Toi, terrible Temps,
créature toute puissante,
cruelle mais éternelle,
ton invention est illusion,
ta vocation est destruction.
Le sable s’écoule,
toujours l’eau coule.
Denrée si rare,
si aisément épuisée,
tu fuis toujours
sans cesser d’exister.
Tandis que l’argent tue,
seule ta valeur compte.
Sois-en assuré,
ô ennemi malavisé,
ton mensonge prospère,
nous resterons éphémères.
Un ennemi dont on a besoin, le temps. T'as résumé ça en quelques vers bien maîtrisés, je ne sais pas quoi dire de plus. Bravo! ;)
Ça me fait plaisir de savoir que ça t'a plu :)
À bientôt,
Phil.
C'est bien vrai que le temps reste à ce jour quelque chose de mystérieux et d'insaisissable... Jamais nous n'en aurons le contrôle, et à mon avis c'est bien mieux comme ça !
Le vers "ta vocation est destruction" me plaît bien, je ne saurais trop dire pourquoi... D'un côté ce n'est pas forcément vrai car le temps fait évoluer les choses, mais de l'autre côté il y a quand même une part de vérité. Il y a toujours une part de vérité en tout.
Merci pour cette lecture,
Au plaisir de te lire ;)
Fy
Comme toujours, merci pour ces quelques remarques. Je crois que tu as raison, il y a une part positive concernant le temps qui ne ressort pas dans ce poème. Je suis parfaitement d'accord quant au fait qu'il vaut mieux ne pas contrôler le temps. On a ce que l'on a, et il faut l'accepter.
Merci,
Phil.