XV. Le tour du propriétaire (Partie 1)

Par Jibdvx
Notes de l’auteur : Ce chapitre étant particulièrement long, j'ai décidé de le séparer en deux pour un meilleur confort de lecture.

Une fois que les mages eurent dégagé l’entrée du palais au prix de lourds efforts, Orm, accompagné de Jambar, partirent en direction du pont reliant la ville à la rive du lac souterrain. Il fallait absolument qu’ils récupèrent leur provisions et, même si la tentation de remplir leurs gourdes avec l’eau de l’immense nappe phréatique était grande, Jambar s’y était catégoriquement opposé. Un point de vue approuvé par Sol qui avait insisté sur l’influence de la magie maléfique qui imprégnait l’endroit. Qui sait ce que pouvait contenir cette eau.

Le colosse et l’employeur partis, l’érudit s’afféra auprès d’Emilia, à bout de force. Anton laissa la jeune femme aux bons soins de son maître et rejoignit Elio, assis sur les marches du hall. Le mercenaire s’affala en grognant, son épée tinta sur les marches lorsqu’il l’y posa. Il ouvrit l’une des petites sacoches pendant à sa ceinture, en sorti une fiole en étain, un rouleau de bandage et les posa délicatement à côté de lui.

 

— Elio ? Pas trop fatigué ? demanda-t-il.

 

— Ça va, j’ai eu de la chance que Jambar me soit venu en aide.

 

— Je dois bien avouer qu’il est doué. Maintenant, pourrais-tu m’aider à enlever mon armure ? Mes côtes me font un mal de chien.

 

Le chevalier se redressa et entrepris de dénouer les lanières du plastron écarlate d’Anton. Malgré un entretien exemplaire, Elio remarqua quelques bosses çà et là, la teinte légèrement passée du cuir et de nombreuses éraflures. Cette armure avait vu de nombreuses batailles et le duel contre Neruda à Pentapolis n’avait pas amélioré son état, un grand creux était d’ailleurs visible là où la masse du géant cauchemardesque avait frappé. Pas assez profond pour déformer définitivement le plastron mais suffisant pour blesser son porteur. Le gambison renforcé de métal du mercenaire avait aussi légèrement souffert sans trop de dégâts mais c’est une fois enlevé qu’Elio vit un hématome violacé large comme la main s’étendre au niveau des côtes d’Anton.

 

— J’ai toujours préféré ce genre de blessure, commenta l’ancien commandant. Pas de points de suture à faire, pas de cicatrice. Rien qu’un gros bleu désagréable qui s’en va au bout de quelques jours… au mieux.

 

Elio se demanda comment quelqu’un pouvait préférer une blessure à une autre mais les longue balafres courants sur le torse du mercenaire lui firent ravaler sa question.

Anton dévissa la fiole puis déroula le rouleau de bandage qu’il imbiba d’une seule goutte d’un onguent bleuté. Il appliqua soigneusement une bande sur ca blessure et, à la grande surprise d’Elio, le bandage se dissolut au contact de la peau d’Anton comme une goutte d’eau sur une feuille de papier.

 

— Cadeau d’un clan elfe, expliqua le mercenaire. Ça soigne n’importe quelle contusion. L’onguent est à base d’insecte je crois… pour le bandage j’en ai aucune idée, mais c’est sacrément efficace. Et pour les os brisés j’ai ça.

 

Il sortit une autre fiole, plus grosse que la précédente, la déboucha et en fit sentir le contenu au chevalier. Ce dernier fronça son nez en esquissant un mouvement de recul.

 

— Quelle horreur ! On dirait du fumier fermenté dans du lait, hoqueta Elio.

 

— Bingo !...pour le lait. C’est du lait de dragonne. Avec quelques herbes pour le goût.

 

Sur ses mots Anton avala une gorgée du liquide nauséabond. Il ne put retenir une grimace.

 

— Mais quel genre de fou vous a vendu un truc pareil ? questionna le jeune homme en se retenant de vomir.

 

— Le même genre de fou qui a eu l’idée de traire une dragonne j’imagine. Le bon côté, c’est qu’en plus de ressouder les os en peu de temps, ce lait ne tourne pas avant un moment si on le garde à l’abris de la lumière.

