Mercedes mourut un samedi soir. Elle aurait sûrement pu se douter que quelque chose de fâcheux allait lui arriver. En fait, il fallait même avouer qu'elle l'avait bien cherché.
Le premier événement d'une série fatale était survenu alors que l'odeur des merguez se mélangeait à celle des pins et que les grillons évacuaient les cigales de la scène musicale. Un vendredi parfaitement ordinaire, en somme ; mais c'est toujours comme ça que commence, non ?
Merci placardait ses dernières affichettes sur le panneau d'informations de la place du marché. Elle avait usé de ses plus grands talents de graphiste pour concocter ces flyers - on faisait des miracles avec quelques cliparts et du Comic sans MS. Les couleurs y soulignaient l'essentiel : la date, l'heure et le lieu des festivités ; un encart précisait les rues fermées pour l'occasion et les interdictions de stationner. Elle y promena encore un œil satisfait avant de consulter sa montre Flik Flak. Presque tous les habitants de Belmont avaient regagné leurs pénates, à cette heure - l'occasion rêvée pour une première tournée de porte à porte.
— Monsieur Puig, bonsoir !
— Madame l'agent, c'est pour la fête, c'est ça ?
— Eh oui, J-8 ! Il faudra déplacer les voitures dès vendredi soir. Le supermarché laisse son parking ouvert tout le weekend, vous y avez une place réservée.
— Parfait. Vous restez pour le repas ? Pablo prépare un chili con carne, on peut vous faire griller du tofu.
— Oh, c'est très tentant, mais il me reste encore un bout de chemin à faire avant de mettre les pieds sous la table. Le bonjour à Pablo, et à charge de revanche pour le chili !
La porte suivante s'ouvrit en libérant des effluves de ratatouille.
— Pourquoi je me garerais ailleurs ? C'est pas moi qui ai choisi de monter la foire sur ma place de parking.
— Est-ce que je peux vous convaincre de faire un petit effort citoyen ? On a besoin de libérer l'espace pour que les exposants puissent manœuvrer leurs camionnettes et monter leurs stands.
— Je vois pas pourquoi je devrais bouger si les autres le font pas. Tous les ans, y a la mère Etchart qui plante son énorme taco juste à côté de la halle et personne ne lui dit rien.
— Mme Etchart se déplace en fauteuil roulant.
— Elle peut bien rouler depuis le supermarché, alors.
— Dégagez votre véhicule avant vendredi soir, M. Aznar, ou je lui offre un séjour à la fourrière.
Rue de la Bergerie. Passage des Agaves. Des parfums d'enchiladas et de marmitako s'échappaient maintenant par les fenêtres ouvertes. L'estomac de Merci poussait des grommellement dignes d'un motoculteur, pourtant elle refusa quatre autres invitations à dîner, lancées depuis des balcons croulant sous les bougainvilliers, par-dessus des murets d'adobe et de terre cuite, dans l'entrebâillement des portes colorées. Tous les soirs avaient un air de fête, ici.
— Pas de problème pour les voitures, répondit Mme Lopez avec un geste distrait de la main, alors que Merci bouclait par la venelle des Lauriers-roses.
Mme Lopez n'avait pas écouté la moitié de son laïus, trop occupée à lancer des coups d'œil frileux par-dessus son épaule. Merci fronça le nez, et pas parce que les fumets de tarte à l'oignon la mettaient au supplice.
— Un problème avec autre chose ? demanda-t-elle.
— Oh, heu… Non, je… Je ne sais pas, en fait.
— Dites-moi.
Pour l'encourager, Merci tapota le petit sticker qui ornait sa boîte aux lettres : un œil stylisé, noir sur fond jaune, qu'un atelier d'arts plastiques avec les enfants du comité avait redécoré en orbite de calavera. Entre voisins vigilants, solidaires et créatifs, on pouvait tout se dire. Mme Lopez soupira.
— Mon fils… Il jouait au parc avec ses copains quand il a vu la sorcière.
