Qui sème le vent…

Notes de l’auteur : Cher lecteur et lectrice.
Tout d'abord, mes meilleurs vœux pour vous.

Je vais aussi commencer à publier ici ma dark romance, pour la découvrir, rendez-vous sur mon profil!


⚠️ Je tiens à vous informer que ce chapitre contient des passages de violence physique et verbale.
Pas de panique, toute mauvaise personne finit par récolter ce qu'elle sème…

Je vous souhaite un excellent moment en compagnie de Gab et Jo! (Lucas ne compte pas)

 

Fanny était très angoissée, cela se faisait sentir dans sa faible voix alors qu'elle essayait de s'expliquer. Elle faisait tout un tas gestes avec ses mains tremblantes, guidées par la nervosité. Joséphine prêtait une attention particulière à ces dernières. Elle crut presque se reconnaître dans les réactions de la femme de chambre, ce qui lui fit l'effet d'un petit pincement au cœur. De caractère très sensible, elle était à même de pouvoir se mettre à la place de la jeune femme et le fait qu'elles se ressemblaient tant la peinait. À elle aussi, il lui arrivait parfois d'être si nerveuse qu'elle perdait ses moyens, c'est pourquoi elle prit délicatement les mains de la domestique entre les siennes, comprenant que les mots avaient du mal à sortir de sa bouche et qu’elle avait besoin d’un peu de soutien. 

Pendant plusieurs minutes qui paressèrent une éternité, Fanny s'expliqua sur ce secret qui pesait lourd sur son cœur et dont elle voulait se libérer, sur un ton plus que désolé tout en se confondant en excuses. Joséphine, elle, tombait de très haut. Chaque information semblait être une trahison de plus de la part de celui qu'elle avait épousé. Bien qu'elle ne ressente aucune forme d'amour envers lui, elle aurait espéré un peu plus de respect, bien qu'il semblerait qu'il se soit envolé la veille avec l'estime que Joséphine lui portait. 

À la fin des explications, elle ne put s'empêcher de prendre la domestique dans ses bras. Tout comme elle, Fanny souffrait énormément de la cruauté du prince et elle s'était mise en danger en lui faisant cette fameuse confidence.

Désirant être seule un instant pour digérer la nouvelle, la princesse lui assura qu’elle pouvait s'en aller et qu'elle pourrait finir de s'habiller elle-même. Elle lui intima bien évidemment qu'elle ne lui en voulait pas en voyant quelques larmes glisser le long de ses joues. Fanny se sentait extrêmement mal d'avoir osé cacher de telles choses à Joséphine en sachant depuis bien longtemps qu'elle était celle promise au prince. 

Le mal était fait, mais ce matin, elle ne put se taire en croyant par erreur que Joséphine s'était éprise de Lucas. Ce qu'elle ignorait était que ce secret pourrait peut-être aider la jeune princesse à changer de vie...


 

Joséphine avait besoin de réfléchir à tout ce qu'elle venait d'entendre. C'était un choc, elle s'était attendue à tout sauf à cette information. La pauvre femme de chambre était dans une situation très délicate et la princesse remercia le ciel de ne pas s'être offerte à un tel "pervers".

D'un pas lent, elle se dirigea vers le canapé qu'avait occupé Gabriel la nuit dernière et s'y assied. Elle posa sa tête entre ses mains puis poussa un long soupir. Elle aussi était dans une situation difficile, et elle ne savait plus comment faire. Était-elle prête à décevoir ses parents? Elle ne voulait plus rester dans ce château, ni rester mariée à cet homme. Sa famille ne pouvait-elle pas comprendre à quel point elle souffrait intérieurement, et même qu'elle avait, au fond d'elle, peur pour sa vie? Hier, elle aurait juré que Lucas aurait pu lever la main sur elle. 

Son esprit s'égara et elle se mit à penser à Gabriel. Elle se remémora sa silhouette. Il était bel homme, avec une belle carrure et un charme à faire tomber toutes les demoiselles. Elle savait qu'elle en faisait elle aussi partie et qu'il n'y avait pas de retour en arrière possible. Elle n'arriverait jamais à retirer ce garçon de son esprit. Pire encore, elle voulait le revoir, tous les jours si cela était possible. Ce fut peut-être la seule raison qui lui fit prendre la décision de rester encore un peu au château.



 

La reine de Verley ne trouvant son fils dans aucune des pièces du château décida d'aller le chercher dans sa propre chambre. Elle se devait de s'assurer que tout s'était bien passé et convier son fils et sa belle-fille à un repas avec le Roi et la Reine de Sharpe pour ce midi même. Désormais mariés, le prince et la princesse allaient devoir se préparer à gouverner à leur tour quand le jour viendra.

