Au marché couvert, il y a des temps pluvieux et des jours ensoleillés.
Si vous vous y rendez en tant que client, les commerçants feront en sorte que vous passiez un moment chaleureux, une belle journée parmi eux.
C’est dans leur intérêt, car ainsi vous dépensez, et parfois même un petit peu plus que prévu, quand tout se passe bien.
C’est en vous vendent des produits qu’ils gagnent leur vie.
Le marché c’est un lieu de partage, où l’on prend le temps de discuter avec le vendeur, où l’on découvre de jolies étales, de nouvelles saveurs et de nouveaux producteurs.
Une fois le cap franchi, voilà tout ce que l’on peut y découvrir en tant que client.
Après un supermarché, peut avoir l’air sale, alors qu’une grande surface ne nous paraît jamais aseptisé, froid et sans humanité.
Ce lieu, c’est comme un petit pas vers nos racines, avant tous ces grands magasins, quand la réputation était primordiale, la qualité des produits au rendez-vous et le lien social au cœur de tout ça.
Quand on y travaille, on voit l’envers du décor. On découvre des commerçants honnêtes qui vendent de bons produits. Ils ne sont pas toujours mis en valeur, face aux commerçants qui sont tout le contraire. Travailler ici c’est se rendre compte avec quel soin les gens peuvent faire leur travail, l’intérêt d’avoir des commerçants de proximité qui peuvent être de très bon conseil et qui trouvent pour vous des producteurs locaux. C’est, hélas, aussi l’occasion de découvrir des tricheurs, qui parfois se contentent d’enlever les étiquettes et les emballages pour faire passer ça pour du bio, qui mettent la pression sur leurs employés et qui mentent ouvertement à leurs clients, sans aucun remords.
Comment faire alors pour prendre conscience et traverser ce rideau de pluie afin de découvrir l’envers de ce microcosme ?
L’astuce, c’est de prendre son temps et de s’interroger, avant de questionner le commerçant lui-même.
Si tu souhaites acheter bio, demande-toi : comment un stand bio peut-il être plein à craquer ? Proposer des fruits et légumes hors saison ? Des produits qui ne viennent pas forcément de France ?
Ne pas se fier uniquement aux étiquettes bio, mais à l’ensemble de l’étale.
Les marchands plus modestes, ayant des quantités raisonnables en exposition, qui marquent la provenance des produits en vous montrant l’étiquette d’origine et qui n’hésitent pas à vous expliquer pourquoi ils ne proposent pas plus de produit bio, qui prennent le temps de discuter avec vous, mériteraient d’être mis plus en avant.
Se renseigner sur les saisons des récoltes et les marques de qualité d’un bon fruit (son poids, sa fermeté, …), par exemple, permettrait aux clients d’acheter des produits qui correspondent plus à leurs attentes. En définitive, chacun décide de regarder ou non derrière ce rideau.
C'est toujours des belles idées et des beaux messages à répandre, mais c'est décrit d'une façon assez aseptisée qui nuit à l'émotion je dirais.
Une intéressante vision de notre quotidien et de notre rapport à la consommation (c'est ce qui m'est principalement sauté à la figure). Bien qu'il y ait des coquilles en terme de conjugaison, d'accords et de ponctuation (personne n'en est à l'abri ;), le tout me semble convaincant: d'une certaine manière, nous investir plus sur notre façon de consommer importe tout autant que la consommation elle-même. Hélas, je ne puis porter le débat plus loin, mais ton essai incite à le faire, et c'est une réussite pour moi!
Bonne continuation !
Contente que le sujet ne t'ai pas rebuté ^^
Merci pour ta lecture et ton commentaire.
Merci !
Contente d'être ta première lecture et que tu en aura bien d'autres qui te plairont ! ça me fait plaisir que tu aimes bien cette petite histoire et qu'elle t'ai donné envie de te balader dans un marché couvert, c'est génial ! ^^
C’est amusant de voir comment tu as pu lier l’image de la carte proposée à l’idée que tu développes ici. Je suis d’accord avec Jo-Anne quant au style journalistique de ton texte. Tu décris l’envers d’un décor dont la plupart des lecteurs ne connaissent que l’endroit et tu les pousses à réfléchir. Cet exposé est intéressant. :-)
Coquilles et remarques :
— Au marché couvert il y a des temps pluvieux [J’ajouterais une virgule après « couvert ».]
