Prologue

Notes de l’auteur : Il s'agit de la réécriture d'une de mes premières histoires que j'ai commencé il y a trèèèèès longtemps. Et j'espère pouvoir enfin y mettre un point final.

C'est une dystopie donc j'espère qu'elle vous plaira :)

Cera se réveilla aux chants des oiseaux et au flot des vagues qui revenait éternellement confronter le sable. A ses côtés, elle entendit le souffle régulier de sa colocataire qui dormait toujours à poings fermés. La jeune femme grimaça en se redressant sur sa couche : la chasse qu'elle avait mené la veille se rappelait douloureusement à elle. Son regard tomba sur le bleu de l'océan qui continuait d'aller et de venir sur le sable doré. Les rayons du soleil se reflétaient sur l'eau, aveuglant presque quiconque souhaitant s'en approcher.

Le regard de la brune embrassa cette vision paradisiaque. Elle ne s'en lasserait jamais. Pour rien au monde, elle ne voudrait quitter cet endroit. Elle ricana : pour aller où ? Personne n'avait jamais quitté ces terres, du moins, pas depuis la naissance de Cera en ces lieux. Elle finit par abandonner sa hutte pour rejoindre le petit monde qui commençait à s'affairer autour de l'île.

La tribu était composée de petites habitations entourant des flammes imprudentes mais maîtrisées. Les maisons, petites mais solides, étaient composées d'épaisses branches soutenues entre elles par de longues lianes. Des feuilles de palmier, provenant de la forêt, recouvraient les toits des huttes.

L'attention de la jeune femme glissa jusqu'aux cocotiers qui bordaient la lisière de la forêt. L'absence de fruits poussait les habitants à chasser les animaux et à pêcher les poissons. C'était son boulot, à elle. Cera était chargée de chasser les animaux.

Ce sacrifice avait été difficile au début. Elle se souvenait toujours de la première flèche qu'elle avait tirée. De son premier meurtre. En prime, elle avait récolté un œil violacé et du sang sur les mains. Elle en gardait un très mauvais souvenir. Son sommeil avait été perturbé pendant des jours, voire des semaines. L'image du corps s'écroulant dans les bois la perturbait toujours autant.

Cette première expérience ne l'avait cependant pas empêché de recommencer. Encore. Toujours. Il fallait nourrir la tribu. Une vie enlevée pour un estomac rempli... Un faible sacrifice en somme.


 

La chasseuse saisit son arc près du baraquement. Elle s'enfonça dans les bois pour chercher une nouvelle proie. Elle dépassa un arbre marqué d'une croix et observa avec attention son environnement. Le coin de ses lèvres remonta imperceptiblement en avisant la silhouette poilue de l'animal. La créature buvait l'eau du lac. Cera leva son arc et visa sa proie. Œil à demi-clos, elle avisa une dernière fois la bête avant de lâcher la corde. L'animal s'effondra à moitié dans l'eau, lâchant son dernier souffle. La brune soupira. Elle glissa son arc sur son épaule et rejoignit son butin. Il allait être difficile à transporter...

Elle saisit l'objet qui pendait autour de son cou et souffla. Le bruit fut si strident qu'il fit fuir les animaux aux alentours. La jeune femme attendit quelques minutes. Son regard se perdit une fois de plus dans l'immensité de la forêt. Le soleil faisait ressortir la couleur des feuilles. Ce spectacle de la nature ne cessait de l'émerveiller.

– Belle prise, Cera !

Perry était toujours la première à la féliciter. Elles partageaient la même hutte. La chasseuse croisa son regard sombre et lui offrit un sourire. Son amie était jolie. Ses longs cheveux sombres, retenus par un fil végétal, descendaient le long de son dos. Cera enviait beaucoup sa beauté. Elle aurait voulu posséder le visage fin de la brune, sa peau d'albâtre... Perry avait obtenu le titre de la plus belle femme sur l'île. Avant le repas, elle honorait les Déesses en chantant et en dansant. Grâce à elle, leurs prières étaient entendues et la pluie tombait. Un événement qui n'arrivait que très rarement sur l'île.