 

L’hématome sur ses côtes commençait déjà à rétrécir, une fine pellicule verte pâle, semblable à de la mousse s’étendait à la place du bandage. Le ventre du mercenaire gargouilla étrangement et Anton grogna en plissant les yeux. Elio en déduisit que le processus de guérison, malgré sa rapidité, devait être assez douloureux. Après tout le métabolisme humain devait être bien différent de celui des elfes…ou des bébé dragons.

 

— Ouais, lâcha douloureusement Anton. J’aurais préféré du jus de citrouille. J’ai déjà fait boire de ce lait à l’un de mes compagnons, le pauvre est resté alité pendant deux jours avec des crampes affreuses. Ça dépend des gens. D’ailleurs, tu m’excuseras mais j’ai besoin de repos.

 

Anton s’allongea tant bien que mal sur les marches en pierres vertes. Le jeune homme resta pensif à ses côtés. Comment un homme pouvait-il tenir avec autant de flegme comme le faisait le mercenaire ? Même lui avec son entrainement était au bord de l’évanouissement à la fin du combat. Et Jambar l’avait aidé !

 

— L’expérience, jeune chevalier. L’expérience et la rage de vivre.

 

Sol s’affairait maintenant auprès des débris poussiéreux qui avait constitué le Prince quelques minutes plus tôt. Le chevalier jeta un rapide coup d’œil à Emilia. La jeune femme était dorénavant allongée non loin d’eux, Sol s’étant débarrassé de sa longue robe pour constituer une semblant de coussin à son apprentie. Elle dormait à poings fermés.

Sans son vêtement, l’érudit ressemblait à n’importe quel humain lambda. Il aurait même été facile de le confondre avec un riche marchand itinérant avec son pourpoint en tissu orange aux motifs jaunes pâles, ses sacoches et son visage buriné.

 

— J’imagine, acquiesça Elio à la remarque du mage. Qu’est-ce que vous faites ?

 

Sol ne lui porta pas attention tout de suite. Son regard fouillait le monticule de cendre, une ombre soucieuse au fond des yeux. Il avait rassemblé les nouveaux fragments du masque brisé devant lui et passait nerveusement ses doigts au-dessus d’eux. Son attention dériva jusqu’à l’immense volume, désormais sans propriétaire, gisant à quelques mètres.

 

— Je dois étudier ce livre plus en détail. Quelque chose m’échappe… marmonna l’érudit.

 

— Quelque chose ne va pas ?

 

Elio se leva péniblement des marches. Voir Sol inquiet n’augurait rien de bon, surtout lorsqu’il s’agissait des vestiges de cet artefact maudit. C’est les bras ballants et les genoux tremblants qu’il s’accroupit auprès du mage. Il observa attentivement les morceaux brisés étalés devant lui.

 

— Rien ne me paraît étrange… à part quelques mauvais souvenirs.

 

Rien que les quelques parties sculptées encore perceptible du masque le faisait frissonner. Quel intérêt le Seigneur noir pouvait bien porter à cette chose abjecte ? Et pourquoi en distribuer les morceaux ?

 

— Je ne ressent rien, confessa Sol. Aucune trace de magie, comme si… le maléfice emprisonné dans la pierre avait été siphonné.

 

— Et alors ? Je ne vois pas où est le problème, répondit le chevalier. Quand elle était encore complète, cette chose était une véritable calamitée.

 

L’érudit rassembla les fragments et les rangea dans sa besace avant d’aller s’emparer du gigantesque livre. De plus en plus nerveux, il en feuilleta les larges page avant d’expliquer ce qui le rendait autant fébrile.

 

— La magie ne disparaît pas. Même le plus ridicule des sortilège ne s’évanouit pas dans la nature sans explication. La trace de la magie demeure. Celle qui habite cet artefact est ancienne, plus ancienne encore que l’Empire Tragentopolien si je ne me trompe pas. Le fruit d’une arcane antique et corrompue, suffisamment puissante pour me donner la migraine rien qu’en en effleurant les vestiges. Elle est forcément allé quelque part.

