Sang lunaire

Le garçon se rongeait distraitement l’ongle de l’index gauche, assis devant la fenêtre, dans la pénombre. Tous les autres étaient rassemblés au réfectoire pour le dîner, mais lui avait préféré s’octroyer un petit moment de détente à observer la nuit.

Il se leva, mu par une inspiration soudaine, traversa la chambre puis le couloir, longea le mur du réfectoire à travers lequel résonnait le tumulte des conversations, et franchit la grande porte d’entrée. L’air frisquet lui fit du bien, après l’épouvantable soleil de l’après-midi. Il fit quelques pas en direction du bosquet d’arbres proches, avec l’idée de faire le tour du petit bois. On lui avait déjà reproché de partir en balade sans prévenir personne, mais il n’avait pas peur du noir, il s’y sentait en sécurité, bien plus à l’aise qu’à la lumière. Que pouvait-il bien lui arriver, tout seul dans un bois, une nuit de pleine lune, dans ce coin de montagne perdu ?

Le garçon suivit le sentier étroit qui serpentait entre les arbres, le sourire aux lèvres. Passant sa main sur quelques troncs, il éprouvait comme une intense satisfaction à sentir leur écorce épaisse sous ses doigts. Lorsque le sentier déboucha dans la petite clairière qu’il affectionnait particulièrement, une violente bourrasque fit frissonner toute la forêt, chassant les nuages. Lui ne frissonna pas. Il étendit les bras pour mieux goûter à la fraîcheur nuitée que lui offraient la forêt, le ciel, les étoiles et la pleine lune collée à la voûte céleste. Mais alors qu’il contemplait le rond parfait et scintillant, il lui sembla que quelque chose se modifiait dans son environnement.

C’était ténu. C’était plus une affaire de perceptions que d’éléments concrets. Mais Pierrot sentit nettement son échine se hérisser et la température de son corps chuter brutalement. Il fit volte-face. Mais il n’y avait rien.

Rien de visible en tout cas.

Il rebroussa chemin en s’obligeant à ne pas courir, sans pouvoir s’empêcher toutefois de jeter des coups d’œil fréquents derrière lui. Et bien évidemment, il finit par trébucher, maladroit qu’il était.

C’est à ce moment-là qu’il entendit enfin les murmures qui le suivaient depuis un bout de temps déjà.

       - Face de lune… Face de luuuuune…

On l’avait toujours surnommé face de lune.

 

C’était pourtant pas sa faute s’il était né avec une tête toute ronde, une peau blafarde et des yeux grands et pâles. C’était pas non plus sa faute s’il supportait si mal la chaleur, s’il se sentait mieux dans l’obscurité et le calme de la nuit. Et c’était encore moins sa faute si on l’avait affublé du lourd prénom de Pierrot. Même pas Pierre. Juste Pierrot. Comment alors répliquer aux jeux de mots incessants ?

L’été était son calvaire personnel, et cet été-là était particulièrement brûlant, particulièrement éprouvant. Pourquoi ses « parents » avaient-ils insisté pour qu’il aille dans cette fichue colonie de vacances, au lieu de rester cloîtré dans sa chambre, les volets fermés, un ventilateur dans chaque coin ?

Pierrot avait le sentiment qu’ils s’étaient bien débrouillés pour se débarrasser de lui, tout simplement. Et il ne pouvait pas leur en vouloir, après tous les soucis qu’il leur avait donné.

Il n’était pas méchant, Pierrot, juste un peu étrange, un peu différent. Le problème c’est que sa différence, comme toutes les différences, dérangeait.

 

Pierrot sursauta, toujours au sol. Comment les murmures pouvaient-ils connaître ce damné surnom ?

     - Alors face de lune, on s’autorise une petite balade de nuit ? Tu vas voir ta mère, c’est ça ?

Pierrot comprenait de moins en moins ce qui se passait. Et il était de plus en plus certain qu’aucun fantôme n’était impliqué dans l’histoire. Des silhouettes progressaient dans les bois, convergeant dans sa direction.

      - Je parle de ta mère, la lune. La putain de lune.

La silhouette qui parlait cracha à terre avec mépris.

Il n’en fallut pas plus à Pierrot pour reconnaître René, un autre pensionnaire de la colonie, accompagné visiblement de sa bande d’amis. René qui l’avait toisé dès le départ comme s’il était un déchet particulièrement malodorant, René qui murmurait des injures sur son passage depuis les premiers jours, René qui l’avait suivi dans la forêt.

René qui avait l’air de vouer une haine toute particulière à tout ce qui avait trait à la lune.

     - Tu m’écoutes, face de lune ? Tu m’écoutes quand je te parle ?

Pierrot sentit qu’on le soulevait du sol. Il n’avait pas entendu Maxime, le colosse, s’approcher par-derrière. Il se débattit mollement, agitant ses bras maigres et serrant les poings, mais c’était sans espoir. Maxime le transportait comme s’il ne pesait rien.

      - On te ramène, face de lune, chantonna René, l’air épanoui et heureux. On te ramène à ta clairière de merde, tu devrais être content.

Maintenant qu’ils étaient tous rassemblés, Pierrot distinguait leurs traits. Sophie, Amanda, Virgile, en plus de leur petit chef et de leur colosse. Ils avaient tous un méchant sourire sur le visage, même Amanda qui s’était pourtant montrée gentille à son égard, une fois.

Pierrot ne vit rien venir, mais quelque chose heurta son visage avec force, lui arrachant un cri de douleur. Les autres enfants éclatèrent de rire.

     - Ramassez des pommes de pin, ordonna René.