Ses amies attachèrent les pattes de l'animal à une solide branche. D'une impulsion, elles soulevèrent la bête et reposèrent le bout de bois sur l'épaule. Elles firent le chemin averse d'un pas traînant. La jeune femme laissa les plus jeunes dépecer le corps de l'animal. Elle rejoignit le banc de sable pour nettoyer la flèche qui avait pris la vie quelques minutes plus tôt. Taillée dans la pierre, la pointe était aussi tranchante que la morsure d'un animal sauvage. Du bois constituait le reste de la flèche. Son regard glissa sur les taches sombres qui la recouvraient. L'arme avait pris le sang de plus d'un animal. Elle repensa un instant à toutes les vies qu'elle avait pris. Elle serra des poings. Tous ses efforts... Pour la récompense de tous ces sacrifices, elle avait reçu un titre de chasseuse, la meilleure de l'île.

Dans la tribu, il n'y avait pas plus grand honneur que celui de recevoir un titre. Un honneur partagé avec les Déesses.

Derrière elle, le métal résonna. Elle se leva et rejoignit le feu de camp. Cera prit son repas des mains d'une femme avant de s'asseoir dans le sable. Comme les autres, elle plaça une main sur sa poitrine et ferma les yeux. La brune pria silencieusement. Elle attendit que ses camarades terminent pour attaquer son plat. Elle mourrait de faim !

Une partie d'elle ressentait une certaine fierté d'avoir apporté le repas. Cette viande, c'était grâce à elle qu'elles pouvaient la manger. La nourriture semblait plus juteuse et moelleuse sous son palais. Elle goûtait aux plaisirs d'une chasse réussie. La jeune femme aurait voulu se resservir mais elle réprima sa gourmandise. Elles devaient conserver la nourriture autant que possible. Les réserves commençaient à manquer. C'est donc le ventre à moitié plein qu'elle poursuivit le reste de la journée.


 

*


 

Le soir venu, Cera laissa l'air frais de la nuit caresser sa peau. Assise sur une branche, elle admirait le ciel sombre scintillant de milliers d'étoiles. Elle resserra ses bras autour de poitrine nue. La jeune fille était en tout et pour tout vêtue d'une peau de bête nouée à la taille. Lorsqu'il faisait plus frais, elle se couvrait les épaules d'une autre peau mais pour cette fois-ci, elle décida de braver le froid de la nuit.

Elle laissa le vent nouer ses cheveux sombres tandis qu'elle continuait de regarder le ciel. On disait que les femmes rejoignaient les Cieux une fois leur dernier soupir expiré. Chacune de ces étoiles représentait une vie. Et la brune espérait un jour rejoindre cette étendue incroyablement lumineuse.

– Tu viens ?

La voix de son amie la fit redescendre sur terre. Elle se laissa glisser au sol. Ses pieds l’amenèrent jusqu'à la hutte. L'intérieur de l'habitation était sombre. La jeune femme rejoignit naturellement sa couche dans la pénombre. Elle s'allongea sur un tas de sable surmonté de peau animal. Les poils rendaient la couche plus agréable pour le corps. Cera souffla de bonheur en sentant son dos s'enfoncer dans la fourrure. Cette position améliora tout de suite son confort.

– Dure journée ? Demanda Perry à quelques centimètres d'elle.

– On peut dire ça.

Bien que la chasseuse n'ait pas fait d'effort particulier, elle se sentait épuisée. Elle fixa un instant le plafond végétal, puis finit par s'endormir sous le sifflement du vent.


 

*


 

La brune ouvrit les yeux sur un toit verdoyant. Les lumières du soleil transperçaient les feuilles de palmier et réchauffaient l'intérieur de l'habitation. Cera s'étira paresseusement pour réveiller les membres endormis. Elle releva la tête vers sa colocataire qui s'attachait soigneusement les cheveux. Perry lui adressa un sourire tandis qu'elle quittait la hutte. La plus jeune des deux avait besoin d'air : la chaleur suffocante l'obligea à quitter son lit pour l'extérieur.

