Le dos... il se trouvait là, devant, loin devant, si large mais pas très haut, avec ses épaules toujours crispées et son éternel débardeur noir. Il faisait chaud, ce matin, au point que M. Pierre avait finit par baisser le haut de son bleu de travail, laissant pendre les manches et le col. Depuis qu'il était arrivé ici, Armand ne l'avait vu que comme ça, avec son éternel bandana rouge dans les cheveux, et ses gros gants de protection. Cet homme fumait beaucoup, aussi, une herbe âcre et qui piquait le nez, roulée dans de très fines feuilles blanches. Il ne parlait pas, ou peu, s'absentait souvent, parfois quelques heures, parfois une pleine journée. Armand se sentait seul, et perdu. Bien sûr il y avait les Ghûls, mais elles lui faisaient peur, avec leurs corps de brume et leurs yeux flottants. Et puis elles ne l'aimaient pas, il le savait bien.
Triste, son petit cœur trop lourd, Armand préféra changer ses pensées et se concentra sur l'instant présent. C'était facile, de tourner la page, il suffisait de « zapper » dans sa tête, de prendre tout ce qui ne plaisait pas, de l'enfermer dans une vieille maison morte et de sauter la clôture, pour rentrer chez soi. Oui. Le « chez soi » dans sa tête était confortable et doux, accueillant aussi, et il voulait pleinement s'y réfugier, plutôt que de penser à la peur et au malheur. Le « chez soi » dans sa tête avait l'odeur du monoï et des bras tantôt épais et blancs, tantôt maigres et bronzés. Parfois il y avait le bracelet rouge, d'autres la grosse bague ouvragée. Ils étaient deux, tournaient, et offraient une chaleur qu'on ne trouvait nulle part ailleurs. Encore moins ici.
Après une longue montée épuisante, M. Pierre s'arrêta pour tousser. Il possédait cette manie de serrer sa main pour former un trou – son index s'enroulant au creux du pouce – avant d'évacuer sa quinte. C'était amusant, au point qu'Armand imita l'adulte, posant sur lui ses grands yeux bleus, en espérant qu'il le remarque. Bien sûr ce n'était pas simple de forcer sur les poumons, et le bruit ne ressemblait pas : trop sec, pas assez râpeux.
« La poussière te dérange ? demanda soudain M. Pierre. »
Un peu gêné par la question – qu'il n'attendait pas, et à laquelle il n'avait pas de réponse – Armand hocha simplement la tête pour dire oui. C'était un mensonge – et c'est très mal de mentir – mais la vérité lui semblait trop idiote pour être avouée.
M. Pierre fronça ses sourcils broussailleux, ce qui lui donna un air sévère. Armand apprécia les rides qui se formèrent autour des yeux, et le pli rigolo de la bouche. Ils se connaissaient depuis peu, mais l'enfant parvenait déjà à discerner les expressions, et leur assigner des émotions. D'après Féval, cette capacité d'observation montrait une grande intelligence. Armand aimait se sentir intelligent, et aussi recevoir des compliments. Comme tous les enfants de 9 ans, sans doute.
Après un instant de réflexion, le Fossoyeur glissa une main abîmée dans sa poche arrière. Il fouilla un peu à droite, puis un peu à gauche, avant de tirer un immense mouchoir en tissu, qu'il tendit au garçon.
« Ce n'est pas très propre. Je suis désolé. »
Comme Armand fixait l'objet sans comprendre, M. Pierre le plia en deux, essayant de former un beau triangle. Il lutta avec les bordures décalées puis abandonna, se penchant simplement pour attacher son bricolage avec un nœud serré. Armand n'avait pas bougé, continuant de dévisager son maître, fasciné.
« Ça va mieux ? s'enquit le Fossoyeur. »
Non, pas vraiment... Il faisait chaud sous ce masque improvisé, et Armand respirait mal. De plus, le vêtement ne sentait pas bon – un mélange de vieille terre et de jambon – et devenait humide sous le souffle du petit garçon. Malgré tout, l'enfant fit à nouveau « oui » de la tête, et un sourire alluma ses yeux. Apparemment satisfait, M. Pierre se redressa et reprit sa marche, Armand sur les talons.
