Cher Bog, Bougui-dougui mon ami,
JE CROIS QUE JE MEURS. OUI, JE CROIS POUVOIR AFFIRMER QUE JE SUIS EN TRAIN DE MOURIR. AU SECOURS.
Veg
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Très chère madame Grandjean,
Votre message d’il y a quelques minutes a eu un effet à la fois euphorisant et apaisant sur toute ma personne. Je vous en suis extrêmement reconnaissante. J’ai moi aussi grande hâte d’être déjà demain. En vous souhaitant la bonne journée, et avec toute mon affection,
Vega de Collinade
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Salaud de Bog, vieux Bougbag,
POURQUOI TU NE RÉPONDS PAS ? JE N’ARRIVE PAS À ME CALMER. J’AI BESOIN QUE TU ME PARLES. JE SUIS BOMBARDÉE DE MESSAGES ET J’AI L’IMPRESSION QUE J’IMPLOSE.
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Honorée Grande-Mère adorée,
Il me semble me remplir d’une joie incandescente, et même un peu trop brûlante, lorsque je songe à la journée de demain. Je suis consciente que les circonstances me le permettent, et j’espère que cet excès de joie n’est rien d’autre qu’une simple passade qui prendra fin au matin. Disons que ce jour d’hui constitue mon dernier jour de déraison.
Néanmoins je vous en prie, éclairez-moi de votre lumière, parfaite aînée : je crains que cette surcharge d’enthousiasme n’annihile tout ce que mon éducation n’a construit. Est-il considéré comme normal d’avoir à la fois chaud et froid, hâte et peur, quand on s’apprête à vivre une aussi grande aventure que celle qui m’attend demain ?
Votre petite-fille, Vega Philomène Tricée de Collinade.
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Bog, RÉPONDS-MOI. Je viens de mentir à ma malfaisante, machiavélique et maniaque (et autres adjectifs dépréciatifs en M) Grande-Mère. Or tu sais combien je me méfie de sa méfiance. Si elle décide de se pointer et qu’elle s’aperçoit que je suis en train d’envoyer des messages à « ce roturier maigrichon » (oui, il s’agit de toi) au lieu de finir mes essayages, je peux te garantir que ça va saigner.
Je ne comprends pas ce que je t’ai fait. Je ne crois pas que tu m’aies déjà autant boudée, depuis douze ans que je te connais. Même si je conçois que tu aies quelques circonstances atténuantes ces derniers temps…
MAIS PEU IMPORTE. LÀ, J’AI BESOIN DE TOI, BOGUIBOG. VIENS TOUT DE SUITE, TRÈS VITE. (Tout le monde m’envoie d’horribles messages de bonheur !) DÉPÊCHE-TOI DE ME RÉPONDRE.
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Chère Milaia Rosannah Diamanta,
Comme votre imagination imagine bien, amie ! Tout cela est en préparation minutieusement minutieuse depuis presque un mois entier. On m’a intimé de tenir en place ma langue bavarde, mais ces petits indices pourront rester entre nous : la coupe sera large, le bustier orné de perles et d’entrelacs argentés, et les bordures garnies de dentelles. Seigneur, j’en ai déjà trop dit ! L’excitation me fera perdre toute mesure !
Vega-Philomène, votre exquise amie de toujours.
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Vénérable Aïeule parmi les aïeules,
Je suis honorée de recevoir votre bénédiction, ici officieusement, et je tremble littéralement (d’impatience, bien sûr) à l’idée de la recevoir officiellement demain !
Permettez-moi cependant de vous rappeler que la cérémonie est à trois heures, pas à trente-quatre, et qu’elle ne se déroule pas dans la piscine de boules que vous mentionnez mais au domaine familial. J’aimerais également vous rappeler qu’il serait fort mal vu que vous apportiez avec vous vos trente-quatre chiens comme vous l’aviez fait à l’enterrement de Lady Frouch-Frach.
Je vous embrasse,
Votre douce Vega.