 

Elio, qui écoutait le mage d’un air circonspect, demanda :

 

— Je veux bien vous croire, mais pour aller où ? Tout en ce monde possède une limite non ? Le Prince à eut le temps d’incanter un sort tout à l’heure pour lever son géant de pierre, peut-être que…

 

— La création du géant n’aurait jamais demandé autant d’énergie, le coupa Sol. C’est un sort que n’importe quel conjurateur assez talentueux pourrait accomplir. Milostivar était d’un tout autre niveau, vous l’avez-vous-même senti. Non. Son incantation visait autre chose et je trouverais la réponse dans ce livre.

 

Elio dut bien admettre que le raisonnement de Sol, bien qu’alarmant, ne manquait pas de logique. C’est alors qu’un détail lui revint à l’esprit.

 

— Sol. Vous souvenez-vous de la fin du combat d’Anton contre le géant en armure ? Les ténèbres qui l’enveloppaient sont parties dans les airs, et son corps ne s’est pas désintégré…Ou ça n’a rien à voir ?

 

Sol se gratta le menton, plongé dans ses pensées.

 

— Nous manquons d’éléments. Nous tiendrons messires Jambar et Orm au courant à leur retour. Je tiens également à fouiller ce palais pour en apprendre plus sur notre hôte énigmatique. De plus nous avons grand besoin de repos.

 

Ils attendirent donc calmement le retour de leur deux compagnons. Elio somnolant sur les marches de cristal et Sol feuilletant assidument son nouveau livre. Anton avait, comme Emilia, sombré dans un lourd sommeil.

Quelque chose agitait les songes du mercenaire. À la lisière de son esprit plongé dans une inconscience sans rêve, un bruissement inaudible et une sensation étrange allaient et venaient. On aurait dit le bourdonnement désagréable d’une mouche se cognant contre une vitre. Les paupière d’Anton se plissèrent dans son sommeil agité. Il lui semblait que des volutes brumeux se faufilaient autour de ses yeux clos. Le fil de sa pensée s’emballa, son cœur tressauta dans sa poitrine, il ouvrit les yeux pendant un court instant. Plus rien. Son étrange sensation se dissipa petit à petit. Était-ce un mauvais rêve ?

 

Jambar et Orm revinrent enfin, après environ une heure et demie.

 

— Pardon pour l’attente, on a fait un peu de repérage, expliqua le colosse.

 

Sol leva quelques secondes le nez de l’ouvrage disproportionné.

 

— À quoi ressemblent les rues de la ville à présent ? questionna l’érudit.

 

Les deux autres posèrent les sacs de provisions. Jambar ne pipait pas mot, Orm se frotta le cuir chevelu.

 

— Rien à signaler. La ville est véritablement déserte tout autour du palais, on a pas poussé plus avant. Cependant les statues ont disparu. À part des tas de gravats, il n’y a plus que nous ici.

 

— Et la lumière verte ? Les rues sont toujours éclairées ? insista Sol.

 

— Toujours ouais. C’est grave ?

 

— Je n’en sais rien…

 

Sol exposa alors sa théorie à tout le monde, sauf Emilia qui dormait toujours. L’apprentie se retournait dans son sommeil et ses yeux bougeaient derrière ses paupières. Une fois l’exposé de Sol terminé, Jambar rompit son mutisme d’un ton pensif :

 

— Si je comprends bien, vous supposez que le Prince n’est pas mort ?

 

— Je n’en sais rien. Pour être sûr il me faudrait plus de temps pour étudier ce grimoire… J’ai cependant une autre théorie, sur ce lieux, ce livre et la puissance passée de l’Empire Tragentopolien. Peut-être même sur sa destruction !

 

Jambar fronça les sourcils et fit signe à Sol de continuer. Les autres écoutaient attentivement.

 

— Si je ne me trombe pas dans mes hypothèses, enchaîna le mage, les Tragentopolien avaient une très bonne connaissance de la civilisation proskuéenne ou, tout du moins, ils ont hérité de son savoir magique. Cette ville, nous l’avons vue en entrant ici, est une ancienne cité proskuéenne. Le livre cependant, est une pure création tragentopolienne. Vient maintenant la présence de cet artefact antédiluvien.

 

Sol montra les fragments de masque disposés à côté du livre.