— C’est dans leur intérêt, car ainsi vous dépensez et parfois même un petit peu plus que prévu, quand tout se passe bien. [Je placerais « et parfois même un petit peu plus que prévu » entre deux virgules.]
— Une fois le cap franchit, voilà tout ce que l’on peut y découvrir, en tant que client [franchi / j’enlèverais la virgule après « découvrir »]
— A première vue, un marché peut paraître sale, alors qu’une grande surface ne nous paraît jamais trop aseptisée, froide et sans humanité. [À / espace insécable fautif après « marché » / pour éviter la répétition du verbe « paraître », je propose « peut avoir l’air sale »]
— Ce lieu c’est comme un petit pas [Virgule après lieu ».]
— On découvre des commerçants honnêtes, qui vendent de bons produits. [J’enlèverais la virgule.]
— Ils ne sont pas toujours mis en valeur, face aux commerçants qui sont tout le contraire. [J’enlèverais la virgule.]
— qui peuvent être de très bon conseils [conseil]
— C’est, hélas, aussi l’occasion de découvrir des menteurs, qui parfois se contente d’enlever les étiquettes [Comme il y a déjà « mentent » un peu plus loin, je propose « des tricheurs » / se contentent]
— Comment faire alors pour prendre conscience et traverser ce rideau de pluie pour découvrir l’envers de ce microcosme ? [La tournure est bancale et il y a deux fois « pour » ; je propose « pour prendre conscience de ce rideau de pluie et le traverser afin de découvrir »]
— L’astuce c’est de prendre son temps et de se questionner, avant de questionner le commerçant lui-même. [Virgule après astuce » / je propose de remplacer un des deux « questionner » par « interroger ».]
— demande-toi comment un stand bio peut-il être plein à craquer ? [« demande-toi comment un stand bio peut être plein à craquer. » ou « demande-toi : comment un stand bio peut-il être plein à craquer ?]
— Les étals plus modestes, (...), qui marque la provenance des produits, en vous montrant l’étiquette d’origine de l’emballage et qui n’hésite pas à vous expliquer (…), qui prends le temps de discuter [Vu la suite, je dirais « Les marchands » ou « Les commerçants » plutôt que « Les étals » / qui marquent / il faudrait enlever la virgule après « produits » / « j’enlèverais « de l’emballage » pour alléger la phrase / qui n’hésitent pas / qui prennent (le singulier s’écrirait « prend »).]
— mériteraient d’être mis plus en avant. [Espace insécable fautif après « mis ».]
— Se renseigner sur les saisons des récoltes et les marques de qualité d’un bon fruits (son poids, sa fermeté, …), par exemple, permettraient aux clients [fruit / permettrait ; le sujet du verbe est « Se renseigner ».]
— des produits qui correspondent plus à leurs attentes. [J’écrirais « mieux » à la place de « plus ».]
— Au final, chacun décide ou non de regarder derrière ce rideau. [Finalement, en définitive, en fin de compte ; « au final » est une locution grammaticalement fautive à éviter (voir ici : http://www.academie-francaise.fr/au-final / chacun décide de regarder ou non derrière ce rideau ; « ou non » porte sur « regarder » et pas sur « décider ».]
Merci beaucoup pour tes retours de coquilles et tes conseils, c'est très gentil à toi.
En ce qui concerne le DLP lui -même, je trouve très amusant de voir à quelles idées ou réflexions la carte a pu amener les participants : quelle variété ! J'avoue même que je me suis demandé quel était le lien entre ta réflexion et l'image, jusqu'au fameux rideau de pluie : joliment amené !
Petite remarque de forme : je crois que "étal" est masculin. Or tu l'utilises plusieurs fois. Peut-être que ça vaudrait le coup de vérifier.
A+
Merci pour ta remarque, je vais modifier ça de suite.
A une autre fois, j'espère ^^