#07. The One Brown Dog

Notes de l’auteur : Après beaucoup de choses, nous avons désormais un combat et un Roi qui s'apprête à tomber. Si vous aimez les moments épiques... j'ai fait de mon possible pour que ça soit épique. J'espère que cela vous satisfera !

Tous les personnages présents appartiennent à leurs créateurs, mes OCs m'appartiennent. Le titre du chapitre est inspiré par "The Other Black Dog", de Genesis Owusu.

Si les chefs de l'immense groupe ne les avaient pas retenus, pas mal de portes de maisons auraient été brisées et il aurait fallu rembourser pas mal de gens, ce que la Résistance aurait préféré éviter. Surtout qu'entre les gens vraiment impulsifs et les Rejects, qui voudraient que ça se termine vite pour pouvoir retourner dans le présent et devaient donc se faire dire de ralentir un peu, ça n'aidait pas à rendre le tout plus facile ! Heureusement, une seule porte dans tout Reims fut brisée. C'était de la faute du Visiteur et c'était celle du cabinet d'un proctologue. En pleine consultation, devrais-je ajouter.

Ce fut extrêmement gênant pour tous ceux étant impliqués et le Docteur Castafolte n'avait jamais présenté d'excuses aussi rapidement de sa vie (surtout en voyant la colère du praticien qui venait de perdre un patient et de l'argent et qui passa 5 minutes à houspiller Renard sur le fait qu'il avait une femme, 4 enfants, une belle-mère et trois vers de terre géants à nourrir et qu'il ne pouvait pas se permettre de laisser échapper le moindre centime).

Toutefois, ce petit incident n'empêcha pas les résistants d'atteindre leur but : la cathédrale de Reims, quartier général du Roi Richard. Grande, clinquante, recouverte de diamants, saphirs, rubis, pierres précieuses partout et avec des néons représentant des bouteilles de champagne, des femmes (humaines comme chiennes) nues et des pénis, ainsi que des panneaux avec de charmants slogans marqués dessus comme « DEGAGEZ, LES PAUVRES ! », « FACTEURS = MORT » ou encore « VICTOR ZSASZ WAS RIGHT ». C'était d'un extrême mauvais goût et témoignait d'une certaine stupidité de la part du chien en peluche (et pas seulement parce qu'il y avait aussi « CHATEAU DU GRAND SUPER-RICHARD ! » peint en rouge et en grandes lettres sur la porte) parce que tout le monde pouvait savoir directement où il se trouvait.

Se dirigeant vers l'entrée, il ne fallut que quelques secondes pour défoncer la porte (ainsi que la porte de sortie en même temps, histoire de ne pas oublier) et entrer dans la cathédrale… dont les sols étaient recouverts d'une matière blanchâtre, poisseuse et à l'odeur assez suspecte, dirons-nous. Maxim, qui fut le premier à entrer, se retourna vers le groupe entier.

« Bon, alors… les gens qui savent voler, c'est le moment d'utiliser ça et pour ceux qui ne veulent vraiment pas avoir leurs chaussures sales, montez sur les épaules des gens, on a pas mal de costauds parmi nous, Cyborg, Rainbow, Buscarron… probablement encore quelques autres. Il faudra aussi qu'on aille faire nettoyer nos pompes quand on sortira. Peut-être aller au car-wash, je sais que c'est un peu inhabituel, mais on a déjà essayé, ça marche super-bien quand il faut nettoyer ses chaussures ! »

Personne ne décida de poser de question à ce sujet et, après que tout le monde se soit mis là où il voulait se mettre, les gens encore sur le sol commencèrent à s'aventurer dans la cathédrale, en mettant un pied bien devant l'autre à cause du fait que tout collait (le Boogieman et l'Evangelist comprirent à cet instant pourquoi le Patron et Richard semblaient être proches). Non seulement ça, mais il y avait aussi des poils partout. Personne ne voulut savoir d'où ça venait.