Tandis qu'ils avançaient – suivant un sentier escarpé, en plein milieu d'une forêt sombre – Armand observa le monde alentour, comme il le faisait chaque fois qu'on le laissait sortir. Hormis M. Pierre, il n'y avait aucun humain dans le cimetière : aucun autre travailleur, ni aucun visiteur. En un sens ça ne l'étonnait pas : entre les Ghûls, les squelettes, les Malemorts et autres étrangetés du genre, difficile de visiter tranquillement les lieux. Un bref instant, Armand imagina la nécropole comme un gigantesque site touristique, où les badauds pourraient évoluer au contact des morts. C'était amusant, comme idée, et il rigola un peu, juste comme ça, parce qu'il trouvait l'idée vraiment drôle. Bien sûr il aurait fallu enfermer les Ghûls, pour qu'elles ne mangent personne. En règle générale, les gens n'aimaient pas se faire dévorer – ce qui pouvait facilement se comprendre – et ce genre d'incident aurait vite détruit la réputation du lieu..
« M. Pierre... »
Commença Armand, sa minuscule voix étouffée par le mouchoir plié.
« …Pourquoi il n'y a que nous ? »
Continuant sa progression, le Fossoyeur souleva les épaules, faisant bouger tout son dos. C'était comme une mer calme et qui, soudain, se faisait surprendre par le vent pour former une vague.
Peu satisfait par la justification, le petit garçon souffla par le nez, laissant échapper un peu de mucus dans le tissu. Dégoûté, il essaya de retirer le masque afin de le nettoyer, mais le nœud était si bien formé, qu'il ne put le défaire. Dépité, il se résigna et décala sa bouche vers le bas, essayant de ne pas toucher les résidus.
« On va où ? interrogea-t-il à nouveau, peinant à articuler.
— Tu verras, répondit sobrement M. Pierre ».
S'il y avait bien une phrase que son maître appréciait par dessus tout, c'était celle-ci. D'ailleurs, Armand ne voyait jamais rien, au final. Ça devenait lassant, à la longue.
« Et si je ne vois pas ? »
Cette fois, l'adulte décida de se taire, augmentant la frustration du garçon, qui insista.
« Et si je ne vois pas ? »
Toujours rien. Armand avait souvent prouvé à quel point il pouvait être patient – véritable exploit à cet âge – mais il détestait par dessus tout ne pas savoir. Et puis le silence. Toujours et encore ce silence.
« M. Pierre !
— J'ai entendu. »
Signala fermement l'adulte, mais sans colère. Il ne s'énervait jamais, de toute façon.
« Je t'ai entendu, Armand. Si je ne réponds pas, c'est que ce n'est pas utile.
— Mais...
— Garde ton souffle. Nous sommes encore loin ».
Armand possédait un bon caractère – pas têtu pour un sous, ni rancunier, ni même capricieux – aussi fit-il le choix d'obéir. Il avait l'impression de n'être qu'un poids, traîné résolument par M. Pierre, sans que ce dernier n'en ressente l'envie. Personne n'expliquait à Armand pourquoi il était là, et qui était M. Pierre pour lui. L'enfant voyait tout en flou, comme s'il avait eu la tête sous l'eau et qu'il essayait de regarder au dessus, vers la surface. Le monde extérieur bougeait, il distinguait des formes mais sans comprendre à quoi elles se rattachaient, ou ce qu'elles représentaient. Souvent il espérait qu'une main traverserait la lisière, et qu'elle l'aiderait à remonter avant qu'il ne se noie. Encore plus souvent, il espérait que ce serait celle de M. Pierre, qui l'attirerait ensuite contre lui, pour le serrer dans ses bras. Malheureusement ce n'était qu'un rêve : l'homme restait loin, silencieux et peu chaleureux. On ne change pas les gens avec des chimères.
Pour la seconde fois de la promenade, Armand chassa ses pensées, et tourna son attention vers quelque chose de positif. Alentour les oiseaux chantaient. Le garçon reconnaissait sans peine l'égosillement mouillé du rouge-gorge, et le chant mélodieux des pinsons. Une fauvette se greffait au tout, présentant à l'oreille son gazouillis rythmique et désordonné. Agités par un vent délicat, caressés par le soleil doux du printemps, les arbres s'agitaient dans un bruissement tranquille, entamant une discussion paisible et qu'Armand devinait profonde.
Soudain, M. Pierre se décala, cédant le passage à un couple de Flétrissés, qui traînait lentement ses membres pourris. Les deux morts-vivants saluèrent d'un mouvement fatigué du bras, accompagné par des gargouillis sanglants. Toujours très poli, M. Pierre leur souhaita une bonne journée et Armand offrit un sourire voilé, auquel les macchabée répondirent d'une grimace tordue ce qui – vu la décomposition avancée de leur visage – représentait un bel exploit.
