Quand écrire est la dernière solution,
Et que les larmes-cendres sont vaines
Éteintes d’un volcan de commotions
Érupté de la frénésie de mes veines
Fièvre de douleur me tirant vers le bas
Ardente lave de mes larmes
Glisse sur mes joues, se délectant de moi
Sans que ses brûlures ne m’épargnent
Foyer du Vésuve de mon cœur,
Enivrement perduré de soufre,
Contient en lui inquiétude et peur,
Répand terreur, mon esprit en souffre
Dévorée de cette attaque de feu,
Le danger de cette pente raide
Où l’on nous pousse à nous déchirer en deux,
Au lieu de favoriser l’entraide
C’est pour cela que crachent les volcans
Ceux qui comme moi osent dire les choses
Mais de plus en plus rares parmi les gens
Sont ceux qui pensent en conscience et en cause
Ma rage contenue est et sera
Tant que je me laisserai atteindre
Révolte de basalte se calmera
Lorsque Vésuve viendra déteindre.
Fy
Jacques Brel chantait déjà, il y a un sacré bail de ça maintenant, les "terres brûlées donnant plus de blé qu'un meilleur avril" - et même si c'était sur un autre sujet, on retrouve le thème de la "nécessité volcanique", si on peu appeler ça comme ça.
Je note quand même 1 truc que j'identifie comme une maladresses, mais à toi de me dire si jme trompe :
- "Sans que ses brûlures elle ne m’épargne" : le "elle" me semble de trop 🤔
Et une tite photte :
- "Où l’on nous pousse à nos déchirer en deux" : t'as oublié le u de "nous" :P
La photte aussi m'avait échappée merci ! xD
Je suis contente que ce poème t'aie plu, merci à toi pour ton gentil commentaire !
Au plaisir de te lire,
Fy