*
Au même endroit, ailleurs.
— Ce n’est plus possible, tout se mélange, s’écria Frank en entrant en trombe dans le bureau de Prince.
— Je sais, j’ai vu.
Sur la table, des papiers couverts d’inscriptions et schémas compliqués se superposaient en un mille-feuille de pensées gribouillées. Perdus entre deux liasses, une assiette pleine et une fourchette attendaient patiemment que celui qui les avait posés-là se souvienne de leur existence.
— Tu disais que tout rentrerait dans l’ordre, que c’était toujours le cas et serait toujours le cas. Tu es sûr de toi ? demanda Frank.
— Oui. Mais il manque peut-être encore un ingrédient, répondit Prince soucieux.
— Tu n’as pas eu d’autres informations de tes… autres toi ?
— Non, rien. Soit je suis le plus informé de tous soit les mieux informés sont trop loin pour être atteints. Je ne vois pas ce que nous pourrions faire de plus.
— Je n’aime pas cela. Je n’aime pas juste attendre et ne rien faire.
Prince leva la tête et sourit à cette affirmation qui ne pouvait le surprendre.
— Tu sais, j’ai réfléchi, reprit Frank qui vint s’asseoir en face de son ami. Nous sommes une infinité et quelque part, quelqu’un ou quelque chose va tout arranger, n’est-ce pas ?
— Oui, dit Prince.
— Mais si ce quelqu’un ou ce quelque chose c’était nous ?
Prince fixa le vieil homme.
— Comment cela pourrait-il être nous si nous n’avons aucune idée de quoi faire ?
— Je sais, je sais, dit Frank. Mais dans le doute ? Je veux dire, dans le doute, ne faudrait-il pas que toutes les infinités de nous dans tous les mondes tentent toutes quelque chose pour être sûrs et certains que le sauvetage ne soit pas raté à cause de la conviction que c’est le travail d’un autre ?
Le silence s’installa dans la pièce.
Il fut rompu par un grattement à la porte d’entrée de l’appartement qui les firent se retourner tout deux.
La poignée de la porte s’abaissa et le pan bascula pour laisser apparaître l’oeil malin du chien, langue pendante et sourire entier.
— Bon, dit Prince.
Il se leva, pris son assiette encore pleine du repas qu’il ne mangerait pas, la posa par terre dans l’entrée et laissa le chien se régaler pour lui.
— Reprenons tout depuis le début, ajouta-t-il en revenant à son bureau.
*
Au même moment.
Frank
Il avait anticipé qu’une telle situation puisse se produire. Mais qu’il était différent de la vivre pour de vrai.
Frank voyait son double aider Tsé-tsé à se relever et rassurer les habitants alentours sur la nature de cet évanouissement.
— C’est le temps de se faire à l’idée. Et de même pour vous tous, affirmait avec assurance sa réplique en pull vert, cela va aller, bientôt vous aurez même oublié.
Frank avait déjà croisé d’autres lui, lors de ses voyages dans les différents mondes. Mais cette fois, il n’était pas le visiteur, ce n’était pas lui l’étranger intrusif. Cette fois, c’était dans son Hameau à lui que quelqu’un s’était introduit.
Un Frank très sûr de lui, à la voix plus ferme que la sienne et plus incisive encore. Un Frank offensif, qui cherchait désormais quelque chose du regard.
Leurs quatre prunelles bleues de glace se croisèrent, et ne se quittèrent pas.
C’était lui, lui que cet autre Frank cherchait.
Frank le vit lâcher le bras de Tsé-tsé pour le laisser au soin des habitants et avancer à grandes enjambées dans sa direction, le regard solide comme la roche.
Son double se planta devant lui, droit comme un i.
— Bon, commença-t-il. Cela va vous sembler à la fois incongru et familier, parce que vous le savez déjà tout en l’ayant sans doute oublié, mais je viens d’un monde parallèle au votre.
— Je sais, lui répondit Frank sans ciller.
L’autre Frank fut un peu déstabilisé par l’assurance de cette réponse.
