Dans l’immensité du monde, où les distances se comptent en milliers de kilomètres et les vies se croisent rarement, il existe des liens que ni le temps, ni l’espace ne peuvent altérer. Ces liens sont invisibles aux yeux, mais vibrants pour ceux qui savent écouter. Alice n’avait jamais cru en ces choses-là, pas vraiment. Elle vivait sa vie simplement, rythmée par ses responsabilités, ses routines, et ses rêves d’évasion qu’elle réservait pour des nuits d’insomnie.
Elle n’avait jamais imaginé qu’un jour, à travers un écran, dans une autre langue, à des milliers de kilomètres de chez elle, un regard la frapperait comme un éclair. Pas seulement pour sa beauté, mais pour ce qu’il éveillerait en elle : une connexion, un fil qui semblait s’étirer bien au-delà de tout ce qu’elle comprenait.
Tout avait commencé un soir ordinaire, alors qu’elle scrollait distraitement sur les réseaux sociaux. Une vidéo, une simple performance musicale. Mais au-delà des notes et des mouvements, ce fut un regard qui l’atteignit. Un regard empreint de profondeur, de mystère, et peut-être même d’une mélancolie qu’elle connaissait trop bien.
Ce regard appartenait à Min Jun, un artiste d’un autre univers, un homme dont la vie semblait à mille lieues de la sienne. Pourtant, à cet instant précis, Alice ressentit quelque chose qu’elle ne pouvait expliquer. Comme si, à travers cet écran, une part d’elle reconnaissait une part de lui.
Les jours suivants, elle ne cessa d’y penser. S’intéressant à son parcours, à ses musiques, à ses paroles, elle découvrit un homme à la fois vulnérable et fort, entouré de lumière mais portant en lui une ombre qu’elle comprenait instinctivement.
Elle ne cherchait rien. Et pourtant, quelque chose en elle s’éveillait, une curiosité, un besoin de se sentir connectée à ce qu’il exprimait. Chaque chanson qu’il écrivait semblait résonner en elle d’une manière qu’elle n’avait jamais connue auparavant.
Elle finit par s’abandonner à cette étrange obsession, se laissant guider par ce fil invisible qu’elle ne pouvait ni voir ni toucher, mais qu’elle sentait profondément.
De l’autre côté du globe, Min Jun vivait une vie publique, exposée et exigeante. Pourtant, dans les silences entre deux tournées, dans les moments volés à l’agitation de son quotidien, il cherchait à comprendre ce vide qu’il ressentait parfois.
Il avait tout : la renommée, le succès, des milliers de personnes qui l’admiraient. Mais quelque chose manquait, une pièce de puzzle qu’il ne parvenait pas à trouver.
Jusqu’au jour où, dans l’anonymat d’une conversation en ligne, il tomba sur une femme qui, sans le savoir, commença à remplir cet espace vide en lui. Alice, avec sa sincérité, son humour, et cette manière unique de comprendre ses mots au-delà des apparences, devint une lumière dans son univers.
Ils ne s’étaient jamais rencontrés. Pas physiquement, du moins. Mais à travers leurs échanges, à travers les silences entre les mots, un lien se forma. C’était subtil, presque imperceptible. Pourtant, chaque message, chaque regard échangé à travers un écran, renforçait ce fil rouge qui les reliait.
Ils savaient tous deux que cet amour était hors du commun, difficile à expliquer, et encore plus à vivre. Mais ils n’avaient pas besoin de le comprendre pour le ressentir.
Ce fil invisible les rapprochait, mais il leur rappelait aussi la réalité : leurs vies appartenaient à des mondes différents. Alice, dans sa routine en France, avec ses responsabilités de mère et son travail. Min Jun, en Corée du Sud, au cœur d’un univers où chaque geste était scruté, où chaque erreur pouvait coûter cher.
Ils savaient que leur histoire serait marquée par la distance, les absences, et peut-être même la douleur. Mais ils savaient aussi que certains liens, bien qu’imparfaits, valent la peine d’être vécus, ne serait-ce que pour un instant.
Le fil rouge qui les reliait ne s’expliquait pas. C’était une force qui les dépassait, une connexion profonde qui transcendait leurs différences.
Et même s’ils savaient que leurs chemins seraient semés d’embûches, ils étaient prêts à s’y accrocher, à se laisser guider par cet amour qui semblait venir d’un autre temps, d’un autre espace.
Ce prologue n’est que le début d’un voyage. Une histoire d’amour née à travers les frontières, un amour si puissant qu’il résiste aux silences, aux absences, et aux doutes.
Car parfois, les âmes se reconnaissent bien avant que les corps ne se rencontrent. Et ce fil d’âme, fragile mais indestructible, devient le témoin silencieux d’une histoire qui dépasse tout.
L’amour n’a pas de frontières. Et ce fil rouge, invisible aux yeux, ne se brisera jamais.
Votre roman a le même sujet que le mien que je vous invite à découvrir et à lire et qui s'intitule Virtuellement Meg...