Une agence pas comme les autres

Je tape le nom de l’agence sur Google Maps, juste pour voir à quoi ça ressemble. Je passe en vue satellite… et là, franchement… euh… beurk. C’est un gros bâtiment tout gris, genre vraiment moche. On dirait un cube en béton qu’on aurais posé là comme un vieux dé. Aucun style, aucune couleur. Rien. On dirait une prison ou un vieux centre commercial abandonné.

Je referme mon ordi en soupirant.

-Allez, j’y vais…

Je prends mon sac, je sors, et… Je me rends comte que l’agence est à 1h30 à pieds et donc que je vais devoir me trouver une voiture pour y aller, vu que ma mère n’est pas à la maison !!!

Tout d’un coup, j’ai une idée géniale (et oui, ça m’arrive d’être intelligente. Pas souvent, mais quand même), et j’attrape mon téléphone. Et oui, je vais commander un Uber. Vive la technologie !

Quand il arrive, je monte dedans et je me pose (enfin). Il me dépose juste devant cet espèce de truc qu’est l’entrepôt et quartier général de l’agence. Quand je sort de la voiture, le conducteur me lance un regard compatissant en mode : je sais pas pourquoi tu vas entrer la dedans, mais force à toi.

Je cherche la porte du regard (s’il y en a une) et je la trouve. Et là je suis choquée : elle est jolie !

C’est une grande porte en bois, un peu ancienne, avec un pivert en métal dessus pour toquer. Ça tranche carrément avec le reste du bâtiment qui donne l’impression de détester la joie de vivre.

Je toque doucement avec le pivert. Toc Toc Toc. Une femme ouvre. Super sérieuse. Elle a un chignon bien serré comme les profs très strictes, une jupe noire droite , des collants noirs, des ballerines noires, et un haut gris à col roulé avec un cravate noire (encore). Au moins, elle est assortie avec le reste du bâtiment ! Elle ressemble un peu à une gouvernante dans les vieux films, ou à une statue qui bouge à peine.

J’entre, et la je crois m’évanouir : Le salon ressemble à une chambre de princesse, avec des coussins doux et des canapés moelleux et… un fauteuil qui à l’air d’être doux et moelleux !

Mais bon, l'effort et après le réconfort.

Je monte

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez