« Je n’avais que douze ans quand ils sont venus à Catinis. Je me souviendrai toujours de ce moment. Sans le comprendre, j’ai vu le monde s’écrouler en un instant. Sept ans après ce massacre, je vois encore les flammes et la poussière. J’entends encore les cris et les explosions. Je sens encore l’odeur de la poudre et du sang. »
Témoignage anonyme,
septembre 928
Ils étaient partis au petit matin, aussitôt le couvre-feu levé. La gare de Muresid ne désemplissait jamais vraiment, mais ce n’était pas encore l’heure d’affluence. Ils comptaient plus ou moins dessus. Niven se chargea d’acheter les billets sous une identité d’emprunt, ça aurait été bête de laisser des traces. Ankha l’attendait sur le quai, appuyée contre un mur. Ses yeux remplis de sommeil étudiaient le panneau des départs.
— Il y a du retard, commenta-t-elle dans un bâillement en voyant Niven revenir.
— Beaucoup ?
Il reporta à son tour le regard vers le panneau et plissa les paupières.
— Une demi-heure. J’espère qu’ils vont le rattraper en chemin.
Elle se décolla finalement du mur et se laissa tomber lourdement sur un banc, son sac jeté à ses pieds.
— T’as tout ce qu’il faut ? lâcha-t-elle, l’air de rien.
— Tout est là.
Niven s’assit à côté, mais, contrairement à elle, garda son sac serré contre lui.
— Tu connais le coin ? demanda-t-il finalement, brisant le silence ensommeillé d’Ankha. Celui où on doit aller.
— Vite fait, bougonna-t-elle. Un peu trop paumé à mon goût.
Lui, il n’y avait jamais mis les pieds. Dans sa vision des choses, le district de Catinis n’était qu’une tache verte collée à la frontière nord du pays. D’ailleurs, rien ne s’y passait plus depuis des années. C’était sûrement sur cette tranquillité que comptaient ceux qui y avaient installé la base rebelle dans laquelle ils se rendaient.
×
Le train filait vers le nord et le paysage changeait derrière la vitre. Champs jaunis, lacs paisibles, forêts sombres. Jamais Niven n’avait vu Fleter sous ce jour. Il ne s’était jamais éloigné à ce point de Muresid et cette mission était une première dans son genre.
Tout à coup, il sentit quelque chose au coin de l’œil, quelqu’un essayait de le contacter sur ses lentilles. Il pianota sur son bracelet de saisie et baissa les paupières pour y voir plus clair. C’était les détails, tout ce qu’il avait besoin de savoir sur la mission. Il mémorisa les mots et effaça la missive.
Quand il rouvrit les yeux, il vit sur lui le regard interrogatif d’Ankha.
— On est attendus.
— Chouette.
Ses yeux se voilèrent, elle aussi devait recevoir les instructions.
— Ça ressemble à quoi, Catinis ? demanda Niven en fixant ses doigts qui couraient sur son bracelet de saisie.
— À des montagnes paumées.
— Ça ne peut quand même pas être si perdu. J’ai entendu dire qu’il y a sept ans, des rebelles ont…
— Écoute moins les conneries qu’on raconte.
Il la vit reporter obstinément son attention derrière la vitre.
— Ankha ?
Elle tourna un regard irrité vers lui.
— Pourquoi ils t’ont mise sur cette mission ?
— Quoi ?
— C’est une mission basique, il n’y avait pas besoin d’être deux.
— Aucune idée. Ils m’ont dit d’y aller et j’avais rien de mieux à faire.
Niven garda le silence. Il y avait clairement anguille sous roche, mais il ne voulait pas se mettre Ankha à dos avec ses soupçons. Ils allaient devoir coopérer pendant plusieurs jours.
Comme pour signifier que la conversation était terminée, la jeune femme ferma les yeux et se cala contre la vitre. Niven vit le pli soucieux de son front et ses lèvres serrées. Quelque chose la contrariait, mais quoi ?
Il ne connaissait pas grand-chose d’elle. Il ne savait pas quand elle était entrée dans la rébellion. Lui, il y était depuis trois ans et il ne l’avait pas souvent croisée. Il ignorait pour quelle raison elle avait choisi cette vie. Il ignorait tout de son histoire. C’était monnaie courante. En flirtant avec les limites de la légalité, on évitait de se placarder sa biographie sur le front. Lui non plus, il n’avait jamais rien révélé à personne.
Tout à ses réflexions, il regarda le pli s’effacer du front de sa compagne. Il ne connaissait rien d’Ankha, c’était vrai. Mais il pouvait tenter de deviner. Elle ne venait pas de Muresid, elle n’en avait pas le physique avec ses boucles brunes et ses yeux noirs légèrement bridés. Pourtant, elle parlait sans accent, ce qui voulait dire qu’elle était sur la capitale depuis plusieurs années.
Il rangea ces conclusions dans un coin de sa tête et ralluma les lentilles. Ce n’était pas le moment de s’attarder dessus.
×
Vers la mi-journée, le paysage changea. Il se fit plus accidenté, plus montagneux. Quelques nuages étaient venus voiler le ciel qui avait été d’un bleu limpide jusque-là. Ankha semblait perdue dans la contemplation des bouleaux derrière la fenêtre. L’automne s’installait tout doucement et ils commençaient déjà à se teinter d’or.
La porte du compartiment s’ouvrit pour laisser entrer le contrôleur. Niven attendit qu’il reparte avant de se tourner vers Ankha.
— Tu connais bien la ville ?
— Un peu.
— J’ai entendu parler de ce qui s’y est passé. Tu sais, après la révolution.
Elle ne répondit pas, ne croisa pas son regard.
— T’avais de la famille là-bas ?
— Niven, sois gentil, boucle-la.
Son ton n’était pas cinglant, juste terriblement fatigué et ce fut ce qui empêcha Niven de poursuivre son interrogatoire. Mais il ne renonça pas à l’idée de découvrir ce qu’Ankha tentait de cacher. Parce qu’à présent, il était certain que sa mission n’était pas la même que la sienne. Il l’avait vu dans son regard.
Alors qu’ils approchaient de la gare de destination, un nouveau message clignota. Mais ce n’était qu’une alerte sur l’état du réseau. Dans ces montagnes, ses lentilles n’arrivaient plus à capter de signal. Niven lança un coup d’œil à Ankha qui venait de recevoir la même information.
— Je t’avais dit que c’était paumé comme coin, bougonna-t-elle.
— Il n’y a vraiment aucune couverture ici ?
— Aucune. C’est pas pour rien qu’on nous a transformés en pigeons voyageurs. Allez, on bouge.
×
La gare où ils descendirent n’avait rien à voir avec celle de Muresid. C’était un patelin voisin à Catinis dont Niven n’avait pas retenu le nom. Et ça se résumait à une plateforme de béton posée entre deux voies de chemin de fer. Un béton qui avait connu des jours meilleurs.
Les instructions n’étaient pas bien compliquées. Une voiture devait les attendre non loin du quai en question. Et elle était bien là, agrémentée d’un comité d’accueil composé de deux hommes. Ils étaient en train de griller tranquillement une clope en les guettant. On était loin de la paranoïa de Muresid. En les voyant approcher, ils balancèrent les mégots et leur firent signe de monter.
Les routes qu’ils empruntèrent n’étaient que des sentiers mal déguisés. Niven se fit la réflexion qu’ici, il devait être autrement plus facile d'organiser sa rébellion. Avec un environnement aussi sauvage, on ne devait pas être dérangé. Mais il ne lâcha pas la courroie de son sac. Ce calme était peut-être trompeur.
Leur escorte n’était pas des plus bavardes. Les deux hommes se contentaient d’échanger de temps à autre quelques paroles entre eux, avant de retomber dans leur mutisme. Ça arrangeait Niven. Sa mission ne les concernait pas.
Le soleil commençait à rougeoyer en se couchant et ils roulaient toujours. Les bouleaux s’étaient faits bien plus présents. Niven avait l’impression qu’ils étaient partout. En jetant un coup d’œil à Ankha, il la vit perdue dans le paysage. Et l’éclat qu’il surprit au fond de ses pupilles n’était pas celui d’un étranger devant un nouvel environnement. Non, ça ressemblait plus à de la tristesse, peut-être même du regret.
Ils finirent par sortir de la forêt pour déboucher sur un lac. Niven n’avait jamais vu une aussi grande étendue d’eau de sa vie. On apercevait à peine les montagnes sur l’autre rive. Et le soleil qui se couchait faisait danser des milliers de reflets sur l’onde paisible. Ce paysage respirait une telle tranquillité que Niven en oublia pendant une fraction de seconde pourquoi il était là. Mais la voiture prit à droite et ils laissèrent le lac loin derrière eux.