Ils redescendirent jusqu’à la clairière. Maxime maintint Pierrot contre un arbre tandis que les autres le ligotaient avec les cordes habituellement rangées dans le placard de jeux. Pierrot déglutit. Ils n’avaient pas l’air d’agir sur un coup de tête. Il était tombé dans un vrai piège. Qu’avait-il bien pu faire pour s’attirer leur haine ?

La deuxième pomme de pin l’atteignit au bras, sans lui faire trop de mal.

      - Attendez ! protesta René. C’est bien plus amusant si on lance tous en même temps. Vous avez vu, il a même pas crié, là. Lancez plus fort !

Pierrot ferma les yeux. Il en avait assez. C’était chaque fois la même chose. Ses persécuteurs s’encourageaient les uns les autres, ricanaient, s’amusaient de le voir souffrir.

Sans se douter qu’ils vivaient leurs dernières minutes.

      - FEU ! s’écria René.

La salve de pommes de pin le frappa, lui arrachant un gémissement. Il fallait que tout ça s’arrête, très vite, il fallait qu’il leur dise ce qu’ils risquaient, il fallait qu’il les arrête avant que le sang coule…

      - Rechargez ! s’exclama René, tout sourire. Tu vas encore t’en prendre plein la gueule, bâtard ! Ca t’apprendra !

      - Ca m’apprendra quoi ? demanda Pierrot.

Sa question eut le mérite de désarçonner momentanément ses geôliers. Il faut dire que la voix de Pierrot était déstabilisante, surtout quand on voyait son corps frêle et maigrichon. On ne s’attendait pas à l’entendre parler avec cette voix grave et creuse, cette voix alourdie par quelque chose d’enfoui au plus profond de lui, quelque chose qui le dépassait.

       - Tu parles ? bégaya Virgile.

     - Face de lune parle, maintenant ? s’indigna René en serrant les dents. Mais ferme ta gueule, on veut pas t’entendre parler ! Allez, FEU !

Nouveaux coups. Mais les pommes de pin n’étaient pas suffisamment lourdes pour le blesser vraiment. Si le sang ne coulait pas, tout irait bien.

     - Si tu parles, dit Virgile en s’approchant, tu peux aussi crier. Pourquoi tu cries pas, enfoiré ? Ca te fait pas assez mal, c’est ça ?

    - Mais qu’est-ce que je vous ai fait ? hurla Pierrot.

Les enfants reculèrent tous d’un pas sous l’effet de la surprise.

     - Qu’est-ce que je vous ai fait ? Je ne vous ai jamais adressé la parole, je ne vous connais même pas, pourquoi vous faites ça ? Pourquoi ?

Le vent soufflait à nouveau. Pierrot sentait venir le pire.

     - Ta gueule, bâtard, cria René pour requinquer ses camarades.

    - Ouais, ta gueule, face de lune, s’égosilla Sophie en ramassant une nouvelle pomme de pin.

Les autres l’imitèrent, mais Pierrot devait arrêter ça, arrêter ça avant qu’il ne soit trop tard.

     - Arrêtez ! hurla-t-il à nouveau. Arrêtez, vous ne savez pas ce que vous risquez ! Arrêtez ça tout de suite et rentrez au chalet !

Ils ne l’écoutèrent pas et lancèrent leurs pommes de pin avec une vigueur renouvelée.

     - Tu nous donnes des ordres ? rugit René. Les gars, c’est pas assez, les pommes de pin, ça lui fait rien ! Venez ramasser des cailloux, on va lui faire fermer sa gueule ! Amanda, reste là juste pour vérifier qu’il s’échappe pas.

       - Non ! Non, non ! Arrêtez !

Pierrot se débattait avec désespoir. A quoi bon ? Tout ça allait se terminer au moment où son sang coulerait. Il leva ses yeux mouillés vers la lune.

     - Je t’en supplie, murmura-t-il d’une voix à peine audible. Je t’en supplie, je t’en supplie, ne fais pas ça, ne fais pas ça…

       - Qu’est-ce que tu dis ? interrogea Amanda, à sa droite.

Elle était penchée pour ramasser des pierres et le dévisageait, méfiante.

     - Amanda, murmura-t-il. Pars, s’il te plaît, sauve-toi, sauvez-vous tous…

       - Quoi ?

      - Sauve-toi, s’il te plaît… Tu ne sais pas ce que vous risquez en restant là...

    - On risque rien, dit-elle d’une voix exagérément méchante. C’est toi qui risque tout, alors tais-toi !

      - Amanda, pourquoi tu fais ça ? Pourquoi ? Les autres me détestent, je le sens, mais toi ? Pourquoi ? Arrête ça, je t’en supplie, arrête, je ne veux pas que tu meures…

      - Que je meure ? murmura-t-elle, apeurée. De quoi tu parles ? Qu’est-ce que tu racontes ?

Non loin, Virgile s’écria « C’est bon, on a assez de cailloux ! »

     - Je t’en supplie, murmura Pierrot d’une voix pressante, va-t’en, reviens au chalet.

      - Mais je ne peux pas, répondit Amanda en se mordant les lèvres. Ils ne me parleront plus jamais si je rentre au chalet.

Les enfants approchaient. Il était trop tard.

     - Alors ne lance pas la pierre. Ne la lance pas, Amanda, je ne veux pas que tu meures !

Les autres déboulèrent dans la clairière en piaillant, mirent leurs pierres en tas et se préparèrent à la prochaine salve. Amanda les rejoignit, troublée et effrayée, mais se força à sourire.

      - Ne me lancez pas de pierres, cria Pierrot, pas des pierres ! C’est trop coupant, vous allez tous…

     - Ferme-la, face de lune ! hurla René. Préparez-vous à tirer !

      - Non, non !

Pierrot se débattait. Amanda le fixait, l’air indécis. Pierrot voulait la sauver, au moins elle.

       - Ne tire pas ! Amanda, ne tire surtout pas !