Malgré cela, la cathédrale en elle-même était très belle et bien moins clinquante qu'à l'extérieur, presque… de bon goût dans sa décoration, étonnamment. Il faut dire, rien n'avait trop changé, excepté que des tableaux peints dans un style classique étaient accrochés un peu partout sur les murs, montrant Richard accomplissant de nombreux exploits, faisant l'amour à des femmes au corps tellement irréaliste que même Rob Liefeld trouverait que c'est exagéré, soumettant le Panda et le Prof de Philo à sa volonté, buvant des tonnes d'hydromel, huilant ses muscles comme s'il n'y avait pas de lendemain, traînant un homme aux cheveux fous décédé depuis longtemps en laisse (l'homme en question étant en tenue d'esclave BDSM avec un bâillon-boule fourré dans la bouche)… basiquement, vivant des fantaisies qui contrastait avec le fait que c'était un chien en peluche de petite taille et mal fichu, car trop vieux. Avec un melon démesuré. Obsédé sexuel. Qui était actuellement assis sur le trône qui se trouvait tout au fond de la cathédrale, au même endroit que le groupe de résistants.

Il fallut 5 secondes avant que les deux camps ne se regardent dans les yeux et se rendent compte de la présence de l'autre. Richard, étant le monarque-dictateur puissant et redoutable qu'il est, agit promptement et d'une manière conforme à son rang.

« AHPUTAINDMERDECEKOICA ? »

Vous avez certainement compris que c'était ironique et dans ce cas, je vous salue pour l'attention dont vous faites preuve. Quoi qu'il en soit, le chien en peluche se leva et se mit à hurler à la garde en appuyant sur un gros bouton rouge à côté de son siège, ce qui fit résonner une alarme bruyante et se mettre tous les résistants en position de combat.

Plusieurs Pouces Rouges venant de plusieurs portes entrèrent rapidement. Toutefois, il semblait qu'ils avaient été dérangés en pleine pause, vu que certains tenaient en plus de leurs sabres des consoles portables ou des baladeurs MP3 dans leurs mains (on pouvait entendre Baby Got Back se jouer depuis les écouteurs de l'un d'entre eux). Ils avaient l'air réveillés, c'était déjà ça.

« Bordel, y'a vraiment plus de politesse de nos jours… mais c'est pas grave ! Puisque, de toute façon, votre chemin à tous va s'arrêter dans ce château, ici et maintenant ! Ça vous apprendra à me surprendre quand je dors. A L'ATTAAAAAAAAAAQUE ! »

Les Pouces Rouges rangèrent leur barda et commencèrent à trottiner vers les résistants, sortant des épées et des pistolets, avant de leur sauter dessus. Immédiatement, tout le monde commença à se battre sous les yeux de Richard, dont le grand sourire montrait qu'il pensait déjà triompher.

Un Pouce se jeta sur Maxim et les deux se retrouvèrent à se battre aux poings. Cyborg tenait Paula sur ses épaules et cette dernière était en train de tirer à la mitraillette sur leurs assaillants. Un autre Pouce était en train d'essayer de tirer sur Rainbow Dash (et Mallory, qui se trouvait sur son dos) mais était bien trop lent pour ne serait-ce que l'érafler. Le Boogieman tentait d'éviter l'épée d'une Pouce mais, de toute façon, les deux n'arrêtaient pas de tomber à cause de sa très longue cape et devaient tout le temps se relever. Ariane avait déjà neutralisé deux Pouces avec quelques prises de karaté bien placées. Buscarron n'eut pas besoin de faire quoi que ce soit, vu qu'il avait juste besoin de faire un regard méchant aux Pouces pour qu'ils se désintéressent soudainement de lui, et attendait que Wendy et Jack en finissent avec leurs assaillants pour pouvoir aller se défouler sur Richard.

Basiquement, si vous demandiez à quelqu'un de venir, d'analyser cette bataille et de faire une comparaison, la première qui viendrait à l'esprit de quelqu'un serait les bagarres de village dans Astérix. Ce qui n'était pas faux, surtout avec le fait que les sols recouverts de matière suspecte n'aidaient pas à combattre de façon fluide (cette blague n'était pas prévue).

