VIII/ Pêcheresse, je te condamne

Notes de l’auteur : Quelques rappels pratiques sur les noms de yokais :
- yozaimon-dako, yokai aquatique à tentacules, vivant sous le pont.
- mimichiri-boji, yokai tueur et sans-oreilles, piégé sur le pont.

La reine n’allait pas mourir. Elle n’aurait pas cette chance.

Les restes de sa conscience se rattachaient au débris de son corps comme une mouche volait autour d’un cadavre. Allongée sur l’herbe humide, elle ne pouvait plus que ressasser les vestiges de son ambition et appréhender la forme ronde se rapprochant d’elle. Elle essaya de hurler, mais ne put qu’émettre un gargouillement sanglant. 

En face d’elle se tenait une roue en bois trempée de deux mètres de haut, et dont trônait au centre des yeux injectés de sang et une bouche grimaçante aux dents semblables à des crocs.

« PÊCHERESSE, JE TE CONDAMNE. »

Dans ses derniers instants, la reine espéra de tout cœur revoir Ayana en enfer.

 

 

 

Nise Munefusa n’avait jamais éprouvé des regrets.

Il était le plus grand poète de son temps, et ne doutait pas qu’on chanterait encore son œuvre des générations après sa mort. Peut-être renommerait-t-on une ville entière à son nom ! Exprimer le moindre regret serait une insulte à sa gloire présente et future. Même alors qu’il s’était retrouvé à gravir le sentier escarpé du Mont Otakyama, guidé par le pèlerin qui se nommait Amago, Munefusa ne regrettait rien. 

Il se le refusait : tout allait bientôt revenir à la normale, il allait rentrer chez lui. Amago le lui avait promis. Cela, le poète ne l’aurait jamais admis, en particulier lorsque le pèlerin s’était retourné vers lui, son visage indéchiffrable : 

« Munefusa-sensei, vous allez bien ? » 

Le poète refusa de répondre. 

« Munefusa-sensei, me haïssez-vous ? »

Non, ce n’est pas le mot, réfléchit Munefusa. C’était une méfiance implantée dans son âme et qui avait permis au poète de survivre dans la cour du shogun depuis tant d’années. Vous êtes un monstre, Amago. Je sais que vous voulez m’aider, mais je ne voudrai plus jamais vous voir une fois que tout cela sera terminé, conclut Munefusa alors qu’il répondait d’une voix polie : 

« Je suis juste fatigué. J’économise mon souffle. »

Amago parut réfléchir. Munefusa fut à nouveau frappé par sa ressemblance avec un humain. Le poète sentit une émotion étrange le remuer et assuma que c’était du dégout. Amago laissa échapper d’une voix presque implorante : 

« Je tiens à vous remercier. Je sais que c’est dur pour vous, et pourtant vous me suivez sans résigner. Pour faire ce qui est juste. Nous allons sauver cet enfant, et nous pourrons ensuite tous rentrer chez nous. »

 

 

 

Quelques instants plus tard, les deux hommes se trouvaient dans un château grotesque, fait uniquement de troncs d’arbres empilés les uns sur les autres, capturé par deux géants aux trois yeux et huit visages, prosternés devant une vieille dame. 

Munefusa vit la reine parler au chat noir à deux queues, mais sans pouvoir les entendre : la terreur le rendait sourd, aveugle, idiot. Il ressassait les évènements, revoyant une ombre gigantesque jaillir du brouillard, cherchant à l’attraper. Il vit Amago essayer de repousser l’ennemi. Munefusa, lui, avait fait volte-face et pris la fuite, ignorant les hurlements de douleur d’Amago derrière lui. Un autre géant identique s’était dressé devant lui…

Puis on le posa à terre, et le poète parvint à comprendre, à travers la brume de sa panique, que le chat noir était parvenu à le sauver en utilisant son statut de poète. Munefusa sentit en lui jaillir une cascade de bienveillance envers Ayana. 

Merci, merci, merci ! Tu n’es pas une incapable comme Amago !