       - FEUUUUUU ! cria René.

Pierrot sentit quatre pierres coupantes lui entailler le bras, la joue, l’épaule et le genou. Les autres criaient toujours, mais leurs cris moururent dans leur gorge quand ils virent le sang de Pierrot jaillir de ses blessures.

Le sang de Pierrot n’était pas rouge. Le sang de Pierrot était pâle et brillant, comme un minéral liquide, comme du jus de lune.

Parce que Pierrot n’était pas un garçon ordinaire. Il était fils de la lune et la lune ne tolérait pas qu’on fasse couler son sang. La lune le protégeait contre tous ceux qui faisaient couler son sang, la lune attaquait le problème à la racine. Tous les persécuteurs de Pierrot, et dieu sait combien il y en avait eu ! tous avaient trouvé la mort dans des « circonstances mystérieuses ».

Et la bande de René ne ferait pas exception.

Pierrot vit la lune se mettre à briller et il sut ce qui allait se passer. Il n’eut pas la force de supplier encore.

De tous les côtés, des éclats de lumière surgirent d’entre les arbres, de la lumière ambrée qui zigzaguait autour des enfants abasourdis. Et soudain les lumières attaquèrent, se faufilant entre les tortionnaires, tranchantes comme des lames de rasoir, rapides comme seule la lumière peut l’être. Les enfants sentaient à peine la douleur, ils voyaient juste leur sang s’écouler de blessures qu’ils n’avaient pas le temps de situer, ils voyaient leur peau partir en morceaux et se sentaient projetés au sol. Ils se mirent à crier, finalement, mais rapidement ils n’en eurent plus la force, et tout aussi rapidement les lumières leur tranchèrent la gorge pour s’assurer qu’ils se tairaient définitivement.

Il ne restait qu’Amanda, tombée à genoux, le corps parcourus de tremblements, serrant contre elle son bras qui saignait abondamment. Les lumières scintillèrent et s’approchèrent lentement, menaçantes.

Pierrot retrouva sa voix.

      - Non, pas elle ! Pas elle ! Arrêtez !

Les éclats de lumière hésitèrent, mais continuèrent à avancer.

      - Elle ne m’a pas coupé ! Elle n’a pas versé mon sang ! Laissez-la, arrêtez !

Les lumières ne l’écoutaient pas plus que ses tortionnaires quelques minutes plus tôt.

        - Arrêtez, je vous en supplie ! Mère, mère ! hurla-t-il finalement.

La lune brilla de plus belle.

         - Mère, empêche-les ! Mère, écoute-moi, empêche-les…

Les lumières se floutèrent puis disparurent. Amanda tremblait toujours, les yeux fixés sur les blessures de Pierrot, d’où le sang lunaire coulait goutte à goutte.

 

Amanda l’avait détaché. Il avait pansé son bras blessé et elle l’avait aidé à éponger le sang lunaire. Ils étaient revenus au chalet lentement, sans dire un mot. On les avait immédiatement envoyés à l’infirmerie. Les adultes pensaient qu’ils pourraient retrouver les autres enfants, et ni Pierrot ni Amanda n’avaient eu la force de les en dissuader.

Ils étaient allongés côte à côte dans l’obscurité. Amanda pleurait en silence. Et puis elle se leva et vint le rejoindre dans son lit.

    - Qu’est-ce que tu fais ? chuchota-t-il en se poussant pour lui faire de la place.

       - Qu’est-ce que c’était, ces lumières ?

Il déglutit.

        - Est-ce qu’ils sont vraiment tous… Morts ?

Il hocha la tête dans l’obscurité.

       - Je suis désolé, murmura-t-il. Je ne peux rien y faire. Chaque fois que je suis blessé au point de saigner, la lune envoie ses soldats, et ils tuent tous ceux qui me menacent. Je n’y peux vraiment rien. Je suis désolé.

      - T’as pas à être désolé, dit Amanda d’une toute petite voix. C’est notre faute. Moi, j’ai pas compris pourquoi ils t’en voulaient, mais j’ai suivi quand même.

Elle se remit à trembler.

     - C’est vraiment comme ça à chaque fois ? A chaque fois ? Chaque fois que tu saignes, quelqu’un meurt ? Et ça arrive souvent ? Mais comment tu fais pour supporter tout ça ? Comment tu fais pour continuer ?

       - J’en sais rien. Je sais pas comment je fais.

Il se mit à pleurer, sans pouvoir s’arrêter.

     - J’en ai tellement marre. Je voudrais que ça s’arrête, que tout s'arrête.

       - Je suis désolée, murmura Amanda.

Elle lui caressa amicalement la joue et retourna dans son lit, où elle s’endormit presque immédiatement, épuisée.

Pierrot était très loin du sommeil. Au contraire, les turbines de son cerveau tournaient à plein régime. « Chaque fois que tu saignes, quelqu’un meurt ? » avait demandé Amanda. Quelqu’un, oui, à chaque fois.

Mais qu’est-ce qui se passerait si le coupable…

Il se leva brusquement et fouilla la pièce du regard. La lumière de la lune baignait tout le côté des fenêtres, on y voyait suffisamment bien. Il avança jusqu’aux carreaux, l’esprit embrumé.

Que se passerait-il ?

Il leva la main et caressa la vitre, mesurant sa résistance, éprouvant la force qu’il lui faudrait pour la briser.

Que se passerait-il s’il se faisait lui-même saigner ? Volontairement ?

Il prit une inspiration et brisa la vitre en grognant sous l’effet de la douleur. Il s’était entaillé toute la main droite, son sang pâle s’écoulant déjà des blessures.

Le bruit réveilla Amanda. Ils échangèrent un regard, éperdu pour elle, désolé pour lui.

       - Non ! s’écria-t-elle. Qu’est-ce que tu fais ?