— Ha, se reprit-il. Tant mieux, tant mieux. Vous avez donc encore des restes, c’est parfait. Vous aviez pris des notes sans doute ? Par anticipation des pertes de mémoire ?
— Oui, bien sûr, lui répondit Frank.
L’autre Frank sourit et Frank se demanda s’il paraissait lui-même autant assuré au point de frôler la condescendance lorsqu’il échangeait avec ses proches.
— Cela explique pourquoi il vous reste encore des éléments auxquels vous raccrocher, reprit l’autre. Mais les autres habitants, eux, ont tout oublié depuis longtemps, j’imagine ?
Frank n’eut pas le temps de lui répondre. Une autre voix que la sienne avait décidé de se faire entendre.
— Non, on se souvient aussi, lança la liseuse d’un ton sec.
Ses yeux avaient repris leur lueur si particulière, lorsque la fierté et la colère effleuraient à la surface de sa peau et enflammaient ses pupilles.
L’autre Frank tourna la tête vers elle, surpris de son interruption.
— Ah oui ? demanda-t-il en sortant de sa poche un carnet pour y déposer des notes dans un geste que toute l’audience connaissait si bien.
— Oui, planta la liseuse en se croisant les bras sur le torse.
— Les mondes parallèles, les vœux, les voyages, Saul ? demanda l’autre Frank.
Au nom de Saul, la liseuse perdit un peu de sa superbe et un flottement se fit sentir dans l’équipe des habitants présents au bord de la fontaine.
— Oui, finit-elle par répondre tout de même, décroisant les bras et quittant le regard du double pour plonger ses yeux vers le sol.
— Extraordinaire, commenta l’autre Frank pour lui-même en continuant sa prise de note. Peut-être parce que vous êtes le monde originel. Tout le monde se souvient de tout ?
La liseuse tourna la tête vers Frank pour lui rendre la parole, un peu dépassée.
Frank tenta de ne pas se laisser déconcentrer par la notion de “monde originel” qui avait attiré son attention.
— Non, tout le monde ne se souvient pas, répondit Frank pour le groupe. Nous étions tous en train d’oublier comme je l’avais anticipé, puis d’un coup, c’est revenu.
Frank voulu tirer de sa poche son carnet pour noter cette nouvelle réflexion qu’il ne s’était pas faite avant, porté par l’envoi du message à la sirène qui lui avait occupé tout l’esprit. Mais alors que sa main touchait son carnet dans sa poche, il se retint. Deux Frank identiques, se faisant face et notant leurs idées dans leur deux carnets identiques était une image trop cocasse qu’il ne souhaitait pas offrir à l’assistance.
— C’est revenu ? demanda l’autre Frank dont les yeux avaient quitté ses notes d’étonnement. Quand ? Comment ?
— Je…
Frank n’était plus très sûr de lui.
C’était arrivé comment ? Le fait de discuter avec d’autres habitants lui avait permis de maintenir le lien avec ses souvenirs. Mais cela n’avait pas été suffisant. Il avait tenté de raconter tout son parcours au premier groupe qui l’avait vu revenir et ils s’étaient désintéressés, lui-même avait commencé à perdre le fil.
Puis il y eut la liseuse et sa confiance, qu’elle lui avait donné sans douter. Mais là encore, tout n’était pas revenu pour autant.
— Le blondinet, dit finalement Frank. Lui n’a rien oublié.
— Qui ? demanda l’autre Frank.
— Oublié quoi ? demanda le blondinet qui n’en revenait pas d’être cité dans une conversation d’adultes.
— Il n’a rien oublié, continua Frank pour l’autre Frank et pointant le garçon du doigt. Et lorsqu’il évoque un sujet, tout nous revient.
L’autre Frank tourna sa tête vers le blondinet et ajusta ses lunettes sur son nez pour mieux le regarder.
— Je n’en ai jamais vu de comme toi, dit-il. Tu es le fils de qui, tu habites quel bâtiment ? demanda l’autre Frank intrigué.
Le blondinet s’était un peu recroquevillé dans son corps, gêné d’être le centre de l’attention de deux paires d’yeux de Frank.