Celle qui se nommait reine avait posé une énigme avec leurs vies en jeu. Munefusa paniqua à nouveau, et vit clairement le corps félin du kasha se crisper sous la peur et le doute. Ayana aussi était perdue. Munefusa se rappela qu’elle n’était qu’un monstre, et qu’il devait agir. 

Il posa une question qui n’eut aucune utilité. Quelques minutes plus tard, Amago était écrasé par un géant. Munefusa vit le sang noir gicler, il entendit les os de son corps exploser. 

Une autre émotion remua ses tripes. Munefusa sut que c’était autre chose que du dégout, autre chose que de la méfiance envers ce crapaud géant à visage d’homme. Munefusa comprit plus tard que c’était de la culpabilité.

Et du regret.

 

 

 

« Partons ! Nous ne pouvons échapper à son regard, tout comme il ne s’arrêtera jamais de nous poursuivre. Notre seule chance est que l’eau du fleuve le ralentisse pour… », et Munefusa vit chuter, comme au ralenti, la silhouette meurtrie d’Ayana. Elle essaya de se relever, mais son corps refusa de répondre.

Au loin, le hurlement de l’eau qui s’évaporait se fit de plus en plus strident. Il résonnait comme le glas aux oreilles de Munefusa. Il réagit à l’instinct : le poète fit demi-tour et s’enfuit le plus vite possible.

Munefusa chercha à zigzaguer entre les arbres, à sauter entre les racines noueuses et les buissons enchevêtrés. Il plissa les yeux pour retrouver son chemin dans ce monde fait d’ombres et de silhouettes, de monstres et de fantômes. Il ne lui fallut même pas une minute pour trébucher et s’écrouler par terre. Il se releva, ses poumons à l’agonie, et chercha à continuer son chemin. Pour chuter à nouveau quelques secondes plus tard, se cognant le front sur une branche traitresse. 

Plus il avançait, moins il voyait. Pourquoi ? Pourquoi ? Quelques secondes plus tôt, il pouvait se repérer grâce à une étrange lumière éthérée. Plus il progressait, plus la lueur s’atténuait et le risque de se tordre la cheville augmentait. Munefusa finit par s’arrêter, et eut une horrible révélation.

Ayana vit le poète revenir vers elle dans une démarche semblable à celle d’un condamné à mort s’approchant du lieu de son exécution. Ses yeux terrifiés ne regardait pas le visage d’Ayana, mais quelque chose au bout de ses queues.

Les deux flammèches bleues qui éclairaient les environs.

Avant qu’Ayana eut le temps de protester, Munefusa la prit sur ses épaules et s’élança dans la forêt. Utilisant le kasha comme une torche, le poète parvint à s’aventurer à travers la forêt, maintenant un rythme effréné. Il ne chercha pas à se justifier auprès d’Ayana, et celle-ci ne lui en voulut pas.

« Je suis désolée. »

Ayana chuchota ses mots avec difficulté, s’adressant autant au poète qu’à elle-même. Il ne lui répondit pas.

« Je suis désolée, Munefusa-dono, continua-t-elle. Je suis responsable de tout ça…

— La ferme ! répondit celui-ci entre deux inspirations sifflantes. Au lieu de vous… plaindre, essayez de… réfléchir à un plan ! »

Ayana hésita, puis répondit avec lenteur : 

« Je n’ai pas de plan. Le wanuydo est un monstre issu de l’Enfer. Il peut nous repérer où que nous aillons. Nous avons éveillé sa colère, et il ne s’arrêtera jamais.

— Il n’a… aucun point faible ?

— Non.

— Vous aviez pourtant dit… que l’eau de la rivière…

— Cela va juste l’affaiblir. De l’eau ne pourra jamais retenir la Roue de Feu, et encore moins la tuer. Il nous poursuivra jusqu’au bout du monde s’il le faut. »

Le kasha sentit le corps du poète frissonner. Ayana tourna la tête et vit à quelques mètres à sa gauche le cour tranquille de la rivière. La lumière bleuâtre de ses flammes miroitait sur la surface de l’eau. Ayana hésita : pourquoi Munefusa longeait-il ainsi la rivière ?

