(Yannick et Marie)

- Tu rougies ! s'exclame Marie en donnant un coup de coude à son ami.

- Arrèèèèèèèèèèèteuu de te moquer, c'est pas gentil ! Bhou !  Je suis triste là, un pincement ici !

Et il lui joint le geste à la parole en lui pinçant le sein.

- Hééé ! Lâche mon téton Gogoz* !

Marie le repousse dans la tonne de coussins suffisamment nombreux pour cacher la misère d'un matelas de laine défoncé.

- Hihihi ! Vien avec moi mi zézèr*

Après ce qui ressemble fort à une bataille de coussins en règle, le couple enfantin se câline. Yann, la tête posée sur le ventre de Marie, se laisse caresser la chevelure.

- Mi aime a ou mi zézèr. Aou mi manké yèr*, murmur Yann.

- A moin osi*

- C'est un z'oreil*

- Mé i te bot* !

Yann enfonce davantage son visage dans le lainage de la douce jeune fille.

- Haaa ! Je suis un pédéééé!

Marie hausse les épaules d'un air détaché.

- C'est pas une nouveauté ça mi* lapin.

- Combien de temps i dit qu'il arèt* ?

- Mi coné pas*.

- C'est sûrement un homo.

- Somanqué*...

- Mi ankor pléré*.

- Ankor*.

- Tu seras là ?

- A moin lé a ou*.

- A ou la méyère* !

- A ou a gogoz* !

*

- Le ventilo est réparé ! lance Erwan après deux heures de combat contre la machine.

- Victoire ! Et maint'nant tu t'occupes d'la télé, yhearrrr !

Laurianne réagit devant l'exclamation de son petit frère.

- Ah ça, certainement pas ! Tu vas passer ton temps autrement qu'à rester figé devant ce truc !

- Genre, j'passe mes journées d'vant.

Elle ignore la réflexion et annonce son prochain emploi du temps dans la foulée.

- Je pars pour Saint-Gilles pendant trois jours, j'espère que vous allez rester sages en mon absence, hein ?

- Demain, ch'uis invité à une veillée, lâche-t-il alors.

- Où ça ? Et par qui ? Attends, tu es parti même pas quatre heures ! Tu m'tues toi !

- Pas loin, sur une plage de Saint-Pierre. Ch'uis allé manger dans un resto et j'ai discuté avec une jolie serveuse et aussi dans la rue des mecs sympas m'ont invité.

Elle échange un regard avec Erwan et hésite. Bien entendu, elle est heureuse que son frère se fasse si vite des connaissances, c'était même inespéré ici, mais c'est peut-être un peu rapide quand même.

- Ch'uis majeur ! croit bon d'ajouter le jeune homme quand elle soupire, perplexe, ce qui a le don de l'énerver.

- Merci de cette information, ô combien essentielle, monsieur l'adulte !

- Quoi ? J'ai accepté d'venir ici d'jà et là...

Erwan se décide à prendre part à la discussion, jouant, son rôle habituel de médiateur.

- Monte pas sur tes grands chevaux, personne n'a encore refusé à ce que je sache !

- De toute façon j'vous préviens, j'vous d'mande pas votre avis !

- Gabriel, arrêtes de t'énerver dès qu'on hésite sur un truc, ta sœur n'a pas dit qu'elle n'était pas ok ! On aimerait simplement en savoir un peu plus pour être rassurés.

-De quelle plage il s'agit ? Et, jusqu'à quelle heure ? demande-t-elle autoritaire.

- La plage de sable noir, en face du cimetière.

- Il a trouvé une plage goth ! pouffe Erwan.

Ce qui amuse également Gabriel et détend en un clin d'œil l'atmosphère.

- Tu m'autorises à t'y emmener en voiture et à aller te rechercher ? ajoute-t-il.

- Pour m'y emmener pas d'problème mais ch'ais pas quand ça va finir.

- Tu tiendras au courant Erwan par sms et vous aviserez.

Elle laisse passer un bref silence.

- Une jolie serveuse ? Tu aurais viré ta cuti ? s'étonne-t-elle.

- Non, y'aura p't'être aussi un joli serveur, bafouille-t-il en rougissant.

