Un vol spectaculaire

Par Mart

 

Un vol spectaculaire

 

À des centaines de kilomètres au sud des merveilles de la grande capitale du Bien, le crépuscule étendait ses voiles noirs au-dessus du modeste bourg de Cornude. La distance séparant les deux villes n’était pas que géographique : là où Vallion s’élançait dans des hauteurs vertigineuses, Cornude s’aplatissait misérablement ; autant en vertus que physiquement. Seule la propreté de la neige fraîchement tombée rehaussait la beauté de la ville, encore couverte quelques heures auparavant de la mélasse brune que laissent le dégel et les trop nombreux passages dans les rues étroites.

Cornude n’avait jamais été opulente, mais la condition de la majorité de ses habitants n’avait fait que se dégrader au fil des années, au profit de certains autres. Personne ne savait exactement quand avait surgi le village de pêcheurs qui était à son origine. La seule certitude étant que sa fondation était postérieure à la Grande Guerre ; proche comme elle était du pied des Ombres, s’il y avait eu une Cornude à l’époque des affrontements, elle aurait dû être rebâtie à la fin de ceux-ci.

Mais si la question se posait, ce n’était pas sur le lieu même, mais dans l’esprit d’historiens et d’érudits ; et à Cornude, il n’y avait aucune place pour eux. À Cornude, on essayait de survivre.

Certains y arrivaient mieux que d’autres : l’âge et l’état n’y avaient pas d’importance, seules comptaient l’audace et la volonté. C’était du moins ce que pensait le petit garçon qui essayait de se motiver, seul dans le froid à l’entrée d’une ruelle si étroite qu’il n’y avait que quelques flocons de neige, portés par le vent. Will s’y était caché pour observer la taverne devant laquelle une petite fille pleurnichait, recroquevillée dans la neige. Le silence était presque complet et les étoiles commençaient à apparaître une à une dans le ciel. Le bruit des conversations et des verres s’entrechoquant ou heurtant le bois dur des tables lui venait étouffé, comme de très loin. Au travers d’une fenêtre basse quadrillée par des barreaux sortait une lumière chaude qui semblait bien plus invitante au jeune garçon que la vieille enseigne grossièrement évocatrice du « Au Corps nu ».

Lorsque la porte s’ouvrit, il en sortit une large silhouette nimbée de la même lumière accompagnée des éclats de discussions animées et de rires. Soudain la nuit prenait vie. Mais elle mourut l’instant d’après avec le claquement sec du bois froid contre le chambranle.

L’homme s’arrêta pour donner à ses yeux le temps de s’accoutumer à l’obscurité. Il descendit ensuite la rue, passant à côté de la petite fille en pleurs en feignant de ne pas la remarquer.

Lorsqu’il fut hors de vue, la fillette redressa un instant la tête pour regarder en direction de Will, sans arrêter ses geignements. Le garçon lui fit signe de baisser la tête, il pensait entendre des pas s’approcher de la porte.

Il ne s’était pas trompé ; l’instant d’après, la nuit s’illuminait et s’animait de nouveau lorsque la porte céda le passage à une nouvelle silhouette, mieux proportionnée cette fois. Et mieux intentionnée aussi. Ou pas ? En tous cas elle prit à peine un instant pour ajuster sa vision avant de se précipiter vers Kat. L’homme s’était penché sur elle pour lui demander ce qui n’allait pas, si elle était perdue. Elle sentait son haleine alcoolisée bien que son pas fût assuré. Il devait avoir l’habitude de boire et bien tenir l’alcool. Will était sorti de l’ombre, ses pas silencieux l’approchant de l’homme penché sur sa complice. Il sortit son couteau, et au moment où il n’était plus qu’à quelques centimètres de l’homme qui ne se rendait compte de rien, Kat se leva brusquement, projetant sa tête contre le nez de l’homme. Celui-ci tituba en arrière en jurant, ses mains portées à son nez en sang.

Les enfants prirent la fuite côte à côte et s’enfoncèrent dans le dédale des petites ruelles, disparaissant de vue avant même que l’homme ne se fût rendu compte de la disparition de sa bourse. Ils ne connaîtraient jamais ses intentions, mais sa naïveté venait d’être établie.

Quand ils furent bien loin du lieu de leur délit, ils s’arrêtèrent et éclatèrent de rire. Kat bouscula Will qui tenait ses maigres côtes, secoué par son hilarité, et il termina le derrière dans la neige.