Elle n’eut pas le temps de répondre. Munefusa s’était arrêté, laissant Ayana tomber à terre. Elle chercha à nouveau à se relever, sans succès, puis lança vers Munefusa un regard plein d’espoir. Il va m’abandonner ici. Il va s’enfuir et essayer de survivre seul dans la forêt. Ayana faillit en pleurer de soulagement. Vous avez fait le bon choix, Munefusa-dono.

« Je… je crois que j’ai un plan, » dit le poète à voix haute.

Ayana ne pouvait pas voir le visage du poète qui se tenait aussi immobile qu’une statue. Munefusa ne put ainsi pas remarquer la panique soudaine qui s’empara du kasha.

« Non ! Munefusa-san, vous devez partir tout de suite ! Parce que j’ai trahi le yogama-taki, la Roue de Feu va probablement me cibler en priorité. Prenez la fuite, cachez vous et…

— Réponds-moi sans mentir. Peux-tu me promettre que ce… que ce monstre ne cherchera pas à me poursuivre même si je t’abandonne ici ? »

Munefusa darda sur Ayana des yeux espérant une réponse impossible. Ayana sut qu’elle n’arriverait pas à lui mentir. Le yogama-taki portait une haine indicible envers les humains. Et le wanyudo l’a aidé à ravager le village : ce ressentiment est probablement partagé.

Ayana baissa la tête. Munefusa s’écroula aux pieds d’un arbre. 

« Dis-moi… réfléchit Munefusa, comment nous repère-t-il ? À l’odorat ? Au regard ?

— Personne ne le sait vraiment. Une chose est sûre : il est impossible de lui échapper.

— Et quel genre de personnes peuvent être des cibles pour lui ?

— Certains disent qu’il traque ceux qui ont commis les pires crimes et qui n’éprouvent aucun remord. D’autres prétendent qu’il se guide selon la culpabilité ressentie par la cible. Plusieurs jurent que c’est un démon sadique s’extirpant des tréfonds de l’enfer pour répandre la mort et la destruction. »

Quelques minutes glaciales s’écoulèrent, chacune plus douloureuse que l’autre. À l’abandon, Ayana ne trouva qu’une chose à dire. Quelque chose qui jaillit en elle comme une étrange évidence, un instinct inexplicable. 

« Je suis navrée pour Amago-dono. »

Munefusa se redressa d’un coup, raide comme un cadavre. D’abord croyant qu’il était terrassé par la tristesse, Ayana vit le poète se rapprocher d’elle et la hisser à nouveau sur ses épaules. Il se remit à courir, comme revigoré par une force nouvelle. En tournant la tête, Ayana discerna, cruel rappel, un petit point blanchâtre qui s’embrasait au loin. La Roue de Feu avait traversé la rivière.

 

 

 

Nise Munefusa était à l’agonie.

Il avait couru à en perdre l’haleine. Chaque minute avait été une torture. Ses os grinçaient, ses muscles étaient si crispés qu’ils paraissaient faits de pierre, chaque respiration comme mille aiguilles qui perçaient ses poumons. 

Ayana et lui avaient conscience que le poète avait couru à peine cinq minutes.

La tâche blanche derrière eux ne cessait de s’agrandir.

Une fois qu’il eut posé Ayana par terre, Munefusa s’écroula aussitôt, cherchant à reprendre son souffle. Ils étaient tous les deux encerclés par la buissons, les pins et les bambous. Le silence de la forêt n’était troublé que par les respirations haletantes de Munefusa, le clapotis de la rivière et un son de roulement qui résonnait au loin. 

 « Ayana… on va bien… vers le sud ? »

Elle fit oui de la tête, et Munefusa se perdit dans ses pensées. Ayana pouvait voir à quel point il était à bout de forces. Tout cela est à cause de moiLa reine avait raison.

« Munefusa, vous devez fuir, déclara-t-elle d’une voix grave, presque menaçante. Je vous ordonne de…

— Tu as fini… de t’excuser ? répondit celui-ci entre deux bruyantes expirations. Je remarque aussi que… les flammes au bout de tes queues… s’amenuisent de plus en plus… Tu perds… espoir ?

