Le brouhaha des voix enjouées des élèves, le tintement de la verrerie du cours de chimie et la voix lointaine du professeur qui peinait à discipliner sa classe n'existaient plus face à la solitude. Ce fantôme noir lui souriait et l'étregnait lorsque les gens se liaient sans lui. Assis seul à sa table, il appuyait mollement sur une pipette pleine d'huile. Une goutte tomba dans le bécher rempli d'eau. Elle flottait seule, comme lui, immiscible. Il soupira.
La sonnerie de dix-sept heures annonça la fin des cours. Il sortit de la classe le premier, comme toujours. Il observait les gens et remarquait qu'ils marchaient lentement lorsqu'ils étaient en groupe. Il marchait les yeux rivés sur les escaliers du lycée qu'il descendait, et ne détourna pas le regard de ses chaussures jusqu'à arriver chez lui.
De ce que j’en comprend, nous allons suivre un fantôme (peut-être d’un jeune ?) que personne ne voit et qui soufre de cette solitude…
Il pourrait être interessant d’accentuer plus longtemps ce vide qu’il ressent, cette douloureuse absence de chaleur (physique comme sociétal), ce manque d’interaction… ?
Pour cette histoire, le problème est que j'ai un personnage principal, mais l'histoire autour de ce dernier n'est pas du tout construite. C'est pour ça que ce n'est pas encore développé, désolé :/