Merci haussa un sourcil. Abuela Sebastiana n'était pas vraiment une sorcière. Elle ne s'appelait pas Sebastiana non plus, et n'était a priori la grand-mère de personne, mais Merci n'avait jamais pu dénicher son livret de famille dans les archives municipales et même l'enquête de Patxi avait tourné court. Alors, quand la vieille ermite quittait sa cabane dans la pinède pour se mêler à la population, certains y voyaient de mauvais augures.
— Il n'a pas voulu me raconter ce qu'elle faisait, exactement, reprit Mme Lopez. Et ce n'est sans doute pas très grave, mais… il a eu très peur.
— Il a essayé de lui parler ?
Mme Lopez ne l'aurait pas regardée différemment si Merci avait suggéré de tartiner son fils de miel et de l'abandonner dans les montagnes.
— Elle s'est sûrement perdue, continua Merci. À son âge et dans son état, la pauvre… Si votre fils ou quelqu'un d'autre la voit encore dans les parages, vous voudrez bien m'appeler ?
— Bien sûr. Vous mangez avec nous ? Le petit serait content de vous voir, et c'est churros pour le dessert.
Merci allait céder à ce coup en traître quand un grondement résonna dans la Grand Rue. Elle fit signe à Mme Lopez de ne pas bouger, rallia le carrefour à petites foulées et sonda l'artère principale, déserte à cette heure, tous ses feux de signalisation bloqués au jaune clignotant. Le bruit venait de l'ouest. Ça ne ressemblait pas à un tracteur, ni à un peloton de motards en balade, et quand une calandre rutilante émergea des volutes de chaleur, Merci ne comprenait pas encore ce qu'elle regardait.
Une première voiture fila dans un panache de poussière en manquant de lui arracher son képi. Cent kilomètres heure, au bas mot. En pleine agglo, ça faisait cent trente-cinq euros d'amende et quatre points en moins sur le permis. Un autre véhicule surgit et disparut. Puis un autre. Et encore un autre. Toute une caravane d'engins de collection, Monte Carlo, Mustang, Camaro, un vrai défilé. À l'entrée de la ville, le radar devait s'être changé en stroboscope.
Merci essaya de relever une plaque, sans succès. Impossible aussi de deviner la silhouette d'un chauffard - toutes les vitres étaient teintées. Il n'existait que deux types de touristes, à Belmont : ceux qui s'étaient perdus et ceux qui venaient visiter le domaine Landry, avec ses caves voûtées, ses usines de bouchons, ses vignes et ses forêts de chêne-liège. Ceux-là débarquaient en SUV et n'allaient pas plus loin que le gîte du Mas Landry. Ça, c'était nouveau, et ça ne lui plaisait pas beaucoup.
Merci regarda s'éteindre le rougeoiement des derniers feux arrière en priant pour que ces agités du volant n'écrasent aucune bestiole sur leur chemin. Rêvant à moitié aux contraventions et à moitié aux pinchos qu'elle allait s'enfiler au bistrot, elle fit un crochet pour rassurer Mme Lopez et récupérer son propre bolide, rangé devant la cour. Là, elle troqua le képi contre le casque et enfourcha son gyropode.
La Grand Rue sentait encore les gaz d'échappement, mais il ne restait même pas un mirage du convoi de vieilles voitures quand Merci s'y engagea. Le crépuscule enflammait les formes dentelées de la Sierra Alta, au sud, et au nord, un train de marchandises passait en hurlant de tous ses rivets. Belmont se déroulait entre ces deux lignes, montagne et voie ferrée ; des remparts que les habitants préféraient croire infranchissables pour s'épargner l'effort de passer le nez derrière. Il fallait admettre qu'il n'y avait pas grand-chose à voir, de l'autre côté : des versants abrupts jusqu'à la frontière, ou une plaine tellement vaste et tellement sèche qu'on pouvait l'appeler désert.