– T’as vu son expression quand tu l’as dépassé après mon coup de boule ?

Elle arriva tant bien que mal à articuler ses mots malgré son fou rire.

– Ouais, à travers tes yeux. Mais je ne sais pas si c’était à cause de ma brusque apparition ou parce qu’il s’était pris une raclée par une gamine !

– C’est vrai que je l’ai bien touché ! Mais toi aussi je viens de te mettre à terre !

Elle fit mine de gonfler ses biceps, mais aucune bosse n’apparut sur son bras maigre et ils éclatèrent de rire de plus belle.

Lorsqu’ils furent tous deux à nouveau sérieux, pour autant que deux enfants de leur âge puissent l’être, Kat s’enquit du butin :

– Alors, tu l’as allégé de beaucoup, le lourdaud ?

Will se leva, ressortit la bourse qu’il avait coupée de la ceinture du client, et la soupesa.

– Assez pour quelques jours, on va pouvoir se permettre des largesses.

Kat lui donna une bourrade.

– Tu commences à parler comme une grande personne ! Essaie de ne pas trop devenir comme Garmesh.

Will frissonna à cette idée. Garmesh était leur « protecteur », il aimait se nommer leur père et faire comme si recueillir les orphelins de Cornude était une charité de sa part. En vérité, s’il dispensait en effet des leçons et pourvoyait à leurs besoins – tant qu’ils étaient capables de l’indemniser pour ceux-ci –, Garmesh n’avait rien du bon père de famille.

– On devrait rentrer. Il se fait déjà tard.

Leur gaieté fut oubliée à l’évocation de l’escroc, et Will voyait soudain de nouveau la nuit comme elle était : froide et menaçante.

– Tu as raison, je n’aimerais pas devoir passer la nuit dehors. Mais je ne veux pas non plus qu’on nous prenne tout !

– C’est vrai, allons cacher le butin !

Cette idée les réjouit et ils reprirent leur folle course à travers les ruelles en direction de leur planque.

Tout autre qu’un gamin des rues aurait perdu le compte du nombre d’embranchements qui les conduisit finalement à l’entrée d’une énième venelle sombre, peut-être un peu plus délabrée que les autres.

Ils regardèrent autour d’eux pour vérifier que personne ne les épiait, puis Will se glissa d’ombre en ombre, presque invisible, même aux yeux de Kat qui suivait sa progression tout en restant alerte aux environs. Lorsqu’il atteignit un petit tonneau au couvercle cerclé mangé par la moisissure presque au fond de l’impasse, il le fit basculer un peu sur le côté, et dans le même geste libéra une pierre dans la portion de mur ainsi dégagée, révélant un creux où s’entassaient déjà quelques dizaines de pièces, auxquelles il ajouta les deux tiers du contenu de la bourse. Une fraction de seconde plus tard, tout était de nouveau en place et le seul changement apparent était la fine courbe qu’avait créé dans la neige le déplacement du tonneau.

Will sortit du cul-de-sac de la même manière furtive qu’il y était entré, et après un dernier regard suspicieux aux alentours, les enfants se mirent en route pour leur gîte.

Ils y arrivèrent quelques minutes plus tard, et montèrent le perron avec appréhension. Mais la porte s’ouvrit quand Will mit son poids sur la poignée, et à leur soulagement personne ne les attendait à l’intérieur. Ils montèrent le plus furtivement possible les marches traîtresses jusqu’au grenier où étaient logés les plus jeunes, et sans un mot de plus se couchèrent tout habillés sur le grand lit parmi les petits corps des autres orphelins.

 

Ils joignirent leurs sens une fois de plus vers le devant de la grande maison et l’agitation de la rue principale, mais il n’y avait que le brouhaha indistinct des habituelles querelles et gaietés des auberges et tavernes qui s’élevaient vers la voûte sombre de la nuit. Ils fixèrent leurs yeux au plafond, essayant d’y distinguer les toiles d’araignées, mais de la lumière des établissements d’en face, seul un faible halo parvenait jusqu’à la petite lucarne poussiéreuse. La fatigue de la longue journée eut raison d’eux avant qu’ils ne puissent se tourner vers autre chose. Ils s’endormirent en même temps et les souffles calmes de leurs songes s’accordèrent parfaitement.

