Cela faisait cinq ans que j’avais troqué mon identité de cybercriminelle pour celle d’experte en cybersécurité, travaillant en secret pour le gouvernement. Ancienne membre du tristement célèbre groupe de hackers Shadow Zero, j’étais l’une des meilleures dans le domaine du piratage informatique.
Ce matin-là, l’air était lourd, comme un mauvais présage. Je travaillais depuis mon appartement, le regard concentré sur une ligne de code défilant sur mon écran. J’étais en train de tester une nouvelle faille de sécurité quand un étrange message s’afficha soudainement.
“On sait qui tu es. Tu n’es jamais sortie de l’ombre.”
Mes doigts se figèrent au-dessus du clavier. Un frisson parcourut mon échine. Ce n’était pas une simple coïncidence. En quelques secondes, je tentai de retracer la source du message, mais la piste était masquée. Le pirate avait couvert ses traces avec une précision alarmante.
Puis, une série d’attaques informatiques se mit à déferler sur mon ordinateur. Des fenêtres s’ouvraient en rafale, mes systèmes se verrouillaient, des fichiers disparaissaient sous mes yeux. Je me mis immédiatement en mode combat. J’activai mes pare-feux, tentai de couper les connexions suspectes, mais chaque mouvement que je faisais semblait anticipé. C’était un adversaire redoutable, aussi doué que je l’avais été autrefois.
La tension monta d’un cran lorsque l’intrus parvint à accéder à des informations sensibles de mes missions pour le gouvernement. La situation devenait critique. Je devinais que je n’avais pas droit à l’erreur. Si ces données étaient compromises, c’était non seulement ma vie, mais celle de nombreuses personnes en jeu.
Pendant plusieurs heures, une guerre invisible fit rage sur mon écran. Le pirate tentait de détruire mes défenses une par une, tandis que je patchais les brèches de justesse. À un moment donné, je réussis enfin à bloquer l’attaque, ou du moins, c’est ce que je pensais. Mon système se stabilisa enfin, les menaces semblant écartées. Je me laissai retomber contre le dossier de ma chaise, mon cœur battant encore à tout rompre.
Je pris une grande inspiration et me tournai vers l’une des caméras de surveillance installées dans mon appartement. Je savais que le FBI observait toujours, même après toutes ces années.
— On a un problème, dis-je à la caméra.
Mais au moment où je voulus éteindre mon ordinateur, un dernier message s’afficha, presque comme un murmure.
“Ce n’était qu’un avertissement. Tu resteras Trinity pour toujours.”
Je me redressai brusquement. J’avais peut-être repoussé l’attaque, mais je savais que ce n’était que le début. Mon passé venait de me rattraper, et cette fois, je n’étais plus certaine de pouvoir y échapper.
Je note quelques notes d'orthographes (facilement corrigeables), et des fautes de concordance des temps (ça commence au présent, et ça continue au passé).
Une chose : je supprimerais le premier paragraphe, trop explicatif, et je disséminerais les infos qu'il contient au fur et à mesure dans le texte.
Voyons voir ce qui attend Trinity !
J'envisagerais bien dans un dialogue, plus tard dans le texte :
- Avant ton arrestation, tu étais une des meilleurs en piratage informatique. Comment s’appelait ton groupe déjà ?
- Shadow Zero.
- Oui, voila. Mais bon, ça fait bien quatre ans que tu bosses pour le FBI maintenant, non ? Tu as payé ta dette, tu ne penses pas ?
- Cinq ans, et non, c'est le prix de ma liberté.
Pour ça, l’héroïne a besoin d'un ou d'une amie, qui sert souvent à ce genre de chose. C'est un truc de scénariste ;-)
Mais, ce n'est qu'un idée, bien sur.
Au niveau du temps, que me conseillerais tu ? Je suis partis sur l’imparfait avec du présent pour les instants T et les dialogues mais je crois que je mélange un peu.
Donc, le mettre en début de prologue, ça fait un peu résumé.
Pour ce qui est du temps, je suis plus partisan du passé, plus classique. Le présent est plus difficile à manier, à mon avis.