Et l'oasis de Belmont leur suffisait. On pouvait en connaître l'essentiel en parcourant quatre kilomètres le long de cette départementale aussi droite qu'une canne. Lancée à la pleine vitesse de sa bécane, Merci regardait défiler le carnaval des façades endormies, office du tourisme rouge, bureau de poste jaune, salle des fêtes, pharmacie, des ocres et des oranges vibrants, entrecoupés du bleu-gris chantant des eucalyptus. Elle tiqua en remarquant de la lumière au rez-de-chaussée du cabinet médical, de l'autre côté de la grande place, et soupira en négociant le virage vers le café des Yuccas.
Elle amorçait un dérapage contrôlé sur le parking quand une vision d'horreur faillit l'envoyer dans le décor : une antique El Camino, garée entre les 306 et les Taurus des fidèles. Les joueurs de pétanque se redressèrent comme des suricates en entendant Merci trébucher, mais elle avait déjà repris contenance, immobilisé son gyropode et dégainé son téléphone pour photographier la Chevrolet.
— Un souci, m'dame l'agent ?
Elle espérait que non. À vrai dire, elle avait espéré que ces cercueils ambulants continueraient leur route vers l'Est et deviendraient le souci de quelqu'un d'autre.
— Vous avez vu passer le troupeau ? lança-t-elle en s'écrasant le nez contre la vitre avant, les mains en coupe pour masquer le reflet des lanternes suspendues entre les poivriers.
— Ouais. Les autres ont continué.
Merci avait beau se dévisser la tête, elle ne distinguait rien d'autre que la forme d'un petit crâne en bois suspendu au rétroviseur central.
— Et le conducteur ?
— Il est dedans.
Merci faillit se déplacer une vertèbre en se retournant. Elle n'avait plus faim du tout. L'écho des boules qui s'entrechoquaient et le tintement des glaçons dans les verres de pastis lui faisaient comme des carillons aux oreilles, et quand elle changea de couvre-chef en entrant dans le café, la sueur colla sa frange à sa casquette.
Elle le repéra tout de suite. Pas parce qu'il était habillé bizarrement - ce qu'il était -, ou parce qu'il agissait bizarrement - ce qu'il faisait -, mais parce qu'il s'était assis là où personne ne s'asseyait jamais. La place préférée de Luis, qui ne buvait plus de Picon-bière aux Yuccas depuis qu'il avait disparu au-dessus des montagnes à bord de son ULM, trois ans plus tôt. Sa photo côtoyait les affiches de Suze et les lézards en céramique sur le stuc écaillé, au-dessus d'une table qu'on ne dressait plus.
Le gérant essaya de capter l'attention de Merci par-dessus le comptoir, mais elle traça entre le flipper et le piano jusqu'à sa table habituelle, tira la chaise en formica et s'y enfonça en gardant l'étranger dans son collimateur. Elle laissa le temps au ventilateur de rafraîchir sa peau et à Tito d'apporter sa tequila du vendredi. À la télé, les cavaliers transfrontaliers humiliaient les locaux à la charrería. À la radio, les mariasettes mélangeaient leur accordéon, leurs violons et leurs trompettes. Les clients jouaient à la coinche ou au hombre et personne n'accordait la moindre attention à l'intrus, que Merci ne lâcha pas du regard même pour boire une gorgée. Elle se bava un peu sur le menton.
Polo bien repassé, pantalon à plis, mocassins. Des lunettes qui devaient avoir coûté un SMIC et une grosse chaîne moche en collier. Pourquoi s'était-il arrêté ici ? La guinguette ne servait que des tapas, des tortillas et des cacahuètes dans des verres à moutarde - pas de quoi figurer dans un guide touristique pour riches assoiffés. Et si le vin y était offert à moitié prix, on évitait de le crier sur tous les toits : c'était un privilège réservé aux Belmontois par Madame Landry.
Une envie pressante, alors ? Une grosse fatigue ?
— Sacré engin que vous avez là dehors, lança Merci après encore un moment à l'étudier. Si vous avez un problème mécanique, le garage de Feliu est juste à côté de la station essence, près de la casse auto.