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Je reçois des tonnes de messages de la part de tonnes de stupides hypocrites qui n’attendent que demain pour se ruer sur le buffet. (Je t’ai dit qu’il y aura des torsadés au fromage ?) Cette idiote de Diamanta, et même mon Aïeule m’en parlent. Et aussi madame Grandjean, un peu plus tôt. Je crois qu’elle est une des rares à être sincèrement heureuse. Remarque, son crétin de fils aussi est heureux, mais comme c’est un crétin, ça compte pas.
Bog, qu’est-ce qu’il faut que je fasse ? Si tu fais ta tête de mule, c’est sans doute pour me faire comprendre quelque chose que j’ai foiré. Ça, je crois que j’ai trouvé, pas besoin de chercher bien loin. Mais j’espère que tu as compris que je n’ai pas le choix ?
Je voudrais que tu me dises quoi faire. Réponds vite, ou mieux, viens me voir. Tout le monde court partout, je te ferai entrer par-derrière… Non, c’est là qu’ils entreposent les victuailles. Alors par ma fenêtre, elle n’est pas surveillée… Même si quelques domestiques sont suspendus quelques mètres plus bas, en train de récurer les murs.
Mais qu’est-ce que je raconte. BOG, PEU IMPORTE CE QUI SE PASSE DANS CETTE FICHUE MAISON, TU DOIS VENIR MAINTENANT, TU DOIS ME RÉPONDRE. RÉPONDS DONC, ENFOIRÉ !
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Monsieur le maire,
Vos mots me vont droit au cœur. J’apprécie beaucoup votre initiative : demain, avec la foule, il sera effectivement plus difficile de me transmettre vos vœux de bonheur. Ce sera toutefois un ravissement pour moi de vous voir présider la cérémonie !
Avec mes respects,
Vega de Collinade.
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Je commence à comprendre. Est-ce que je te déçois, Bog ? Je t’en prie, comprends que je n’ai pas le choix, vraiment pas. Le monde entier me pousse vers Papol Grandjean. Comment aller contre ce que veut le monde ? C’est comme nos châteaux de sables : aussi solides qu’ils aient pu être, ils se sont toujours fait submerger par les vagues. On ne se bat pas contre la marée.
Tu voudrais que je me batte ? Que je me crie « NON » quand on me posera la question fatidique, que je déchire ma robe, que j’assassine ce crétin de Papol ? Mais c’est facile à dire pour toi. On ne t’a jamais servi de sermons sur l’honneur de la famille.
Pourtant tu as sans doute raison. Moi Veg, épouser un crétin nommé Papol ? Le monde tourne au délire. Il y règne une frénésie que je ne m’explique pas, tout va beaucoup trop vite. Tu comprends que je ne peux pas me rebeller ?
Réponds-moi. Réponds-moi. Réponds-moi. Dis-moi ce que je dois faire, s’il te plaît.
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Cher Papol Grandjean,
Oui, je suis aussi très impatiente. Non, je n’ai pas convié d’« ami marginal ». Bien sûr que vous allez être élégant dans votre costume. Non, je n’ai pas envie de vous tutoyer.
Je vous renvoie vos tendres baisers,
Vega Collin.
PS : Par « ami marginal », vous faites référence à ce garçon grand, maigre, beau, qui habite un quartier malfamé, qui écrit comme un dieu, qui mérite tellement plus que ce qu’il a, et dont le moindre silence a bien plus d’effet sur moi que n’en aura jamais la moindre de vos paroles ?
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Très chers tous,
Je voulais vous remercier du plus profond de mon cœur pour les marques d’attention que vous m’avez témoignées. L’ivresse que je ressens en pensant à la journée de demain et telle que…
Non. Ce que je veux vraiment vous dire, c’est que je vous déteste tous. Ce n’est pas moi qui ai décidé ce mariage, ce n’est pas moi que vous voulez marier, ce n’est pas moi cette personne-là, surexcitée par sa robe de mariée et ses petits fours. Je ne suis pas celle que vous croyez !
Je m’en vais. Inutile de me chercher, inutile de tenter de me ramener à la maison ou à la raison, car définitivement, je ne suis pas raisonnable. Je ne suis que fulgurances et étincelles. A présent soyez gentils, dégagez vos carcasses de ma vie.