Une main en visière au-dessus de ses yeux à peine ouverts, la chasseuse observa ses camarades s'affairait autour du feu de camp. Nora s'occupait du feu tandis que Mana arrangeait les morceaux de bois fraîchement récoltés. Luna, la cheffe de la tribu, surveillait ce beau monde et lui accorda un sourire quand leurs regards se croisèrent. Cera le lui rendit volontiers.

Le rouge maquillait ses joues avec délicatesse et ses cheveux étaient surmontés d'une couronne de lianes et de feuilles séchées. Elle se distinguait de toutes les autres femmes de l'île : son charisme l'avait érigé au rang de leader. Luna était à l'image des Déesses qu'elles vénéraient. Beauté et sagesse partageaient le corps d'une seule mortelle.

La jeune femme commença ses tâches quotidiennes. Elle saisit l'un des porteurs d'eau puis se dirigea vers l'une des rivières qui traversait la forêt. La paume de ses pieds s'enfonça durement dans le sol. Des griffures zébraient ses bras et ses jambes. Les épines de la flore sauvage ne pardonnaient pas.

Au loin, Cera entendit le ruissellement de l'eau. Elle éloigna une énième branche de son passage et découvrit la source. Elle s'abreuva dans un premier temps du liquide clair puis remplit ses contenants. Penchée sur l'eau, la chasseuse laissa son regard dessiner son reflet. Elle ne vit rien d'autre qu'une forme abstraite et des couleurs sombres. On lui avait dit que la couleur de ses yeux était similaire à celle de ses cheveux. Sa peau, elle, était quelques nuances plus claires. Elle ne se savait ni belle ni laide. Les femmes de la tribu ne lui avaient jamais accordé un seul compliment quant à son apparence.

Cera se redressa pour prendre le contenant à bras le corps. Le chemin du retour fut une véritable épreuve pour la chasseuse : ses muscles continuaient de la tirailler et le porteur d'eau pesait son poids. En arrivant près du campement, elle posa l'eau près du feu et souffla. Elle avait fini ses corvées !

Son arc positionné sur son épaule, elle rejoignit une nouvelle fois les bois. Elle n'y allait pas pour chasser, seulement pour se divertir. Regarder la nature s'agiter autour d'elle parvenait à la distraire durant de longues après-midi.

La jeune femme s'installa sur une branche d'arbre non loin du camp. La couverture des arbres la protégeait des rayons ardents du soleil. A cette hauteur, elle avait le loisir d'observer le moindre oiseau, le moindre insecte souhaitant se manifester à elle. Cera ferma un instant les yeux pour se concentrer sur les bruits environnement. Elle était si bien là-haut. Dans sa bulle.

Cette bulle finit cependant par éclater. L'endroit était devenu subitement silencieux. Son regard chercha à capter l'origine de ce malaise. Une lumière particulière attira son attention. Un rouge lumineux. Elle n'avait jamais remarqué ce type de couleurs jusqu'à maintenant. La couleur du sang n'était pas aussi vivace. Sa réflexion fut cependant interrompue par les voix qu'elle entendait non loin d'ici. Il y avait de l'agitation. Ce n'était pas normal...

La brune remit son arme en place avant de se suspendre à la branche. Elle retomba lourdement sur ses pieds nus puis entama son avancée vers les habitations. Les cris se faisaient de plus en plus forts, de plus en plus hystériques.

Des grognements. Elle les entendait. Le corps tendu, elle s'arma de son arc. Une affreuse créature, recouverte de poils sombres, répandait le chaos et la peur autour d'elle. Tétanisée. La jeune fille était tétanisée. Elle n'avait jamais vu un tel animal...

