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Par itchane


*

Au même moment.
Lise


 

“TRÈS IMPORTANT : JOUER LE JEU JUSQU’AU BOUT”

Même lorsque le jeu n’était plus drôle du tout ? se demanda Lise en fixant le bout de papier. Elle s’était promis de tout donner, de suivre Frank aveuglement et de s’inspirer de l’enthousiasme du blondinet. Elle avait voulu sauver le monde, pour de vrai. Mais Frank avait fini par leur expliquer ce qu’il s’était vraiment passé et ce nouveau rebondissement n’était pas à son goût. 

Non, vraiment, ce n’était plus un jeu, et ce n’était plus grisant du tout. Que se passerait-il si elle quittait la partie maintenant ? Elle en avait le droit, si disait-elle. Rejoindre ses parents, son braillard de minuscule petit frère, jeter à la poubelle ce livre idiot qu’elle tenait encore à la main sans trop savoir pourquoi et reprendre une vie normale. Comme avant.

Avant. Sans Raphaël donc, ni Saul. Avant pourrait-il encore exister ?

Lorsque la voisine revint vers eux accompagné du fils de Maam et portant un petit bocal en verre de taille idéal, son sourire éclatant la quitta vite. Partie sous des encouragements exaltés pour remplir sa mission, elle trouva à son retour sous l’ombre du peuplier un silence pesant. Les regards s’évitaient et les visages étaient pâles.

— Bah alors ? Qu’est-ce qu’il se passe ici ? demanda-t-elle en faisant retomber le bras qui brandissait un peu plus tôt sa belle trouvaille.

Personne ne prit la parole. Fallait-il la mettre dans la confidence ?

Le silence fut brisé par une voix venue de l’autre côté de la fontaine.

— … il est parfait ce bocal, lui répondit Lotre.

Lise et Frank croisèrent brièvement leurs regards avant de se retourner.

Depuis quand était-elle là ? Qu’avait-elle entendu de leur conversation ? Qu’en avait-elle compris ?

Lotre s’approcha du groupe. Ses yeux étaient rougis, mais aucune larme n’était visible sur ses joues. L’effort qu’elle faisait pour leur sourire était évident et Lise trouva qu’elle s’en sortait extraordinairement bien.

— … et tu as raison, ajouta-t-elle en se tournant vers le blondinet. Il faut un bateau, mais j’ai déjà ce qu’il vous faut.
Elle porta sa main à son collier et en ouvrit le pendentif, une petite fiole qui miroitait sous les rayons du soleil. Elle retira l’un des fragiles bateaux dorés qui y était enfermé, le libérant de sa cage de verre.
— … on écrira le message dessus, dit-elle en le présentant au garçon, je pense que cela plaira beaucoup à la sirène.
Le visage du blondinet s’illumina. Il trouvait l’idée splendide.
— Un bateau doré ! s’écria-t-il, c’est parfait, avec ça c’est sûr, elle répondra !

Il s’était retourné vers Frank et Lise pour les ranimer de son enthousiasme. Si jeune, n’avait-il pas compris ce que Frank leur avait expliqué ? Ou avait-il décidé de ne pas comprendre ? Frank regarda le pliage d’or et lentement, le visage un peu plus pâle encore que d’habitude, acquiesça.

— Oui, vous avez raison. C’est parfait, dit-il en ajoutant quelques notes à son carnet pour ne rien perdre de l’évolution de leur quête.

Avec un noeud au ventre, Lise tenta de se reconcentrer sur la tâche qu’ils devaient accomplir. Régulièrement, elle baissait ses yeux vers le papier que Frank lui avait donné. "TRÈS IMPORTANT : JOUER LE JEU JUSQU’AU BOUT”, disait toujours le message. Qui aurait cru que ce ne serait pas contre les pertes de mémoires que l’injonction serait finalement la plus difficile à suivre, mais contre l’envie même de quitter le navire prématurément pour ne plus avoir à se confronter à la violence de la houle.

Il fut décidé de scinder le groupe pour que chacun pu aider à remplir le bocal. 