A un moment, le tenancier du Choix de Buscarron en eut assez et décida qu'il allait plutôt se charger de ce maudit chien en peluche. Il commença donc à accélérer le pas en direction de Richard, prêt à sortir sa hache et à faire voler sa tête (et le chien, qui se leva, semblait décidé à essayer de se battre, pour une fois) mais au moment même où les deux adversaires allaient engager le combat, tout le monde s'arrêta face au portail qui venait de s'ouvrir juste au-dessus du trône royal.

C'était déjà quelque chose, mais deux secondes plus tard, quelque chose sortit du portail. Ou plutôt quelqu'un. A savoir un hérisson-robot bleu avec du maquillage violet et une longue robe de bure noire, ses habituels yeux rouges étant devenus verts. Metal Sonic.

« MAINTENANT ! »

Juste après que Cyborg ait ouvert la bouche, le Boogieman se téléporta et échoua directement sur le robot alors que ce dernier était sur le point de s'emparer de Richard, se retrouvant sur son dos et lui assénant un coup de poing bien placé. Metal finit complètement déstabilisé et se mit à s'orienter un peu n'importe où, tentant de faire tomber Sun Moon. Il en fallait toutefois plus pour pouvoir se débarrasser de lui et la créature résista.

Du côté des autres, vu que le Boogieman sembla faire ce qu'il pouvait, tout le monde décida de se réorienter vers Richard, étant donné qu'il n'y avait plus beaucoup de Pouces Rouges qui tenaient debout. Buscarron était d'ailleurs prêt à faire parler les poings à nouveau !

Les murs juste derrière le trône explosèrent en de grandes gerbes de flammes et un grand homme brun vêtu de riches ornements de couleur rouge apparut, plusieurs personnes se trouvant derrière lui.

« Oh, Lennon, s'exclama cyniquement Richard, toi aussi, tu as décidé de venir me les casser alors que ça faisait des années que t'étais parti t'encroûter ? Géééééénial… »

« Bonjour à toi aussi, Richard. Heureux que tu te souviennes de tout cela, toutefois, j'ai bien peur que ce ne soit notre dernière rencontre. »

Avant qu'il ne puisse en dire plus, une autre partie du même mur explosa et un monsieur avec une longue barbe blanche et un accoutrement de sorcier en surgit.

« Ah !, s'exclama un second homme brun et barbu aux vêtements bien plus colorés étant à sa suite. On t'a finalement eu, connard de chien ! Tu nous rends notre putain de fric tout de suite, bordel ! »

A cet instant, tout le monde fut très confus car ça faisait quand même deux groupes qui venaient de se pointer. Ce fut à cet instant qu'une DeLorean explosa le mur à côté de la porte d'entrée (qui était toujours ouverte) et s'arrêta à quelques centimètres de Metal Sonic et du Boogieman, qui continuaient à se battre. Immédiatement, Steven-Elon Ihpansé en sortit.

« Bah, voilà, je vous avais dit qu'on y arriverait vite ! Je vais toujours avoir à parler avec ce langage de Néanderthaliens pour éviter ces remarques faisant preuve de votre profonde idiotie, mais au moins, nous avons pu les rattraper en un rien de temps ! »

« Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?, s'exclama Maxim.

« On a un tas de crétins qui viennent de débarquer tous en même temps, c'est ça qui se passe ! »

« Alors, je ne vous permets pas, Madame… »

« Est-ce que y'a encore d'autres gens qui vont arriver sans qu'on le sache ? Non, parce que bon, ça semble bien parti pour qu'il y ait toute la population de la ville qui arrive et on va finir par taper sur des alliés ! »

« Je suis tellement confuse, là. »

« COUILLE ! »

« Un mec en voiture volante… s'il est lié à Tesla, vous pensez qu'il faut le tuer ? »

« Hé, le cabot vient de s'enfuir avec ces conneries ! »

Tout le monde s'arrêta de parler et se retourna vers le trône pour constater qu'en effet, il était vide. Toutefois, la porte à côté était ouverte, ce qui laissait aisément deviner que c'était par là qu'il s'était cassé. Immédiatement, les combattants se précipitèrent vers la porte (laissée ouverte) par laquelle Richard avait fui. Maxim et le Pyro-Barbare manquèrent de se cogner l'un contre l'autre mais s'arrêtèrent juste à temps et restèrent à se regarder pendant 5 secondes.