Cera ne parvenait plus à faire le moindre pas, le moindre geste. Son arc et sa flèche restèrent ancrés dans sa main. Qu'est-ce qu'elle devait faire contre un tel monstre ? Les dents acérées de la bête se plantèrent dans le corps de l'une des femmes. Le cri de la chasseuse resta coincé au fond de sa gorge. Le sang coulait. La vie la quittait.

– BOUGE ! Hurla l'une de ses camarades en la poussant.

Le cri attira son attention. La créature les avait repérées. Elle se rapprocha. Vite. Les larmes aux yeux, la chasseuse leva enfin son arc et tira. La flèche effleura la bête. Cette dernière revint à la charge, encore plus énervée.

Avant qu'elle n'ait pu les atteindre, Cera fut violemment projetée au sol. Elle regarda, impuissante, son amie se faire attaquer par le monstre. Elle se releva avec l'énergie du désespoir et s'apprêtait à fuir jusqu'à ce qu'elle croise du regard le geyser de flammes. La jeune femme prit l'un des bouts de bois qui étaient en train de brûler et le jeta sur l'animal qui rugit à son contact.

Distrait par la source lumineuse, le monstre ne remarqua pas la prédatrice dans son dos. La pointe de la flèche s'abattit violemment dans la tête de la bête. Le cri de Cera l'encouragea à appuyer, à enfoncer la flèche jusqu'à ce que la vie le quitte. Elle n'arrêterait pas avant. Pas même pour pleurer sa douleur, sa peur... Elle ignora les brûlures sur sa main pour regarder le sang s'écouler de la plaie.

– Elle est morte, Cera. Tu peux la lâcher.

La brune rencontra le regard rassurant de Luna. Son attention revint à la bête et, en la voyant inerte, elle relâcha la flèche. Elle s'effondra au sol, le cœur sur le point d'exploser. Son cerveau se reconnecta enfin à la réalité. Cera jeta un coup d’œil au reste du camp. Des corps. Il y avait beaucoup de corps. Et une abominable odeur de sang et de chair. Elle avait envie de vomir...

– Tu vas bien ?

La chasseuse était incapable de prononcer le moindre mot. Elle était complètement dépassée parce qu'il lui arrivait. Elle souffla et gémit en sentant la brûlure lui dévorer la peau. L'adrénaline était enfin redescendue.

Elle lança un dernier regard vers la bête à l'origine de son état. Son énorme corpulence était tournée vers le sol. Le dernier vestige de sa vie avait été l'obscurité de la terre. La créature ne méritait rien de plus. Les Cieux n'accueilleraient jamais ce genre de chose... Cette pensée parvint à détendre quelque peu la jeune femme. Tout comme elle, des dizaines de regards méprisaient cette silhouette immobile.


 


 

De l'autre côté de l'île, des hommes en blouse blanche s'agitaient. Cet événement n'avait pas été prévu au programme...

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Arison Sword
Posté le 08/10/2023
Un bon début. C est difficile de commenter ce prologue tellement il est mystérieux. Heureusement que l accroche finale apparaît subitement ça donne envie d en savoir plus. Donc à bientôt.
Audrey.L
Posté le 08/10/2023
Merci pour ce commentaire, ça fait plaisir :)
Maric
Posté le 01/07/2022
Hello !
J'aime beaucoup ce chapitre. Le décor est planté, les descriptions sont précises et on découvre peu à peu des personnages.
J'aime particulièrement ce rapport à la nature et la culpabilité de Cera, obligée de chasser pour nourrir la tribu.
L'attaque est bien menée et la dernière phrase interpelle.
Je continuerai la lecture avec plaisir
A bientôt
Audrey.L
Posté le 01/07/2022
Merci beaucoup pour ce commentaire ! Ca fait plaisir :)
chloemaxence
Posté le 02/05/2022
coucou,
j'ai bien aimé ton prologue , il est accrocheur, on a envie de lire la suite on voit certain personnage et c'est bien écrit , on ne le lache pas on a a envie de savoir ce qui ce passera après
Audrey.L
Posté le 02/05/2022
Merci ! J'espère que la suite te plaira toujours autant :)
Faith Raetali
Posté le 03/03/2022
Coucou !