 

Coucher de soleil sur la mer, feu de bois, guitares et ados qui flirtent sous les palmiers, voilà une image-cliché à laquelle Gabriel n'eut pas le droit. Déjà parce qu'à la Réunion, à cette époque de l'année, visiblement le soleil se couche de bonne heure et c'est déjà la nuit quand il arrive.

Au lieu de cette vision idyllique, quelques voitures garées le long de la plage, la musique à fond, les enceintes qui ne laissent passer quasi que les basses, une odeur de "sapin" qui plane et des canettes qui trainent ça et là. Les bagnoles sont refaites de partout, ça discute « tuning » et ça défile tels des kékés, fières comme des papes. Ça parle un mélange de créole et de d'jeun's des cités (sisi). Pas de feu, pas même un barbecue, ici on mange des kebabs et des samossas en buvant du rhum arrangé et en fumant du zamal*, ignorant la mer, la jetée et ses touristes.

- Je te dépose là ? demande Erwan, inquiet.

- Oui, oui c'est bon, merci !

- Tu m'appelles quand tu rentres ou si tu as un problème, ok ?

- Yes !

Ça rit, ça s'esclaffe, Gabriel hésite un instant à s'approcher, mais il reconnait dans la lumière des phares les trois métisses de la veille. Marie n'est pas là, son copain non plus, pas plus que le beau serveur. Il s'avance tout de même vers eux, bien qu'un peu indécis.

- Hé, on nous surveille ! le remarque un blond, à l'accent du sud-ouest, arborant un style surfeur.

Il parait évident à Gabriel que le gars n'est pas du coin.

- C'est cool les mecs, c'est le cousin de Yannick ! affirme le métis qui vient de le reconnaître.

- De quoi ? Quel cousin ? interroge le blond, dubitatif.

- Rien, c'est une blague ! Mate son look ! Je l'ai pris pour ton cous' l'ot' jour ! Tu l'as vu ton cousin Yannick ? demande-t-il, narquois, à Gabriel.

- Non, par contre j'ai vu sa copine, Marie.

- Sa copine ?

Le blondinet parait de plus en plus septique.

- Ouais, Marie... Tu sais bien, Marie, quoi ! continue le métis.

- Haa ! Oui ! Ça heu... copine, ha, ha !

Gabriel a une étrange impression, ne se foutraient-ils pas un peu de sa gueule ?

- Et lui, tu ne l'as pas vu, alors ? insiste-t-il goguenard.

- Non, mais elle a dit qu'ils v'naient ensemble ce soir.

- Ouais, bah y vont pas tarder, alors. Et fait pas cette tête, foutan y angrès pa koson* ! Tiens, prends un verre !

Gabriel tend la main vers ce que l'indien de la bande lui propose, un liquide poisseux de couleur ocre avec de petits points noirs dedans.

- Heu... merci. C'est quoi les petits points noirs ?

Une grimace de dégoût se dessine au moment d'y tremper ses lèvres.

- T'inquiète on va pas t'empoisonner, ha, ha, ha ! C'est de la vaniy* !

Le verre est petit, le liquide sirupeux délicieux et, déjà, Gabriel a les oreilles qui chauffent.

Il remarque que les gars autour de lui font tous un gros effort pour ne pas parler créole, certains même se reprennent. Il déduit très vite que le " surfeur " venant de la métropole, bénéficie de leur part d'un traitement de faveur.

- Marie a un collègue de boulot qui à l'air sympa aussi. Elle ne vient pas avec ses collègues des fois ? demande le goth curieux.

- Heu, non. En même temps, je vois pas de qui ti koz*. En dehors du groblanc* et du ansyin* aux cuisines.

Il se retourne pour poser la question à ses potes.

- Y'a ti a blé * au Pueblo ?

Les potes lui répondent tous en cœur par la négative. La discussion part ensuite sans attendre dans une toute autre direction et Gabriel se sent de moins en moins à sa place. Au quatrième verre de rhum, il cesse de tenter d'entrer en communication avec ces extra-métropolitains. Il ne cherche plus à s'intéresser à la conversation et bloque sévère sur la bouteille d'alcool. Cependant, alors qu'il se demande s'il ne va pas rentrer avant de ne plus pouvoir marcher droit, une tape du métis dans son dos et une phrase dans son oreille le sort de sa torpeur.

