Le son strident du réveil me tire brusquement du sommeil. Je grogne d'irritation en tapotant sur le bouton pour le faire taire. Malgré le silence, le son persiste encore dans mes oreilles. Je dois vraiment penser à changer la sonnerie. Pourquoi est-il toujours si difficile de se lever le matin ? Encore somnolent, je me frotte les yeux et me redresse lentement sur mon lit. Les premiers rayons de soleil filtrent à travers les rideaux, illuminant faiblement ma chambre.
Je vis seul dans un petit appartement au cœur de Sokatsu City, dans le quartier étudiant. Ma chambre est modeste, avec des étagères pleines de livres et de gadgets électroniques que je bricole moi-même. Le bureau en angle prend une grande place dans celle-ci, et mon ordinateur, l'un des plus évolués technologiquement, surtout avec les modifications que j'ai réalisées, est équipé de quatre écrans pour travailler simultanément sur différents projets. Je décide finalement de me lever, m'étirant pour chasser la torpeur de mon corps. Ma routine matinale commence par une douche froide, car je sais que sans elle, je ne réussirai pas à être totalement réveillé. L’eau glacée sur ma peau me revigore. Ensuite, vient mon café.
Dans mon salon, un grand canapé occupe une grande partie de l'espace, avec une TV dernier cri que je n'allume que très peu. C'est un peu en désordre certes, mais un désordre organisé. De toute manière, le système de nettoyage s'occupe du superflu.
Arrivé dans mon coin cuisine, la machine a déjà préparé mon café. Ma tasse en main, je me dirige vers la baie vitrée. Étant au 25e étage, le dernier de mon immeuble, j’ai une vue non négligeable sur les environs. Ayant la chance d'être parmi les étudiants ayant accès aux études supérieures, mon lieu de résidence est au-dessus de la moyenne.
Le café, bien qu'amer, offre une sensation réconfortante, mais je ne peux m'empêcher de penser que ces rêves intenses de la nuit passée ont encore épuisé mon énergie. J'essaie de me rappeler les détails de ce rêve : un paysage enflammé, des cris désespérés... mais tout cela semble flou, comme une toile peinte avec des couleurs trop diluées. Ces images s'accrochent à mon esprit, mais chaque fois que j'essaie de les saisir, elles glissent entre mes doigts. Ce n'est qu'un rêve, me dis-je, essayant de chasser les pensées troublantes de mon esprit. Pourtant, une sensation de malaise persiste, comme un poids sur mes épaules.
Je finis de gribouiller des bribes de mon rêve sur une feuille sans grand succès. Il y en a maintenant beaucoup, toutes empilées dans un coin de mon bureau. Je bois le reste de mon café en silence, perdu dans mes pensées.
Le brouillard commence à se lever sur la ville, créant une atmosphère mystérieuse et paisible. J'adore cette brume matinale qui se glisse entre les immeubles, donnant à la ville une aura pesante. Chaque nuit, une brume épaisse se déploie. Elle masque les mouvements, rend les sorties nocturnes plus faciles et déjoue la surveillance qui n'est pas infaillible. C'est une caractéristique unique qui confère à la ville un air de mystère et favorise les activités clandestines.
En finissant de me préparer pour la journée, mon regard se pose sur mon téléphone posé sur la table, un modèle ultra-fin doté de multiples fonctions holographiques, un standard à Sokatsu City. Ici, la technologie est omniprésente, intégrée dans chaque aspect de la vie quotidienne.
Clés en poche, je quitte mon appartement. Je choisis de me rendre à l'institut à pied, comme toujours. Je préfère marcher et profiter de l'atmosphère unique de Sokatsu City. Alors que je déambule dans les rues, je croise un bus à lévitation qui glisse silencieusement au-dessus de la route, un reflet des avancées technologiques qui définissent la ville. Les trains à lévitation magnétique filent au-dessus des rues, reliant les différents quartiers en un clin d'œil. La verdure est un point important ici ; on nous répète sans cesse qu'il faut aider au bien-être de nos chers étudiants, l'avenir de notre ville, selon les dirigeants. Mais c’est agréable, car dans d'autres coins de la ville, ce n’est pas le cas.