— Ce n’est pas important ! »

La voix d’Ayana craqua. Sous la colère, les regrets, l’impuissance. Elle ne se rendit même pas compte qu’elle s’était relevée. 

« Munefusa-dono. Je pense avoir compris ce que vous voulez faire. Vous voulez revenir vers le pont, c’est cela ? Là où se trouve le mimichiri-boji ? Vous espérez les faire combattre entre eux ? C’est inutile, le wanyudo est bien trop fort pour lui.

— Je pensais au monstre qui se tapit dans l’eau. »

Munefusa se releva avec difficulté pour se pencher tout de suite après et vomir toutes ses tripes. Des gouttes fétides aspergèrent ses beaux vêtements mais il ne parut pas s’en soucier. Ayana peinait à reconnaitre le poète arrogant et méfiant qu’elle avait rencontré pour la première fois. Il n’était plus qu’un animal traqué, s’accrochant au plan le plus hasardeux pour survivre. Ayana voulut rétorquer mais un grondement rageur explosa au loin, derrière elle. Le point blanc ne cessait de s’élargir en une tâche menaçante. Ayana sentait sentir l’odeur suffocante du souffre et du bois brûlé. 

Ayana savait que le wanyudo n’était plus qu’à quelques centaines de mètres. 

La souleva brutalement du sol, Munefusa prit Ayana ses bras, contre sa poitrine, et s’élança en avant, cette fois-ci plus lentement. Ayana pouvait sentir les battements de cœur du poète. 

« Attends ! hurla Ayana. Comment peux-tu être sûr que le yazaimon-dako va nous débarrasser de la Roue de feu ? Et que le mimichiri-boji nous laissera faire ?

— Si tu as assez de… force pour parler… cours sur tes propres jambes ! » haleta Munefusa.

Ayana réfléchit au rythme des halètements de Munefusa et du grondement lointain. Le mimichiri-boji était un esprit psychopathe et sanguinaire, ne tirant que du plaisir en torturant les êtres les plus faibles qui soient. Dans leur état, Munefusa et Ayana faisaient des cibles de choix. 

Le yozaimon-dako s’attaquait uniquement à ceux qui traversaient le pont. Et encore, il ne cherchait pas à les tuer : seulement à les retenir sur le pont pour l’éternité. Ses tentacules étaient aussi précises que rapides, aussi fortes qu’immortelles. 

« PÊCHERESSE, JE TE CONDAMNE. »

Le hurlement se répandit tel un écho funeste, traversant toute la forêt jusqu’à atteindre Munefusa et Ayana. Le monstre les atteindrait dans une minute, voire moins. Utilisant son odorat, Ayana comprit que le pont était à deux minutes d’eux. Voire plus.

Sentant la panique réveiller ses muscles comme une décharge, Ayana sauta à terre et se mit à courir à toute allure, allégeant le fardeau du poète qui put lui aussi accélérer. Ils gagnèrent une trentaine de secondes.

Par chance, Ayana remarqua que la berge longeant la rivière était plus plate, épargnées par les obstacles sylvestres. Les deux se mirent à courir sur cet espace plus ouvert, leur donnant encore de l’avance. 

Derrière, le wanyudo se rapprochait toujours plus, écrasant tout sur son passage et provoquant un vacarme infernal. Ayana pouvait presque sentir son regard haineux et son souffle de braise sur son dos. La peur donna un nouveau coup de fouet. 

Elle pouvait encore accélérer, mais Munefusa non. Il dépassait déjà ses limites en gardant le même rythme, frôlant la mort à chaque foulée, à chaque folle respiration. 

« PÊCHERESSE, JE TE CONDAMNE À UNE ÉTERNITÉ DE SOUFFRANCE. »

La voix était si forte que le monstre paraissait hurler juste à côté d’Ayana. Elle n’avait plus le choix : elle devait prendre autant d’avance que possible. Différentes idées s’enchaînant dans sa tête en une fraction de seconde. Ayana tourna rapidement la tête et hurla d’une voix désespérée : 

« Continuez vers la cascade ! Si la Roue est trop proche, traversez la rivière à la nage ! »

Ayana accéléra soudainement, ses quatre pattes félines se pliant et se dépliant à un rythme effréné, semblant ne plus toucher le sol. Les formes se brouillèrent autour d’elle. L’air lui fouetta le visage comme une paroi invisible.

Et puis elle arriva à destination. Le pont était là, paraissant l’attendre. Il n’y avait personne en vue. Le son assourdissant de l’eau remontant la cascade ne put recouvrir celui du grondement dévastateur. Ayana prit une longue inspiration, et hurla de toutes ses forces : 

« Bojin ! J’ai un marché à te proposer ! Aide-moi, et je te libérerai de ce piège maudit ! 

— Tu m’as l’air bien fatiguée, dis-moi. »

La voix moqueuse provenait d’une silhouette trouble à l’autre bout du pont et qui se rapprochait lentement. Ayana n’avait pas de temps à perdre : 

« Épargne ma vie ainsi que celle de Nise Munefusa, et aide-moi à traverser le pont.

— Je vois que tu as une Roue des Enfers à tes trousses. Et il parait tout particulièrement te détester.

— Il peut te cibler également, tu es aussi coupable de crimes odieux, tenta Ayana.

— Peut-être que oui, peut-être que non. Peut-être qu’il me sera très reconnaissant si je lui rendais ton corps égorgé. Je suis prêt à le découvrir…

— Faites cela, et vous n’aurez pas ce que vous désirez le plus. »

Bojin se rapprocha assez pour qu’on puisse distinguer avec d’horribles détails toutes les cicatrices parsemant son visage, ainsi que la chair à vif à la place des oreilles. Ayana ouvrit la bouche pour continuer.

Quelque chose explosa derrière elle, et Ayana comprit qu’elle n’avait plus le temps de négocier. Elle s’élança sur le pont, le traversant à toute vitesse, s’apprêtant à croiser Bojin qui tenait dans chaque main un couteau aiguisé.

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Hylm
Posté le 04/02/2022
Je suis triste de voir que l'histoire n'est pas finie ! Mais tant pis j'attendrai longtemps s'il le faut!
Perso je trouve le changement de point de vue rafraichissant et de caractère du poète compréhensible pour une histoire courte. Peut-être que la course poursuite est un peu longue comparée aux descriptions des chapitres précédents, le rythme est plus lent mais la tension monte beaucoup en retour.
Il y a pas mal de coquilles/mots manquants dans ce chapitre c'est dommage.

M'en fiche si la suite sort dans un an, j'attendrai.
Le Saltimbanque
Posté le 06/03/2022
Et bien voilà, tu n'as eu à attendre qu'un mois !

Mais sérieusement, merci infiniment d'avoir continuer à lire mon histoire malgré mon inconsistance.

Et si en plus l'évolution de ce pauvre Nise Munefusa te convainc, alors je peux mourir en paix. Juste après avoir fini de publier cette maudite histoire (fun fact : tous les chapitres ont déjà été écrit avant même que le premier soit publié sur ce site... je suis à ce point fainéant).
Alice_Lath
Posté le 12/10/2021
Eh bien ! Que d'émotions, je me demande comment ça va se terminer avec cette roue haha !
Le changement de pdv entre Nise et Ayana était peut-être un poil abrupt, mais je vois pas trop comment tu aurais pu faire mieux, en dehors d'ajouter une démarcation difficile à mettre sur PA. Et je suis pas trop certaine d'avoir suivi l'évolution psychologique du poète haha de couard il devient presque normal, j'ai un peu de mal à le reconnaître
Mais sinon, c'est toujours aussi chouette ! J'attends de voir comment leur plan va s'accomplir et quelle est cette histoire de désir avec les deux yokais du pont, ça va à 100 à l'heure et c'est comme ça qu'on l'aime ! Toujours aussi à fond je demeure, je dois dire hahahaha !
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