J’ai l’impression d’être vide sans toi,
Un souffle absent sous un ciel froid.
Le temps défile, un train lointain,
Et moi, spectateur d’un destin incertain.
Je vois les heures glisser sans éclat,
Vivre sans vivre, un faux pas.
Ma vie s’efface derrière un écran,
Un reflet terne, un rêve fuyant.
Coupable d’être ce que je suis,
D’observer le monde, immobile, enfui.
Quand je te parlais, ce vide pesant
Se cachait en toi, comme un apaisement.
C’est toi qui faisais danser les jours,
Tu masquais le manque, tu portais l’amour.
Je n’ose l’avouer, mais c’est la vérité,
Sans toi, le vide est ma seule clarté.
Maintenant, ton absence hurle en silence,
Chaque matin s’alourdit de ton essence.
Le vide m’habite, m’use, m’égare,
Tous les jours, il pèse, il s’installe, il s’étale.