— Je suis l’ami de Raphaël, marmonna-t-il en triturant le bas de son maillot. J’habite pas le Hameau, je suis venu pour jouer avec lui.
— Tu n’habites pas le Hameau ? demanda l’autre Frank éberlué.
— Ben, non, répondit le blondinet dont les yeux avaient plongé vers le sol.
Un silence qui parut interminable suivit cette déclaration. L’autre Frank regardait le jeune garçon avec un intérêt plus grand que ce que le blondinet ne pouvait vraiment supporter. Il avait le visage fixe du Frank dont les pensées parcourent intérieurement une quantité formidable de calculs, de réflexions et de scénarios d’anticipation pour tenter d'appréhender un nouvel élément.
Frank se demanda s’il faisait aussi cette tête lorsqu’il réfléchissait. Puis il se dit que oui, sans aucun doute, puisqu’il avait lui-même immédiatement deviné, rien qu’à le regarder, l’état d’ébullition dans lequel son autre lui se trouvait.
— Incroyable ! Les pouvoirs de cette sirène son décidément extraordinaires, finit par dire son double qui décrocha enfin son regard pour prendre une série de notes supplémentaires, soulageant enfin le blondinet du poids de ses yeux glacés.
Frank se demandait quelle conclusion il avait tirée, d’autant que lui, de son côté, ne voyait même pas vraiment le problème que l’autre s’était posé. Mais il n’eut pas l’occasion de demander.
— Bon, avait repris l’autre Frank. Où est l’ancienne ? Toujours sur son siège au soleil de la terrasse ?
Il avait tourné la tête dans la direction citée afin de trouver lui-même la réponse à sa question.
L’ancienne était bien là. Endormie, semblait-il, le fauteuil oscillant légèrement, comme il le faisait toujours, bercé telle une feuille dans la brise.
— Parfait, ajouta-t-il. Si nos calculs sont bons, face à nous somnole dans ce fauteuil l’originelle du cycle précédent.
— La quoi ? demanda la voisine dont les sourcils s’étaient froncés et les paupières plissées.
— L’ancienne originelle, celle d’avant que les mondes ne se multiplient, celle à l’origine de toutes les autres… jusqu’à la suivante.
Frank eut du mal à intégrer l’ensemble des données que ces phrases impliquaient. Aucune ne lui fut pourtant tout à fait étrangère ; il avait flirté avec ce genre de concepts depuis près de vingt-quatre heures maintenant, poussant sa logique aux extrêmes de ce que le principe des mondes parallèles pouvait apporter. Naturellement, certaines de ses réflexions l’avaient mené dans des contrées théoriques approchant les déclarations que venait de faire l’autre Frank. Pourtant, il se rendait compte qu’il n’avait jamais fait qu’effleurer le sujet. Ce Frank-là, ce double de lui venu d’ailleurs, avait été plus loin, plus vite et possédait déjà des réponses là où ses carnets de notes à lui n’incluaient que suppositions jetées, tentatives désespérées et gribouillis de pensées accompagnés de gros points d’interrogations.
Un ballet frénétique de questions se mêlaient sous son crâne et une bataille de frustrations et de vexations se heurtaient dans son ventre.
— J’ai rien compris, dit la voisine.
Son ton était resté désinvolte et son regard s’était posé sans fard dans ceux de l’autre Frank.
— T’es encore pire que le nôtre, ajouta-t-elle. Comment veux-tu qu’on te suive avec des annonces pareilles ?
L’autre Frank tourna sa tête vers elle avec amusement.
— Bonjour, voisine, lui répondit-il sans aucune surprise dans la voix.
Sans doute sa voisine à lui était tout à fait similaire à celle-ci, pensa Frank.
— Tu as raison, reprit l’autre Frank. Où se trouve votre Prince ?
Ce dernier, comme de nombreux autres habitants, avait rejoint le groupe de la fontaine une fois Tsé-tsé remis de ses émotions. Il s’avança dans le champ de vision de l’autre Frank, surpris d’avoir été appelé mais pas impressionné pour un sou.
— Je suis là, s’annonça-t-il.