« Eh bien… après vous. »

Le rouquin n'allait pas vraiment passer avant le grand type brun au torse musclé avec la cape rouge, il n'était pas complètement con non plus. Du coup, le Barbare passa en premier. Puis Maxim. Puis Pinkie Pie. Puis Cyborg. Puis Paula. Puis plusieurs autres personnes qui faisaient partie du groupe du Barbare. Cette queue-leu-leu qui se constituait au fur et à mesure aurait pu continuer ainsi si des bruits de mitraillette ne se mirent pas à résonner, forçant les gens tout devant à se jeter en arrière, faisant en chuter certains et obligeant tout le monde à se barrer dans le sens inverse.

Richard surgit de la porte en tenant deux grandes mitraillettes, une dans chaque main, et se mit à tirer frénétiquement un peu partout en hurlant de rire alors que tout le monde s'était mis à courir un peu partout pour pouvoir échapper à ses tirs. Après deux minutes, il s'arrêta et regarda autour de lui. Vu que c'était une peluche, son expression faciale ne changeait pas vraiment, vu comme ça, mais c'était clair qu'il appréciait beaucoup ce qu'il était en train de faire.

« Bon, déjà, là, c'est beaucoup mieux, vous trouvez pas ? C'est uniquement pour moi mais ce n'est pas grave, vu que c'est le but… enfin, bref ! Quoi qu'il en soit, maintenant que j'ai enfin récupéré ces merdes, il est désormais clair que le match tourne enfin en ma faveur et que vous ne serez bientôt plus que des corps morts face à moi. Ou des hangars pour ma teub. Ou les deux ! Maintenant- »

Alors qu'il s'apprêtait à continuer son monologue, il ne vit pas Rainbow Dash foncer sur lui et l'emporter. C'était dommage, car tout le monde attendait qu'il explique ce qu'il s'apprêtait à faire. De façon complètement ironique, bien sûr. La poney azur envoya le chien en peluche s'écraser contre le mur à côté de la porte d'entrée avant qu'elle ne vienne se remettre avec les autres, regardant Richard tomber et se viander de façon pathétique. Des applaudissements suivirent.

« Bon, dit-elle, ça, c'était pas bien compliqué ! Du coup, qu'est-ce qu'on en fait ? »

« Je propose la guillotine pour ça, vous en pensez quoi ?, répondit Mallory.

« Moi, je pense qu'il faudrait peut-être le forcer à chier en public, filmer ça, le poster sur YouTube puis l'enchaîner, le faire sortir dehors et le fouetter, le tout avec une pancarte marquée « Je suis un connard qui écoute Phil Collins ». Très clairement, ça enverra un message fort aux autres Rois ! »

« Je pense que c'est une très bonne idée, Monsieur… Monsieur ? »

« Benzaie, le seul et unique vendeur DU… Hard Corner. »

« C'est un peu long comme prénom, quand même. Ces agents de l'état civil, j'vous ju- »

Maxim n'eut pas le temps de terminer sa phrase à cause du fait que Richard, qui avait contre toute attente réussi à se relever, avait fait un immense saut et s'était écrasé contre le sol, son pénis devenu soudainement gigantesque. Personne ici n'avait une quelconque idée de comment il avait pu réussir à avoir un pénis en général, mais bon, ce n'était pas comme si quelqu'un voulait le savoir (excepté peut-être Sebastian Castellanos, vu que c'était apparemment pour la science). L'expression faciale du chien en peluche se voulait triomphante, mais ça se voyait surtout que la rage qu'il ressentait face à cette situation hors de son contrôle était à peine dissimulée.