Il n’eut pas le temps de répondre. Les éclats de lumière dansaient déjà autour d’eux, menaçants, et ils fondirent tous sur Pierrot en même temps.

 

Amanda serait longtemps hantée par la dernière expression de Pierrot. Alors qu’il se faisait taillader par les soldats de sa mère la lune, son visage reflétait l’apaisement, le bonheur intense d’être enfin libéré. Elle n’avait même pas eu la force de pousser un cri, tout était déjà fini.

Elle avança jusqu’à la dépouille comme un automate, trop choquée pour réfléchir à ses gestes, et leva les yeux vers le ciel.

Elle aurait juré que la lune pleurait.

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Lyrou
Posté le 10/11/2013
je commente ton texte très en retard, mais je me suis dit qu'il fallait que je le fasse quand même... l'histoire et la façon dont elle est écrite est magnifique.... sublime. c'est coulant, fluide , intéressant, haletant, triste..... sublime..... moi qui laisse souvent les émotions prendre le pas quand je lis un roman ou une nouvelle qui fait bouillir de rage ou pleurer de tristesse, je dois avouer que les larmes étaient presque sur mes joues.... à deux reprises (oui, je l'ai lu deux fois ^^ )
en gros, pour résumer ton récit, je n'utiliserais qu'un mot : sublime. je l'ai énormément apprécié.
EryBlack
Posté le 10/11/2013
Salut Lyra ! Ca ne fait rien pour ton retard, il y a tellement de choses à lire sur PA ^^
Ca me fait très plaisir, merci beaucoup ! Ah, une émotive ^^ Je suis pareille, quand je lis je peux éclater de rire ou pleurer, voire déprimer... Je suis contente que cette nouvelle t'ait donné de l'émotion :)
Merci encore et à bientôt ! 
Nascana
Posté le 31/10/2013
C'est très fluide comme texte, j'aime beaucoup. C'est triste pourquoi en arriver là ? Je comprends que la méchanceté lui fait mal mais quand même...
Il ne s'est jamais fait mal ? Ou alors c'est que ce n'était pas volontaire.
La chute est triste. C'est le genre qui me déprime.
Nascana 
EryBlack
Posté le 31/10/2013
C'était sans doute la méchanceté de trop cette fois :)
Ah, je me demandais si on se poserait la question ! C'est vrai quoi, il a jamais saigné du nez ? Eh oui, encore une des ptites incohérences qui traînent, preuve que j'ai encore du pain sur la planche en mtière de nouvelles ^^ 
Désolée de te déprimer ^^' Je trouve ça triste aussi, mais d'une certaine manière, Pierrot s'est libéré de ce qui le faisait souffir. Il a chosi lui-même son destin, faut pas le plaindre :) (Par contre en ce qui concerne Amanda, c'est clair qu'elle est mal barrée)
Merci de ta lecture et de ton commentaire ;D 
Shaoran
Posté le 30/10/2013
Coucou Ery,
Félicitations ! Pour un premier texte que je lis de toi, je trouve que c'est vraiment bien. L'écriture est chouette, sans fautes d'orthographe, (ou du moins je n'ai remarqué aucune faute XD), le style est agréable. L'histoire est prenante. Au final, je ne saurais dire ce qui m'a paru le plus effrayant, les soldats de la lune, ou la cruauté des gamins envers un autre enfant. Bref j'ai beaucoup aimé ta nouvelle, c'était très réussi. Bravo 
 
A peluche 
Shao^^ 
EryBlack
Posté le 30/10/2013
Salut Shao !
Merci beaucoup, ça me fait très plaisir que tu aies apprécié cette histoire :D En plus, c'était un peu ce que je voulais sous-entendre, que la lune fait flipper, mais qu'elle est irréelle, alors que la cruauté des enfants existe, elle ! Je suis contente que tu l'aies perçu de cette manière.
A pluche ! ^^ 
Mimi
Posté le 30/10/2013
Salut Ery !
C'est la première fois que je te lis ! Et j'ai bien aimé :)
C'est drôlement triste comme petite histoire, mais je la trouve très poétique, aussi. J'aime bien quand c'est triste et poétique :)
J'ai été durement touchée quand les enfants balancent des pommes de pin et des cailloux sur Pierrot. Les enfants sont très cruels, ça c'est sûr, et c'est un aspect qui n'est pas souvent développé dans les histoires. Par contre, je dois te dire que ton texte m'a d'autant plus touchée que la gentille petite fille s'appelle Amanda ! Et comme ma meilleure amie s'appelle Amanda… ♥♥♥ :):):)
Bref, je suis bien contente de t'avoir lue ! Et j'espère le faire de nouveau très prochainement ;)
Bisous !
Mimi. 
EryBlack
Posté le 30/10/2013
Salut mimi !
Waoh, je suis contente que tu aimes ^^- C'est toujours agréable d'être apprécié des auteurs qu'on apprécie ;)
Haha, tout comme moi ! Si c'est juste triste sans être poétique, j'ai du mal T_T
C'est un sujet qui me touche beaucoup aussi, parce que je sais de quoi les enfants sont capables les uns envers les autres. Et c'est vrai qu'on en parle peu, j'ai eu le sentiment de contribuer à changer cet état de chose en écrivant cette histoire... Enfin, j'en ai eu la volonté au moins ! Oh, la coïncidence xD J'ai pris le premier prénom qui me venait, je crois que je le trouvais bien parce que les amandes, c'est plutôt "doux" ^^ 
Je serais ravie que tu me lises à nouveau ! Et moi aussi il faut que j'aille découvrir tes autres textes ;)
Bisous ! 
Beatrix
Posté le 28/10/2013
C'est vraiment un conte implacable. Je lui ai trouvé quelque chose de désuet dans l'ambiance, dans le bon sens du terme, comme un film des années 50 (les prénoms peut-être ?)
Ce n'est pas une seule malédiction mais deux que subit ce pauvre Pierrot : la première étant la discrimination et la persécution (un sujet qui m'a toujours touché de près), et la seconde d'être indirectement responsable de leur mort. C'est une situation terrible.
 Et puis il y a Amanda, qui n'est pas variement méchante mais qui suit le troupeau,  une chose qu'elle ne fera sans doute plus jamais désormais... 
Cette défense automatique, instinctive jusqu'au paradoxe est pour le moins dérangeante...
Très beau texte ! 
 
