Bip...Bip...Bip
—Mmhhhh…..
Bip...Bip...Bip
—Mmhhhh….oui c'est bon.
Éteignant son ZIP afin que la sonnerie cesse,Alain se redressa avec nonchalance,puis ouvrit ses yeux marqués par la fatigue.
Il avait dormis à peine quelques heures…
Bon faut y aller.
Rejetant toutes pensées superflues,et la couverture par la même occasion, Alain se leva enfin de son matelas. Mais là son expression changea soudainement,c'était une douleur à la jambe qui était responsable de cette affreuse grimace qu'il arborait là.
ah merde...j'avais oublié putain!
C'est vrai hier il a était poignardé à la jambe mais même malgré la vive douleur il pouvait désormais marcher sans trop attiré l'attention s'il restait prudent.
suffit de pas forcer.ahhh…
Marchant du mieux qu'il le pouvait vers la pile de vêtement qui se trouvait dans le coin de la pièce il prit de quoi s'habiller,pour ensuite se rendre à la salle de bain,les nombreuses tâches de sang lui rappelant ce qu'il avait commis encore encore…
pourquoi ça arrive qu'à moi.…
Mais il n'avait pas le temps de se plaindre son ZIP afficher 05h06,il devait faire vite.
On pouvait entendre l'eau qui bout,sortant de la petite armoire une petite boîte de conserve dont il versa le contenu dans une casserole,il prit notamment une autre boîte contenant une infime quantité de pâte pour les mettre dans l'eau bouillante.
D'ailleurs la quantité de provisions restantes était alarmante ils avaient à peine de quoi tenir deux jours avec ça,mais il y'aura bientôt une nouvelle distribution de vivres,Alain ne s'inquiétait donc pas le moins du monde,en fait c'est quelque chose d'autre qui l'inquiétait.
Putain! Je suis sur de l'avoir mise ici.
Il faisait le tour des petites armoires à la recherche de sa bouillis nutritive. C'était la seul chose qu'il pouvait se permettre le matin et il n'allait pas s'en priver.
Elle peut pas être bien loin non ?
Il fît rapidement le tour des armoires,ne perdant pas espoir il se dirigea avec enthousiasme vers le petit frigo et l'ouvrit.
Ahh enfin!
Même si elle n'avait pas de goût,elle faisait tout de même l'affaire Alain n'allait pas se plaindre,arborant une expression satisfaite il s'adossa sur l'un des murs sals de la cuisine et mangea sa bouilli, des moments de répits comme celui-ci était rare il devait en profiter.
Mais tout a une fin…
Se moment de calme fut interrompu par un sifflement intense qui ne manqua pas de faire sursauter Alain lui rappelant qu'il devait toujours rester sur ses gardes et qu'il devait s'occuper de ce qu'il préparait.
poussant un soupir,il roula des yeux puis saisit un plateau où il disposa tout ce qu'il avait préparer pour l'amener dans la chambre de son grand-père il était vieux et faible il avait besoin de se nourrir,une tache bien ardue dans ce trou à rat.
Il s'empressait maintenant du mieux qu'il le pouvait vers la porte de sortie . Ignorant le grincement insupportable de la porte il descendit les marches sans trop de difficulté cette fois.
Dehors Londres était toujours aussi grise et terne le froid le faisait frissonnait il n'avait plus de veste pour se couvrir après tout mais cela n'était qu'un détail.
son visage s'assombrit soudainement lorsqu'il vit la ruelle d'hier.
je passe pas par là.
Aujourd'hui il avait décidé de ne pas suivre le chemin habituel peut-être avait-il peur de recroiser le cadavre ou peut-être avait-il peur de ne pas le retrouver,il ne le savait pas et ne voulait pas le savoir.
en route il a pu croiser quelques passant rien d'alarmant à première vu mais il ne pouvait s'empêcher de se méfier d'eux
Putain! Putain! Pourquoi y'a autant de monde à cette heure ?! Et pourquoi il me suit lui!merde… bon concentre toi sur tes pas aller.
Il contrôlait difficilement sa respiration ses mains commençaient a tremblées mais il devait ne pas attirer l'attention.
S'en suivit pour lui de longue minutes de marche à travers ce milieu hostile,devant lui de nombreux immeubles gris étaient disposés de façon uniforme et s'étendaient à perte de vue.
ils étaient exclusivement construits, grâce a des panneaux de construction modulaire bon marché, pour les gens comme lui.
Après une éternité il était enfin devant l'arrêt de bus.de nombreux actes de vandalisme pouvait être aperçu passant de simples insultes à des organes genitaux puis à des initiaux de gangs
OL....
rien que lire l'initial faisait tremblé Alain d'ailleurs toutes personnes qui connaît leurs activités auraient la même réaction trafique de drogue d'arme d'être humain.…
Il étaient même sollicités par des puissances étrangères pour des missions de sabotage.