×
La nuit commençait à s’installer quand ils ralentirent enfin. Niven aperçut la toile des tentes derrière le feuillage d’automne. Ils venaient d’arriver au camp.
Le véhicule tourna dans l’allée centrale quand le chauffeur pila. Puis, il enclencha la marche arrière, appuya sur l'accélérateur.
Juste devant eux se tenait une demi-douzaine de tout-terrains de la milice de Fleter.
— Baissez-vous ! hurla le conducteur en dérapant dans un demi-tour.
La voiture n’avança pas bien loin. Des coups de feu retentirent et plusieurs projectiles vinrent s’encastrer dans la carrosserie. Alors que le véhicule prenait de la vitesse, une balle déchira un pneu. Le chauffeur tenta tant bien que mal de maîtriser la voiture, mais elle ne répondait plus et ce fut un arbre qui l’arrêta dans sa course.
Niven n’eut même pas le temps d’être sonné par le choc. Il fallait fuir. Vite. Il ouvrit la portière à la volée et s’élança hors du véhicule. Les autres occupants avaient fait de même. Sauf le copilote dont la tête était venue fracasser le parebrise.
Ils se précipitèrent vers le bosquet qui bordait la route. Mais déjà, ils pouvaient entendre les voitures de la milice et les coups de feu qui faisaient voler l’écorce des arbres.
En se retournant, Niven vit que le chauffeur n’était plus là. Mais Ankha était toujours avec lui, dans cette fuite perdue d’avance. Ils avaient un certain avantage de se retrouver ainsi à couvert. Les soldats allaient devoir abandonner leurs véhicules et poursuivre les recherches à pied.
Niven ne voulait pas prendre le risque qu’ils mettent la main sur les documents qu’il portait. Il ne connaissait pas leur contenu, il n’avait pas les niveaux d’accès suffisants. Mais il ne doutait pas une seconde de leur importance. Comme les tirs semblaient se faire plus lointains et plus espacés, il avisa un buisson de ronces.
Il stoppa sa course et balança son sac sous les branches basses. Au passage, il sentit les épines lui rentrer dans les mains. Voyant qu’il ne suivait plus, Ankha se retourna et il perçut un éclair de satisfaction passer dans son regard vif.
— Bouge, siffla-t-elle et ils reprirent leur fuite.
La nuit tombée était une autre alliée précieuse. À bout de forces, ils s’autorisèrent une halte. Le sang qui lui battait aux tempes empêchait Niven de se concentrer sur les bruits de la forêt autour de lui.
— C’est réussi, murmura Ankha.
— Ils ont abandonné les recherches, on dirait, répondit Niven à voix basse également.
— C’est ça, compte là-dessus.
Le silence retomba entre eux. Petit à petit, leur respiration se fit moins saccadée. Niven tenta de réactiver ses lentilles pour contacter la base de Muresid. Mais il n’y avait aucun signal. Il se sentait terriblement démuni avec ces communications coupées. Que fallait-il faire maintenant ?
Une branche craqua soudain. Quelqu’un approchait.
Aussitôt, ils furent sur leurs gardes. Même si les lentilles ne permettaient plus de communiquer, elles avaient toujours le système de vision nocturne. Niven vit le branchage devant eux s'agiter. Un soldat. On les avait retrouvés.
Il allait déjà se retourner pour reprendre la fuite quand il entendit le militaire enlever la sécurité de son fusil. Il n’eut pas besoin de lui dire de ne pas bouger. Niven savait que s’ils essayaient quelque chose, il allait faire feu.
Mais si le soldat était seul, ils pouvaient toujours tenter de s’en débarrasser. Il fallait juste réussir à se rapprocher assez de lui sans se faire tirer dessus. Niven lança un rapide regard à Ankha qui acquiesça.
Les branchages craquèrent de nouveau, derrière cette fois-ci. Ils avaient été stupides de s’arrêter, les soldats en avaient profité pour les encercler.
Il fallait se battre jusqu’au bout, ne pas se laisser prendre vivants. Il le fallait, Niven le savait. Mais alors, il sentit les doigts d’Ankha autour de son poignet, comme si elle essayait de se raccrocher à quelque chose. Puis, elle s’écroula sans un bruit. Il releva les yeux vers le soldat qui venait de l’assommer, n’eut pas le temps de riposter. Un coup de crosse dans la tempe l’envoya à son tour dans l’oubli.