EryBlack
Posté le 28/10/2013
Aha, je suis contente que tu l'aies remarqué, j'ai volontairement évité de situer temporellement l'histoire :) Mais dans ma tête, ça se passe plus dans les années 60-70 (je me suis un peu inspirée des récits de colonies de vacances de mes parents à la montagne, par exemple). Et oui, les prénoms sont choisis dans le même état d'esprit :)
Je me sens aussi très touchée par ce sujet, je crois que j'ai écrit cette nouvelle avec cette perspective-là. Dedans, c'est la lune qui tue, mais est-ce que c'est elle finalement, la plus méchante ? Je pense quand même que Pierrot a "bien fini", je veux dire par là qu'il a choisi tout seul le chemin qu'il voulait prendre, même si c'était une décision désespérée. Concernant Amanda, par contre, j'ai bien peur qu'elle subisse un léger traumatisme, je me sens coupable :x Mais comme tu dis, ça lui aura peut-être appris à penser par elle-même.
Merci beaucoup Beatrix, à bientôt ! 
BeuldesBois
Posté le 28/10/2013
Erycoucou !<br /><br />Tu... Tu as tué Pierrot. Mais T_T. Why. (Bon, oui, tu le dis, why, mais Pierroooot !) Si jeune et déjà si extrême ! Avec une mère (j'allais dire une mère biologique... Mais... XD Peut-on dire une mère biologique ? Une mère quoi ? Une mère lunaire ? (Petit clin d'oeil au Hijo de la Luna ? Très belle idée TwT. Incorporée, en plus, de détails tip top comme le sang lunaire <3)) protectrice et également impuissante. C'est particulier comme système de sécurité de mettre la tête de son propre fils à prix si jamais celui-ci se blesse volontairement. Elle ne contrôle pas du tout les soldats ? Mais c'esttt, oh, non, j'arrive pas à m'en remettre. PIERROT.<br /><br />Le tout début de la nouvelle commence comme un rêve et on la termine comme un cauchemar. Tu arrives à faire passer en second plan la cruauté de ses camarades ; ça c'est pas un défit facile o_o. Pierrot souffre, mais il ne souffre pas tant de maltraitance. Il souffre de tous ces petits gars qui meurent à cause de lui. C'est lui la victime, et pourtant il se fait du mal tout seul à s'en vouloir ! Il se voit sûrement comme le bourreau. Il me tue TT. Viens dans mes bras mon garççoon !
EryBlack
Posté le 28/10/2013
Beulicoucouuu
Oh, pardon :'( J'ai trop du mal à laisser mes héros de nouvelles en vie, faut toujours qu'ils se trucident à la fin. Sans ça j'ai du mal à boucler l'histoire ! Tout à fait pour le clin d'oeil, c'est cette chanson qui m'a boosté au moment où je bloquais dans l'intrigue ^^ Pas pratique, hein ? Elle est tellement intraitable qu'elle est obligée de suivre ses propres principes jusqu'au bout. Oh là lààà, mais je vais culpabiliser moi !
Je suis contente que tu le voies comme ça, pour moi c'est une chouette qualité des récits "horrifiques". Au début tout va bien, pis après ça dérape. Ah bon, elle est passée au second plan ? J'avais la volonté de montrer qu'au fond, le monstre n'est pas forcément la lune, mais plutôt les gamins qui s'en prennent à tout ce qui est différent d'eux. Pourtant tu as tout à fait raison, Pierrot souffre plus de la mort de ses tortionnaires que de leurs... tortionnages. (?_?) C'est vrai, en te lisant j'ai l'impression que je me suis montrée vraiment sadique avec lui, pour le coup... Aaaah, je serai hantée par Pierrot jusqu'à la fin de mes jours !!
Merci pour ton commentaire Beulinette, il m'a fait hyper plaisir (et bien rigoler, aussi !) A bientôt ! :D 
Seja Administratrice
Posté le 28/10/2013
Que c'est joliment cruel x)
Nous v'là donc avec une lune qui attaque tout ce qui attaque sa progéniture. Classe.
Tes descriptions de la forêt nocturne baignée par la lune étaient très jolies. Je l'avais devant les yeux pendant toute la promenade, puis pendant tout le caillassage, puis pendant les petits meurtres. C'est vrai que c'est une sacrée malédiction finalement, cette mère si protective :P Mais j'aime l'idée des méchants rayons de lune qui tranchent dans le vif :')
Par contre, l'histoire ne fait pas vraiment peur, en fait. Elle est juste affreusement tristoune. Mais j'ai aimé :P 
EryBlack
Posté le 28/10/2013
T'as vu, hein, je me mets au whump 8) (Oui enfin, c'est quand même gentillet tout ça xD)
Merci beaucoup, t'es la première à dire du bien de ma ptite forêt :') Ouais, je me demande toujours d'où ils me sont venus les rayons de lune meurtriers. Mais il fallait bien des soldats méchants, la une est trop classe pour se salir les mains elle-même :P
C'est vrai ! Faire peur au lecteur, c'est vraiment pas mon truc x( Je referai un essai à Halloween prochain ! Merci beaucoup Sejounette ! 
Diogene
Posté le 28/10/2013
Salut Ery,
Une nouvelle belle et triste sur la cruauté ordinaire et l'indifférence face à la différence. Pauvre lune prisonnière de ses propres principes, quelle tristesse.
Un récit magnifique Ery.
 