En chemin vers l'institut, je suis obsédé par ce rêve étrange qui continue de me troubler. J'essaie de me convaincre que ce n'est rien de plus qu'un produit de mon imagination, peut-être le résultat d'un stress accumulé. Pourtant, une partie de moi reste méfiante, comme si mon subconscient tentait de me prévenir de quelque chose.
Arrivé à destination, je rejoins ma classe et m'assois à ma place habituelle. Les murs de l'amphithéâtre sont d'un blanc immaculé, presque clinique, caractéristique des salles de cours. Les murmures des autres élèves remplissent la pièce alors que tout le monde se prépare pour le début des cours. Les chuchotements se mêlent, créant une sorte de bourdonnement continu. Comme à l'accoutumée, dès que j'entre en classe, les regards des élèves se posent sur moi, empreints d'un mépris auquel je ne prête guère attention.
Assis à ma place, je commence à m’endormir à force d’attendre le début de l’examen, malgré le brouhaha que font les autres. L’amphithéâtre est immense, et le moindre bruit se répercute dans le silence. Soudain, quelqu’un me secoue dans tous les sens. Le contact soudain, presque violent, me ramène brusquement à la réalité, avec un léger mal de mer.
Une camarade de classe, Kin, s'approche de moi avec un sourire chaleureux. Malgré moi, elle est devenue une amie depuis notre rencontre l'année dernière. Ses cheveux châtains clairs tombent en cascade sur ses épaules, encadrant son visage souriant, un peu trop pour moi, mais ce n’est que mon point de vue d'une personne détachée et quelque peu aigrie. Ses yeux pétillants, derrière ses lunettes, donnent une impression de curiosité constante. Je me demande pourquoi elle tient tant à cette paire de lunettes, surtout maintenant que la technologie permet de corriger la vue de manière plus pratique.
Alors que Kin pousse ses lunettes sur son nez d'un geste familier, je ne peux m'empêcher de me rappeler la première fois où elle m'a surpris de cette manière.
C'était exactement le même geste, presque un an auparavant, qui avait marqué le début de notre amitié insolite.
Elle m'avait alors pris de court, en me posant une question sans préambule.
Kin — Dis, tu es doué en physique appliquée ?
Elle m'avait surpris en me posant cette question, sans préambule.
Kin — Dis, tu es doué en physique appliquée ?
J'avais levé les yeux de ma copie, surpris par sa question. Pourquoi voulait-elle savoir ça ? Je n'avais jamais vu cette fille avant. Je me méfiais naturellement des gens qui s'imposaient à moi de cette manière.
Rin — Euh... pourquoi ?
J'avais essayé de cacher ma réticence, mais c'était difficile. Elle n'avait aucune idée de l'effort que je faisais pour ne pas l'ignorer simplement.
Kin, avec un sourire qui semblait ignorer complètement ma réserve, avait répondu avec une simplicité désarmante.
Kin — Parce que j'ai besoin d'aide. Je peux m'asseoir ici, n'est-ce pas ?
Il y avait quelque chose dans sa manière de parler, une sorte de confiance tranquille qui m'avait pris au dépourvu. J'avais hésité, pesant le pour et le contre. Je n'aimais pas vraiment qu'on s'immisce dans mon espace personnel, mais elle ne semblait pas s'en soucier. Finalement, j'avais simplement hoché la tête.
Rin — …Oui, je suppose que c’est libre.
Elle s'était assise à côté de moi sans attendre ma réponse, posant ses affaires avec une aisance déconcertante. J'avais détourné le regard, encore mal à l'aise avec cette proximité imposée.
Kin — Tu es plutôt silencieux, dis donc. Moi, c'est Kin Stornello. Et toi ?
Je me souvenais avoir hésité encore une fois. Ce n'était pas dans mes habitudes de donner mon nom à des inconnus. Mais elle avait une manière de poser des questions qui rendait difficile de rester distant.
Rin — …Rin. Rin Pawaa.
J'avais répondu en détournant légèrement le regard, encore incertain de cette nouvelle dynamique qui s'était soudainement imposée dans ma journée.
Je remarque que ma voisine, Kin, se tortille discrètement dans tous les sens, jetant des coups d'œil furtifs à ma copie. Ses tentatives maladroites pour copier sans se faire repérer par le professeur sont presque attendrissantes. Elle essaie tant bien que mal de cacher son manège, mais ses gestes trop précipités la trahissent. Une partie de moi trouve la situation amusante. Ses stratagèmes sont aussi transparents que l’eau claire, et je me demande combien de temps encore elle va tenir avant que le professeur ne la surprenne.
