Qui pleurera la mort du Sorceleur ?
Qui, à jamais, cessera d'avoir peur ?
Ne rien ressentir, c'est l'immunité ;
Ne pas agir, c'est l'inhumanité.
Tu as fait couler tant de sang amer
De goules, d'horribles monstres aux dents de fer.
Geralt, dans ta profonde solitude,
Seul le plaisir charnel t'offre de l'altitude
Dans ces pays où il fait si froid
Que, cependant, nos corps tremblent d'effroi.
Le pouvoir, la magie, sont dérisoires,
Ephémères, quand viennent les larmes du soir.
Le monde ne connaît ni Mal ni Bien,
Seul du Malheur il se souvient.
Je ne connais pas le Witcher, que de nom, mais ton poème évoque bien un personnage de fantasy, un être qui répand le mal partout où il passe et qui vit dans une solitude absolue. Malgré ses pouvoirs, ton personnage qui fait régner la peur n'en tire pas la satisfaction attendue, et doute même de l'intérêt de ses pouvoirs. Cette métaphore avec l'homme qui détruit tout sur la planète montre que la fantasy n'est pas toujours uniquement dans notre imaginaire, elle a des racines dans notre quotidien.
Merci pour cette lecture.
La question de la monstruosité est également très intéressante, c'est pour cela que je recommande vivement The Witcher. Peut-être le message est-il mal passé, mais je te remercie pour ton retour !!!
pourquoi ne pas écrire un recueil dé poésie sur le monde si vaste de the witcher ?