EryBlack
Posté le 28/10/2013
Salut Diogène !
Waouh, t'as tout bien résumé en deux phrases, la métaphore et le côté un peu philosophique de la nouvelle o.o Chapeau ! C'était tout à fait ce que je voulais montrer, que le monstre, au final, n'est pas forcément la figure étrange et meurtrière de l'histoire, mais que les enfants, bien plus réels que la lune, sont les plus cruels.
Contente que tu aies aimé, merci pour ton commentaire ! 
Rimeko
Posté le 26/10/2013
Elle est belle ta nouvelle !
 
Tu écris très bien, ton texte est très poétique.
A moins d'y réfléchir vraiment, on ne pense pas du tout à quelques petites incohérences (qu'est-ce qu'ils font tous dehors sans surveillance, ces gamins ?).
Ta nouvelle est réaliste et surréaliste à la fois, on voit bien les autres qui ne supportent pas la différence, leur réaction ne semble pas si disproportionnée. 
Le thème de la lune est super bien exploité, peut-être celui d'halloween un peu moins bien.
Je me suis vraiment demandé qu'est-ce qui allait se passer quand Pierrot se couperait, et la dernière phrase est magnifique.
 
En tous cas un grand bravo !
EryBlack
Posté le 26/10/2013
Merci beaucoup pour ta lecture et ton gentil commentaire Rimeko :D
(Haha, j'ai pas eu très envie d'y réléfléchir non plus ^^ Je crois que je suis pas douée pour les intrigues compliquées où chaque chose est logiquement explicable !)
Réaliste et surréaliste à la fois, ça me plaît, je suis contente que tu la perçoives comme ça ! Et oui, je crois que tu as raison, la nouvelle est plus triste qu'horrifique... Je me rattraperai à Halloween prochain ;D
Merci encore ! 
Sierra
Posté le 24/10/2013
Bonjour Ery !
J'ai lu ton texte dès que tu l'as posté mais je trouve à peine le temps de le commenter ! C'est un vrai plaisir de retrouver ton écriture, toujours aussi jolie et soignée. J'ai beaucoup aimé ton idée de base, c'était très réfléchit et bien mené. Le coup des menaces de Pierrot m'a fait peur, je me suis demandé ce qui allait bien pouvoir se passer. Et puis cette lune que tu t'appropries est cruelle et meurtrière, je ne la verrai plus pareil ! xD
Bref, j'ai beaucoup aimé ta nouvelle ! Bravo :)
EryBlack
Posté le 24/10/2013
Salut Sierra !
Je suis gâtée dis donc -^^- Merci, ça me fait super plaisir ! Je suis contente que ça t'ait plu, je n'étais pas du tout sûre de moi en commençant le texte, je suis vraiment contente d'avoir des retours si gentils :) Ah oui, les menaces... Tu sais quoi, à la première que je lui ai fait prononcer, je n'avais absolument aucune idée de ce qui allait se passer xD C'est après que l'idée m'est venue ! Je crois qu'après ce concours d'Halloween, nous ne verrons plus jamais la lune comme avant, tous autant que nous sommes x)
Merci encore ! (Je crois que je n'ai pas encore commenté la tienne... J'y reviendrai, faut que je me fasse une bonne relecture de toute façon !) A bientôt ! 
Dan Administratrice
Posté le 23/10/2013
Hello Ery !
J'ai lu ta nouvelle il y a quelques jours déjà, mais ça devient difficile de se tenir à jour avec toutes les dernières participations ! Enfin, j'arrête de te péter ma vie...
J'ai été ravie de retrouver ta plume (qui m'a d'ailleurs rappelé que j'avais tout plein d'Abstraction en retaaaard) et j'ai beaucoup aimé ta nouvelle. J'ai été curieuse, quand j'ai vu les guillemets à "parents", je me demandais ce que ça cachait, et ben je ne m'étais pas du tout attendue à ça !
(Par contre, du coup, qui a fait les démarches pour envoyer Pierrot là ? Je sais que c'est du chipotage, sur l'espace de 3000 mots on a pas le temps de tout justifier (et on s'en fout probablement) mais voilà, ça m'intrigue).
J'ai eu un peu de mal à situer l'âge des tortionnaires. Leurs réactions me faisaient penser à des enfants de 10 ans, mais leur langage plutôt aux alentours de 12/14 (enfin peut-être que je me leurre, ça m'étonnerait même pas que les gosses d'aujourd'hui disent ce genre de choses en CM1...). Mais l'essentiel est que leur cruauté est vraiment fidèlement rendue et on ne peut que compatir aux malheurs de ce pauvre Pierrot (je dois pas être la seule à m'y retrouver un peu, dans cette position de l'opprimé).