— Ha, parfait. Je compte sur vous pour expliquer tout cela mieux que moi à vos amis, vous trouvez toujours de meilleurs mots.
Prince haussa les sourcils.
— Expliquer quoi ? Je n’ai rien compris non plus.
— Pas encore. Quel est votre métier dans ce monde-ci ? demanda l’autre Frank nullement perturbé.
— Concierge, répondit Prince.
À cette réponse, l’autre Frank fut effleuré par une pointe de surprise et laissa passer un imperceptible silence.
— Concierge, reprit-il sans rien laisser paraître de plus. Très bien. Mais la physique et les mathématiques vous disent quelque chose n’est-ce pas ? Réfléchissez bien.
Prince réfléchit.
— Oui, finit-il par trouver. Il y a longtemps, j’ai dû faire des études assez poussées de physique et de mathématiques.
— Voilà, confirma l’autre Frank. En réalité non, vous n’en avez jamais fait, ajouta-t-il, mais vous vous en souvenez, et c’est le principal. Voyez-vous, il semblerait que parmi les nombreuses anomalies que vous avez tous vécues ces derniers temps avant de les oublier, il y en a une tout à fait particulière qui a fait son apparition. Les Prince des différents mondes se sont mis à partager leurs souvenirs. Vous n’avez pas fait d’études de physique ni de mathématiques. Mais le Prince de mon monde à moi, oui. Et c’est grâce à lui que je suis ici, aujourd’hui, à tenter de résoudre tout ce chaos. Alors, Prince, je compte sur vous pour prendre la relève de mon Prince. Et pour commencer, pouvez-vous expliquer à cette audience comment nous en sommes arrivés là ?
— Mais je… je ne sais pas, commença Prince complètement perdu.
Tous les regards s’étaient tournés vers lui et, pour la première fois depuis toujours, Frank vit Prince s'embarrasser d’une situation le mettant au centre de l’attention.
— Je n’aime pas trop réfléchir à tout cela, finit-il par avouer.
— Mais si, vous savez, l’encouragea l’autre Frank. Courage, on a besoin de vous, réfléchissez, les mondes parallèles, vous connaissez, vous les avez étudiés. Quelle était votre théorie ?
Prince prit une grande inspiration et céda. Il ferma les yeux pour sonder ses pensées. Il dut trouver ce qu’il cherchait, car il se lança finalement d’une voix qu’il voulue inspirée et incontestable, comme il le faisait toujours lorsqu'on lui demandait de prendre la parole. Et comme toujours, le fond suivi naturellement la forme.
— Les mondes parallèles, tout à fait, commença-t-il en regardant son audience avec mystère et emphase pour lancer la machine à conter.
*
Le passage en italique du début m'a de nouveau fait furieusement penser à l'effondrement du vivant auquel nous sommes confrontés. La tentation d'attendre que quelqu'un d'autre trouve la solution est très forte, mais ce n'est pas un comportement raisonnable. J'aime beaucoup que tu aies insufflé cette idée, qui d'ailleurs peut s'appliquer à sans doute des tas d'autres luttes, mais qui est en elle-même précieuse : même quand les choses nous échappent, nous sommes maîtres du temps qui nous est imparti, à nous d'en faire bon usage.
J'ai trouvé très justes les impressions de Frank sur cet autre lui-même, c'était plutôt comique de le voir s'observer de l'extérieur ! Quand au blondinet, un vrai mystère alors ! Trop hâte de savoir ce que le Frank a compris ! Le coup de Prince qui partage ses souvenirs avec ses autres lui-mêmes est intéressant : ce serait donc pour ça qu'au début, il avait rendez-vous avec quelqu'un qui n'existe pas dans ce monde ? (D'ailleurs, en parlant de ça... J'ai l'impression que ça a été un des premiers mystères, qui a mis Frank sur la piste de quelque chose, mais le dénouement de "l'affaire de la dame de la nuit" n'est plus très clair pour moi, soit que je l'ai oublié, soit que c'est resté un peu inachevé, je ne sais pas du tout.) J'ai l'impression que la révélation des souvenirs partagés de Prince avec ses autres lui-mêmes arrive quand même de manière très surprenante. Je pense que tu as peut-être essayé de la préparer en suggérant que c'était un personnage plein de ressources et qui racontait des tas de drôles d'histoires, mais les souvenirs sont un peu flous dans ma mémoire...