« Ils vont où ? s'enquit Armand.
— Ils viennent de l'étang, l'informa son maître. Tu apprendras qu'ils sont très à cheval sur l'hygiène. Je passe ma vie à leur ramener des brosses à dents. Je me demande ce qu'ils en font.
— Parce qu'ils n'ont plus de dents ?
— Précisément ».
L'échange provoqua un rire amusé chez le petit garçon, auquel un sourire timide répondit. Il
n'en fallait pas plus pour rendre sa bonne humeur à l'enfant, et les deux Fossoyeurs repartirent d'un
pas plus léger. Comme l'atmosphère semblait plus propice à la discussion, Armand tenta :
« On va vers l'étang, alors ?
— Tu as tout compris.
— On va se baigner ? »
Le dos s'agita, pris de soubresauts. Armand mit longtemps à comprendre que M. Pierre riait :
un vrai rire, franc et chaud – quoique bref. Il ne saisissait pas bien l'origine de cette hilarité, mais le
garçon se mit à rire, lui aussi, par réflexe.
« Tu veux vraiment prendre un bain, au même endroit que les Flétrissés ? »
Un hoquet d'horreur remplaça la joie, et Armand fit une grimace derrière son tissu.
« Berk, c'est dégoûtant !
— Ne leur dis jamais ça en face, s'amusa M. Pierre. Tu les vexerais. »
Le sentier se fit plus rude, plus escarpé, et les souffles remplacèrent les mots. Armand peinait à suivre le rythme, et ses pieds maladroits dérapaient souvent, lui blessant les chevilles. Épuisé, il laissa échapper sa première plainte :
« On arrive quand ? »
M. Pierre s'arrêta et déclara, satisfait :
« On y est ».
Soudainement requinqué, Armand courut les derniers mètres pour saisir la main de M. Pierre, et découvrir ce qui l'attendait. Il fut déçu. Même la paume du Fossoyeur – chaude contre la sienne – ne parvint pas à effacer sa déconvenue. Un étang. Rien de plus. Il n'était même pas beau.
« C'est tout ? Ne put-il s'empêcher de relever.
Une eau verte dormait sur une petite étendue, envahie par les roseaux et quelques nénuphars.Tout autour, sur la rive, des croix de bois s'alignaient par paquets, donnant à l'endroit un aspect solennel et étrange.
« Il y a encore des tombes...
— C'est un cimetière, Armand. »
M. Pierre lâcha sa main et le petit garçon se sentit seul. Son regard accompagna la descente de son maître en contrebas, plus près de l'eau. Les cailloux roulaient sous ses pieds et il faillit perdre l'équilibre à deux reprises, malgré son agilité naturelle. Un juron lui échappa même, tirant un sourire à son élève.
Décidé à ne pas rester en arrière, Armand s'engagea avec prudence, essayant de suivre le parcours de l'adulte. Comme il relâchait son attention – trop heureux d'arriver au bout – il se prit les pieds dans une roche et vit le sol se rapprocher. Une main ferme l'attrapa au vol pour le maintenir en place, lui évitant la chute.
Sans un mot, M. Pierre poursuivit sa route, longeant le bas de la colline en évitant l'onde. Il savait où il allait, et relevait à peine la tête pour se repérer. De plus en plus intrigué, Armand accéléra le pas, craignant de le perdre. D'où il se trouvait, il voyait désormais une sorte de petite plage que les croix avaient épargnée. Arrivé sur cette langue de terre, le Fossoyeur se laissa tomber au sol et posa les deux mains à plat vers l'arrière, son menton levé vers le soleil. Il ferma les yeux, sourit, laissa son visage se détendre peu à peu.
Ils avaient donc fait tout ce chemin, pour un simple bain de lumière ?
« Je te sens déçu, releva M. Pierre.
— Je pensais qu'on allait faire une aventure, avoua piteusement l'enfant ».
Amusé par sa remarque, M. Pierre tapota la place à ses côtés.
« Quand le quotidien est une aventure, se reposer est un exploit ».
Dépassé par cette morale – trop abstraite pour son esprit – Armand prit place à droite puis constitua une réserve de cailloux, qu'il roula entre ses doigts.