Il ne leva pas le nez de son martini pour répondre d'une voix traînante :
— C'est bien aimable, mademoiselle.
La tequila lui monta directement aux oreilles. Celles des clients avaient commencé à se tendre et Merci s'éclaircit la voix pour continuer :
— Vous participez à un rassemblement de vieilles voitures au chef-lieu ou quelque chose comme ça ?
— Quelque chose comme ça.
Louche.
— Vos amis voulaient pas faire une pause avec vous ?
— C'est un interrogatoire ?
Très louche.
— Je m'informe. C'est pas tous les jours qu'on voit passer de nouvelles têtes, à Belmont.
— Avec un accueil aussi chaleureux, pourtant.
Merci allait répliquer quand Tito passa pour le ravitailler en martini. Elle capta son coup d'œil d'avertissement et décida de s'en cogner. Les esquives et les sarcasmes de cet énergumène avaient allumé une alarme dans l'esprit détective de Merci : les innocents n'avaient rien à cacher, et elle préférait faire perdre un consommateur au patron des Yuccas plutôt que d'inviter un coyote dans l'écurie.
— On ne vous retient pas particulièrement, dit-elle. Vous ferez bien un nouvel excès de vitesse en repartant ?
L'étranger la regarda pour la première fois. Un regard en coin par-dessus ses lunettes, accompagné d'un sourire en coin entre ses fossettes. Il avait un visage tout en menton, en pommettes et en front, taillé à la serpette, et le temps avait moins marqué sa peau brune que ses cheveux crépus. Il ne sourcilla pas en découvrant la tenue de Merci. Peut-être l'avait-il déjà aperçue au bord de la Grand Rue. Il tripotait une affichette qui, à en juger par son piètre état, avait été sauvagement arrachée à un panneau d'information.
— J'étais curieux, répondit-il au regard accusateur de Merci. Un don du sang suivi d'une foire au boudin, c'est original. Madame la maire a le sens de l'humour. Pas tellement le sens de l'esthétisme, par contre.
Il observa encore le flyer avant de le jeter en boule dans son ramequin de graines de tournesols éventrées, au milieu d'un éventail de tickets à gratter. Merci serra les dents. Elle pouvait accepter qu'on se moque de ses œuvres, mais pas de Marianne Landry. Un sentiment partagé : les cartes avaient cessé de claquer sur les tables.
— Mais je ne vais pas abuser plus longtemps de votre si grande hospitalité.
L'étranger termina son verre d'un trait et Merci sentit l'urgence lui fouetter le sang jusqu'au bout des ongles. Elle voulait qu'il fiche le camp, qu'il grimpe dans sa Chevrolet et disparaisse avec le reste de ses acolytes vers un autre patelin, mais elle voulait aussi comprendre. Pourquoi il faisait un tel mystère de leurs activités. Comment il savait que leur maire était une femme. Pourquoi il n'avait pas peur de Merci et de l'insigne qui disait "La Loi" sur sa poitrine.
En se redressant, il observa un moment la photo de Luis posant près de son avion. Puis il glissa un billet sous le cendrier et se dirigea vers la table de Merci, qui réussit à ne pas sursauter.
— Faites attention quand vous vadrouillez dehors, madame l'agent. Nos villages ne sont plus aussi sûrs, de nos jours. Et surtout de nos nuits.
L'étranger quitta le café par la terrasse, se tint un moment dans la lumière sanguine du crépuscule, puis disparut vers le parking. Merci éprouva un instant de soulagement inavouable avant de se ressaisir. Elle bondit pour le suivre ; un croche-patte à sa chaise la rassit aussi sec. Une seconde plus tard, Tito laissait tomber sa grande carcasse en face d'elle.
— Arrête, lâcha-t-il.
— Arrêter quoi ?
— Ça. Toi. Ta crise d'inspecteur Gadget. C'était personne, ce type, et ton métier, c'est pas ça.
Merci évita de regarder du côté du comptoir, où un vieil uniforme de garde-champêtre trônait comme un trophée de chasse au-dessus des bouteilles de pulque et des pichets de sangria.