- Tiens, les voilà les corbeaux ! OUT ÉT A PYÉ*? se croit-il obliger de hurler en les voyant arriver de loin.

Pour Gabriel le choc est double : l'apparition de Marie, d'abords, la jeune black habillée tout de noir, jupe longue en dentelle trainant dans le sable et bustier à plume, arborant un maquillage outrageant, s'approche d'eux, telle une reine de "sabbat ", il n'aurait pas cru ça d'elle, puis Yannick, le fameux Yannick, qui la tient  par la main, ne fait qu'un avec le serveur gay. Pour quelles raisons n'a-t-il pas deviné avant ?

Yann, narquois, assez content de l'effet produit par leur arrivée voyante se dandine d'aise en le fixant. Sa dégaine n'a rien à envier à son amie, un petit chapeau rond de feutre noir posé à l'arrière de la tête, une chemise sans manches, noire également, très cintrée, barrée de quelques petites chaines argentées, il porte également un large treillis à sangles du même style que Gabriel. Ils forment tout deux un si grand contraste avec le reste de la troupe rassemblée sur là plage que s'en est impressionnant. En marchant Yann laisse entendre un petit bruit de traineau de noël, Gabriel remarque que les sangles et les chaines, il y en a partout sur lui, tellement même, qu'un de ses potes se permet une réflexion.

- T'es tellement harnaché qu'on pourrait t'amarrer à un pied d'bois* ! balance l'indien.

Depuis son arrivée Yann dévisage Gabriel sans complexe. C'est donc en le fixant ouvertement et même en ajoutant un clin d'œil coquin carrément excessif, qu'il réagit à la réflexion de son pote, du tac au tac.

- J'ai rien contre, attache-moi ! Fais-moi des choses, coque-moi* chéri !

Sa réplique sortie, ses yeux abandonnent soudainement leur « proie ». Et Yann fait à présent mine de prendre tendrement l'indien dans ses bras en se rapprochant dangereusement de lui. La réaction ne tarde pas à venir.

- Haaa ! Nan ! Lâches-moi, sale pédé !

Gabriel est un peu choqué par le propos, bien qu'il se doute que ceci n'est qu'un simple jeu entre eux. Il ne relève pas puisque personne, pas même Yann, ne semble le prendre mal. La suite de la tirade le met malgré tout profondément mal-à-l'aise.

- J'ai pas envie qu'on me prenne le cul ! Je suis sûr que ça s'attrape, vire de là t'es contagieux !

S'en suivent des rires gras de tous les autres. Gabriel observe Yann en silence, tentant de voir une quelconque réaction indignée, Marie paraît gênée, elle est la seule à priori, mais elle ne dit mot. De son côté Yann continu son petit tour, serre des mains en gloussant, certaines se dérobent avec quelques fous rires, visiblement la plaisanterie est habituelle.

- Comment accepte-t-il ça ? Même pour rire ? A moins qu'il ne fasse semblant, s'interroge Gabriel.

- I kose pas ek couyions, i done a li rézon* ! Autres lieux, autres mœurs, lui chuchote Marie en s'asseyant à ses côtés. Mieux vaut ne pas relever, ils ne sont pas méchants, juste cons.

Cette fille a compris sa pensée sans qu'il ne la lui formule. Elle a parlé bas pour que personne d'autre n'entende, et le contemple à présent en affichant un franc sourire. Gabriel n'a pas tout compris mais il pense avoir saisi le sens général de la première phrase.

- Bonsoir ! Désolée de n'avoir rien dit au sujet de Yann, on désirait voir ta surprise, ajoute-t-elle gaiement.

- C'était pour s'payer ma tête ! J'vois l'genre ! Du coup, il n'est pas ton petit copain ?

- Heu, on est ensemble et célibataire, enfin, il est gay. Je ne nourris pas un amour à sens unique, hein. On s'aime, c'est que... 

