Il était minuit, Nordine ouvra la porte de service à l'arrière du musée. Il devait un service à Hannah.
- On peut lui faire confiance ? Demanda Nordine à l'ouverture de la porte.
- On peut lui faire confiance. Tu peux te fier à moi lui répondit Hannah.
Hannah était accompagnée d'un ami du nom de Jan. Le musée était à eux ainsi que toute la richesse du lieu.
- Vous avez cinq heures devant vous avant le prochain roulement dit Nordine.
- Merci, à toi, Nordine répondit Jan.
Nordine acquiesça de la tête non sans une légère grimace. Il n'appréciait pas qu'une personne qu'il ne connaissait pas puisse le tutoyer.
Hannah ne pouvait pas rêver de plus beau anniversaire. Travailler dans une boutique de souvenir en face du musée et une chose, mais pouvoir se détourner du public pour apprécier les tableaux et autres choses. Jan était curieux des peintures impressionnistes uniquement parce que ce courant intéressait Hannah. Il voulait connaître ses passions. Il désirait voir le regard d'Hannah s'embraser de bonheur et de plaisir.
- Voir les tableaux en photos et en vrai est deux choses différentes. C'est incroyable. La grandeur de certains d'entre eux. On se rend compte du travail du peintre. Pourquoi beaucoup de plus petites peintures sont plus adulées que d'autres qui font plus de 3 mètres de haut ? Jan était interrogatif.
- La grandeur du tableau n'est pas synonyme d'œuvre réussie. Ce qui fait sa réussite, c'est son universalité, je pense. Elle doit toucher le plus grand nombre d'individus et en plus pour des raisons diverses et variés. Néanmoins en cherchant trop l'universalité une œuvre est sûr de perdre sa singularité donc son âme. Je pense qu'un vrai artiste doit rester le plus indifférent au regard des autres au risque de se perdre ou de se trahir lui-même. Pendant cet exposé, Hannah regardait un tableau.
- Est-ce que l'amour est une œuvre d'art ? Il est universel et rapproche les individus. Chaque lien amoureux qui relie deux personnes à sa raison de vivre. Il est unique. Jan était fier de son analyse.
- Tu vas un peu trop loin à mon goût dit Hannah en rigolant.
Le seul bruit qui régnait dans le musée était le bruit de leur pas. Ils marchaient dans les allées des galéries avec des lampes de poches.
- Nous sommes de vraix archéologues avec nos lampes tu ne trouve pas ? Demanda Hannah assise sur un banc en prenant la pose d'une pin-up.
- Ou plutôt à des voleurs du Dimanche. Dit Jan avec son flegme légendaire
- Tu n'es pas drôle ça t'arrive de sourrire un peu ? dit Hannah un peu déçu
- C'est mon visage au naturel désolé ma belle. Jan lui fit alors un grand sourrire en s'aidant de ses doitgs pour agrandir son rictus.
Cela fit rire Hannah. Jan en la voyant rit à son tour.
- Enfin je vois tes dents ce n'est pas trop tôt ! s'exclama Hannah non sans s'arrêter de rire.
- Mais enfin tu m'observes beaucoup dit donc. Gromela Jan tout en faisant en sorte de cacher son plaisir d'être observé.
Devant un tableau mettant en scène une femme et un homme nu, Jan était mal à aise. Hannah remarqua sa réaction et en joua.
- Que t'arrive-t-il pourquoi tu détournes le regard ? Il faut regarder ce que le peintre a capturé de ses yeux, une idée, une impression, une réaction. Ce moment sur la toile a traversé le temps, il entre en résonnance avec nos cœurs. Regarde les détails des corps. Prendre une photo puis passer à une autre toile ce n'est pas observer. Il faut se mettre à la place de l'artiste et se demander ce qui l'a charmé pour qu'il passe plusieurs heures devant ces personnes.
Pendant qu' Hannah dissertait, Jan la lui contemplait. Hannah croisa son regard et arrêta de parler. La galerie entouré d'une baie vitré était inondée par les doux rayons de la pleine lune. Jan comprit alors pourquoi certains peintres avait des muses.Il comprit aussi la raison qui les poussaient à les représenter plusieurs fois dans différents portraits. Lorsqu'il vit Hannah avec cette flamme dans les yeux et éclairé de cette lumière naturelle provenant de l'astre de la nuit ; il voulut faire de sa vison un moment d'éternité en la peignant comme les impressionnistes. Il voulait partager ses sensations et sa muse en les figeant en couleurs.
Alors qu'il embrassait Hannah, il sentit qu'elle et lui-même n'étaient pas seuls dans la galerie. Ils étaient eux même observés par une multitude de muses qui du passé, figés dans leur moment d'éternité, observaient la naissance d'une œuvre d'art qui était leur l'amour.
J'ai juste quelques remarques qui pourraient, à mon avis, rendre ton récit encore plus prenant (à moins que ton histoire ne soit encore en cours d'écriture, bien sûr) :
Il y a quelques erreurs de grammaire et d'orthographe qui altèrent la fluidité de ton récit. Essai aussi de réduire le nombre de temps que tu utilises : le passé simple pour les actions et l'imparfait pour les descriptions. Une bonne relecture devrait aider à harmoniser tout ça.
J'ai parfois eu la sensation qu'il manquait des descriptions. Quelques détails sensoriels et sur l'environnement (odeurs, sons, couleurs, ressenti...) pourraient donner plus de corps à ton récit.
Par exemple sur la phrase d'introduction :
"Hannah regarda sa montre. Minuit venait de sonner. Elle sentait Jan s'impatienter à ses côtés, lorsque la porte de service du musée s'ouvrit enfin.
- Pile à l'heure, comme convenu. Pensa-t-elle.
Nordine apparut dans l'embrasure de la porte et dévisagea Jan d'un air méfiant."
Voilà. Autrement, ton histoire à un véritable potentiel, il lui manque juste quelques ajustements pour devenir additive :)
Avec toutes mes encouragements !
Merci pour ton retour très constructif.
J'ai l'impression de revenir au collège en cours de français.
Merci je vais travailler mon récit