine et il s'effondra". On peut résumer ça par le conseil "Montre, ne dis pas".
Il pourrait être intéressant d’introduire les noms de Nivanh et Glavanh plus tôt dans le texte, « monde des humains » et « monde des sorciers » étant un peu long et pouvant paraître un peu enfantin.
« Personne ne savait si c’était un garçon ou une fille » → Plutôt un homme ou une femme ?
Je n'ai pas lu la suite de l'oeuvre donc ce que je dis n'est peut être pas valable, mais si dans la suite de l'histoire le genre de Lias ne ré intervient pas, peut-être n'est il pas la peine de se poser cette question? Car pour l'instant il donne l'impression d'être un être divin, au dessus de ce genre de notion.
Et je pense bien que c'est pas intentionnel, mais attention à la transphobie ordinaire, on ne peut pas forcément déduire le genre d'une personne par ses attributs physiques ;)
Voilà voilà ! Pour conclure je trouve qu'il y a de très bonnes idées sur le fond (j’aime beaucoup que l’objectif du texte soit de traiter d’un problème réel grâce à la fiction) comme sur la forme (l’aperçu de l’univers que tu nous offre est riche et coloré), mais je pense que cet incipit demande à être retravaillé pour montrer son vrai potentiel à mes yeux (et seulement à mes yeux, c’est juste mon ressenti à moi ^^ et je suis pas plus légitime qu’un autre). Mais ça me semble tout à fait normal pour un premier jet ! Sortir un texte magnifique au premier jet ça relève du génie haha.
On dit souvent que c'est un passage clef d'une œuvre. On entre directement dans le sujet, sans détour. C'est simple et efficace. Dommage que l'ombre de monsieur Potter flotte sur les univers magiques !
Le tiens m'a l'air plus qu'intéressant. La création de la baguette est un choix intéressant, ça nous permet d'entrer directement dans le sujet. Toutefois, tes premiers paragraphes comportent beaucoup d'informations. Je suppose que c'est normal, vu qu'il s'agit de l'ouverture du roman.
J'ai hâte de découvrir la suite de cette aventure !
J'aime beaucoup cette ambiance ça nous donne envie de découvrir la suite. Un roman jeunesse qui fait rêver dans ce monde on l'on fabrique soit même sa baguette. j'aime beaucoup cette idée ou la magie n'est jamais acquise.
Tu as un superbe vocabulaire (troglodytique dès le début, je ne m’y attendais pas ^^’).
« Non, d'important pour toutes les personnes de ce monde. Car nous n'étions pas dans le monde des humains » le d’important fait étrange peut être répéter que c’était important sonnerait mieux ?
Début du deuxième paragraphe, alors je sais que c’est à s'en arracher les cheveux, mais ça fait beaucoup de « Sorciers ».
Ah ! Ils fabriquent leur baguette ! C’est cool ! J’aime beaucoup l’idée !
La majorité arrive super tôt ! OwO
« La fabrication de l'objet qui allait alors les accompagner une bonne partie de leur vie, c'est-à-dire la baguette » le, c’est-à-dire fait très lourd, je pense qu’il est possible de formuler la phrase différemment pour l’éviter notamment dans « l’objet » de sorte à faire comprendre qu’il s’agit de la baguette.
« Sauf que son père dû calmer ses ardeurs » l’utilisation du sauf me parait étrange. En effet, son père l’arrête dans son élan de joie. Ainsi, son acte se situe dans le prolongement de cette action. Tu pourrais mettre « à tel point » par exemple.
J’aime beaucoup le nom des plantes que tu as donné !
Il faut un espace après, mais aussi avant un point-virgule.
« Soupirant de satisfaction, le garçon attrapa sa baguette » ici, tu as une répétition de baguette qu’il est facile d’éviter. Tu peux par exemple dire « se saisit de son œuvre » pour sous-entendre la baguette.
J’ai beaucoup aimé ce prologue dans tous les cas ! Je trouve l’univers très riche et beau et le processus de création de baguettes très intéressant !
Merci pour tes commentaires pour les fautes/répétitions, choses à éviter ! J'en prend bien compte. Il s'agit actuellement d'une première version, car je vais proposer le roman en avril pour un appel à texte. Une fois tout écrit je ferais une réecriture/relecture en tenant compte de tout cela. En tout les cas, merci, ça m'aide énormément.
Pour cette histoire, un chapitre il y aura un chapitre tous les lundis ! ^^