Je l’aime peut-être
Cette vie hermétique
Ce monde fermé
Mon rire pathétique
Tout ce qu’est mon être
Mon côté colérique
Mes envies dissimulées
Vils mais féeriques
Mon ombre est stable
Suit-elle bien son maître ?
Tout s’entrechoque
Ma tête, un nid de guêpes
Je reste allongé sur le sable
Je pense aux traîtres
Je rumine quelques chocs
Des blessures de fêtes
Je victimise le futur
Je lui prépare bien des jougs
Une vie hors maléfices
Une vie torturée par ma fougue
Il n’y aura pas de ruptures
Il n’y a pas d’amour
Je maintiendrais l’artifice
Jusqu’au dernier jour
Toi et moi, on fera l’impossible
Je sais que ça ira, cette fois
Ce truc se produit chaque semaine
Je me donne la mort sept fois
La lune me prend encore pour cible
Je suis insomniaque et je bois
Peux-tu voir le lieu où elle me mène ?
Dans un compartiment en bois