 

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Yourisliva
Posté le 14/05/2020
J'ai oublié de dire dans le précédent chapitre que je trouvais l'histoire, au début, un peu manichéenne avec une nette démarcation avec le Bien et le Mal ; mais je verrai ça plus tard si ça va évoluer.

Dans ce chapitre, comme toujours, je trouve le rythme bien cadencé : ni trop rapide ni trop lent. La SEGPA que je suis a appris de nouveaux mots mdr.
Sinon, le changement de point de vue ne m'a pas dérangée, c'était même très fluide. Sur ce, je vais lire la suite.
Mart
Posté le 14/05/2020
Je vais te laisser voir plus tard, pour ce qui est du Bien et du Mal. À mon avis tu devrais pouvoir te faire ton idée assez vite sans que je vienne te donner des clés de lecture.
C'est quoi, une SEGPA ?
Ravi de voir que le style te plaise toujours ! :-)
Ante
Posté le 22/12/2019
Alors là, je suis très agréablement surpris.
J'arrive ici après avoir lu Amour Lointain, et je dois admettre que cela m'impressionne ! ton écriture est vraiment meilleure dans la prose, et elle est même, ce qui est un comble, plus poétique ici que dans ton sonnet !
Cela m'amène forcément un peu à nuancer les propos de mon précédent commentaire, mais je ne m'explique pas ce contraste.
Peut être est-ce juste la contrainte du mètre à laquelle tu n'arrives pas à te faire.
Mais laissons de côté les qualités d'écriture : tout semble se tenir avec beaucoup de cohérence, et les personnages sont attachants, et le tout est vraiment bon ! On sent bien sûr les influences de tous les univers heroic fantasy, tant dans la manière de narrer que dans les dialogues (et même dans la sonorité des noms, qui ont leur charme), mais d'une certaine manière, c'est inévitable : on ne crée pas sans inspiration... Ca fait longtemps que je ne me suis pas plongé dans ce genre d'histoire, voilà une bonne occasion de m'y remettre !
Mart
Posté le 23/12/2019
Salut Ante !
Je suis content que tu sois venu lire autre chose que mes petits poèmes foireux ;)
Je suis en effet loin d'exceller à l'exercice... Le pire, c'est que les deux textes datent de la même période à peu près.
Je ne me cache absolument pas de mes inspirations pour ce texte, mais espère y avoir une touche personnelle (j'ai horreur des textes "trop clichés", alors n'hésite pas à relever des choses qui te paraissent trop relever de lieux communs).
Bref, ravi que ces premiers chapitres aient pu te plaire, et à bientôt !
Hinata
Posté le 22/09/2019
Woua j'ai beaucoup aimé ce chapitre !
Il n'y a pas vraiment d'intrigue mais l'atmosphère qui se dégage de la ville, de ce rituel bien huilé de voleurs orphelins, ça m'a happée et tout à fait convaincue !
ça laisse encore plein de mystère, non seulement sur le rôle de ces enfants dans l'histoire mais même à plus petite échelle des questions toutes bêtes : est-ce qu'ils sont frères et sœurs ? En plus ils sont dits orphelins et on les imagine sans attaches mais peut-être qu'il y a un passé particulier là-derrière... Et puis je me demande (peut-être à tort x) s'ils ne sont pas liés d'une façon particulière, parce que Will "voit par ses yeux" et ils agissent exactement pareil au moment de se coucher... Bon, je vois peut-être des indices là où il n'y en a pas ^^

Je te partage trois phrases que j'ai particulièrement aimées :
" Seule la propreté de la neige fraîchement tombée rehaussait la beauté de la ville" C'est une trop belle image et j'aime beaucoup la formulation ! (par contre je pense que tu pourrais améliorer : pour moi "propreté" n'est pas utile puisque l'idée est contenue dans "fraîchement tombée", en plus c'est un terme pas assez poétique je trouve ^^)

"Le bruit des conversations et des verres s’entrechoquant ou heurtant le bois dur des tables lui venait étouffé, comme de très loin." On voit tellement ce que tu veux dire qu'on s'y croirait, franchement bravo ^^

" Soudain la nuit prenait vie. Mais elle mourut l’instant d’après avec le claquement sec du bois froid contre le chambranle." Génial <3 En plus c'est "utile" vu que ça continue de décrire l'action du personnage, mais c'est une façon tellement plus belle et fascinante de dire qu'il sort et referme la porte derrière lui x)

Ta plume se lit vraiment très bien, je suis bien contente d'avoir mis ton histoire dans mes objectifs de lecture pour ce we, et sur ce je file au prochain chapitre ;)
Mart
Posté le 14/10/2019
Coucou Hinata!