Elle toqua doucement à la porte, mais personne ne lui répondit. Elle insista, toquant cette fois-ci un peu plus fort. Peut-être que les jeunes mariés étaient trop occupés à batifoler pour l'entendre. C'est ce qu'elle se permit de penser et d'espérer. N'ayant toujours aucune réponse, son visage s'assombrit et elle décida d'ouvrir brusquement la porte, agacée qu'on la fasse ainsi attendre. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant que son fils n'était pas non plus dans sa chambre. Dans un accès de colère, elle s'apprêta à faire volte-face quand un détail attira son regard sur le sol. Elle s'approcha de l'un des murs de la chambre, caché dans un recoin de celle-ci, et se baissa. Ses sourcils se froncèrent en attrapant trois petites tiges de paille. Comment avait-elle pu arriver jusque dans la chambre de son fils ? Elle les observa un moment d'un air méprisant avant de se relever et de s'éloigner d'un pas déterminé. Elle garderait dans un coin de son esprit cette trouvaille pour le moins peu ordinaire qu'elle prit soin de garder avec elle. Jamais son fils n'allait dans les écuries, seul endroit du château où l'on pouvait trouver de la paille. 



 

Tâchant d'avoir l'air le plus naturel possible, Joséphine avait parcouru les couloirs du château jusqu'aux écuries pour espérer trouver Gabriel. Un palefrenier, au service des de Verley depuis bon nombre d'années l'informa que celui qu'elle cherchait n'était pas présent aujourd'hui et qu'il ne reviendrait que le lendemain. Elle le remercia d'un ton plus doux et l'homme perçut une pointe de déception dans sa voix. 

Elle aurait aimé pouvoir voir et discuter avec le palefrenier aujourd'hui. Très stressée pour cette nouvelle journée, elle avait peur de revoir Lucas et d'avoir avec lui une discussion sur ce qu'il s'était passé la veille.

 

Tandis qu'elle errait dans les couloirs et que tous les domestiques étaient affairés à leurs tâches, Joséphine repensa à ce que lui avait dit Fanny en l'aidant à se vêtir ce matin. Bien qu'elle soit une femme, et que l'on apprenait très peu de choses aux femmes concernant leur mariage, la jeune princesse savait que cette nouvelle posait problème et qu'elle avait une chance de se détacher de Lucas avec une telle information. Ce dont elle doutait fortement était que Fanny en parle librement au Roi et à la Reine.

Les de Verley étaient imposants, Joséphine elle-même avait peur de sa belle-mère. C'était une belle femme pour l'âge qu'elle avait, mais très froide. Peu d'émotions passaient sur son visage si ce n'était de la colère lorsque l'on n'obéissait pas à ses ordres, ou que l'on osait contester sa parole. Elle était sévère, et pour être honnête, cela la vieillissait presque. 

Depuis les quelques mois que la princesse de Sharpe les connaissait, jamais elle n'avait vu l'ombre d'un sourire sur les lèvres de cette femme. 

Le Roi, lui, était grand et fier. Il ne disait jamais rien, mais son silence valait toutes les paroles du monde. Il avait cette capacité à se faire comprendre en un regard. Il ne criait jamais, ne haussait jamais ne serait-ce que la voix, et c'est sans doute ce qui le rendait si impressionnant. Il incarnait toute la grâce de son statut. 

Perdue dans ses pensées, elle n'entendit pas quelqu'un s'approcher d'elle, jusqu'à ce qu'on la tire vivement par le bras.

- Te voilà enfin. 

Cette voix. Elle reconnaissait parfaitement celle de Lucas. Elle se retourna pour lui faire face sans lui adresser le moindre mot. Toute émotion s'envola quand elle croisa son regard, il ne restait que de la rancoeur.

- Nos parents nous cherchent, nous sommes conviés à un repas pour discuter de l'avenir du Royaume.

À peine eut-il terminé ses brèves explications qu'il l'entraina avec lui sans lui lâcher le bras. Elle sentait la douleur de la veille se raviver, quand il l'avait saisie à cet endroit même pour la forcer à l'embrasser. Ces simples souvenirs lui firent esquisser une grimace et lui nouèrent l'estomac. D'une assurance qu'elle ne se connaissait pas, elle se dégagea de son emprise d'un vif mouvement. Elle ne supportait pas que cet homme pose ses mains sur elle. L'intéressé lui adressa un regard qu'elle ne pouvait qualifier, si ce n'est de supérieur, mais n'ajouta rien. 

