Mon robot s’appellerait « Je-suis-là-pour-servir-et-pas-pour-rigoler ».
Sa couleur dépendrait de mon humeur et de la sienne. Ce serait un mix : si j’étais malade, donc, pâle comme un linge et s’il était, ce jour-là, rouge de honte, il serait rose ( blanc + rouge = rose).
Sa voix serait un copier-coller de celle de Maria Callas. Dès qu’il prononcerait un mot, ce serait un enchantement pour tout le monde, y compris pour lui ( c’est lui qui doit faire ce que je lui dit et pas l’inverse) !
Il aurait un grand sourire tout le temps, même quand il ne serait pas à prendre avec des pincettes, car c’est vraiment un grand honneur de me servir et d’obéir à mes ordres, non ?
À l’intérieur de son ventre qui fermerait à clef se trouverait un ordinateur, des livres, des sushis, des bobuns, du riz loc-lak, des fruits et des sucreries, enfin pas trop, encore des livres et des fleurs. J’ai oublié de dire qu’on trouverait également des choux de Bruxelles dans son ventre mais ça, je les lui laisserais dans ma grande gentillesse, mon immense amabilité et ma générosité sans pareille.
Sur son dos, il y aurait tous les Astrapi du monde entier.« Je-suis-là-pour-servir-et-pas-pour-rigoler » ne ferait pas de mal à une mouche sauf aux moustiques que je déteste. Il me laisserait tranquille quand je le lui dirais, parce que, c’est fatiguant de lui donner des ordres, n’est-ce pas ?
PS : Pour le dessin, désolée, mon robot est cassé !