Je relis avec plaisir le commentaire que tu m'as laissé (et auquel je devais répondre "plus tard"... Ahum, vive le petit sigle ^^).
Je vais remplacer "la propreté" par "le blanc immaculé". L'idée reste la même, mais les mots seront plus forts.
Si j'allais tu continues ta lecture, n'hésite pas à me rapporter d'autres détails du genre. J'ai vraiment envie de soigner mon style sur ce récit, mais je n'ai pas toujours travaillé avec la même diligence ;P.

Merci beaucoup pour ton com'! (Ah et ces premiers passages ne servent pas directement l'intrigue, mais expliquent plein de choses ^^)

PPS: tu as de bonnes intuitions, ou alors je guide bien mon lecteur? Haha!
Rachael
Posté le 23/09/2018
 
Oh, deux nouveaux personnages ! Will et Kat. Will ne serait-il pas cet enfant déposé sur un perron lors du prologue ? Ils n’ont pas la vie facile, apparemment, mais ils font une bonne équipe. On s’attache vite à eux, malgré le mauvais tour qu’ils jouent à l’homme venu les aider.
C’est toujours agréable à suivre, et bien qu’on découvre juste Kat et Will, il y a suffisamment d’action pour nous maintenir en éveil. Ça manque peut-être un peu de description de nos héros, mais de nuit, c’est difficile…
Côté style, c’est fluide, mais certaines phrases gagneraient à être coupées, pour gagner en dynamisme.
 
Détails
la mélasse brune que laissent le dégel et les trop nombreux passages dans les rues étroites :avaient laissé ?
le train de vie de la majorité de ses habitants n’avait fait que se dégrader au fil des années, au profit de certains autres. : dernière partie pas claire pour moi.
seul dans le froid à l’entrée d’une ruelle si étroite qu’il n’y avait que quelques flocons de neige qui y étaient entrés , portés par le vent. Will s’y était caché pour observer l’entrée : repet de « entréé/entrés »
L’homme s’arrêta le temps de donner à ses yeux le temps de s’accoutumer à l’obscurité : repet
<br /> 
Mart
Posté le 23/09/2018
Merci beaucoup pour tes commentaires, Rachael!
Je pensais déjà y avoir répondu, mais ce n'était apparemment pas le cas.
Je vais retravailler les points que tu soulèves, notamment la relation ambigüe entre Brinda et Yvan, et la description de la ville.
Merci aussi pour le repérage de coquilles et répétitions, ce n'est encore qu'un premier jet (même pas achevé), alors ça m'est bien utile!
Isapass
Posté le 10/09/2018
Je crois qu'il y a un passage de "Sans famille" qui se passe comme ça : chez un homme qui fait travailler les orphelins comme voleurs. C'est de là que te vient l'idée ? 
J'aime beaucoup ce chapitre et la découverte des deux jeunes personnages. Jusque là, il y avait eu des descriptions et des scènes assez lentes, et j'ai trouvé que le passage du vol était rythmé et naturel.
Je me permets une remarque dont tu feras évidemment ce que tu voudras : je trouve que tes phrases sont parfois un peu longues, avec des propositions imbriquées qui peuvent gêner la compréhension ou essouffler un peu à la lecture. Peut-être que ton récit gagnerait en fluidité si tu coupais un peu plus tes phrases.
Détails : 
"Seule la propreté de la neige fraîchement tombée rehaussait la beauté de la ville quelques heures auparavant encore couverte de la mélasse brune que laissent le dégel et les trop nombreux passages dans les rues étroites." : la phrase serait peut-être plus claire en inversant "encore couverte" et "quelques heures auparavant".
"il la fit basculer un peu sur le côté," : il le fit (c'est le tonneau, il me semble) 
A bientôt ! 
Mart
Posté le 10/09/2018
Coucou Isa!
Je n'ai jamais vu "Sans famille", alors l'inspiration ne vient certainement pas de là... Il est probable que j'aie lu quelque chose de similaire dans un autre livre... Ou alors c'est encore mon côté sadique qui s'est exprimé...
D'ailleurs, j'assume le niveau de sadisme que j'atteins avec ce récit. Tu n'as pas encore tout vu d'ailleurs! Il y a pire qui arrive ;).
J'ai beaucoup apprécié tes commentaires que j'ai trouvé très justes, et t'en remercie chaudement!
Penses-tu que j'en fais trop avec la description de Vallion? J'avoue que je vois très bien le tableau de loin, mais que j'ai plus de mal une fois dans la ville... (Pas facile la perspective avec toutes ces arabesques et couleurs!)
Tu n'es pas la seule à faire des reproches à mes phrases surcomposées. C'est un problème que je devrai soigner. Il est juste difficile de donner toutes les nuances avec justesse... Sans en faire trop!
Merci beaucoup pour ta lecture et (encore une fois) pour tes commentaires avisés!
Au plaisir de te lire! 
Flowrale
Posté le 04/09/2018
Ah ! Je reviens un peu en arrière. J'avais oublié les deux enfants ! Will et Kat sont vraiment attachant !
 