Un très faible sourire se dessina sur les lèvres de Joséphine. C'était la première fois qu'elle osait lui tenir tête, et il n'avait rien fait.

- Je me souviens très bien ce qu'il s'est passé hier à présent. Sache que tout se paie, pour toi comme pour tes petits copains.

Son sourire s'effaça. Cette dernière phrase lui fit froid dans le dos, mais elle garda la tête haute sans dire mot. Elle savait qu'elle avait Maxime et Gabriel de son côté.


 

Le repas commença dans le plus strict des silences. Joséphine n'osa pas risquer un seul regard à l'intention de ses parents, bien trop mal à l'aise à cause des choses qu’elle leur cachait. Elle n'était mariée que depuis un jour et déjà, sa vie était plus secrète qu'elle ne l'avait jamais été. Pire encore, elle ne pourrait jamais avouer avoir passé la nuit avec un autre homme, et avoir apprécié ça.

Les trois hommes présents conversaient dans un langage qu'elle ne connaissait pas. Habituellement, ces conversations concernant le règne et la gouvernance d'un royaume n'étaient pas abordées en présence de femmes. A présent que la main allait bientôt passer aux nouveaux époux, il était indispensable de les préparer comme il se devait à accomplir leur rôle. Ce sera la première et dernière fois que Joséphine entendra parler de ce sujet, puisqu'il reviendra à Lucas de s'en charger. 

La jeune princesse était perdue dans ses pensées. Sa mère, connaissant bien son enfant, avait vite compris qu'elle n'était pas vraiment présente et qu'elle n'écoutait rien de ce qu'il se disait. Elle tenta un léger coup de coude à la jeune fille, qui se redressa silencieusement, risquant un regard à chaque personne de la tablée. Elle était pourtant en meilleure compagnie dans son esprit, où elle se remémorait la délicate façon qu'avait eu Gabriel de délacer son corset. Ce simple souvenir l’ébranla et elle sentit une vive chaleur enflammer ses joues. 

- Qu'avez-vous?

Le ton sévère de la Reine de Verley coupa court à toute conversation. Tous les regards se tournèrent vers la princesse qui ne sut où se mettre. Elle se racla doucement la gorge avant de s'excuser, la tête baissée. Heureusement que personne ne pouvait lire ses pensées.

Elle ne manqua pas de remarquer le regard long et suspicieux de sa belle-mère sur sa personne. Se doutait-elle de quelque chose? Impossible. Lorsqu'elle était de passage dans la chambre de son fils la veille, elle n'avait rien remarqué, et s'était éclipsée. 

Le petit secret de Joséphine était bien gardé.


 

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Gabriel n'avait trouvé aucune solution concrète et cela le renfrognait au plus au point. Lui que l'on vantait d'être si intelligent et débrouillard n'était même pas capable de sortir la princesse de son mariage désastreux. Il savait qu'elle avait besoin de lui, et d'ailleurs, toute aide serait la bienvenue. Il devait absolument en discuter avec Joséphine et Maxime, et ainsi la solution serait peut-être plus facile à trouver.

 

Ce matin fut le premier où il désira réellement s'extirper de son lit, et bien plus tôt que d'habitude. Il avait désormais une bonne raison d’avoir envie de se rendre au château, et ce n'était autre que la jolie princesse qui avait occupé son esprit durant de longues heures.

 

Il s'était épuisé à la tâche toute la matinée, sans voir l'ombre d'une belle silhouette frôler le sol des écuries, mais il n'eut qu'à attendre le début de l'après-midi pour entendre ses talons claquer sur les pavés. Il se redressa vivement, lâchant la patte du cheval dont il était occupé à curer le sabot, quand un petit sourire se dessina sur ses lèvres.

Joséphine, qui l'avait immédiatement remarqué, lui retourna le même. 

- Belle journée, n'est-ce pas?

- Il y a des choses qui la rendent encore plus belle vous savez, répondit Gabriel sans perdre son sourire ni détourner son regard de la jeune femme. 

La princesse ne sut que dire face à de telles paroles. Si Gabriel continuait de lui parler ainsi, elle ne saurait pas résister. Le sourire aux lèvres, elle préféra détourner les yeux pour observer l'imposant cheval noir de jais aux côtés du garçon. Elle espérait que le palefrenier était heureux de la voir. Elle avait impatiemment attendu son retour au château. 

- Je pense avoir trouvé comment vous pourriez fuir cet homme, il ne reste plus qu'à prouver ce dont je suis persuadé, et votre liberté vous reviendra.

