Souffle, souffle le vent sur les monts d'Arrée
Passe, passe le temps d'hivers en étés
Sur le Yeun qui paisiblement le soir s'endort
s'étale la brume couvrant les genêts d'or
c'est le moment où tout commence où tout finit
juste un instant d'absence et de mélancolie
C’est un peu par hasard que je suis tombée sur ton joli poème. Je dois avouer que je ne connais pas grand-chose à la poésie et que je m’y suis rarement essayée.
Si je devais ponctuer ton poème, comme ça t’a été suggéré précédemment, je mettrais une virgule à la fin des premier et cinquième vers, et un point à la fin des vers pairs.
Bien que j’aie un peu de peine à trouver le rythme après les deux premiers vers (qui ont d’ailleurs étonnamment un pied de moins que les suivants), je trouve que ton poème a beaucoup de charme. Il fait naître de belles images dans l’esprit du lecteur.
J'aime quand la poésie se nourrit des choses de la Nature.
J'ai entendu un petit accent hugolien dans ton texte.
"Avez-vous quelquefois, calme et silencieux,
Monté sur la montagne, en présence des cieux ?
Était-ce aux bords du Sund ? aux côtes de Bretagne ?
Aviez-vous l'océan au pied de la montagne ?
Et là, penché sur l'onde et sur l'immensité,
Calme et silencieux, avez-vous écouté ?"
(Ce qu'on entend sur la montagne, 1831)
Quelques petites questions cependant:
- Passe, passe le temps d'hivers en été, pourquoi "hivers" au pluriel et "été" au singulier ?
- c'est le moment ou tout commence où tout finit, c'est "ou" sans accent ou "où" avec accent ?
- pourquoi "brûme, avec un accent circonflexe ?
Oui vous avez raison il faut que je me relise, merci pour l'accent Hugolien mais j'en suis loin juste, l'expression d'un ressenti , d'une rencontre avec un lieu qui fut pour moi le début d'une autre vie .
Très jolie poème ! Les figures de style sont très présentes. Les rimes suivies sont très bien utilisés. Tout ce mélange rend la lecture fluide.
On reconnaît le style moderne par l'absence de poésie.
J'ai hâte de voir la suite (si tu conte en faire une).
Tu as de multiples facettes Ô maître fibuliste!
Je ressens l'atmosphère des Monts d'Arrée et vois la brume courir sur les pentes du Mont Saint Michel de Brasparts...
Je ne sais pas si l'absence de ponctuation est volontaire de ta part.
Si ce n'est pas le cas, je me permets de faire une proposition pour l'y ajouter:
Souffle, souffle le vent sur les monts d'Arrée.
Passe, passe le temps d'hivers en été.
Sur le Yeun qui paisiblement le soir s'endort,
s'étale la brûme couvrant les genêts d'or.
C'est le moment ou tout commence où tout finit,
juste un instant d'absence et de mélancolie.