Adieu,
Veg la vraie.
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Bogaboug mon amoug,
Il peut bien s’appeler Papol. La robe peut bien être ravissante. Les petits fours aux épinards ou aux cornichons, les murs récurés jusqu’à se changer en poussière, tout ça ne change rien. Je ne peux pas me marier. Ce n’est pas cette personne-là que je suis. J’ai failli me perdre, et te perdre en même temps. Je me voyais comme un château de sable. Heureusement que tu étais là pour me rappeler que JE SUIS UNE VAGUE !
Bog, ne bouge pas, ne fais rien, ne viens pas. C’est moi qui arrive. Je ne connais rien à ton quartier parce que je n’ai jamais voulu m’y aventurer, je ne connais pas non plus grand-chose de toi parce que je ne suis qu’une grande bécasse qui jacasse et que je ne sais parler que de moi et que je ne vois jamais rien de ce que tu veux me faire voir alors que tu as toujours raison, mais s’il te plaît, aujourd’hui, attends-moi, j’arrive. Je vole, je déferle.
Je croyais que demain serait l’âge de raison. Alors qu’en fait commence la plus intense et folle des déraisons, et à cette idée quelque chose virevolte en moi, parce que ma vie vient de commencer. Avec toi, Bog.
Je ne me trompe pas, n’est-ce pas ? Tu m’aimes. Je t’aime. Dis-moi que c’est vrai. J’ai un peu peur.
Attends-moi,
Ta Veg la vague, la vraie.
J'espère que ça marchera pour elle. En tout cas, elle a fait son choix et c'est déjà un grand pas.
Nascana
Merci de ta lecture et de ton commentaire !
J'espère de tout coeur pour elle qu'elle retrouvera son Bog, mais dans tous les cas, elle a eu raison de planter Papol (même si j'ai un peu de peine pour lui, quand même). C'est vraiment tout plein de délicieux délires, cette histoire.
Bravo à toi ! ^^
Oh, je pense qu'elle le retrouvera sans problème... A moins que Papol fasse une méga-crise de jalousie ? Disons qu'on verra :D
Merci beaucoup pour ton commentaire Beatrix ! :)
C'est avec un peu de retard par rapport à tout le monde que je commence les lectures et les commentaires de cette foule de textes pour le speedwriting ! J'ai néanmoins lu ton texte en même temps que deux ou trois autres, un peu avant Noël, et il m'a laissé une très fort impression :)
Qu'est-ce que je peux te dire, sinon que j'ai adoré cette nouvelle facette de ta plume ? Quand on lit ce texte, on sait tout de suite que ça sort de tes doigts de fée et de ton imagination géniale ! J'ai franchement adoré ma lecture, et je lui trouve une certaine ressemblance avec l'Abstraction, surtout dans cette envie qu'ont tes personnages féminins de tout laisser tomber et de partir chercher leur bien-aimé où qu'il soit !
Merci mille fois pour ce beau voyage aux confins de la folie douce et inimitable qui est la tienne <3
C'est vraiment adorable tout ce que tu me dis, je sais pas quoi répondre ! J'en perds mes mots tiens >.< Ca me fait vraiment super plaisir que ça te plaise, et oui, je crois que Elle et Veg pourraient être bien copines ^^ Merci mille fois à toi pour ce commentaire, et tous les autres si gentils ♥
Gros bisous et à bientôt !
Alors oui, j'avoue, au début je me demandais un peu ce que tu nous racontais entre les noms bizarres et ces messages qui s'entrecroisent... mais la lumière se fait progressivement et plus on avance plus on savoure !
C'est bien écrit, c'est poétique et romantique. Moi je te dis bravo pour ce texte très original <3
Merci beaucoup Claquette ! <3
J'aime Veg la Vague, vas y petite fonce dans le tas, envoie tout balader et joue car la vie est un jeu finalement, on ne sait jamais quand on perd, ni quand on gagne mais si l'on ne prend aucune décision et qu'on se laisse porter par la vague alors on régresse. Qua va-t-il lui arriver au fond qu'importe elle a pris sa vie en main et c'est ce qui compte.