« Alors on va juste attendre ?
— Non. On savoure notre récompense.
— Elle est où, la récompense ? Et puis on n'a rien fait, on ne mérite rien du tout !
— Ah bon ? Cette marche était fatigante, non ? »
Armand prit le temps d'y réfléchir. Ses jambes chauffaient et il souffrait au niveau des pieds : ampoules, échauffements, courbatures, autant de petits bobos qui l'incommodaient.
« C'est vrai, avoua finalement l'enfant, je suis fatigué.
— Alors repose-toi. C'est aussi simple que ça.
— Mais... la journée va filer, et on aura perdu notre temps ! »
Savourant la chaleur, M. Pierre n'ouvrait toujours pas les yeux. Son teint grisâtre parvenait à reprendre quelques couleurs et le coin de sa lèvre remontait doucement, prémices d'un sourire plus prononcé.
« Tu n'es pas un peu jeune, pour t'occuper de ce genre de chose ?
— Féval dit que je suis très mature, déclara fièrement le garçon.
— Et que sait Féval du temps qui passe, lui qui est immortel ?
— Toi aussi tu es immortel, M. Pierre.
— Non, le détrompa doucement l'adulte, je ne suis pas immortel ».
La panique s'empara d'Armand, qui lâcha aussitôt ses cailloux. Il fixait désormais son maître avec inquiétude, comme s'il pouvait disparaître sans crier gare. M. Pierre lui parut plus vieux, plus ridé, plus maigre, les cheveux plus ternes. Une vilaine chose dévora l'estomac du garçon, s'agitant au point de le rendre malade. Il pinça les lèvres, sentit les yeux brûler et sa gorge faire des nœuds. A nouveau il essaya d'ôter son masque de tissu, s'acharnant pour trouver plus d'air. Après une lutte agaçante – qui augmenta le niveau d'eau, au bord des cils – il parvint à se libérer, et avala de grandes bouffées d'air frais. L'atmosphère sentait la vase et – de manière très étrange – une forme d'iode.
« Tu vas mourir ? »
La petite voix tremblait, et ce tremblement poussa l'adulte à ouvrir les yeux. Son regard gris, tranchant comme l'ardoise, se posa doucement sur l'enfant.
« Un jour, oui. Pas maintenant, mais je suis déjà plus vieux que tu ne le penses, et j'ai vécu une longue, très longue vie... presque deux, même. »
Armand pinça les lèvres, serrant plus fort. Il était grand, et un grand garçon ne pleurait pas.
« Je veux pas que tu meures.
— Ce n'est pas quelque chose que l'on décide, Armand. Toi aussi tu mourras un jour, c'est comme ça. Je ne sais pas comment tu as appris ce qu'était « La Mort », mais ça n'est rien de terrible, je te le promets.
— Ça fait mal ?
— Parfois, ça arrive.
— Toi, tu vas avoir mal ?
— Non. Un jour je disparaîtrai, c'est tout. Sans souffrance.
— Moi aussi ?
— Oui, toi aussi. Parce que tu es Fossoyeur. »
Loin de le rassurer, cette avalanche de mots et de concepts l'égarait un peu plus. Il se sentait déjà horriblement seul avec M. Pierre, alors à quoi ressemblerait sa vie sans lui ? Il n'avait pas d'autre appui, pas d'autre modèle. Évidemment il y avait Féval, ou même ce grand blond qui venait parfois, pour saluer le maître ; mais ce n'était pas pareil. Ce n'était pas M. Pierre.
En face du binôme, les croix de bois prenaient désormais une autre dimension, lourde de sens. Elles se plantaient là, dans la terre, signe intemporel de quelqu'un qui n'existait plus, et laissait un vide énorme dans le quotidien de quelqu'un. Combien d'Armands avaient déjà perdu leurs M. Pierres ?
« Mais je t'oublierai pas, s'obstina l'enfant.
— Si, comme j'ai oublié mon propre Maître. Ça fait partie des règles. »
Obstiné, Armand secoua la tête. La rage remplaçait la peur et la tristesse. Il refusait catégoriquement ces règles : elles n'était pas justes, et donc pas faites pour lui.
« Non. De toute façon tu resteras dans la cimetière, hein ? Avec les autres ? Tant que tu es là, tout va bien. Je prendrai soin de toi. »
Dans cette lumière de matinée, Armand vit le sourire de M. Pierre s’agrandir et se vider. Le gris du regard se couvrit de noir, installant une ombre épaisse, qu'étouffa une tendresse éphémère.