 

— Comment cette chose qui, selon messire Elio, se trouvaient enfouie sous les plateaux de l’Eton au Royaume de l’Est a pu se retrouver ici ? Je vais maintenant vous exposer une folle mais vraisemblable idée. D’après moi, il existe divers artefacts proskuéens, comme ce masque, cachés un peu partout dans le monde. Les tragentopoliens, fort d’un savoir hérité de cette civilisation ont cherché à s’en emparer pour en canaliser la magie. Souvenez-vous des rouleaux récupérés dans le temple des banshees. « Faire descendre un dieu » cela signifie peut-être s’emparer du pouvoir de ces artefacts.

 

Anton se pinça l’arête du nez et interrompit l’érudit.

 

— D’accord, en admettant que j’ai tout saisi, qu’est-ce qui prouve qu’ils en avaient après ces artefacts avant le Seigneur Noir ?

— Justement ! J’y viens, exposa Sol avec excitation. Je pense que cette expérience a très bien fonctionnée. Trop bien même. Je pense que le Seigneur Noir est né à ce moment précis. Un être devenu assez puissant pour mettre un empire à genoux et garder les Royaumes sous pression pendant plus de trois cents ans… Imaginez.

 

— Donc le plus grand vilain de l’Histoire serait une espèce de magicien complètement fou dopé à la magie antique ? lâcha Orm, dubitatif.

 

— Grossièrement, oui. 

 

Les autres hochèrent la tête, ils semblaient quelque peu insensible à cette information. À part Elio qui se grattait le menton, ses yeux passant des morceaux de masque au livre et ses lignes d’incantations avec anxiété.

 

— Mais à part ça ? demanda Anton, stoïque. Je veux dire, si ce Prince est lâcher dans le palais comme un fantôme…

 

— Pas un fantôme, coupa Sol. Je vous l’ai dit, je ne sais pas ce qu’il a fait. C’est juste que… il y a plus d’éléments à cette histoire que ce à quoi ma guilde s’attendait… Il faut que je contacte les autres maîtres. Qu’ils cherchent toutes les informations que nous possédons sur la civilisation proskuéenne et l’Empire tragentopolien. Tout ça est lié au Seigneur Noir évidement, mais je manque encore d’indices.

 

Après quelques secondes où chacun resta plongé dans ses pensées, Elio suggéra :

 

— Explorons ce palais ensemble. Il faut que nous en sachions plus sur ce que l’on se prépare à affronter. Le masque n’est pas encore complet, ce qui veut dire que d’autres monstres comme Milostivar nous attendent.

 

— D’accord, fit Jambar à l’attention des autres. Sol je viens avec vous. Si vous trouvez des textes je serais là pour les déchiffrer.

 

Les autres acquiescèrent. Orm et Elio allèrent fouiller l’aile gauche du palais. Jambar et Sol partirent vers celle de droite. Quant à Anton, toujours convalescent, il resta avec Emilia et les vivres. La jeune femme était parcourue de frissons, ses poils se hérissaient et elle marmonnait des propos incohérents à peine audibles.

 

« Pas étonnant qu’elle cauchemarde après ce qu’elle a vu depuis le début du voyage… » pensa le mercenaire.

 

Il souleva soigneusement la tête d’Emilia ainsi que son oreiller de fortune et les déposa sur ses genoux. Bientôt, les bruits de pas de ses compagnons se turent dans le lointain et le silence retomba dans le palais. Anton calma sa respiration, ramena Faucheuse à lui puis ferma lentement les yeux. Il se concentra sur chaque vibration, chaque bruissement dans l’air caverneux, il entendait presque les murmures du lac souterrain sous ses pieds. Emilia s’agitait toujours sur ses genoux. Si les hypothèses de Sol s’avéraient exactes, mieux valait qu’il garde tous ses sens en alerte.

 

***

 

Emilia faisait un étrange rêve. Au début elle revit la sirène du lac avec sa tête aux proportions étranges et ses yeux couleur des abysses.

 

À votre perte…mènera à votre perte…votre perte. Lui soufflait-elle.

La créature s’évanouie lentement pour laisser la jeune femme dans une obscurité totale, épaisse et froide. Elle finit par lever les yeux en l’air. Elle vit le plafond rocheux de l’immense grotte, déformé, son relief changeant de façon anarchique. Une lumière verte filtra alors jusqu’à elle. Un nuage de bulle s’échappa de sa bouche tandis qu’elle suffoquait. Elle se trouvait sous la surface du lac.

 

***

 

— C’est pas vrai ! Il fait sombre comme dans un four ici.

