Les branches enneigées
Qui se cassent sous leur poids
Pleurent sur ta joue
Un pelage humide
Hibernant Sous un drap blanc
Guette le printemps
Ces Blanches collines
Qui s'expose à mon regard
Avalent ma main
Tes lèvres sont froides
Laisse moi les réchauffer
Du bout de ma langue
Tapis près du feu
J'arrache à ton corps à nu
Une braise avide
Resté loin de tout
Caché par ce tapis blanc
Je m'oublie en toi
Un désir sublime
Cristallisé dans la glace
Fond sur ton échine
J'épanche la cire
Et vient marquer de mon sceau
Tes courbes transies
La neige a fondu
Tu es soudain reparti
voir d'autres clients
La tige a percé
Mais personne n'a cueilli
La fleur à son bout