« HA ! Ça, vous l'aviez pas vu venir, bande de cons, hein ? Deux fois que je vous prends par surprise et c'est pas fini ! Là, c'est plus le Richard habituel que vous avez devant vous, c'est SUPER RICHARD ! Ceux qui se feront pas écraser par ma bite auront peut-être l'autorisation de la toucher, alors cessez de faire comme si vous aviez déjà tout gagné et restez à votre place ! GRAAAAAAH ! »

Poussant un puissant cri, le chien en peluche tenta de se relancer dans les airs pour attaquer à nouveau mais au moment où il sauta, il fut soudainement immobilisé pendant quelques secondes avant de retomber là où il était. Il regarda tout le monde autour de lui, puis réessaya. La même chose se déroula. Il réessaya encore une fois. La même chose se déroula. Il fallut qu'il réessaie encore trois fois pour qu'il se rende compte qu'en s'écrasant, il a fait s'enfoncer son pénis dans le sol et il n'y avait pas vraiment de chance qu'il puisse le retirer parce qu'il était bien trop gros et bien coincé. Ce fut à ce point-là qu'il se rendit compte qu'il était un peu dans la merde, quand même. Il commença à lâcher des rires gênés.

« Ha… héhé… chier… vous savez, c'est toujours possible de s'arranger, hein. »

Il n'eut qu'une seule réponse. Non-verbale. Qui fut également la dernière chose qu'il vit de toute sa vie, à savoir le Pyro-Barbare tranchant sa tête d'un bon coup de hache bien placé. Elle partit voler vers la porte d'entrée, du coton s'échappant de lui. Le silence se fit à nouveau pendant plusieurs secondes.

« C'était chelou, quand même, finit par dire Buscarron. »

« Complètement, lui répondit Maxim. Bon, est-ce qu'il y a encore quelque chose qu'il faut faire ici avant qu'on ne se casse ? »

Pour toute réponse, les gens qui accompagnaient le Pyro-Barbare revinrent à cet instant en portant de nombreuses richesses, des vases, des cadres avec des portraits d'une grande qualité, des vibromasseurs… et un ventilateur débranché que le patron de bar identifia comme Samuel, qui était apparemment impliqué dans l'émission de feu Antoine Daniel en des temps immémoriaux.

Le Boogieman, lui, rejoignit les autres. Apparemment, selon ses dires, dès que Richard fut tué, Metal Sonic avait cessé de se battre et s'était enfui par l'un des murs brisés. C'était une mauvaise nouvelle, étant donné que non seulement personne n'allait pouvoir le questionner sur pourquoi était-il là mais qu'en plus… il n'était même pas censé attaquer, vu que ce n'était pas son style.

« Ça faisait bien des années qu'il avait cessé ce genre de choses. Au moins, depuis tout ce bordel avec Infinite, si je me souviens bien ce qu'on nous a dit, expliqua Ariane. C'est un bon ami de tout le monde, on le voit souvent et en plus, il prépare un thé d'enfer ! Franchement, faudrait que vous essayiez, c'est génial ! »

Quelques personnes notèrent ça sur leurs téléphones en réponse.

« Bon, ça, j'avoue que c'est cool, répondit Paula, mais ça nous indique pas pourquoi ce type s'est mis à attaquer alors que… est-ce qu'il est ou aurait été avec nous ? Je veux dire, si ça se trouve, dans le futur, sa situation est différente de la nôtre et de celle de tout le monde ici ! »

« Ça dépend, dit l'espionne. Je ne sais pas si d'autres pays ont été conquis par les trous du cul, parce que nous, lui et plein d'autres gens qu'on connait… ben, on habite en Angleterre. On ne va en France que durant certaines périodes de vacances. »

Le silence se fit à nouveau pendant une courte période de temps.

« Ça ne fait aucun sens, dit Steven-Elon. Parce que si c'est vrai, alors, il ne devrait même pas être là. Etonnamment, les Rois n'ont pas encore levé un seul doigt vers les autres pays. Après, vu le bazar que nous avons fichu et le fait que l'un d'entre eux est mort- »

« Bien sûr que ça ne fait aucun sens, s'exclama Cyborg. Vous savez ce qui ne fait aussi aucun sens ? Le fait que j'ai su immédiatement qu'il allait sortir de ce portail ET qu'un portail allait s'ouvrir. Il n'y avait aucun moyen que moi ou Sun, on le sache mais pourtant, c'est ce qui est arrivé ! »

« Qu'est-ce que vous essayez de dire par là ?, demanda Henry.

