Assise au sommet d'un arbre géant
Un tout petit peu plus près des nuages
Des mirages inconsistants, qui passent avec indifférence
Ils iront s'étioler ailleurs car leur chagrin laiteux s'arrêtera avec l'horizon
Tel un songe dont on ne saurait dire pourquoi il est amer
Mais au dessus de leurs simples malheurs de pluie et de neige
Scintillent les étoiles
Ces rêves-là sont éternellement enflammés
Elles se tiennent plantées au milieu de la nuit pour toutes les passions
Tous les amours fous qui survivent au delà de nos déceptions , nos rages et nos morts
Notre seule trace indélébile dans l'univers
Je descends au creux du cocon d'un saule pleureur
Il est là, mon miracle
Et on fusionne, on laisse une caresse en empreinte sur le corps de l'autre
Son baiser se projette en ombre chinoise sur mes lèvres
Je rouvre les yeux
Mon bonheur est l'acte solitaire de chérir les moments à deux