Contente que Veg te plaise. Compte sur elle, pour le coup, plus question de régresser ! Que va-t-il lui arriver, j'ai aussi très envie de le savoir ^^
Merci !
Au début, tu m'as un peu perdue. Mais quand j'ai réussi à trouver la routine selon laquelle c'était construit, c'est allé mieux. Du coup, je trouve carrément originale cette correspondance à sens unique-mais-pas-tellement. Ca crée un effet des plus réussis ces réponses, ces masques. Et finalement, tout s'écroule, Veg envoie tout balader, Veg choisit la folie. Et la grenouille applaudit.
Tu n'es pas la première à avoir été perdue au début on dirait ^^' Mais bon, si par la suite ça devient compréhensible, tout va bien ! (Ouais ok j'avoue je savais pas comment rendre ça compréhensible dès le début) Merci beaucoup chère grenouille, ça me fait vraiment bien plaisir que tu apprécie Veg et sa ptite histoire :)
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Il devait avoir le cœur bien brisé ce sacré Bog. Mais bon, après tout on le comprend le pauvre ! Je suis souvent à court de mots pour commenter les textes qui m'ont le plus impressionnée, aussi ne m'en veux pas si ce commentaire n'a ni queue ni tête ;)<br />
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Bref, j'ai adoré ! On ne sait pas trop où on est, ni sous quelle forme sont réceptionnés ces messages, mais qu'importe ! On sent monter l'angoisse de la pauvre Veg qui fait tout pour ne pas craquer.<br />
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Bravo pour ce texte :)<br />
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(Aaaaaaaah *s'arrache les cheveux* comment je vais faire pour voter, je me retrouve confrontée au dilemme du concours d'Halloween !!! Pourquoi êtes-vous tous plus brillants les uns que les autres ?!)
Peut-être bien qu'il avait le coeur brisé, oui. A moins que son silence n'ait été qu'un stratagème pour faire réagir Veg ? ^^ (J'avoue qu'il n'y a pas de réponse à cette question, je me suis toujours pas décidée !) A propos de la manière dont sont réceptionnés les messages, j'imaginais une sorte d'ordinateur vieillot à l'aspect vaguement steampunk... Un truc entre le minitel et la machine à écrire.
Merci beaucoup pour ton commentaire ! Peu importe qu'il soit sans queue ni tête, il est si gentil ^^
(Oh alors pour ça, je te comprends... je vais avoir trop de mal à voter !!)
Merci infiniment :'D
On lui souhaite bon vent à Veg...
Evidemment tout repose sur le choix des mots (toujours surprenant et pétillant), les petits détails, les métaphores (géniaux le chateau de sable et la vague). La double personnalité épistolaire de la narratrice est hilarante... (il va en baver bog !)
Bravo !!!
Oh que oui, bon vent à Veg et Bog (quant à savoir s'il va en baver... L'amour rend aveugle, non ? ^^)
Merci beaucoup beaucoup et à très bientôt !
En plus ça sent carrément l'univers doux-dingue un peu déjanté et absurde, et j'adore ça. Je me suis vraiment régalée !
Effectivement, tout ça se passe dans un univers plutôt atypique ! Merci beaucoup pour ton commentaire Jam :)
Au début, un tantinet, car je pensais qu'il y avait plusieurs personnages qui écrivaient, mais bien vite j'ai compris.
Elle me plaît bien cette Veg qui, à l'ultime minute avant son mariage, arrête tout et s'en va rejoindre son véritable amour.
Ton écriture est surprennate et toujours aussi pleine de vie, de couleurs, de sensations et de sentiments, j'aime cette progression face à ce silence qui la pousse à enfin réaliser que tout ceci n'est pas pour elle. Bref, J'aime aussi ses deux visages, un pour la façade et l'autre où seul le coeur s'exprime. Et bien entendu j'adore la fin ou "déraison" rime avec "vie".
Bravo Ery, c'est vraiment une belle histoire !
C'est exactement ce que je voulais faire ressentir, que le silence de Bog lui fait comprendre des tas de trucs et la pousse à prendre la bonne direction. Vraiment contente que ça te plaise :)
Merci beaucoup pour ton commentaire !
