Rien ne vaudra jamais un pétale de rose
Tant sa simplicité n’a d’égale que la prose
D’un grand aigle royal survolant les montagnes.
Même un reflet d’argent d’une lune d’octobre
N’aura jamais le temps de paraître assez sobre
Pour évacuer le mal comme ces fleurs de campagne.
Pourtant l’humanité ferme toujours les yeux,
Persiste à s'entêter sous le couvert des cieux
Et cache ses tympans derrière ses mains calleuses.
Elle se couche le soir et se lève au matin
La tête pleine d’espoirs et de désirs éteints
Car l’objectif rampant fait d’elle une malheureuse.
Il la pousse et la plie, tel le serpent ardent
Qui au jardin de vie déposséda Adam
De son luxe idéal pour lui offrir les flammes.
Il est vicieux, vipère, et plus puissant que tout,
Il remplit les cimetières que nous creusons partout
Et paraît familial en aiguisant nos lames.
Banaliser la Quête n’est jamais chose fertile
Et le rôle du poète, bien loin d’être futile,
M’invite désormais à la métamorphose.
Rejetez la rudesse de ce monde mercantile,
Détournez-vous sans cesse des choses inutiles,
Rien ne vaudra jamais un pétale de rose.
Ne faisant moi même pas attention à la métrique, je ne pense pas qu'il faille le retravailler, je trouve qu'il faut surtout conserver son sens et la spontanéité de ton écrit.
C'est fluide et ton style d'écriture est très développé, tu dis en un seul vers ce que dirait un paragraphe en prose.
Merci pour cette belle lecture qui prête à réflexion,
Au plaisir de te lire !
Fy
Ta remarque sur mon style d'écriture me fait vraiment très plaisir, j'espère être capable de continuer comme ça pour les prochains poèmes.
Au plaisir de te lire,
Romiklaus
Tu pourrais me dire lesquels sont inexacts, si ça ne te dérange pas ?
« Pour évacuer le mal comme ces fleurs de campagne » celui-ci comptant deux hémistiches de sept syllabes, soit deux syllabes en trop ;
« Et cache ses tympans derrière ses mains calleuses » ;
« La tête pleine d’espoirs et de désirs éteints » ;
« Car l’objectif rampant fait d’elle une malheureuse »
« Il remplit les cimetières que nous creusons partout »
« Banaliser la Quête n’est jamais chose fertile »
« Et le rôle du poète, bien loin d’être futile, »
« Rejetez la rudesse de ce monde mercantile, »
Il va falloir que je remédies à tout ça...