La voisine et le blondinet allèrent chercher des pièces auprès des habitants qui se prélassaient dans la cour ou grignotaient encore autour de la grande table. Amusés, ils furent heureux de fouiller dans leurs fonds de poches pour y trouver de la petite monnaie à sacrifier. L’idée à la fois farfelue et collaborative de tenter de contacter la sirène était tout à fait dans l’ambiance d’un dimanche des cerises, ce fut un succès.

Lotre se rendit dans son atelier, accompagnée de Lise. Elles allèrent y chercher tout objet d’ornement qui pourraient attirer le regard de la sirène. Dans les tiroirs de la couturière, Lotre et Lise choisirent des boutons de manches étincelants, des perles irisées et un joli ruban doré. 

Le trésor du fond de bocal serait du plus bel effet.

Lotre prit aussi un crayon de papier gras, pour pouvoir marquer le message dans le creux du bateau plié qu’elle avait sélectionné. 

Lune avait regardé sa soeur et Lise passer, le regard étonné. Elle avait préféré ne rien dire.

Pendant ce temps, le fils de Maam était allé voir Prince pour lui demander de leur prêter une longue ficelle. Personne ne savait trop pourquoi il avait rejoint le groupe, il était arrivé de chez sa mère dans le sillage de la voisine et de son bocal, sans doute animé par le jeu et la curiosité. Peut-être même était-ce la voisine qui l’avait enrôlé, elle l’aurait convaincu d’un grand sourire et pourquoi pas d’un coup de coude ou d’un clin d’oeil, il était si difficile de lui résister. 

Le fils revint de sa mission avec bobine de fil et Prince, ce dernier ayant finalement cédé, trop curieux de rejoindre le groupe et d’assister à une nouvelle expérience de fontaine.

Tout le groupe se retrouva autour de l’eau, auprès de Frank. Il continuait de noircir les pages de son carnet.

— Alors, on l’envoie ce message ? demanda le blondinet.

Il portait de ses deux mains le bocal de verre empli au tiers de pièces clinquantes. Lise se reconcentra, acquiesça fermement et vint y ajouter les perles et les boutons de manchettes rutilants. Lotre avait déplié son bateau de papier doré. Elle était accroupie, la feuille posée sur sa cuisse et le crayon suspendu au-dessus du vide. Lise se pencha par-dessus son épaule, à temps pour la voir se décider :

“Saul, peux-tu nous aider à retrouver Raphaël ?”

Le cœur de Lise se serra. 

Saul se souvenait-il seulement de leur existence maintenant qu’il était de retour chez lui ? Que percevrait-il de ce message depuis ses profondeurs glacées ?

Ils allaient vite le savoir.

Lotre replia le papier pour lui redonner forme de bateau. Elle le déposa dans le bocal, sur le monticule de pièces et de perles, comme l’on trouverait, dans un livre pour enfant, une épave de galion posée au sommet d’une île au trésor.

Le blondinet était aux anges, le regard à quelques centimètres du verre, les yeux louchant sur la mise en scène. Ses pupilles brillaient sous les reflets d’or irradiant du récipient.

— On referme ? demanda-t-il tout excité.
— Attends, il manque encore quelque chose je crois, lui dit Lotre.
Elle tira de sa poche une paire de ciseaux de couture, en forme de cigogne au bec effilé.
— Ne bouge pas, dit-elle doucement au blondinet.
Elle saisit une mèche de ses cheveux blonds comme le sont les cheveux des enfants l’été et la coupa d’un geste net. Au crissement des deux lames, le blondinet, yeux écarquillés, se contracta ; mais il ne bougea pas d’un poil.
— Et voilà, dit-elle en glissant la mèche dans le bocal. Tout ce qui brille aujourd’hui.

Elle lança un clin d’oeil au blondinet dont le sourire surpris s’élargit au-delà de ce qu’un visage devrait normalement pouvoir offrir.

Le bocal fut refermé en y coinçant un bout de la bobine de fil et Lotre entoura la base du couvercle avec le joli ruban doré dont les boucles flottaient élégamment dans la brise et flotteraient tout autant dans l’eau.

Lorsque le récipient était tenu au soleil, il resplendissait de mille feux. Lorsqu’il fut apporté au bord de la fontaine, il continuait de refléter par échos une nuée d’éclats de lumières qui se répercutaient de pièces en perles, de ruban en bateau.