Rin — Tiens...
Avec un léger sourire en coin, je décale subtilement ma feuille pour qu'elle puisse recopier discrètement. Je ne sais pas vraiment pourquoi je fais ça. Peut-être parce qu'elle a réussi à briser, en un sens, la barrière que je mets entre moi et les autres. Ou peut-être est-ce simplement parce que je trouve un certain plaisir à observer ses efforts désespérés.
Une fois sûr qu’elle a accès à mes réponses, je repose ma tête sur mes bras croisés,
je finis par m'endormir sur ma table, profitant de ces rares moments pour reprendre des forces en toute quiétude.
Le souvenir de notre première rencontre s'estompe, remplacé par le bruit ambiant de la salle de classe. La journée est finie, et les murmures des élèves, le froissement des papiers, et le grincement des chaises emplissent l'air. Kin, fidèle à elle-même, continue de m'adresser un sourire radieux alors qu'elle tire une chaise pour s'asseoir à côté de moi, comme elle l'a fait si souvent depuis cette première rencontre.
Kin — Merci encore de m'avoir aidée. Tu es vraiment sympa !
Son enthousiasme est palpable, presque contagieux, mais je garde mon expression neutre. Ce genre de compliment me met moins mal à l'aise avec le temps, mais je le cache derrière un visage impassible.
Rin — Pas de problème, mais ne prends pas l'habitude de compter
sur moi à chaque fois.
Je soupire intérieurement, sentant un léger pincement de fatigue me rappeler que j’ai encore du mal à me remettre de ce rêve étrange.
Kin est déjà partie, happée par une autre conversation animée. Elle a cette capacité à passer d'une chose à l'autre avec une énergie que je ne comprends pas toujours. À peine ai-je rangé mes affaires que mon téléphone vibre doucement dans ma poche, annonçant l'arrivée d'un message. Je le sors et jette un coup d'œil à l'écran, découvrant un message d'une personne un peu ennuyeuse :
Salut, tu ne voudrais pas venir en cours demain ?
Je sais que ce n'est pas un contrôle, mais je m'ennuie un peu ^^
Enfin, fais comme tu veux, je ne te force pas.
Allez, salut o/.
Sur le chemin du retour, je plisse les yeux, sentant une légère pression derrière mes tempes. Pourquoi est-ce que ça me tracasse autant ? C'est juste une perte de temps... Je gagnerais plus de temps en travaillant chez moi. J'ai plusieurs projets à peaufiner, et pourtant...
Soudain, une douleur sourde s'empare de ma tête. Un bourdonnement envahit mes oreilles, et ma vision commence à se troubler dangereusement. Mauvais signe... Je cligne des yeux pour essayer de me concentrer, mais le monde autour de moi vacille. Je sens le sol se dérober sous mes pieds, et je m'appuie contre un muret, mais c'est peine perdue. Mes jambes flanchent, et je m'évanouis.
Lorsque je reprends conscience, je suis enveloppé par une obscurité épaisse, presque tangible. Mon esprit flotte encore entre rêve et réalité. Le bruit des vagues qui s'écrasent contre les rochers m'aide à rassembler mes pensées. L'odeur salée de l'océan remplit mes poumons, apaisant doucement ma confusion. Peu à peu, ma vision s'éclaircit, révélant un paysage côtier baigné par une lumière tamisée, avec une étendue d'herbe qui danse sous une douce brise. L'air est frais, presque revigorant, une sensation rare dans mon quotidien citadin.
Rin — Qu'est-ce que je fais en dehors de la ville ? Et en plus, il n'y
a rien ici... Attends, qu'est-ce que c'est que ça ? Une... cabane.
Mes jambes tremblent alors que je me dirige avec difficulté vers la cabane. Une étrange sensation m'envahit. Pourquoi ai-je autant de mal à me déplacer ? Soudain, le sol sous mes pieds se sépare en deux, et je chute, emporté dans un gouffre noir. L'air siffle autour de moi, et je suis incapable de bouger. Juste au moment où la panique commence à m'envahir, une lumière intense apparaît, me happant avec une force irrésistible. Je me réveille en sursaut, secoué de tous côtés.