— Ça t'a pas suffi, la dernière fois ?
— Je…
— On vit pas dans une série télé, Merci, et c'est tant mieux.
Son père se pencha vers elle, lui retira son képi et déposa un bécot bruyant sur son front. Quand il se leva pour reprendre son service, un éclat rugissant fusa derrière les fenêtres ouvertes. La Chevrolet et son chauffeur s'étaient évaporés.
Merci sirota sa tequila. Commanda du pain à la tomate. Rejoignit une partie de belote endiablée. Ses comparses eurent la délicatesse de ne rien mentionner, mais les mots de l'étranger bourdonnaient à ses oreilles comme une mouche emmerdante, et elle savait que Tito l'observait depuis le bar. Elle perdit une première manche. Paria une tournée. Perdit encore. Mais traîna aux Yuccas assez longtemps pour convaincre tout le monde qu'elle n'allait pas débrider son gyropode et se lancer aux trousses de l'étranger.
La nuit était bien entamée quand elle tira finalement sa révérence en feignant d'avoir la tête et la patte lourdes. Intérieurement, elle bouillonnait, au point que la courte distance entre les toilettes et le parking lui semblait interminable. Et si… ? Et si la voiture était encore là ? Et si l'intrus était revenu ? Et s'il l'attendait ? Au creux de cette nuit dont il disait qu'il fallait se méfier ?
Dehors, un coup de vent agita les lampions dans les branches et fit danser les ombres sur la terre battue. Merci glapit. Elle était là.
La sorcière. Maigre et minuscule, elle flottait dans des morceaux de tulle et des drapeaux rapiécés, la tête coiffée de voiles et de colliers et de rubans emmêlés. Elle ressemblait à une icône. À celle de la Santa Muerte. Merci avait bien vingt ans de plus que le fils Lopez, mais elle était à deux doigts de courir chercher son papa.
Elle n'eut pas le temps de bouger : une main décharnée se faufila entre les replis du tissu. Lentement, très lentement, Abuela Sebastiana posa un index tordu par l'arthrose en travers de ses lèvres. Son "chhhht" siffla comme un feulement de chat, comme une fuite de gaz, et un frisson remonta l'échine de Merci en y dressant tous ses poils.
Le personnage de Merci , très bien caractérisé, est absolument exquis! Les dialogues sont vivants, amusants, à la fois réalistes et cocasses. Les rapports entre personnages sont mis en place avec une netteté fulgurante. Les situations sont amusantes et intriguante, avec beaucoup de détails visuels et sensitifs qui font qu'on s'y croirait.
J'ai eu grand plaisir à lire ce premier chapitre, et je vais lire la suite dès ce soir!
Bref, il est rare pour moi de trouver un texte d'une telle qualité sur les forums. (J'ai l'air de te lécher les bottes, mais c'est pourtant sincère!)
Un grand bravo!
Merci beaucoup pour tes compliments, je suis ravie que ça te plaise (et encore plus que ça te fasse rire !). C'est vraiment très rassurant comme retour, autant sur le personnage de Merci que sur ses rapports avec les autres, ça me fait ultra plaisir ! C'est gentil à toi d'avoir mis le nez là-dedans et pris le temps de me faire un retour =D
"Les couleurs y soulignaient l'essentiel" en lisant ça, j'ai repensé à mes élèves qui font des diapos avec des écritures vert fluo sur un fond cyan. Elle a pas le droit de faire ça, c'est illégal :'(
Sinon, c'est avec grand plaisir que je retrouve ta plume, ça fait trop longtemps =D J'aime beaucoup la ville que tu peins, avec des habitants qui cuisine beaucoup trop visiblement et qui sont beaucoup trop chaleureux <3 J'aime beaucoup les ambiances et les descriptions, c'est toujours très coloré et ça donne envie de se promener ^^
Bon, les voitures donnent envie de laisser des clous sur la route, et toute cette histoire ne sent pas très bon, je suis curieuse de savoir ce qui se cache là-dessous, je suppose qu'on finira bien par savoir ^^
En tout cas, je reviendrai lire la suite sans faute, ma curiosité a bien été titillé, surtout avec une fin de chapitre pareille ^^
Désolée pour ma réponse tardive !