Le chapitre se lit vraiment très bien, c'était un plaisir ! Tout comme le suivant :)
 
C'est amusant parce qu'on a des similitudes dans nos textes :) Mais en restant très différents ! 
Mart
Posté le 04/09/2018
Coucou Flowrale!
Quel enthousiasme! Ça fait vraiment plaisir à lire! 
Tu veux que je te confie un petit secret?
J'ai en effet pas mal réfléchi aux choses que tu énonces, mais je n'ai pour le moment encore que la moitié de la moitié de mon continent dessiné et nommé! Tout ça viendra au fur et à mesure. J'ai déjà des idées, mais je ne veux pas trop fixer les choses pour pouvoir mieux répondre aux besoins du récit. (Et de toute façon, beaucoup de régions ne seront pas parcourues ou impliquées avant un bon moment ^^.)
J'avais noté les mêmes similitudes en lisant Faëries : les orphelins qui veulent améliorer leur situation. Ça m'avait vraiment frappé de retrouver un duo similaire. Pourtant, ce n'est pas un lieu commun des histoires de fantasy, si?
J'attends d'avoir tes impressions sur la suite! Merci pour tes commentaires et bonne lecture pour le PS, il y a des perles! 
GueuleDeLoup
Posté le 03/09/2018
Coucou Mart! Me voilà à ton chapitre 3 et dans l'ensemble c'est très sympa.
Les points positifs: ton écriture est très agréable, on se met bien à la place des personnages, l'ensemble est cohérent et on sent bien qu'un monde assez énorme se trouve dans les pages qui viennent.
Le point négatif: Je suis personnellement une très grosse lectrice et je peine de plus en plus à trouver des textes qui me paraissent novateur. Ton début me parait assez traditionnel, mais je pense que pour d'autres, ça pourrait être une qualité.
Voilàààààà! A bientôt sur ton texte ou sur le fofo!
Gueugueule de Loup
Mart
Posté le 03/09/2018
Coucou Loup!
Merci d'avoir pris le temps de lire et de commenter.
Je suis conscient que le début est traditionnel. Certaines choses sont d'ailleurs exprès assez clichées pour être ensuite déconstruites ou, comme la fin du prologue, choquer lorsque je vais encontre, mais d'autres doivent simplement venir du fait que je suis moi aussi un grand lecteur de ce genre et qu'inconsciemment je dois reprendre des choses vues et revues.
Enfin, j'espère ne pas avoir un début trop lourd ou trop cliché, parce que ça va prendre du temps de tout installer.
Merci encore!
À bientôt et au plaisir!
Mart 
Rimeko
Posté le 29/08/2018
Hello Mart !
Je zyieute tes histoires depuis un moment maintenant, mais il aura fallu le Plumest Show pour motiver la procrastineuse que je suis :D<br />
 
Coquillettes et suggestions :<br />
Prologue :<br />
"et le ténu frottement de la cape sur la neige. La cape les lissait" Elle lissait quoi ? (Les traces, oui, mais tu les mentionnes après)<br />
"Depuis la Grande Paix il n’y avait plus de raison de s’en méfier. Encore loin sous elle" J'ai mis un moment à comprendre que ce dernier pronom désignait la silhouette...
(Attention aux pronoms dans ce prologue, ça le rend un peu plus obscure qu’il ne l’est déjà…)(dans tous les sens du terme, haha)<br />
 
Chapitre 1 :<br />
"les pires monstres que cette terre ait jamais portée (portés)"<br />
"ce n’étaient pas chevaux à accompagner une caravane, mais des chevaux de chasse habitués aux grandes chevauchées." Repet<br />
"S’’ils (s'ils) étaient très différents, Brinda et lui étaient aussi complémentaires<br />
 