Ce que j'ai aimé aussi, c'est qu'il soit lui-même prisonnier de ce qui le défend. Enfin, "aimé", c'était affreusement injuste pour lui, et très dur d'imaginer qu'à son âge il en vienne vraiment à se tuer (mais pas improbable, malgré tout). C'est vraiment une victime jusqu'au bout, ce pauvre gamin.
De très belles descriptions, aussi. J'ai presque tout vu en noir et blanc, avec celle lune omniprésente et agressive, c'était un plaisir pour les yeux, malgré le côté pas très jojo du sujet traité et la conclusion encore plus triste x'D
Bravo Ery !
EryBlack
Posté le 23/10/2013
Coucou Hadana !
Pareil, j'ai lu ton commentaire y'a quelques jours, mais j'y ai pas répondu de suite ^^' Mais je t'en prie :D
Haha, je me demandais s'ils avaient été bien visibles, ces guillemets, je crois que tu es la première à m'en parler ^^ Merci beaucoup, ça me fait plaisir !
Eh bah, justement, j'y ai pas trop réfléchi à tout ça... Pour une nouvelle, je me sentais pas trop de bâtir tout un truc, pour un si petit texte... Maix bon voyons, j'imagine que la lune aconfié Pierrot à un couple humain, il a peut-être été adopté ou quelque chose comme ça. Oui voilà, ses "parents" sont des parents adoptifs, et s'ils l'ont envoyé en colonie, c'est parce qu'il leur fait un peu peur quand même, à cause de ce cortège de morts suspectes le long de sa route. Morts dont on ne peut pas l'accuser, va savoir pourquoi, il y a toujours une preuve irréfutable de son innocence, les enquêteurs ne savent plus où donner de la tête, les pauvres. C'est sûrement madame la lune qui arrange les choses dans l'ombre...
Hum, je suis partie loin là, mais ça pourrait donner ça :)
C'est volontairement que je ne leur ai pas donné d'âge. Je crois que des enfants (du CM1 à la 5ème par exemple) seraient capables d'employer du vocabulaire aussi grossier, même sans le comprendre : ils le crient en groupe, ils le font pour blesser leur victime, ça je crois que c'est relativement réaliste, puisque j'ai assisté à la même chose en récréation - -' (enfin, en plus soft, mais le principe reste le même, une victime désignée et paf)
Oh non, tu n'es pas la seule >.< Si j'ai écrit cette histoire, c'est aussi parce que je l'ai connue, cette position de victime (souvenirs souvenirs de l'école primaire... Y'a pas plus cruel que des n'enfants). On exorcise par l'écriture, comme d'habitude :D
Je crois qu'on peut penser à se tuer à tous les âges, les enfants connaissent parfois des désespoirs sans nom pour des choses qui peuvent paraître futiles, et certains jouent avec l'idée de la mort. Mais c'est vraiment horrible comme sujet, j'ai l'impression de l'aborder un peu trop facilement dans cette histoire. Mais vu que ça touche au surnaturel, je considère que je peux me le permettre :x
C'est drôle, j'ai tout vu en bleu moi xD En bleuté je veux dire, ambiance clair de lune en forêt !
Merci encore pour ta lecture et ton commentaire, c'est super gentil :D 
Rachael
Posté le 21/10/2013
J'aime toujours autant ta plume, Ery, et je suis donc ravie de te consacrer mon centième commentaire (!!)
Ta nouvelle est originale et dérangeante, avec ce garçon qui refuse qu'on meure à cause de lui et qui se suicide à la fin. Bon en même temps dans une nouvelle d'Haloween, on ne va pas trop te psychanalyser sur les raisons pour lesquelles tu fais mourir le héros à la fin. Ce serait le concours de nouvelles de romances, ce serait déja plus suspect... 
Bref, j'ai bien aimé à la fois l'histoire et la façon dont tu la racontes. Les dialogues des gamins sont très réalistes, avec la mécanique de l'oppression de celui qui n'est pas intégré au groupe... Evidemment, la suite de l'histoire est beaucoup moins réaliste. Elle est très surprenante, on sent bien sûr qu'il va se passer quelque chose, tu nous le montres en faisant bien monter le suspens, mais on ne s'attend pas du tout à ce "fils de la lune". Bien trouvé, et le rôle de la lune, dans la suite de cette histoire est bien trouble.
Ca m'a fait irrésistiblement penser à cette chanson des années 90 "hijo de la luna" de Mecano. Tu connais ?
Bien joué ! 
  