Bien loin d'être un "truc totalement incompréhensible" comme tu pouvais le craindre, c'est au contraire un véritable exercice de style brillamment mené !
Tous ces légers changements dans les mots utilisés, le ton que l'on imagine et la signature finale.. des petits détails qui ont un intérêt capital au fur et à mesure que se dévoile la véritable Veg. Une idée toute simple en somme mais tellement géniale au fond. Et puis qu'est-ce que c'est drôle aussi ! En ce qui me concerne, le doute n'est plus permis : tu as un véritable don et me voilà devenue une fan inconditionnelle de ton travail !
Bravo pour ta participation !
Merci infiniment, c'est trop gentil !
J'ai beaucoup aimé la lettre et la métaphore finale (... en tout cas s'il s'agit bien d'une métaphore ? Pour moi, ton texte peut être interprété d'une manière réaliste ou entièrement suréaliste). Tu prends une situation toute bête, un mariage, et lui donne énormément d'originalité ! Au passage, belle interprétation du thème, je n'aurais jamais songé à un mariage ^^
Et puis les discours sont succulents ^^ J'ai particulièrement aimé le "Je vole, je déferle". Merci pour cette lecture !
A tout bientôt. Liné
Contente que ça t'ait plu :D Par contre j'avoue que je ne sais pas trop ce que tu veux dire en parlant de métaphore... Le coup de la vague et du château de sable, c'en est effectivement une, mais sinon le reste est bien réel !
Merci beaucoup pour ton commentaire, ça me fait bien plaisir ^^
A bientôt !
Ery, tu fais dans le délire le plus complet. Je ne sais pas vraiment ce que je dois comprendre, mais finalement, c'est très poétique. Une vague qui ne veut pas se marier !... mais qui est amoureuse... de Bog. Qui c'est Bog ? Je n'ose dire quoi que ce soit de peur de me fourvoyer.
J'aime bien ton style. Tu écris vraiment très bien. C'est le premier texte que je lis de toi et il faudra qu'un jour j'aille lire plus long sur toi. N'espère pas très vite, hélas, mon temps est limité. Mais qui sait ?
Il y a quelque chose de léger dans ton histoire et pourtant il plane une angoisse, une pression sociale et familiale. Les noms de tes personnages sont drôles, mais la situation ne l'est pas. Personne ne s'entend et Veg, la vague, tente de se faire entendre. Je n'ai pas saisi la symbolique, mais tu sauras peut-être me mettre sur la voie.
Plein de bisous. Vef'
C'est drôle, tu n'es pas la première à avoir pris cette métaphore au pied de la lettre ^^ En fait, dans ma tête, Veg n'était pas réellement une vague, ce n'était qu'une image pour montrer la force de sa volonté. Parce que les vagues sont complètement libres, elles détruisent tout sur leur passage. D'où la métaphore du château de sable. Mais Veg est complètement humaine ! Elle ne s'appelle Veg la Vague que parce qu'elle a retrouvé sa liberté :) Pourtant j'aime vraiment beaucoup ton interprétation, ça me plaît que cette histoire puisse être lue de différentes manières ! Quant à savoir qui est Bog... Il faudra se contenter de ce que Veg en dit ^^
Merci beaucoup, ça me fait super plaisir ! Oh pour le temps, je crois qu'on a tous de grosses listes de lecture et des vies IRL bien remplies, alors il n'y aucun problème. Je me suis moi-même promis de te lire sans avoir encore trouvé le temps ^^'
Je suis contente que tu perçoives les choses comme ça. J'ai donné à cette histoire un ton très léger, et l'univers qui l'entoure a l'air un peu dingue aussi, mais c'est vrai qu'il y a un fond assez important. Je n'y ai pas prêté beaucoup d'attention, mais la pression familiale est quand même un sujet qui touche. Merci de l'avoir perçu :) Et merci beaucoup pour ton commentaire ! J'espère t'avoir un peu éclairée sur la symbolique, un peu plus haut ? :)
Bises et à bientôt ! Ery