Il s'attendait à un « non » catégorique, le flou de la réponse, va lui laisser une étrange impression. Elle laisse quelque instant sa phrase en suspend, surveille Yann du coin de l'œil, puis se penche vers l'oreille de Gabriel.

- On a arrêté depuis longtemps de chercher à comprendre ce qu'on est l'un pour l'autre, on le vit c'est tout. Je lui souhaite de trouver l'amour, mais j'espère que je serai toujours dans son cœur. Même quand j'ai un petit ami, Yann passe avant. C'est ma famille, tu vois ?

Gabriel fait " oui " de la tête mais n'est pas bien sûr de saisir. Finalement, non, vraiment non, il ne comprend pas cet attachement indéfinissable. Un peu embarrassé, il ne pose pas davantage de question.

 Aussi souriant et déluré qu'il semble l'être, Yann n'a malgré tout pas osé s'approcher de Gabriel. Serait-ce de la timidité malgré sa tchatche ? C'est en tout cas, ce qu'a avancé Marie pour l'excuser d'être aussi impoli. Il joue au pitre devant les autres, multiplie les attitudes et les intonations féminines sans aucun élan vers le nouvel invité. Il feint de ne pas s'apercevoir qu'il est observé. Pris par une explication abracadabrante et imagée de sa journée de travail, son intérêt est porté ailleurs et il ne prend pas garde quand Gabriel vient s'assoir carrément auprès de lui. Grimpé en équilibre sur les palettes en bois posées là par un des gars, il sursaute quand sa jambe frôle celle de l'autre au moment de se rassoir.

 La réaction est presque imperceptible, mais Gabriel s'en rend compte. Sur son visage l'étonnement ne flotte pourtant qu'un instant. Yann se détourne effectivement rapidement, sans relever, se remettant si vite de son trouble qu'on pourrait presque en douter.

Malgré cette pirouette, il n'en reste pas moins excessivement calme et silencieux pendant un bon moment, après cela. Et tandis qu'il se fait tout petit, sur le banc improvisé, Gabriel choisit cette occasion pour le couver des yeux sans qu'il puisse s'esquiver, enregistrant ainsi le moindre de ses faits et gestes. Bien que ses manières vraiment exagérées soient prodigieusement insupportables, il le trouve irrésistible. Ce gamin l'envoûte. Il est aux anges quand Yann condescend enfin à lui adresser la parole. Rien ne le contrarie, ni le ton moqueur de celui-ci, ni le fait qu'il ne prenne même pas la peine de se retourner pour lui parler. Gabriel se trouve beaucoup plus préoccupé de ne pas être lui-même franchement captivant.

- Je suis donc le fameux hooomme mystère, haha ! Déçu ?

Tout en posant cette question, il accepte un verre tendu et remercie, le tout, toujours sans un coup d'œil à pour son interlocuteur.

- Non, répond tout simplement Gabriel.

La discussion continue entre Yann et les autres, mais Gabriel ne se sent pas concerné. A vrai dire, il ignore de quoi il pourrait parler. Il s'était imaginé rencontrer des gens avec qui discuter culture goth et musique et ce n'est pas le cas pour le moment. Il apprend ainsi que la petite Marie connait beaucoup de choses sur les cocktails en se retrouvant là, coincé entre une conversation basée sur le montage des pare-chocs avant d'une 2O6 CC et l'échange de point de vue sur la dose de citron à mettre dans un « double zéro sept », un cocktail à base de rhum arrangé.

*

Yann a la tête qui lui tourne un peu. Depuis une heure, il tente tant bien que mal de cacher son malaise.

- Je crois que j'ai trop but, ma doudou, vais m'éloigner un peu de toute cette fumée.

- Tu ne te sens pas bien ? On rentre ? s'inquiète Marie.

- Nan, ça va aller.

-  T'es sûr ? Tu vas où ? Tu veux que je vienne avec toi ?

Mais déjà il s'éloigne en trainant les pieds dans le sable. La démarche et la voix nonchalante, il réplique simplement sans se retourner.

- Naaa, j'ai juste la tête un peu dans la brume et l'estomac au bord des lèvres. Leur discussion me farcie le melon, ma belle, je vais prendre un peu l'air iodé au bord de l'eau.

