Il y a des noms qui traversent les âges, des légendes que l’on se raconte, des héros dont on sculpte les visages dans la pierre, des figures qui inspirent autant l’admiration que la crainte.
Parmi tous ceux que j’ai côtoyés, il n’en restait qu’une dont le souvenir méritait encore d’être raconté.
Je n’étais qu’un jeune scribe à l’époque, plus curieux que sage, plus ambitieux que prudent. C’est la Reine Aldénor en personne qui, un jour, posa les yeux sur mes écrits. Elle y vit je crois, un regard neuf, une plume qui savait observer sans trop enjoliver. C’est sous sa recommandation que je fus nommé Scribe Officiel de l’Empire Levalon. Ma tâche ? Inscrire dans l’Histoire, les heures de gloire de l'Âge d’Or du royaume, les figures qui l’avaient illustrées et les épopées qui en avaient tissé la légende.
Mon travail m’avait mené au plus près de celles et ceux qui ont façonné le destin du royaume.
Mais aucun d’entre eux ne marqua ma carrière, et ma vie, autant que celle dont on me confia la chronique, en l’an 764 de L’Ère d’Aelira.
Son nom, vous le connaissez peut-être.
Myra.
Une femme, dont la voix seule suffisait à faire taire une salle, dont l’esprit façonnait le destin des batailles avant même qu’elles ne commencent. Une stratège, une guerrière... Mais surtout une énigme à bien des égards.
C’est à Castelvale, au cœur battant de la capitale de Levalon, que je fus envoyé pour suivre ses pas. J’ignorais encore, à cet instant, que je n’allais pas seulement écrire son histoire. J’allais la vivre.
Et que ses mots, plus encore que ses actes, finiraient par ébranler ce que je croyais immuable.
C’est le récit d’un souffle, d’un réveil, d’un vertige.
Et peut-être, à travers lui, d’une vérité que nous avions cessé d’écouter.
Votre humble serviteur,
Eugène.
Voilà.
Ensuite pour le résumé j'aurais ptête tendance à trouver le '' conteuse, de contes '' un poil répétitif. Mais c'est peut être voulue cela dit.
Sinon ce prologue est top. Ni trop cours ni trop longs et ça donne clairement envie de d'écouter ce qu'Eugènou à nous conter 👀
La première version laissait entrevoir un potentiel. Cette réécriture à la première personne est vraiment top !
Connaissant la suite (en tous cas la première version), je continue à trouver curieux que tu écrives "c'est à Castelvale que je fus envoyé". Si c'est un scribe de la Cour, pourquoi n'est-il pas à la Cour la plupart du temps ? Auquel cas il n'y est pas renvoyé, il y est éventuellement rappelé parce qu'il était en mission ailleurs.
En tous cas ce prologue donne envie de (re)lire la suite ^_^
Merci pour le partage !
LX
Non Eugène ne vit pas à la capitale, il y revient parfois. Il faudrait que je l'explique dès l'intro, si visiblement ça peut faire tiquer, merci pour le retour !
Un prologue est fait pour introniser, un peu comme une voix off comme dit dans un autre commentaire, ce n'est jamais inutile !
Je commencé a douter assez fort de la pertinence de ce prologue.. Faudrait peut être le raccourcir un peu, j'ai un peu peur de l'effet "pavé en début de film pour expliquer le contexte de l'histoire". A ce qu'il parait on dit "show, don't tell" ..
Je pose la question pour le prologue parce qu'on m'a dit que souvent ça servait a rien et que c'était chiant. Le syndrome du pavé explicatif en début de film. Montre plutot que dire.
Donc j'me demande si c'est vraiment pertinent.
Merci pour ton retour en tout cas !