RÉVEILLE-TOI !!!
Encore sonné, j'ouvre les yeux et distingue peu à peu une fille aux longs cheveux roses. Ce visage... il m'est familier. Une onde de chaleur m'envahit, une paix intérieure, et une odeur de vanille m'enivre. Ma vision se rétablit lentement. Je frotte mes yeux d'un revers de la main, et la personne devant moi se transforme. Je reconnais enfin la coiffure châtain que je connais si bien. Est-ce que je rêve encore ?
Rin — Ki... Kin.
Kin — Oui ?
Je cligne des yeux, et la rue familière de Sokatsu City se matérialise autour de moi. Le bruit lointain des trains et l'animation de la rue me rappellent que je suis bien de retour. Je m'apprête à demander à Kin pourquoi elle est là, mais une sensation étrange sur mon visage attire mon attention. C'est froid... et ça sent... la fraise ? Je récupère un peu de la substance avec mon doigt, et mes soupçons se confirment.
Rin — Kin, pourquoi est-ce que j'ai de la glace à la fraise sur le visage ?
Kin — Ah... euh, bah, tu avais l'air d'avoir de la fièvre, alors j'ai
pensé que ça te soulagerait un peu.
Je prends une longue inspiration, essayant de contenir un mélange de frustration et d’agacement.
Rin — Merci...
Kin semble surprise, probablement s'attendant à ce que je m'énerve comme à mon habitude. Mais à ma grande surprise, elle me serre dans ses bras. Son étreinte est chaleureuse, presque rassurante, et pour un moment, je me laisse aller à ce sentiment inhabituel.
Kin — Je suis soulagée que tu ailles bien, tu semblais vraiment agité.
Ça va mieux maintenant ?
Rin — Je pense... Merci d'être là, Kin.
Je me demande pourquoi elle fait preuve d'autant de gentillesse envers moi. Après tout, nous ne sommes que des camarades de classe, rien de plus, n’est-ce pas ?
Rin — Kin, si tu me laisses un peu de temps pour respirer, je viendrai
en cours demain.
Kin — Vraiment ? C'est génial!
Je vois que ma réponse lui fait plaisir, et elle esquisse un sourire qui me réchauffe un peu le cœur, malgré moi.
Rin — Je pense que je vais mieux.
Kin — Tu ne veux pas un peu d'aide ?
Rin — Non, ça ira. Je te remercie. Allez, à demain.
Kin — Hé ! Attends ! Pff, on aurait pu discuter un peu...
Kin, bien que secondaire dans ce chapitre, est introduite de façon sympathique et naturelle, laissant entrevoir une dynamique intéressante avec Rin.
L’histoire utilise une routine matinale ordinaire pour introduire le personnage principal et son environnement. Cette simplicité contraste avec l’étrangeté de ses rêves, ce qui pique l’intérêt du lecteur, en tout cas pour ça a été le cas.
Le choix d’avoir différents points de vue pour chaque chapitre est une idée prometteuse, enrichissant l’intrigue en multipliant les perspectives. J’adore ! Je me presse de découvrir les autres protagonistes.
Toutefois, pour maximiser l’impact du chapitre, une introduction plus accrocheuse, une exploration plus précise des éléments intrigants (comme les rêves ou la brume), et un rythme légèrement resserré pourraient rendre l’histoire encore plus captivante.
En tout cas, j'ai passé un excellent moment à lire ce premier chapitre ; il ne manque que quelques détails pour que le récit se distingue dans son genre. En poursuivant cette qualité descriptive et en accentuant le mystère, Vous pourriez vraiment captiver votre audience dès le début.
Me voici embarquée dans l'histoire de Rin 🚋
Déjà je trouve que c'est une très bonne idée de vouloir écrire ton histoire sous le point de vue de différents personnage car cela démontre qu'il n'y a pas qu'UNE vérité absolue et ça permet d'adopter à chaque fois un autre regard sur la situation. Ca peut enrichir l'histoire d'un point de vue émotionnel.
En ce qui concerne l'écriture, je la trouve très agréable, fluide et prenante car on est immédiatement immergé dans les émotions du personnages grâce à la narration du personnage principal, en tout cas de ce chapitre.