Gabriel n'en fut pas certain, mais il vit quelque chose briller dans le regard de la princesse qui se posa de nouveau sur sa personne. Il pensait que c'était l'espoir qui faisait son grand retour dans le coeur de la demoiselle, mais il était question de tout autre chose. Elle était touchée. Touchée que pour une fois, quelqu'un fasse autant de choses pour elle. 

- À propos de cela Gabriel...


 

Le comportement de la femme de son fils durant le repas n'avait pas plu à Marlène de Verley. Son instinct de femme, qui ne l'avait jamais trompé, lui indiquait que cette enfant lui cachait quelque chose, et elle détestait par-dessus tout les cachoteries. Ce lieu était son château, et personne ici ne se devait de lui cacher quoique ce soit. Suivant discrètement sa bru, elle fronça les sourcils d'incompréhension en la voyant entrer dans les écuries. Une princesse, future reine qui plus est, n'avait rien à faire dans un tel endroit, près des domestiques qui sentaient la paille et le purin. 

Elle sentait de nouveau monter la colère en elle. Elle en était maintenant sûre, cette fille manigançait quelque chose.

Les derniers doutes qu'il restait s'évanouirent bien vite quand elle trouva Joséphine en pleine conversation avec un palefrenier. Conversation qui avait l'air agréable à la vue de l'expression sur leur visage et de leurs doux sourires.



 

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La chambre qu'occupait seule Joséphine avant de se marier au prince Lucas était lumineuse et spacieuse. La grande fenêtre donnait sur les beaux jardins du château, de quoi se ressourcer en paix. Fanny comprenait pourquoi la princesse aimait tant cet endroit. Ce genre de pièce était, à elle aussi, son havre de paix. Alors qu'elle chantonnait, occupée à faire la poussière et arranger les draps comme il était convenu entre les femmes de chambre, elle n'entendit pas la porte s'ouvrir dans son dos, ni une personne entrer dans la pièce.

Elle s'arrêta soudainement en entendant un bruissement qui ne venait pas d'elle, puis lentement, se retourna. Elle pâlit directement à la vue de Lucas. Depuis qu'elle avait mis la princesse dans la confidence, elle craignait les réactions de cet homme plus jeune qu'elle.

- J'ai passé un accord avec une sage-femme, elle est d'accord pour t'avorter. Elle viendra dans quatre jours, elle n'a pas pu se libérer avant.

Fanny resta un instant silencieuse, sous le choc. Comment cet homme avec qui elle avait passé tant de nuits pouvait ainsi fuir sa responsabilité? Elle posa ses mains sur son ventre sans le quitter des yeux, comme apeurée que l'on puisse mettre fin à la vie qui grandissait petit à petit en elle.

Lucas fronça les sourcils en comprenant que la femme de chambre était attachée à ce qu'il appelait "la chose".

- Je ne veux pas le tuer !

Fanny s'exclama de peur en reculant d'un pas, comme si elle craignait que Lucas ne lui fasse du mal. Et pour cause, le regard qui se posa sur elle la terrifia.

- Je ne te demande absolument pas ton avis. Cet enfant mourra et ce sera mieux ainsi, personne ne saura ce que tu as fait.

Fanny fronça les sourcils en secouant la tête.

- Ce que tu m'as fait ! s'écria-t-elle avant que Lucas ne la fasse reculer de nouveau en s'avançant vers elle.

- Il est hors de question que je perde ma place à cause de tes idioties. Cette chose mourra où je la tuerai moi-même.

L'ombre qui passa dans son regard glaça le sang de la pauvre femme. L'amant dévoué et attentionné qu'elle pensait avoir connu n'existait pas. C'est comme si son âme venait de quitter son corps pour laisser place à un vide incommensurable. Elle entendait jusqu'à la forte respiration irrégulière de celui qui était face à elle. C'est la première fois qu'elle le voyait en colère. 

Toutes ces pensées se tournèrent vers ce petit être fragile en pleine création qu'elle sentirait un jour bouger dans son ventre. Fanny avait atteint un âge où une femme ressent ce désir de donner la vie à son tour, et de chérir cette petite vie aux dépens de la sienne. Elle s'était promis d'être forte et de se battre pour protéger ceux qu'elle aime, c'est pourquoi elle prit une inspiration et posa sur Lucas un regard déterminé en secouant la tête. 

- Je refuse. Je l'élèverai seule s'il le faut, je ne dirai jamais qui est le père à personne et tu ne me devras jamais rien, je le promets...