 
EryBlack
Posté le 21/10/2013
Waouh, centième commentaire ! Ca mérite une danse de la joie ça !! :D
Je fais très souvent mourir le héros à la fin de mes nouvelles. Parce que sinon, je trouve que l'histoire n'est pas finie ! (Y'a sûrement de quoi psychanalyser, mais pour halloween, ça tombe bien effectivement :P)
Merci beaucoup, je suis ravie que ça t'ait plu -^^- Ouiiii, bien sûr que je connais cette chanson ! A vrai dire, j'avais commencé l'histoire sans savoir où j'allais, puis je me suis baladée dans mon ordi et je suis tombée sur une vidéo où je la chante, accompagnée de ma cousine... Et tilt ! j'avis déjà la vague idée à cause de Pierrot de la lune, mais là ça m'a carrément lancée :)
Merci encore, à très vite !! 
Jamreo
Posté le 21/10/2013
Hmmm, c'est une nouvelle bien étrange !
Les scènes où on voit tous ces gamins maltraiter Pierrot sont bien rendues parce que la méchanceté des enfants/ados y est très sembblable, ce n'est presque pas exagéré. C'est malgré tout un peu "irréel" comme scène, quand on sait qu'il est fils de la lune envoyé en colonie de vacances (O.o) et que les autres ont réussi à passer outre la surveillance des monos pour sortir. 
La lune comme tu nous la présentes fait froid dans le dos. Egorger tous ceux qui font couler le sang de Pierrot... je ne la savais pas si méchante x'D malgré tout c'est triste que Pierrot finisse ainsi. Surtout qu'il avait l'air de plutôt bien s'entendre avec Amanda. Mais du coup, on se demande quel est vraiment le but de la lune. Elle va jusqu'à tuer son fils... ce qui est paradoxal puisqu'elle cherchait à le protéger. En fait je n'ai pas vraiment réussi à entrer dans son jeu, quoi ^^'
Bref, un texte déstabilisant ^^
EryBlack
Posté le 21/10/2013
Ah, je me doutais bien que ce détail finirait par se voir ^^' Si j'avais pu développer plus, j'aurais montré que Pierrot a été adopté et tout ça, mais bon, ça me semblait un peu lourd de faire entrer ça dans une nouvelle courte... Et puis oui, les autres enfants avaient dû préparer leur coup à l'avance, attendre Pierrot dehors, mais c'est un peu bizarre que les monos n'aient pas remarqué qu'ils manquait une demi-douzaine de gamins au dîner... T'as bien noté les incohérences en tout cas, c'est surtout là-dessus qu'il faut que je travaille ;D
Eh ouais, elle cache bien son jeu la lune x) Et oui, c'est sur ce paradoxe un peu foireux que j'ai basé toute l'intrigue... J'ai un peu hésité à la fin, est-ce que la lune allait tuer Pierrot qui faisait couler lui-même son sang, ou est-ce que la volonté de le protéger primerait ? Mais je voulais une fin "tranchée" (c'est le cas de le dire), donc j'ai préféré offrir la mort au petit Pierrot. Si je devais justifier ça, je dirais que les voies de la lune sont impénétrables ^^'
Contente qu'il t'ait destabilisée, pour un texte d'Halloween c'est plutôt positif ! Merci pour ton commentaire ! 
Luna
Posté le 21/10/2013
Coucou Ery :)<br />
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J'ai adoré ta nouvelle ! On ne peut pas dire que tu sois passée à côté du thème là XD c'est très original et vraiment poétique. Mis glauque quand même... totalement halloweenesque ;) on y croit à la transformation et juste au moment où on se dit qu'on a compris ce qui allait se passer, on reste complètement bouche bée par la vérité. Et pour ça franchement chapeau ! J'avais des images pleins la tête. Ce pauvre petit Pierrot auquel on s'attache dès les premières lignes... :'(<br />
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J'ai trouvé la fin un poil trop rapide peut-être, mais plutôt bien trouvée (même si... snif quand même T______T)<br />
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En plus c'est une opportunité pour découvrir ta plume qui me donnait envie depuis un petit moment, et je ne suis vraiment pas déçue du voyage ! Tu me reverras bientôt dans tes autres histoires que ça fait des semaines que je me dis qu'il faut que je m'y mette >.
EryBlack
Posté le 09/05/2023
Je fais du ménage dans mes notifs et je découvre honteusement des commentaires que j'ai laissés de côté... Navrée pour cet oubli (et pour cette notif-réponse qui sortira de nulle part, du coup ^^').
Merci pour ton retour sur cette petite nouvelle d'il y a bientôt dix ans :') J'avais beaucoup aimé l'écrire et c'est touchant d'en relire des petits bouts avec tes retours !
Elka
Posté le 21/10/2013
On aura vraiment eu de tout en texte d'Halloween, j'adore cette variété ! Et le tiens dénote aussi.
Un fils de la lune, hé, il semble qu'aucun n'y a pensé ! Maman est un peu trop protectrice au goût des bonnes moeurs en tout cas. C'est personnel mais j'ai trouvé ton texte vraiment très triste plutôt qu'horrifique : ce pauvre Pierrot maltraité sérieusement par tous, son sacrifice à la fin parce qu'il ne se supporte plus, la pauvre Amanda qui peut passer ses dix prochaines années en suivie psy >< 
C'était triste mais aussi assez beau. Je suis contente d'avoir enfin fait la connaissance de ta plume au travers de cette nouvelle ! <3 Bravo à toi !
EryBlack
Posté le 21/10/2013
Effectivement, moi aussi je suis ravie par les textes d'Halloween, on a vraiment de tout :D
Merci beaucoup pour tout ce que tu dis :) C'est un peu triste c'est vrai (voire beaucoup), mais avec un thème comme la lune, je me sentais pas capable de faire un truc humoristique... La lune c'est la mélancolie, les poètes maudits, les amants qui pleurent, bref, tout ça jumelé avec Halloween, ça donne du sang et des larmes. Mais c'est clair que la plus à plaindre c'est Amanda - -' Je me sens mal à l'aise envers elle maintenant :x
Je suis contente que ça t'ait plu, merci encore :D Et à bientôt ! 
aranck
Posté le 20/10/2013
Eh bien pour une découverte, c'est une découverte ! je ne connaissais pas encore ta plume, mais j'avoue avoir été conquise !
Quel imaginaire riche et puissant, quelle poésie dans ces lignes pleines d'émotions !
Tu es certaine de ne pas avoir déjà vécu d'autres longues et riches vies Ery ? Parce que ta plume ne fait pas son âge !
Cette histoire est vraiment originale, émouvante et cruelle aussi. Le fils de la lune, le petit Pierrot est, en si peu de lignes, vraiment attachant. C'est un héro véritable, courageux, plein d'amour. Un grand homme déjà.
Vraiment je te félicite pour le plaisir que tu m'as donné ce soir et je m'inciline devant autant de talent !
 
A bientôt ! 
EryBlack
Posté le 20/10/2013
Bonsoir Aranck :D
Wao, pour le premier commentaire que je reçois de toi, je suis gâtée -^^- Je suis très touchée par ce que tu dis, merci beaucoup !
Pour les vies, ça reste à voir, mais ça expliquerait bien des choses xD Je le répète, ça me fait vraiment très plaisir ce que tu me dis là...
J'ai beaucoup aimé mettre Pierrot en scène, c'est vrai :) C'est sans doute pour ça que je le fais mourir à la fin, parce que si je le laisse vivre, il va fatalement revenir me hanter pour que j'écrive une autre de ses aventures ^^ C'est le genre de héros que j'aime beaucoup aussi :)
Merci beaucoup beaucoup, j'ai l'impression de radoter, mais j'ai pas d'autres mots pour dire combien ça m'a fait sourire ce commentaire !
A bientôt ! 
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