Orm venait de se cogner la tête pour la énième fois depuis le début de leur exploration. Elio et lui parcouraient un entrelacs d’étroits couloirs obscurs, d’escaliers et de salles exigües où le colosse, en raison de sa grande taille, ne manquait aucune chambranle de porte. Une grosse bosse commençait d’ailleurs à se former sur son front. Les murs du palais étaient totalement opaque dans cette partie du palais et presque aucune lumière ne parvenait à filtrer à travers les épais murs verts. Le chevalier avançait donc avec précaution l’arme à la main. Dans son dos, le colosse frotta son front endolori.

— Tu y crois à ce qu’a dit Sol ? demanda-t-il.

— Je préfère me préparer au pire dans ses contrés maudites, répondit sombrement Elio.

L’épée du jeune homme tinta sur une roche verte suspecte sans résultat.

— Tu cherches des pièges ?

— Il vaut mieux être prudent.

— Tu crois qu’il aurait planqué des pièges ici ? Dans son propre château où il se balade à longueur de journée alors qu’il attend aucune visite ?

— On sait jam…

Orm se cogna une nouvelle fois.

— Bordel mais… !

Clic

Le bruit très reconnaissable d’un loquet métallique monta presque imperceptiblement à leurs oreilles.

— T’as touché un truc ? murmura le colosse, la main sur sa tête.

— Non… je n’en sais rien.

Le mur sur leur gauche pivota sans un bruit. Un souffle d’air étrangement parfumé leur parvint depuis un escalier de jade brute éclairé par une inquiétante lumière violacée plus haut.

Grâce à ce nouvel éclairage, Orm vit qu’il s’était en fait cogner dans un chandelier recouvert de poussière, éteint depuis des siècles.

Les deux aventuriers s’entre-regardèrent pour savoir qui allait s’engouffrer le premier dans l’escalier. Cependant, leur échange silencieux fut couper par l’ombre indistincte d’une silhouette qui se découpa en haut du passage secret, suivie d’une voix grinçante tintée de soulagement.

 

— Maître c’est bien vous ? Enfin vous êtes revenu !

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Isapass
Posté le 24/06/2021
Je me disais bien que l'avertissement des sirènes cachait un truc plus compliqué que le danger du chapitre précédent ! En quoi s'est donc transformé ce fichu prince ?!
On a quand même un début d'explication intéressant ! Enfin, à condition que l'hypothèse de Sol soit juste, mais j'ai l'impression que oui. C'est la première fois qu'ils ont une piste un peu concrète pour espérer se débarrasser du seigneur noir ! Mais bon, on y est pas encore XD.
En attendant, je crains que Elio et Orm ne soient encore tombés dans une belle galère...
Comme tu le vois, je m'amuse toujours autant !
Tu as prévu un seul tome ou plusieurs ?
A+
Jibdvx
Posté le 25/06/2021
Alors... À vrai dire j'ai imaginé l'histoire sur au moins 3 tomes... Et ça fait presque 8ans que je suis sûr celui là (même si le dernier chapitre atteint la moitié de l'histoire).
Mais j'avoue que vos commentaires avec Flammy m'encouragent beaucoup à continuer (merci énormément d'ailleurs pour ton post sur le forum, je ne l'ai vu qu'ajd ^^').
Flammy
Posté le 10/02/2020
Coucou !

J'ai enfin un peu de temps donc je reviens lire par ici et j'en suis bien contente ! =D Ca fait plaisir de retrouver les persos, surtout après le dernier chapitre qui était bien mouvementé et compliqué avec le combat contre le Prince ^^

Bon, visiblement, c'est pas fini avec le Prince. Et entre l'impression que Anton a eu et le cauchemar d'Emilia, je me demande si l'un des deux ne vas pas finir parasité par le prince. Ca serait compliqué à gérer mais ça pourrait donner des trucs intéressant ^^ Dans le même genre, je ne m'attendais pas à la fin qu'il reste des personnes vivantes dans la ville, du coup je suis assez curieuse de voir ce que cela va donner !

Deux coquilles :

"Le Prince à eut le temps d’incanter un sort tout à l’heure " a eu

"Je veux dire, si ce Prince est lâcher dans le palais comme un fantôme…" lâché

Pluchouille zoubouille !
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