J'aime beaucoup les descriptions inhérente à l'univers de Sokatsu City (le brouillard matinal et la brume vespéral qui auréole la ville d'une aura mystérieuse, les trains à lévitation)
Je trouve que ce qui pourrait être bien, c'est justement de continuer sur cette lancée et ajouter un peu plus de descriptions de l'environnement afin de favoriser une meilleure immersion dans ton univers futuriste. 😊 Car justement tu décris dans ton histoire que le progrès technologique caractérise la ville de Sokatsu City dans les moindres détails de la vie quotidienne.
Du coup, j'aimerais en savoir un peu plus sur cette technologie: les trains sont-ils le seul moyens de transports ? Où y a-t-il aussi des bus/voitures/moto en lévitation ? Est-ce que Rin possède quelques affaires qui dénoteraient également d'une technologie avancée ? Par exemple une montre ou un téléphone qui auraient des fonctions multiples que celles que l'on connait, nous, être humains qui vivons encore en 2024?
J'imagine que nous aurons surement plus d'éléments comme ça au fil des chapitres. Mais je me disais que pour une entrée en la matière, ça pourrait être une bonne idée (mais ce n'est que mon humble avis 😁) d'avoir un peu plus de détails à ce sujet. Car plus de détails = meilleure immersion dans l'histoire.
Bien entendu, pas obligé de bombarder d'éléments car c'est bien d'en garder aussi sous le pied 😁
Il y a cependant un petit détail que j'aimerais souligner: lorsque tu parles de la rencontrer avec Kin, j'ai eu un peu du mal à comprendre quand est-ce que le souvenir de sa rencontrer se terminait précisément. J'ai l'impression (après c'est peut-être moi qui suis bête mdrrr) Rin parle de sa rencontre avec Kin jusqu'à la fin du chapitre. Sauf que je ne pense pas vu qu'entretemps ils reparle du rêve qui l'obsède.
Je pense donc qu'il faudrait trouver une transition, de manière à faire comprendre quand Rin a fini de raconter sa rencontre avec Kin.
Enfin je sais pas si je suis assez claire 😂
Voilà, sinon j'ai hâte de lire le second chapitre :D
PS: ah oui et juste, lorsque tu dit "Ville futuriste" je ne pense pas qu'il soit nécessaire de dire "futuriste" car même si ça l'est pour nous, lecteurs vivant en 2024, ça ne l'est pas pour Rin. C'est comme si nous aussi, on disait qu'on vivait dans la ville futuriste de Paris alors qu'en vérité pour nous, ça n'est pas du tout futuriste puisqu'on est dans le présent 😁
Normalement, si le lecteur a lu le résumé de ton livre, il sera que ton univers est futuriste, donc pas la peine de le rajouter dans la narration du personnage 😁
Concernant les détails technologiques, je comprends parfaitement ta remarque. Mon intention était de distiller ces éléments au fur et à mesure pour ne pas surcharger d'emblée le lecteur, et aussi parce que l'idée d'une ville propre, surtout dans les beaux quartiers, me facilite l'écriture. Cependant, je réalise qu'ajouter un peu plus de contexte dès le premier chapitre pourrait effectivement renforcer l'immersion. Je vais réfléchir à la manière d'intégrer subtilement ces aspects pour enrichir l'expérience sans pour autant tout dévoiler d'un coup. Pour les moyens de transport, tu as raison, il serait pertinent d'en évoquer quelques-uns, même si l'histoire se déroule principalement dans le quartier étudiant pour l'instant.
Je suis aussi conscient que la transition entre le souvenir de la rencontre avec Kin et le présent n'était pas assez claire. J'ai eu un peu de mal à structurer cette partie, et ton retour me conforte dans l'idée qu'une réécriture de cette transition s'impose pour la rendre plus fluide et compréhensible. Je vais donc revoir ce passage du chapitre pour m'assurer que le lecteur puisse suivre le récit sans confusion.
Encore merci pour ton retour, il m'est vraiment utile et m'encourage à continuer d'améliorer cette histoire et mon style d'écriture. Je tente d'explorer une approche différente en termes de structure narrative, en m'éloignant parfois des règles classiques, ce qui peut parfois rendre certains passages plus complexes. J'espère que les prochains chapitres te plairont tout autant !