Quant à l'ancienne originelle, ça j'avoue... j'ai rien compris xD J'attends les explications de Prince, moi aussi !
Bon et puis... comment ça se fait que Tsé-Tsé s'est évanoui ? Lui aussi, c'est un personnage que j'ai l'impression d'avoir un peu perdu de vue et son rôle dans tout ça n'est plus très clair pour moi (je me souviens qu'il faisait partie de ceux qui ont compris assez tôt que quelque chose ne tournait pas rond, mais je n'ai pas eu la sensation qu'il prenait un rôle très important par la suite).
On se dirige clairement vers la fin, là ! Je suis très enthousiaste, tous les points que je soulève là c'est pour que tu aies une idée de comment les fils se nouent dans ma tête, au cas où ça ne correspond pas à ce que tu voulais faire, mais en soi je me laisse porter avec grand plaisir, tout bonnement.
Relevé au passage :
"une assiette pleine et une fourchette attendaient patiemment que celui qui les avait posés-là* (posées là, sans tiret et avec accord au féminin pluriel)"
"un grattement à la porte d’entrée de l’appartement qui les firent* (fit, c'est le grattement le sujet) se retourner tout* (tous) deux."
"Il se leva, pris* (prit) son assiette"
"la fierté et la colère effleuraient à* (soit effleuraient la surface, soit affleuraient à la surface ; je penche plutôt pour le deuxième vu le sens) la surface de sa peau"
"Frank voulu* (voulut) tirer"
"...et ils s’étaient désintéressés, lui-même avait commencé à perdre le fil. / Puis il y eut* (avait eu, on reste dans la même temporalité que le paragraphe précédent) la liseuse et sa confiance"
"Les pouvoirs de cette sirène son* décidément extraordinaires"
"son regard s’était posé sans fard dans ceux* (celui) de l’autre Frank."
"une voix qu’il voulue* (voulut) inspirée"
"le fond suivi* (suivit) naturellement la forme"
Oui, la fin approche ^^
(je stresse un peu du coup, j'espère que ça ira à peu près ^^" )
Je n'ai pas pensé à ce côté deux ex machina, en réalité j'aime explorer l'idée de ne pas forcément suivre le personnage qui va réussir, j'aime aussi parler de l'échec. Ici, la clef du sauvetage des mondes vient d'ailleurs (même si tout le monde n'a pas encore dit son dernier mot bien sûr).
Mais j'ai créé une petite déception chez certain.e.s avec ça (genre "ah bon, c'est pas notre équipe à nous qui élucide tout ?"), pour moi c'est ma vision de la vie, non, on est pas forcément le héros tout le temps (voir jamais en fait x'D). Mais chacun à sa part à jouer... bon j'espère que ce ne sera pas trop embêtant tout de même. J'ai eu du mal avec la dernière phase, à l'articuler de façon intéressante, n'hésite pas à me dire si ça ne passe pas ou si c'est décevant ! : )
(et encore merci pour le relevé des fautes !!)
Le blondinet se souvient bien de tout, mais on ne sait pas de quoi exactement. Le mystère reste entier :)
Heureusement que la voisine est là pour le dire à haute voix, parce que moi non plus je n'ai rien compris à l'explication de Franck :)
Les princes partagent leurs souvenirs ? S'il y a eu des indices dans les autres chapitres, je les ai ratés :)
Les indices sur Prince c'est le fait qu'il a fait un milliard de choses et ce, de façon qui semble peu réaliste, il a fait des études d'archéologie, a été policier, a été cuisinier, etc... au point qu'il est parfois pris pour un menteur, notamment par Raphaël. En réalité c'étaient les souvenirs des autres lui dans d'autres mondes. Idem pour son rendez-vous, c'était celui de quelqu'un d'autre, voilà pourquoi personne n'est venu et pourquoi ses souvenirs semblait se mélanger à l'époque... c'est trop compliqué peut-être omg x'DDD
Alors la sirene c'est Saul, je l'ai pas compris avant qu'ils lui adressent la lettre :O ! Pourtant maintenant ça me parait evident, les bateaux, sa réaction face a Lotre, et surtout la musique, qui est un truc de sirene ! J'ai été induite en erreur par le sexe, je cherchais du côté des persos féminins !