Haha on a tous fait des diapos comme ça, et j'en connais qui font encore des Powerpoint pas beaucoup plus beaux...
Merci beaucoup pour ton retour ! Je suis contente que ça te plaise. La bouffe, c'est la base, et je devais avoir un peu faim en écrivant ce chapitre...
Le mystère ne durera paaaas si longtemps que ça, promis ! Merci encore pour ta lecture et ton commentaire <3
Merci pour ce chapitre! J'ai beaucoup aimé: tant le rythme, qui est soutenu - tu n'écris rien de trop ni trop peu - que le style d'écriture. Y compris l'humour.
J'ai juste eu besoin de quelques secondes pour comprendre que Merci était Mercedes (j'étais entrain d'imaginer un autre personnage creusant, dans les faits, sa tombe...oui, ca doit être la fatigue!) Je suis probablement dure à la comprenure :P
A part cela, cela me donne vraiment envie de lire la suite (j'y vais de ce pas).
Bonne continuation!
Mais merci à toi pour ta lecture et ton commentaire ! C'est vrai que j'essaye d'aller à l'essentiel, maintenant (ça n'a pas toujours été le cas, loin de là). Ah effectivement, c'est pas forcément instinctif pour Mercedes/Merci, j'espère que ça ne t'a pas trop gênée...
Contente que ça t'ait plu en tout cas !
Je suis rarement attirée par les récits humoristiques mais avec cette touche de mystère, j'ai tout de suite accrochée à ce premier chapitre.
Les personnages sont intriguants, on a envie de tourner la page pour voir les relations qu'ils ont et qui se construisent au fil des mots.
Hâte de lire la suite !
Contente si ce premier chapitre a fonctionné pour toi, merci beaucoup pour ton retour et tes ressentis.
A bientôt sur la suite, peut-être !
Et en même temps, plein d'éléments bien de chez nous, le SMIC, les bijoux bling bling un peu moches etc - si bien que je me demande où se situe l'histoire : au Mexique ou dans un quartier "latino" d'une ville de chez nous ?
Plein de petits détails par ailleurs qui m'ont fait sourire, du genre le Comic Sans MS dont la réputation n'est plus à faire xD
Le premier paragraphe est brillant, direct accrocheur et drôle à la fois - je suis fan de ce genre d'entrée en matière. Et qu'a donc fait cette pauvre Merci / Mercedes ?
Eh oui, j'essaye de changer de paysage, comme ça moi aussi je voyage ^^ Cela dit je ne me prononce pas vraiment sur la localisation. Dans mon esprit, on se trouve dans une espèce de mélange entre le sud de la France à la frontière du Mexique, et le sud des États-Unis à la frontière de l'Espagne :p
En tout cas, je suis ravie si l'ambiance fonctionne, ça faisait un moment que j'avais envie de tenter l'un peu inquiétant dans une atmosphère chaude et lumineuse. Merci beaucoup pour ta lecture et ton retour, ça me booste à fond !
◊ Je me suis sentie assez loin de l'héroïne pour le moment, comme s'il m'avait manqué un pont pour vraiment connecter avec elle.
◊ Beaucoup aimé les sarcasmes de l'étranger mystérieux.
◊ Adoré le détail que Merci soit invitée à manger absolument partout.
◊ Trophée de meilleur premier paragraphe.
Contente si l'ambiance fonctionne ! Je n'avais jamais imaginé ce texte comme un genre de western en soi, si ce n'est que nos villages-rue franchouillards ressemblent pas mal à ceux de la conquête de l'Ouest (ou plutôt l'inverse) finalement !
une ambiance de village festive. Un village reculé, un peu isolé du monde où tout le monde se connaît, s'apprécie. Vie paisible en apparence, mais deux éléments viennent perturber. Tout d'abord l'apparition de la "sorcière" et l'arrivée tapageuse d'amateurs de vieilles voitures et de vitesse.