Chacun vint se placer autour de la fontaine, les yeux crépitant de reflets dorés.

Lotre tendit le bras au-dessus de l’eau, l’avançant le plus loin possible pour tenter d’approcher le centre du bassin. Puis elle fit glisser lentement la cordelette entre ses doigts. Le bocal, rutilant, descendait lentement.

Il toucha finalement l’onde pour s’y enfoncer doucement.

Son contenu continuait d’irradier sous l’eau. Lise arrima ses yeux à la lueur d’or qui s’éloignait, s’enfonçant dans les ténèbres sans faiblir.

Dans le cas où le fil ne serait pas assez long pour atteindre des profondeurs permettant d’attirer l’attention de la sirène, il avait été décidé qu’il serait lâché pour laisser le message continuer sa course seul. Mais ils n’auraient alors plus aucun moyen de vérifier si le bocal avait ou non été trouvé.

Personne n’osait prononcer un mot. Les regards et les corps se penchèrent au fur et à mesure de la descente de ce phare immergé, dans un silence ponctué des froissements du toit de feuilles au-dessus de leur tête. La lumière était toujours là, luttant courageusement contre les ténèbres, mais se faisait de plus en plus petite.

Puis tout à coup, alors que la tension laissait place au doute et le silence religieux au silence confus, alors que le bout du fil, après avoir trainé par terre, se rapprochait maintenant de plus en plus des doigts de Lotre, un remous vint troubler le plan de la surface, les faisant sursauter. L’eau ondula comme un drap que l’on secoue avant de le plier.

Puis les oscillations s’arrêtèrent. Et après un calme trompeur, le fil se tendit brusquement et fut arraché des mains de Lotre qui dû tout lâcher pour ne pas basculer par-dessus bord.

Le cercle des témoins resta éberlué pendant de longues secondes. Jusqu’à ce que Prince brise le silence.

— Bon, eh bien on dirait que le message a atteint son destinataire, dit-il en souriant à pleines dents.

Mais Lise pu deviner à la courbure inverse de ses sourcils pourtant portés hauts, qu’il était bien plus troublé qu’il ne voulait le laisser croire.

Le reste de l’assemblée ne réussit d’ailleurs pas à se relâcher. Avaient-ils réellement vu ce qu’ils avaient vu ? Vraiment, vraiment ? Personne ne parvenait à se décider entre l’enthousiasme, l’incrédulité gênée et la peur de devoir s’avouer qu’une sirène vivait peut-être bel et bien dans les profondeurs de cette fontaine.

Seul le blondinet, aux anges et sautillant autour du bassin, n’y voyait rien de plus que l’affirmation que son idée avait été la bonne.

— Elle va mettre combien de temps à répondre vous pensez ? demanda-t-il penché de nouveau au-dessus de l’onde.

Personne n’avait la réponse à sa question.

Déjà, Lise sentait une part d’elle-même tenter de justifier ce qu’elle avait vu par un excellent jeu d’acteur de Lotre. Avant de se rappeler qu’il s’agissait de Lotre. Si Prince avait été celui tenant le fil, un gros doute quant à une éventuelle mise en scène aurait été raisonnable. Mais pas de la part de Lotre. 

La sirène allait-elle leur répondre ?

— On se contente d’attendre alors ? demanda Prince qui avait tout fait pour conserver son habituel sourire mi-enjoué, mi-moqueur.

Frank ouvrit la bouche pour lui répondre mais il n’eût pas le temps de formuler la moindre phrase.

Dans leur dos, à la grande table, un branlebas et un cri les firent tous se retourner d’un bond. 

Ils découvrirent un groupe d’habitants fébriles et bruyants se coaguler autour du corps de Tsé-tsé, écroulé par terre. Une séniore tentait de le rafraîchir en agitant une serviette en papier pour lui faire de l’air, Elle et Lui tentaient d’écarter les curieux inutiles en expliquant aux oreilles devenues sourdes qu’il fallait le laisser respirer. Le géant s’agitait en annonçant à qui voulait l’entendre qu’il allait chercher un verre d’eau, sans réussir à suffisamment se concentrer pour le faire. Et Frank tentait de calmer la situation :

— Tout va bien, il va revenir à lui, c’est juste le choc.

