Dans les rues grouille le bruit
grouille l’ennui
De gris visages grisés de nuits
Des gens passent, se dépassent puis trépassent
Mais la vie, ce n’est pas ça
Je pense à toi
Dans les rues, ça roule, ça file
ça déroule, ça défoule, ça défile
Les gens s’affichent, s’en fichent, s’empiffrent
Ils triment. ils trichent : quelle friche !
Mais la vie, ce n’est pas ça
Je pense à toi
Une brume brûle et fume partout et consume tout
Toujours des plumes fusent comme espoirs doux
Des lumières se grignotent, elles clignotent, elles s’emmêlent
Des rêves s’émiettent, ils empiètent sur mes ailes,
Mais la vie, ce n’est pas toi
Je pense à ça
Dans les rues, on découvre
on se couvre
on couve des idées
Les regards courts courent, coulent, étoilés
Mais la vie, ce n’est pas ça
Je pense à toi
Les ciels sont tagués de nuages
Au Très-Bas, on drague, on clashe – et ça encage
Nos âmes comme de profonds marécages
Nos yeux comme des galaxies
Car la vie, ce n’est pas vide – c’est juste rapide
Je pense à toi
Dans les rues, le temps s’écoule
le temps s’écrit
les foules crient
Les foules marchent, arrachent, détachent : quelle démarche !
Et moi, je pense à toi
Je pense à toi
Je pense à trois
A bientôt, j'espère !
Pluma.