- Ne va pas dans l'eau !

- T'inquièt' ! ajoute-t-il en levant le bras en signe d'apaisement.

Gabriel n'est pas le seul que ce bavardage assomme.

 

Marie l'observe de loin, dix minutes qu'il est assis là bas, elle  distingue à peine son dos sous la lumière de la lune. Gabriel lui tend un verre de soft.

- Y fout quoi ?

- A l'évidence il médite sur le flux des vagues, ou il tente de digérer le mélange : kebab/rhum/chitt.

Gabriel qui ne l'a pas vu fumer se met à l'observer également. Ils n'auront pas parlé beaucoup en fin de compte, il est frustré.

- Ce con va avoir froid en chemise au bord de l'eau !

Elle serre contre elle la veste qu'il a oublié de prendre.

- Pourquoi tu n'lui amènes pas ?

Elle hausse les épaules.

- Il n'apprécie pas des masses que je me prenne pour sa mère poule.

Gabriel lui dérobe le vêtement.

- Donne j'vais lui apporter, ça m'fera une raison d'aller taper la discut' !

Elle acquiesce avec un certain soulagement. Il s'éloigne de quelques pas avant de l'entendre le remercier. Il se retourne pour échanger un large sourire. Elle devine le clin d'œil en réponse.

" Cette fille est mignonne, " pense-t-il.

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vefree
Posté le 19/03/2013
J'avoue que là, je commence à m'ennuyer un peu. Les errances d'ado en mal de séduction, bah... ça ne me touche pas tant que ça. J'aime bien l'idée d'utiliser du créole dans les dialogues, en revanche, j'ai un peu plus de mal avec le langage vulgaire en dehors de ceux-ci. 
Ex : "Gabriel a une étrange impression, ne se foutraient-ils pas un peu de sa gueule ?" => Cette phrase est sensée faire partie de l'histoire et non du dialogue et même si elle fait partie du point de vue de Gabriel, c'est l'auteur qui raconte et on devrait sentir une différence plus notable entre la gouaille du personnage et le récit. Donc, ici, j'aurais plûtot dit : "...n'était-il pas en train de se payer ma tête ?" 
Enfin, ce n'est qu'un exemple de ma gêne, mais c'est toi l'auteure et tu gères bien comme tu l'entends. Là, les effets de styles sont cumulés en plus de l'utilisation du créole (que tu prends la peine de traduire et merci pour ça) et des différents points de vue, ce qui alourdi le récit dans sa globalité. Le peu d'intrigue qu'on trouve dans ce chapitre fait que mon impression générale a été plutôt l'ennui que le vif intérêt. Je le regrette.
Mis à part ça, les descriptions vestimentaires et les ambiances de désoeuvrement au bord d'une plage à fumer et boire sont bien visuels et je n'ai eu aucun mal à me figurer tout ça. 
L'ambiguité des séductions que chacun Yann, Marie et Gabriel mettent en place m'a rendue plutôt perplexe. Oui, je crois que j'ai décroché.
Je vais quand même tenter de lire le chapitre suivant pour être sûre que ce n'est qu'un chapitre en passant. A bientôt, donc. 
dominosama
Posté le 19/03/2013
Arf j'espère que ton ennuie ne va pas durer :(
Alors là tu as tout à fait raison, je cause comme un chartier >_< (dans la vrai vie je parle comme gabriel) je vais arranger ça, je suis pour que leurs parlé soit le plus proche de la réalité mais oui, en tant que narateur je dois pas parler comme ça. 
Les effets de styles ? Je vais tenter de le réécrire mais bon les différents poins de vues c'est un peu partout dans mon histoire.
Le désoeuvrement c'est exactement ce que j'ai voulu faire resentir mais bon je souhaitais pas que ça ennuie, après Gabriel lui même s'ennuie...
L'ambiguité Yann/Marie n'est un lien établis depuis longtemps dont marie ignore la vraie raisonnance (ou alors elle préfère fermer les yeux dessus).  Mais ils ne vont pas faire ménage à trois, que ça te rassure ^^.Il faut juste que chacun trouve sa place, ce qui se fera très naturellement (du moins pour le moment).
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