Frank ? N’était-il pas avec eux prés de la fontaine ?

Lise le chercha du regard là où elle s’imaginait l’avoir laissé lorsqu’ils s’étaient tous retournés.

Et elle le vit. Là où elle pensait le trouver. Frank était toujours à ses côtés, sous le peuplier, à regarder son propre lui-même tenter de relever Tsé-tsé qui revenait peu à peu à lui.



*

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EryBlack
Posté le 12/07/2023
Oké, wow, alors ! Je suis contente d'avoir compris pour Saul, même si du coup je me suis dit que j'aurais pu comprendre bien avant (rapport à son espèce d'hallucination avec de l'eau à un moment, je m'en suis souvenue seulement là). Je trouve ça super que la sirène soit un personnage masculin. Je suis fana de sirènes et dans le conte bien connu, j'aime énormément cette tension de vouloir quitter son chez-soi pour aller vers l'ailleurs, j'aime aussi ce motif de l'amour impossible, tout ça. Ravie de les retrouver ici, ça prend sens. Toutefois, ça me donne envie de relire tous les passages avec Saul parce que j'ai l'impression de ne pas si bien le connaître finalement, mais peut-être que c'est encore dû à ma lecture un peu espacée ? En tout cas, j'apprécie le twist !
De plus en plus, je trouve que ce Hameau a des airs de communauté de personnages de contes de fée. Je n'arrive pas réellement à associer chaque perso de l'histoire à un archétype présent dans les contes, mais ça me chatouille la cervelle quand même.
Bon et alors la fin, les deux Frank, je l'ai pas du tout vu venir :') Est-ce que ça signifie que les brisures entre les mondes sont de plus en plus béantes ? Est-ce que l'un des Frank est un genre d'imposteur, ou sont-ils tous deux convaincus d'être "le" vrai Frank de ce Hameau-ci ? Hmmm bien intriguée toujours !
J'ai adoré le moment où les personnages recueillent les différents objets brillants. Ce genre de passage me procure une profonde sensation de bien-être, un peu comme pourraient le faire certaines vidéos d'ASMR : j'adore les énumérations d'objets, les bricolages, imaginer les textures et les froissements, les cliquetis des pièces. J'aime beaucoup la délicatesse et la sobriété avec laquelle tu décris ça.
Je me demande comment ils font présentement pour ne pas être touchés par l'oubli ? Pourquoi ils parviennent à se concentrer, est-ce qu'en s'y mettant à plusieurs ça fonctionne, ou peut-être grâce au blondinet et à Lise qui semblent tous deux plus lucides ? Encore une fois, ça ne me dérange pas de ne pas avoir la réponse, je te livre juste ce qui me traverse, bien sûr !
Petit relevé :
"si* disait-elle"
"de taille idéal* (idéale)"
"pour que chacun pu* (au subjonctif : pût ou puisse) aider"
"tout objet d’ornement qui pourraient* (au singulier ; "tout objet", c'est comme "chaque objet", c'est un ensemble pluriel mais pris un par un) attirer"
"Lotre qui dû* (dut) tout lâcher"
"Lise pu* (put) deviner"
"il n’eût* (eut) pas le temps"
"avec eux prés* (près) de la fontaine"
itchane
Posté le 18/07/2023
Bon alors pour toi tout semble être plus sûr désormais, ouf, mais pour d'autres ça ne l'est toujours pas du tout x'D
J'aurais bien aimé que tous les lecteurices soient à égalité de compréhension ici mais ce n'est pas le cas, je ne sais pas si c'est grave ou pas...

Merci beaucoup pour tes messages si encourageants, je suis contente de voir que tu n'as pas encore décroché (même si rien n'est fait ni n'est dit encore, haha ^^")

à très vite ! : )
Herbe Rouge
Posté le 09/07/2023
Coucou,

Quelle bonne idée d'envoyer le bateau doré avec le message dessus :)
Je me demande si le Saul de l'autre monde avait pensé à cette utilisation...

Intéressant de voir cette nouvelle facette de Lise, qui a peur de ce qu'il se passe.

