Que j’aime la vie
Suspendue à tes ardeurs
Une fraction de seconde ou une vie entière
Impossible d’oublier ce que tu me fus goûté(e)
Ces instants, où l’extase s’imprègne et dure
La soirée, aussitôt muée en aurore
Révélée, ou trahie par la brise tiède
Les draps, envolés depuis si longtemps
Un rayon de soleil joue de nos ombres
Incandescence artistique ou
Histoire d’un été inachevé(e)
Il subsiste tant de chaleur
Au creux de nos reins
aux seins de nos mains