L'insolence du visiteur, arrêté au bar, contrarie Merci, d'autant que le discours de ce dernier semble pour le moins empli de menaces confuses. Est-ce une ultime provocation avant de repartir ? Merci, tout feu tout flamme, semble ne pas y croire.
Une belle ambiance posée et des personnages bien caractérisés, de quoi intriguer vraiment.
A bientôt
Eh oui, tu as bien résumé :) Bon, la sorcière traîne dans le coin depuis un très long moment, mais c'est vrai qu'elle ne fait pas de vagues d'habitude...
Contente si cette introduction a fonctionné, merci pour ta lecture et ton commentaire !
L'intro m'a bien fait rire, et je me suis dis que l'usage du Comic sans MS valait bien une petite mort en douce... Blague à part, le personnage de Mercedes (super diminutif, d'ailleurs) est d'emblée attachant. J'aime le fait que sous ses airs de "je me fonds dans le décor", elle ne lâche visiblement rien. Et forcément, en annonçant sa mort, tu nous intrigues beaucoup !
J'aime aussi beaucoup comment on voyage d'un élément proposé à un autre, la sorcière qui est présentée l'air de rien comme la vieille madame qui fait peur aux enfants, et qui revient pour... vraiment nous faire peur, ou encore l'arrivée des voitures, évènement assez banal mais qui se transforme en petite intrigue....
A très vite pour la suite !
Ah le Comic sans MS en aura traumatisé plus d'un par le passé :p Je suis soulagée si Merci t'a semblé attachante ! Elle ne lâche rien dans des proportions parfois dangereuses pour elle-même, voire pour les autres...
J'ai toujours adoré les univers de petite bourgade d'apparence tranquille où des choses bizarres commencent à se passer et en révèlent sur des gens qu'on pensait absolument banals... je ne sais pas si j'arriverais à retranscrire ça, mais je vais essayer !
Merci pour ta lecture et ton commentaire :D
Un premier chapitre très vivant, et c'est à mon sens le vrai point fort de ta plume ici. L'ambiance de vie nocturne de la ville est bien retranscrite, on se projette immédiatement dedans. On imagine sans mal les odeurs de chili con carne et d'enchiladas, la lumière des bars à tapas le long de la rue principale de Belmont.
On en oublierait presque le parfum de mystère que la première phrase du chapitre laisse planer.
Et pourtant, il est bien là ce mystère. Ténu, entre les lignes, à travers cet étranger qui semble en savoir plus qu'il n'en dit et qui s'intéresse à l'aviateur disparu ; dans le personnage de l'abuela aussi. Et puis ces mots qui interrogent, forcément : Mercedes mourut un samedi soir.
On sent les ennuis arriver, on devine qu'elle ne va pas s'en tenir là et qu'elle va enquêter sur l'étranger alors qu'elle ne devrait pas.
Allez, je bascule sur le chapitre 2 pour voir ce que ça va donner !
Merci pour ton retour sur ce chapitre, j'ai l'impression que les ambiances ont plutôt bien fonctionné et c'est un grand soulagement pour moi !
Le mystère est là et devrait s'épaissir, et tu as déjà bien cerné Mercedes... C'est un coup à redouter les samedi soirs, ça...
Très belle ambiance des ce premier chapitre avec le bar les fêtes etc La fin de chapitre avec l'apparition de la sorcière au milieu de la nuit venteuse était très visuelle j'ai réussi à bien imaginer la scène.
Le dialogue avec l'étranger m'a bien plu avec ses sarcasmes et sous-entendus, j'ai hâte d'en apprendre plus à son sujet !
La couverture est très sympa.
Un plaisir,
A bientôt !
Merci beaucoup pour ton retour, contente que ça t'ait plu ! L'étranger ne restera peut-être pas étranger très longtemps si Merci se débrouille bien...
