La nature a ses saisons
Que l'homme ignore
À force de creuser plus profond
On peut voir notre funeste sort
Faudra-t-il encore 10 ans
Avant que l'humanité ne réalise
Qu'à force de vouloir aller de l'avant
La planète s'épuise
J'aimerais dire que j'y crois
Que la terre retrouvera sa splendeur
Mais le désespoir s'est emparée de moi
En voyant que l'homme creuse en choeur
Nous sommes tous coupables
Mais aussi
tous incapables
De voir le mal que nous causons
À notre splendide et somptueuse maison
Pour finir, Est-ce la terre qui doit guérir ?
Ou bien l'humanité ?
Pour l'une on peut encore agir
Et pour l'autre n'avons nous pas trop tardé ?
et quel magnifique poème tu nous proposes...
tu mets en scène un des plus grands problèmes de société et tu l'as fait avec brio. après avoir relue la dernière strophe je me suis sentie légèrement triste et je me suis dit qu'un jour il sera trop tard pour agir non pas pour l'homme mais pour la terre...
Merci d'avoir partager ce beau texte,
Au plaisir.
Je suis content que mon poeme t'ai plu :)
J'aime particulièrement tes deux premiers vers et le rapport que tu leur donnes avec la célèbre phrase de Shakespeare.
J'ai simplement une petite remarque quant à ces vers :
Qu'à force de vouloir allez de l'avant
La planète nous freine
Qu'as tu voulu dire par là ? Je comprends ce que tu as voulu dire ici mais je pense que freiner n'est pas le bon terme car en soi elle ne nous freine pas vraiment, justement, l'Homme va encore et encore plus loin sans jamais s'arrêter ni poser et respecter les limites. Peut être que "s'épuise" conviendrait mieux ? Et pour la rime avec comprenne tu pourrais mettre "réalise", ce qui revient au terme de comprendre ? Après ce ne sont que mes remarques personnelles, le texte t'appartient et c'est à toi d'en juger ;)
Ta dernière strophe est très belle et offre une belle réflexion philosophique, je suis totalement d'accord avec toi. Superbe conclusion ! :)
Quelques coquilles :
- La nature à ses saisons -> a
- L'on peut voir notre funeste sort -> J'aurais plutôt mis On, "l'on" sonne bizarre dans le contexte je trouve
- Qu'à force de vouloir allez de l'avant -> aller
- Mais le désespoir c'est emparée de moi -> s'est emparé
- Nous somme tous coupable -> sommes, coupables
- Et en somme tous incapable -> sommes, incapables
- Et pour l'autre n'avons nous pas trop tarder ? -> tardé
Voili voilou ^^
À bientôt !
Fy
Les propositions de correction que tu me soumets sont toutes très bonnes et pertinente à mes yeux.
Merci beaucoup :)
Voilà :)