Il tourna la tête, ferma les yeux et ne répondit pas. La vilaine chose élut domicile dans l'estomac d'Armand. Définitivement.
Intéressant aussi, ce que M. Pierre dit sur le fait qu'oublier son Maître après sa mort fait partie des règles. J'imagine qu'il ne veut pas juste dire que les souvenirs s'effacent avec le temps...
Tu as un petit souci de mise en page à partir de "L'échange provoqua un rire amusé" et "Le dos s'agita", il y a 2 paragraphes morcelés.
La notion du "chez soi" est très importante dans l'ensemble du roman, de manière générale. C'est un thème qui me tient à coeur et qui agite Les Fossoyeurs. J'ai peut-être quelque chose à analyser sur moi-même, à ce niveau :p
J’ai beaucoup aimé ce chapitre, qui en dit long sur la relation entre Armand et M. Pierre tout en abordant des sujets délicats. Comme d’habitude, je te trouve très juste dans ta façon de décrire les émotions, j’aime beaucoup tes dialogues aussi (le “C’est un cimetière, Armand.” m’a fait glousser dans le bus) et ton style me plaît toujours autant (cet avant-dernier paragraphe... wow **).
En plus, l’angoisse de la mort, ça me touche beaucoup donc j’ai plein de compassion pour le petit Armand x’)
En bref : super chapitre, j’ai hâte de découvrir la suite !
Merci de continuer à me lire ♥ J'aimerais avoir le temps d'en faire autant pour toi (et ça reviendra), mais le peu de moments que j'ai pour moi, je le passe à essayer de scribouiller (vu le temps que je mets pour trois lignes, ce n'est pas efficace xD)
Merci de continuer à suivre les aventures d'Armand. Il te fait des bisous sur les fesses (ce qui n'est pas très respectueux de sa part...)
Je me remets à la lecture de ton histoire, et je suis toujours autant dans le suspens !
Très bon chapitre, je trouve au final l'ensemble de tes écrits bien homogène (sauf le chapitre où je t'avais fait remarquer un vocabulaire un peu plus familier).
Ce chapitre "souvenir" me paraît très à propos avec la mort de M Pierre annoncée précédemment. On découvre plus en détail le caractère et les sentiments des personnages, il est très bien amené.
Bravo, j'ai hâte de lire la suite !
Milles fois pardon pour le temps que j'ai mis à te répondre, c'est très, TRES mal >< J'ai énormément de travail et - malheureusement - l'écriture a tendance à passer après...
J'ai d'ailleurs pris en compte ta remarque et changé tous les termes familiers qui (tu avais entièrement raison à détonnaient fortement ! C'est le problème de passer d'un projet à l'autre, le style devient "poreux"
Je suis contente que ce chapitre te plaise, parce que je l'aime beaucoup, et j'ai aussi beaucoup aimé l'écrire ! J'espère que la suite arrivera encore à t'accrocher et que ça te plaira !
Je suis vraiment heureuse que ça continue à te plaire !
Oui... *toussote*, le prochain chapitre *toussote*
Faudrait peut-être que je me mette à l'écrire...
Merci de continuer à me lire, et de me mettre un petit comm !
Faut vraiment que je passe lire la suite de ton roman, moi ** Promis, je ne t'oublie pas !
j'ai mis quelques secondes a comprendre et à être sur qu'il s'agissait d'un flash back
tres attendrissant ce souvenir avec Monsieur Pierre. c'est vraiment une jolie balade ou tu rends attachant des choses toute simple. j'ai fondu quand armand a imiter pierre quand il tousse. c'est trop choupinou
et je me pose des questions en arrivant sur ces dernières phrases.... ou vont donc les fossoyeurs quand ils sont morts? le sourire qui se vide de Monsieur Pierre est inquietant...
Et flûte ! C'était un peu ce que je craignais, que le glissement entre présent et passé ne soit pas assez marqué. Je n'ai pas du tout envie de mettre une date - ça casserait tout le flou temporel - mais je vais devoir trouver une solution pour que le lecteur comprenne moins tard :/
Des réponses ne vont pas tarder à arriver ! - ou du moins commencer - et l'histoire va réellement se lancer au prochain chapitre (oui... je suis horriblement lente xD)
Comme toujours, merci beaucoup pour ton retour (qui va énooormément m'aider !)