Et merci pour la couverture ! Je l'ai bricolée un peu à l'arrache, faudra que je la reprenne un de ces quatre.
Mais c'est trop bien cette ambiance !
Et super intriguant, entre les références presque "trop" mexicaines et les autres complètement "du cru" comme les amendes en euros, la référence au SMIC ou de points sur le permis (sans parler du nom du bled pas franchement latin x'D), cela fait un mélange tellement particulier et drôle !
Je me demande vraiment où on est : )
J'ai aussi beaucoup aimé les détails de décalage entre la volonté de Merci et la réalité de sa vie, la blague du tenancier de bar qui est en fait son père, ça a marché du feu de dieu sur moi. Comme si elle vivait dans une sorte de monde parallèle, dans sa tête elle est super flic et se comporte comme telle alors que dans la réalité elle est... euh... un peu moins que ça x'D
Il y a quelque chose d'assez grinçant dans l'humour qui rend l'ensemble vraiment "spécial", dans le très bon sens du terme.
Quant aux fous du volant, j'ai fait une sorte d'association d'idée avec les cavaliers de l'apocalypse de "good omens", cela ne me rassure pas pour l'avenir de cette petite bulle de monde...
(Et j'ai explosé de rire en lisant "Un don du sang suivi d'une foire au boudin, c'est original.")
Bref, c'est trop cool, j'ai hâte de découvrir la suite : )
Héhé oui, je me suis fait plaisir à tout mélanger ! Géographiquement, on est quelque part entre le pied des Pyrénées et le Nouveau-Mexique, je saurais pas être plus précise, et d'ailleurs peu importe au final !
Merci s'ennuie un peu et elle aimerait bien vivre dans un épisode de Narcos ou de Breaking Bad (à tort). Mais bon, qui sait, même les garde-champêtres peuvent avoir des ressources insoupçonnées :p
Haha les cavaliers de l'apocalypse pourquoi pas ! C'est clair qu'ils n'apportent pas des bonnes choses, pour Merci en tout cas...
(Anecdote véridique puisque dans le village où j'habitais plus jeune, la mairie organisait souvent ces deux événements le même weekend).
Merci beaucoup pour ton retour !!
Comme tu peux le voir, je n’ai pas trop attendu avant de venir zieuter ce chapitre.
Pour moi, pas de mystère, quand j’entame une de tes histoires, je suis un peu conquise avant la première phrase.
Pour moi, ici, tout fonctionne bien : l’ambiance, les persos, le gyropodes, les mystères où on se triture déjà les méninges, les joueurs de pétanque qui se redressent comme des suricates, les autochtone membres des voisins vigilants et les étrangers malaisants…
Voilà, j’ai juste une remarque : il me semble que l’univers n’est pas le notre, et du coup la mention d’inspecteur gadjet m’a fait tiquer (mais ça m’a fait rire donc je serai triste qu’il disparaisse).
Bref voilà, j’attends avec impatience les prochaines aventure de Merci la rageuse caliente.
Je suis très heureuse de te voir par ici <3
Et encore plus si ce début te plaît ! C'est un vrai soulagement parce que j'ai commencé et recommencé cette histoire sous des tas de formes qui ne me convainquaient jamais vraiment ; là j'ai eu l'impression d'avoir un déclic et des retours comme le tien me rassurent beaucoup.
Pour l'univers, je me tâte encore. Je fais pas mal de références très franco-françaises, même si dans mon idée ça serait une France alternative. Pour l'instant j'ai décidé d'y aller au feeling, même si je risque de le regretter plus tard... !
Je ne saurais donner de meilleure définition de Merci, c'est une conclusion parfaite <3 ¡Muchas gracias!
Contente que ce début t'ait plu ! Bon, j'ai l'impression que tu penses l'histoire plus sérieuse qu'elle ne l'est, parce que j'aurais jamais qualifié Merci d'éblouissante x'D Mais tant mieux si les ambiances fonctionnent (on n'est pas exactement au Mexique, mais y a un peu de ça).
Merci pour ta lecture et ton commentaire !