« Que j'ai enfin la confirmation qu'on a déjà fait ça avant, c'est juste qu'il y a eu suffisamment de choses qui ont changé pour qu'on ne s'en rende pas compte tout de suite. Peut-être que vous, ça ne vous est pas revenu en tête mais maintenant, pour moi, tout est redevenu clair ! On était dans ce même lieu, la première fois, c'est juste que Richard n'était pas là, parce que Metal Sonic l'avait déjà enlevé et qu'il y avait les larbins du grand méchant qui étaient là. Avant de se faire enterrer par un type barbu avec une pelle, je ne sais plus comment il s'appelait. Ils ont même pas attaqué, ils se sont fait vaincre avant même que Marilyn Manson n'ait terminé son speech ! »

Cyborg s'arrêta 5 secondes avant de reprendre.

« Cette dernière phrase était horriblement conne, dit comme ça, mais c'est vraiment arrivé. »

« Maintenant que tu le dis, intervint Raph, c'est vrai que c'est un peu bizarre. Je sais pas, j'ai l'impression que ce lieu est familier. Pourtant, je suis allé qu'une fois à Reims et c'était pour aller voir un pote d'enfance qui était devenu comptable. »

« PFEUUUUUUUUH, LA MERDE ! »

« Oui, bon, ça va. »

« S'il vous plaît… mais, du coup, s'il s'avère que c'est, comme vous l'affirmez, quelque chose qui s'est déjà passé avant, qui pourrait être responsable pour cela ?, reprit Henry.

« J'ai déjà une idée très claire de qui ça pourrait être. En fait, deux idées très claires. Mais je vous parie qu'elles vont être liées, voire être littéralement la même personne dans les deux cas. Ce genre de rencontres est tellement spécifique qu'à mon sens, y'a qu'une seule personne parmi toutes celles que j'ai connu qui peut avoir ce genre d'idées. »

« Et c'est aussi la même personne qui a pensé que je pourrais avoir des sentiments pour ledit gars barbu avec une pelle, bordel de merde, ça aussi, je viens de m'en rappeler, à quoi mon moi du passé pensait et à quoi elle aussi pensait ? »

J'aimerais bien honnêtement le dire, Cyborg, mais 1) personne ne m'entend et 2) je n'ai aucune chance d'avoir une réponse si je lui demande.

Un portail s'ouvrit dans la chambre de Stingray, qui se tourna sans être alarmé. Il devait attendre quand ça se passait, c'était ce qu'on lui avait dit. C'était un peu ennuyeux d'attendre et de ne pas être actif (surtout quand dans le passé, il faisait bien plus de choses lui-même) mais il fallait bien ça.

Il avait déjà écrit une note pour lui-même lui disant de ne pas accueillir tout le monde dans sa maison quand il réussira à s'en acheter une à nouveau. Il n'y avait pas tant d'autres gens qui y venaient mais quand même.

Décidant d'ignorer ses pensées pour le moment, le hacker revint sur Terre et vit Metal Sonic sortir du portail, gardant un visage déterminé malgré le fait que certains de ses circuits étaient assez mal en point et qu'il venait de se faire défoncer la gueule. S'approchant de lui, Stingray se mit à parler, sa voix étant trafiquée par un modulateur relié à son masque. Pour votre confort de lecture, aucune de ses paroles ne sera trafiquée pour imiter ce que fait ledit modulateur ou je ne sais quoi.

« Bon, ça s'est bien passé ? »

L'androïde hocha la tête.

« Eh bah, super. J'ai pas encore reçu de nouveaux appels mais je pense que ça tardera pas, vu qu'ils ont éliminé la peluche. Apparemment, vu qu'elle s'est chargée de pas mal de trucs juste avant, il n'y a plus beaucoup de choses à faire, il faudra juste qu'on essaie de les distraire mais ça sera pas compliqué. Pour le reste, c'est comme d'habitude : on va se reposer jusqu'à ce qu'on ait un nouveau message. Ça va ? »

Ce fut à ce moment que Metal ouvrit finalement la bouche.

« Oui, mais honnêtement, si je dois encore me prendre des coups comme ceux qu'il m'a fichu, autant stopper tout de suite et leur dire ce qu'il en est vraiment ! »

Cette voix sonnait comme tout, sauf une machine.

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