"Il fut décidé de scinder le groupe pour que chacun pu aider à remplir le bocal" : puisse ? (je signale parce que ça m'a dérangé à la lecture, mais ma conjugaison étant instinctive, je ne sais pas si c'est bien "puisse")

Je trouve curieux qu'ils adressent le message à Saul alors qu'il devait être destiné à la sirène ? C'est une erreur ? Ou alors je n'ai pas compris précédemment ?

C'est chouette qu'ils sachent tout de suite que la sirène a lu le message, je ne pensais pas que ce serait le cas.
Ah ah ! Un deuxième Franck, il y a de quoi être choqué oui :)
Cependant, il ne doit pas être là en réponse au message, ce serait trop rapide ?
itchane
Posté le 18/07/2023
Hello Herbe Rouge,

alors à ce moment du récit, mon intention était de faire comprendre que Saul était la sirène mais je me rends compte que ce n'est pas évident du tout apparemment, tu te demandes plutôt pourquoi écrire à Saul plutôt qu'à la sirène... alors que les deux ne font en réalité qu'un ^^"
Il y a clairement quelque chose à revoir donc ici dans l'arrivée des révélations, même si je ne sais pas encore bien quoi, je vais y réfléchir ! J'aimerais, idéalement, que tous les lecteurices soient à égalité ici et aient bien compris le lien entre Saul et la sirène, ce qui n'est manifestement pas le cas ^^"

Je vais réfléchir à tout cela ! : )
Merci pour ton message : )
ClementNobrad
Posté le 15/02/2023
Hello Itchane;

Quel joli jeu de lumière tu nous offres. Ce plongeon de cette bouteille d'or dans les profondeurs noires de la fontaine était très réussi. Un visuel très marquant. Petit phare au milieu de l'obscurité, qui cherche ses réponses, qui appelle à des réponses. Bravo

La fin du chapitre est très bien ici, nous voilà dans notre Hameau originel (si on peut dire qu'il y en a bien un originelle) avec non pas un, mais deux Frank ! Avec leur sens de l'observation et leurs nombreuses notes, pas de doutes qu'il vont nous apporter encore plus de révélations, en tout cas, des réponses !

J'ai trouvé le moment touchant, lorsque tous les habitants du hameau s'agglutinent petit à petit autour de la fontaine. Ce regroupement avait quelque chose de réconfortant... Tous unis face à l'adversité, face à la recherche de la vérité. Tout le monde joue le jeu (comme dirait le message), les convaincus, les naïfs et ceux qui n'y croient pas du tout, et même ceux qui n'ont jamais réfléchi à la question !

A quand l'arrivée de la sirène? S'il y a bien quelqu'un pour raconter la fin de son histoire, son fameux retour dans la fontaine, c'est bien elle !

"Lorsque la voisine revint vers eux accompagné du fils de Maam " accompagnée

"contre les pertes de mémoires " mémoire

"pour que chacun pu aider à remplir le bocal." pût

"les boucles flottaient élégamment dans la brise et flotteraient tout autant dans l’eau." > Belle image, beaucoup aimé ce double usage de "flotter" avec le sens du vent et de l'eau.

" par échos une nuée d’éclats de lumières " lumière

"qui dû tout lâcher pour ne pas basculer par-dessus bord." dut

"de ses sourcils pourtant portés hauts," haut

"mais il n’eût pas le temps de formuler la moindre phrase." eut

N’était-il pas avec eux prés de la fontaine ?" près
itchane
Posté le 16/02/2023
On arrive très bientôt au final, je stresse un peu, haha, c'est idiot x'D

En tout cas merci encore mille fois pour ta lecture et tes super commentaires. Comme je disais, ce projet n'a pas été facile du tout, c'est mon premier roman et ça m'a pris 4 ans (!), avec des grosses remises en question et de gros doutes tout le long du parcours, donc avoir un lecteur comme toi qui "valide" (en quelque sorte) par ses retours de lecture tous les choix et le résultat, ouah, quel soulagement et contentement en même temps, je vais être sur un nuage pendant un moment ! ^^

Je poste très bientôt le chapitre suivant, aujourd'hui ou demain ! : )
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