Le bruit que fit la paume de Lucas contre la joue de la femme de chambre résonna dans la pièce. Le geste fut si violent qu’elle dû se rattraper à la rambarde du lit. Sous le choc, elle resta ainsi quelques secondes, penchée au-dessus des draps, ayant une envie de vomir telle qu'elle l'empêcha de se redresser. Le prince ne lui laissa pas le temps de retrouver ses esprits qu'il lui saisit brutalement le poignet, ce qui lui arracha un cri de douleur. 

- Ne me dit plus jamais non. S'il le faut, je jure que te frapperai jusqu'à ce que cette foutue chose crève en toi. Mais crois-moi, jamais elle ne verra la lumière du jour.

Son visage était tellement proche de celui de la domestique qu'elle pouvait sentir sa respiration s'écraser contre ses lèvres tremblantes. Elle fit son possible pour éviter son regard, le sien se remplissant de larmes qu'elle ne pouvait retenir.

Il la repoussa, la laissant vulgairement tomber sur le sol avant de retourner jusqu'à la porte de la chambre de son épouse.

- Ne me tutoie plus jamais. Pour toi, c'est Votre Majesté, c'est clair ?

Le prince n'attendit aucune réponse et sortit de la chambre comme il était venu, laissant Fanny sur le sol qui éclata en sanglots. Elle n'avait qu'eu le temps d'enrouler ses bras autour de son ventre pour protéger celui qu'elle aimerait à jamais.

Cet homme était le diable en personne.

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Emilie-Rose
Posté le 18/07/2023
Salut ! Depuis un moment, j'avais envie de lire ton histoire, mais les aléas du quotidien (métro, boulot, dodo...) ne me l'avaient pas encore permis. Je suis vraiment ravie d'avoir enfin découvert ton récit ! Cette lecture a été une véritable parenthèse dans ma journée et je tiens à te remercier pour cela.

J’aime beaucoup la fluidité du récit qui m'a immédiatement plongée dans l'histoire. Les détails sont présentés avec précision, les personnages ont des caractères bien définis et leurs émotions sont palpables... Bref, tous les éléments que j'apprécie dans mes lectures sont réunis ici ! D'ailleurs, l'histoire regorge de personnages fascinants, et la belle-mère est un véritable vautour haha ! Je me demande comment elle va mettre des bâtons dans les roues de Joséphine. De plus, au fil des chapitres, j’ai aimé découvrir la complexité et la noirceur qui résident en certains personnages, surtout Lucas. Généralement, dans un récit court, j’ai du mal à me plonger dans l’histoire lorsque le nombre de personnages augmente rapidement, car je ne parviens pas à me souvenir de tous les détails, ce qui nuit à mon immersion. Cependant, tu parviens à les introduire de manière très habile, offrant ainsi une histoire pleine de suspense et de rebondissements !

Je dois avouer que j'ai été surprise par la façon dont Gabriel s'exprime avec les princes. Dans mon imaginaire, l'étiquette est un véritable art, mais après tout, c'est ton univers et c'est justement la magie de la lecture que d'être surpris et de découvrir de nouveaux univers !

En conclusion, je me suis un peu laissée emporter et j'ai écrit un véritable pavé haha, mais c'est ma manière de rendre hommage à tous tes supers chapitres ! Je suis impatiente de lire la suite et je te dis à bientôt. En attendant, je vais me plonger dans ta Dark Romance avec enthousiasme 😊
Ellegrisone
Posté le 23/03/2023
Hey, je viens de finir ce chapitre en attendant la suite. Encore un chapitre long, j’adore ! Telle mère tel fils, ces deux personnages sont détestables mais très bien réalisés. A voir à quel point la Reine peut être mauvaise ? J’ai vu que tu avais débuté une autre histoire, une dark romance, je vais la mettre dans ma PAL! :)
millobooks
Posté le 23/03/2023
heureuse que tu aimes la longueur des chapitres! comme tu le dis si bien, un fils ressemble souvent à sa mère… tu découvriras bientôt pourquoi😊
merci beaucoup!!
Maëlys
Posté le 03/02/2023
Coucou !
Pauvre Fanny.. Je t'avoue que quand j'ai entendu parler de révélation je me doutais un peu que c'était ça. décidément Lucas est le mal incarné ! J'espère que Joséphine et Gabriel trouveront rapidement un moyen de s'extirper de ce prince (et de sa mère aussi) et qu'ils vivront leur amour paisiblement.
J'ai hâte de voir la suite :)
millobooks
Posté le 03/02/2023
coucou!
je suis un peu dur avec Fanny, c'est vrai…
merci beaucoup pour ton commentaire Maëlys!
à bientôt pour la suite ;)
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