Ils plaisantent pas eux…
c'était le cas de le dire Alain connaissait des personnes qui en faisaient partie et elles sont toutes mortes maintenant d'ailleurs sans son grand père Alain aussi serait déjà mort.
Plongeait dans ses pensées il failli ne pas remarquer l'arrivée du bus se précipitant vers la porte il y scanna son ZIP puis elle s'ouvrit devant lui.
A l'intérieur il y'avait trois hommes,deux d'entre eux étaient assis à l’avant du bus alors que le troisième était au fond défilant l'écran de son ZIP,il semblait ne même pas avoir remarqué l'arrivée d'Alain ou peut être l avait il juste ignorait.
étrange…
C'était effectivement un appareil fascinant.
Se dirigeant vers le centre du bus il s'assit devant l'une des fenêtres et commença à contemplait le même paysage vide et morne,cela avait tendance à l'agacé mais maintenant il était heureux d'être là il voulait désormais préserver ce quotidien aussi dure et ennuyeux soit il. C'était son monde.
Le nombre de passagers ne cessait d'augmenter jusqu'à ce que le bus soit entièrement remplis les actions préprogrammées du bus qui suivait l'itinéraire prescrit berçaient presque Alain.
Mais soudain le bus s'arrêta d'ailleurs ici la ville n'avait plus l'air aussi vide,des dizaines de bus étaient là attendant leur tour pour traversait le pont.
Pendant un long moment Alain ne pouvait cessé d'imaginer le pire. Quand ce fut le tour de son bus le silence oppressant fut rompu par le bruit de la porte qui s'ouvre deux soldats lourdement armées avaient pénétrer à l'intérieur d'ailleurs il n'avait plus rien d'humain ils avaient l'air de bête faite en métal prêtent à donner la mort dehors près d'une vingtaine d'homme tout aussi menaçant peuplés le poste de contrôle.
putain de merde ! Et si ils savaient pour le cadavre!? Je peux pas me faire arrêter ici qui va s'occuper de papi qui va s'occuper de moi… non ! Bon... bon reste calme ca va aller.
Il essayait tant bien de cacher son inquiétude mais a vrai dire toutes personnes capables de discernement pourrait facilement voir qu'il stressait il commençait à avoir des sueurs froide il entendait même les battements de son cœur
Une fois le soldat à son niveau Alain pouvait sentir ses forces le quittaient lui tendant avec sa main tremblante le ZIP essayant d'éviter tout contact visuel ,le cyborg devait uniquement scanner son ZIP cela devait durer une seconde mais ça avait l'air d'une éternité.
Quand un léger bip retentit le soldat rendit le ZIP à Alain et ne le regarda plus se tournant vers les autres passagers.
Poussant un soupir de soulagement Alain s'affala sur son siège il n'en pouvait vraiment plus.
Après un moment le bus reprit sa route et traversa le pont plus loins Alain pouvait déjà apercevoir de nombreux gratte-ciel qui s'élevaient jusqu'aux cieux il a toujours était intrigué par eux.
Il était 06h30 le bus était arrivé à destination Alain attendit que tout le monde sorte avant de le faire,rester dans le bus n'était pas ci désagréable après tout mais il n'avait pas le choix.
Sortant avec nonchalance du bus il aperçu des centaines même des milliers d ouvriers sortant des bus pour rejoindre l'immense building qui se trouvait devant lui,il avait l'air chaleureux avec toutes les lumières qui émanent de lui au sommet on pouvait lire CIVIX
CIVIX fait partie des plus grandes entreprises au monde de nombreux pays occidentaux négocient des contrats avec elle pour qu'elle s'occupe de la distribution des eaux de la filtration de l'air et de la climatisation pour lutter face au de règlement climatique et la pollution offrant ainsi un meilleur cadre de vie à leur citoyen du moins une partie....
d'autres gratte ciels immenses l'entourés mais il était de loin le plus grand d'en bas Alain pouvait jurer qu'un simple courant d'air viendrait à bout de l'édifice.
Comment on peu monter aussi haut?
Chassant cette même pensée qu'il avait à chaque fois qu'il regardait le gratte ciel il se dirigea vers la porte,attendant patiemment son tour pour rentrer.
Il repensa brièvement à tout ce qu'il lui était arrivé ces derniers jours puis soupira d'exaspération,il en avait vraiment plus qu'assez.
Arrivé devant la porte il plaça sa tête au niveau de l'interface puis y scanna son ZIP une lueur verte apparu soudain suivit de l'ouverture de la porte.
Il était entré à l'intérieur.