Chapitre 2 :<br />
"Elle sentait son haleine alcoolisée bien que son pas avait (ait/eût - subjonctif) été assuré"<br />
"qui suivait sa progression tout en restant alerte aux environs" Attentive, plutôt ? (On ne peut pas être alerte À quelque chose je crois...)<br />
"Lorsqu’il atteignit un petit tonneau au couvercle cerclé mangé par la moisissure presque au fond de l’impasse, il la (le - comme UN tonneau) fit basculer"
 
Il me plaît bien ce début ! L’histoire semble peut-être un peu conventionnelle pour le moment, mais il y a quelques détails qui me font penser que ce n’est pas le cas (par exemple, la fin du prologue qui était… surprenante, on va dire :P Ou encore le fait que le Bien et le Mal soient véritablement « incarnés » et désignés comme tels) !
La description de la capitale était vraiment belle, je suis curieuse dans apprendre plus sur ces maisons et ce Conseil… Même si les enfants des rues sont plus attachants, mais j’imagine que tu t’en doutes ^^ (Will, c’est le garçon abandonné dans le prologue, hein ?)
De plus, ton monde a l'air très développé, et tu as une plume fluide... Je reviens dès que possible pour connaître la suite !
Mart
Posté le 29/08/2018
Coucou Rimeko!
 
Je suis content que tu te sois décidée, parce que si j'avais déjà retiré certaines coquilles (apparemment j'ai oublié de mettre à jour sur FPA), d'autres m'avaient échappé!
Will est bien le bébé abandonné, je l'avoue, bien que la vraie "révélation" attendra encore looongtemps. 
Je suis encore en train d'écrire des chapitres qui développeront un peu plus les relations entre les différents états. Parce que si le monde a l'air bien développé (je suis content que ça passe bien), il a besoin d'encore beaucoup de background (dont la majeure partie n'apparaîtra qu'en filigrane dans l'histoire).
Enfin, je vais éviter de te raconter toute mon histoire et plutôt continuer de l'écrire et te laisser continuer à lire ^^. 
Merci beaucoup pour ta lectures et tes fines remarques!
Au plaisir de te lire,
Mart 
Elia
Posté le 25/11/2017
Salut (c'est encore moi :p) Avant d'entamer mon commentaire général , je voulais te faire une remarque sur la mise en page : il y a des fois où ta mise en page est aérée et d'autres où tu as un paragraphe ou plusieurs où celle-ci est beaucoup plus serrée et difficile à lire pour la lecture sur ordi (ou téléphone). J'ai trouvé la lecture de ton premier chapitre difficile juste à cause de ça donc je préfère te le dire ! :) Sur ces mots, mon impression sur ton texte est positive. J'ai eu un peu plus de mal avec ton chapitre 1 (peut être à cause des persos ou de la manière dont c'était présenté,  je ne saurais te donner une explication précise xD) mais ton style (et le chapitre 2) est vraiment prenant. J'aime beaucoup ta manière de décrire les choses, on sent que c'est travaillé. En tout cas, tu choisis des mots et des verbes qui permettent au lecteur de se visualiser les choses facilement. Autre chose : ta manière de retourner une situation, comme dans ce chapitre et le prologue. Tu présentes une situation et arrive à nous surprendre quelques lignes plus tard. J'approuve ! Je vois qu'il me reste encore quelques chapitres à lire, je te souhaite bon courage pour la suite ! En tout cas j'aime beaucoup ton style d'écriture ! Elia  
Mart
Posté le 25/11/2017
Salut Elia!
Content de te retrouver dans les commentaires! :)
Je vais faire mon possible pour aérer ça alors! (Interligne ou formatage direct, je ferai ce qu'il faut, merci de faire la remarque.)
Le chapitre 1 t'a peut-être apru plus lourd à cause de la quantité d'informations que j'y balance. Grosse leçon de géographie d'un coup...
Ton enthousiasme est vraiment très encourageant, merci de tes commentaires! (Si jamais tu arrives au bout des chapitres postés, je peux en ajouter plus! Je n'ai posté que la moitié environ pour le moment parce que je ne suis pas encore sûr de l'ordre dans lequel je vais enchaîner les chapitres, ni s'il faut encore des scènes intermédiaires.)
Au plaisir de te lire,
Mart. 
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