Ton prologue a su poser un décor proche de la nature et intimiste, grâce à la description du fonctionnement de ce "camp" et la présentation de quelques personnages, tout en attisant ma curiosité avec les scènes d'actions de la fin !

Et la dernière phrase ? Waa eh bien on peut dire que ça donne envie de lire la suite !!
Audrey.L
Posté le 04/03/2022
Salut !
Merci pour ta lecture et ce commentaire, ça fait plaisir :) En espérant que la suite te plaise tout autant !
louvemeraude
Posté le 15/12/2021
Bonjour Audrey !
Merci pour ce premier chapitre poétique et doux . On a envie de savoir la suite ! le cadre et l'intrigue sont posés ainsi que les personnages.

ci dessous quelques remarques sur le texte :
Elles firent le chemin averse /inverse d'un pas traînant.

Derrière elle, le métal résonna. je ne comprends pas ce qu'est "le métal". Les pointes de flèches sont en pierre mais elles ont quand même du métal ?

mais pour cette fois-ci, elle décida de braver le froid de la nuit.

je rajouterai une virgule mais pas sur :

mais, pour cette fois-ci, elle décida de braver le froid de la nuit.

"Elle s'allongea sur un tas de sable surmonté de peau animal."

de peaux animales ou peau animale

"Cera s'étira paresseusement pour réveiller les membres endormis"
ses membres endormis

je dirais chasseresse ou lieu de chasseuse ;)

a suivre donc !
C05i
Posté le 04/06/2021
Bonjour Audrey.L,
C’est un premier chapitre très intrigant…
Je trouve que les expressions utilisées sont très pertinemment choisies. La description progressive de l’ïle plonge le lecteur en plein dedans. J’aime beaucoup le fait que Cera se rende compte que son travail n’est pas facile et que ce qu’elle fait est bien seulement pour la tribu, non pour son plaisir personnel. J’ai cependant remarqué quelques coquilles :

« Le sable dorée (doré) », « Elle se souvenait toujours (se souvenait ou se souviendrait toujours) », « Cette première expérience ne l'avait cependant pas empêcher (empêché) de recommencer. », « Une vie d'enlever (d’enlevée) pour un estomac de rempli… », « La chasseuse saisit son arque (arc) près du baraquement. », « Ses longs cheveux sombres, retenus par un fil végétal, descendaient dans son (dans son quoi ?). », « Grâce à elle, nos (leurs car le narrateur est externe) prières étaient entendues et la pluie tombait. », « Une partie d'elle ressentait une certaine fierté d'avoir apporter (apporté) le repas. », « On disait que les femmes rejoignaient les Cieux une fois leur dernier soupir expirer (expiré). », « Elle fixa un instant le plafond végétale (végétal), puis finit par s'endormir sous le sifflement du vent. », « Une main en visière au dessus de ses yeux à peine ouvert (ouverts), la chasseuse observa ses camarades s'affairait (s’affairer ou qui s’affairaient autour du feu de camp. », « Cera lui (le lui) rendit volontiers. », « Le rouge maquillait ses joues avec délicatesse et ses cheveux étaient surmontés d'une couronne de lianes et de feuilles séchées. ». Ici, on comprend que l’on parle de Luna car c’est indiqué après mais logiquement, « ses » se rapporte à Cera, dont on parle juste avant.
« Elle ne vit rien d'autres (d’autre) qu’une forme abstraite et des couleurs sombres. », « Son arc positionnée (positionné) sur son épaule, », « L'adrénaline était enfin redescendu (redescendue). ».

La fin donne des frissons, j'adore !
Bonne continuation, :)
Cosima
Audrey.L
Posté le 04/06/2021
Merci beaucoup pour tes remarques ! J'en prends note :)
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