Le petit blondinet de mon coeur, trop fort a rien avoir oublié ! Et s'il n'habite pas le hameau, ou est-ce qu'il vit? Est-ce qu'il est au moins réel ? C'est pas une raison pour que personne ne demande son nom roooooh
A propos de nom j'ai une nouvelle obsession, c'est la voisine xD! Je veux savoir le nom de la voisine (mais j'adore que t'aies un perso qui s'appelle comme ca dans une histoire de voisinage) la liseuse qui s'appelle Lise, ça m'avait enchantée !
J'ai beaucoup aimé la reflexion de Prince, on doit chercher une solution parce que faut que tout le monde essaie pour augmenter les proba qu'il y en ait un qui reussisse. A appliquer dans la vie de tous les jours !
La scene ou ils collectent le bocal et le descendent est superbe! Je le voyais briller d'ici ! Mention speciale a la meche de cheveu du blondinet, trop beau passage !
Je pense qu'ils vont y arriver, a sauver Raphaël et leur hameau ! Toute cette cohesion, cette bonne volonté, ca ne peut que marcher, hein? Apres, est-ce qu'ils retrouveront vraiment leur hameau comme avant? Ou un peu trop comme avant? J'ai hate de savoir ! Et en meme temps je suis vraiment pas pressee de la fin, j'aime trop tes persos et l'ambiance et l'histoire, c'est si doux <3 (sans etre planplan attention, il y a la tension narrative qu'il faut)
merci merci merci d'être arrivée déjà ici, d'avoir tout lu et de me laisser ce merveilleux commentaire !
Comme tu le vois, tu avais vraiment mais quasi tout deviné ! Quant à Saul, hahaha, je ne pensais pas que ce changement de genre allait à ce point perdre les gens, mais c'est vrai que pour l'instant personne n'a deviné avant la révélation, et notamment à cause de cela x'D
Oui, c'est bientôt la fin je crains... vont-ils parvenir à sauver les mondes ? Tintintiiiiiiiiin x'D
La suite arrive très bientôt, le temps de la poster ^^
Merci encore Sorryf ! ♥
Voilà maintenant que tous les Prince de tous les mondes partagent la même pensée ! Il va devenir une encyclopédie accomplie sans le savoir.
Le blondinet qui n'habite pas le Hameau ! Mais la claque cette révélation ! Tellement simple et pourtant tellement évidente. J'ai l'impression que chaque personnage a son rôle dans ce rouage minutieux que sont ces mondes parallèles. ( Prince, la pensée, le blondinet celui qui permet de se rappeler, la vieille, celle qui lance un nouveau cycle, un nouveau monde.) Bon on sait pas comment elle fait encore. Mais après tout, c'est elle qui raconte à chaque fois l'histoire de la sirène... à chaque fois créerait-elle un autre monde via son histoire? Simple hypothèse...
J'avais évoqué dans un chapitre precedent le "hameau originel". Je ne pensais pas avoir tapé dans le mil ^^.
En fait, avec ton histoire, on est des détectives ! J'aime ça ^^
En attendant le cours magistral de Prince...
A bientôt !
Bon comme toujours ton commentaire me fait chaud au cœur et me donne confiance en ce roman, car tu sembles tout bien comprendre comme il faut et te poser les bonnes questions, ça fait tellement du bien, un sentiment de soulagement intense et de joie se propage dans mon cerveau ! ^^"
Je poste à peu près un chapitre par semaine, mais comme la fin approche peut-être que j'accélèrerai un peu pour éviter la torture x'D
Merci encore Clement et à très bientôt ! : )