Je passe par ici parce que j'ai été forcée par Flammy (et le bingo) (non en vrai j'étais aussi curieuse x)) et me voilà pas déçue ! Il me fallait des morts, le titre était annonciateur d'une réussite, et bah voilà !
J'aime beaucoup le personne d'Ankha (très joli prénom by the way), avec très peu de mots on arrive à ressentir pas mal de ses émotions, son regret, sa lassitude, sa résignation aussi peut-être ? Beaucoup de non-dits, d'apparent Je-m'en-foutisme qui en fait en disent très long. Résignée mais qui croit au changement quand même, puisqu'elle est impliquée dans la résistance. Elle dégage une certaine confiance qui fait penser qu'elle aurait un poste plus haut placé que Niven d'ailleurs. J'aime aussi son franc parler et la manière dont elle rembarre Niven, qui lui parle TROP en effet xD
Les éléments de SF sont assez fun ! L'idée de communiquer et recevoir des infos via des lentilles est sympa ! Ça interroge pas mal aussi sur la frontière homme/machine qui se floute ici, et c'est pas très rassurant x)
En tout cas, l'ambiance lourde et pesante de la dictature pèse dès le début, et on a bien envie d'en apprendre plus à la fois sur le régime oppresseur et sur la résistance. (Je vois déjà venir les agents doubles, les trahisons, toussa toussa)
Ce fut une lecture très chouette en tout cas !
A bientôt ;)
J'ai beaucoup apprécié lire cette première journée crescendo. Tu laisses une grande liberté au lecteur pour découvrir Niven et Ankha. Les voir complices à leur réveil, puis distants dans le train avant de les retrouver unis dans leur fuite nocturne fut très bien rythmé.
Je ne suis pas grand amateur de SF mais l'intrigue de la rébellion suffit à m'emporter. Tes descriptions comme tes expliciations sont incisives et n'effraient pas le néophyte, ce qui est un très bon point.
Mention spéciale pour tes dialogues, très bien dosés. Ils donnent l'impression que Niven et Ankha vivent en décalage dans le même monde. La force des choses les contraint à coopérer mais on ressent que leur conviction de rebelle n'a pas la même origine.
Très beau début pour moi donc !
Héhé, les dialogues sont une p'tite passion :p Merci d'être passé !
J'ai vu que tu travaillais à la publication, je suis clairement intéressée, en tant que simple lectrice - de ce côté-là, je fais partie des insatiables. Tiens-nous au courant.
Sinon "voisin à" est certainement une forme régionale, mais va voir de plus près, dans la syntaxe courante on trouve plutôt "voisin de", du coup pour certains ça peut coincer. Une broutille - ton écriture est techniquement très maîtrisée. Et du coup, vraiment accueillante au lecteur.
On a très envie de savoir où la trajectoire les emmène et ce qu'il va advenir de ces personnages dans cet univers qui se dévoile par petites touches.
C'est maîtrisé, les dialogues sont vifs et permettent de comprendre rapidement qui est qui et comment il se positionne.
Vivement la suite !
J'atterris dans ton univers !
C'est vif, tranchant, rythmé, les dialogues juste... dingue
En quelques phrases tu attise notre curiosité
Je file lire la suite !
ENFIN je commence BP ! J'ai envie de le lire depuis que j'en ai entendu parler, et il se trouve que c'est le premier texte que je lis de toi (sauf si on compte les nouvelles des deux derniers concours) et donc j'avais aussi hâte pour ça ! Et je ne suis tellement pas déçue my god <3 <3
J'ai envie de profiter à mort du coup y a moyen que je commente pas ou peu (et sans doute avec juste des réactions pleine d'émotion et d'admiration, tu es prévenue XD) mais j'ai bien l'intention de me plonger à corps perdu (lol) dans cet univers !
Juste un petit comm sur ce début du coup : j'adore les prénoms, les dialogues, l'ambiance, les lentilles, l'action <3 (et il y a un mort dès le premier chapitre, c'est-y pas beau ?)
Merci de nous partager ton œuvre ici <3 Promis quand je suis riche je t'achète l'intégrale :3
J'ai hâte de lire la suite, merci à vous d'avoir partager ce texte.
Super contente que t'aies accroché ! A une prochaine :))
Juste, un tout pitit détail si ça peut t'aider ;) J'ai remarqué que tu employais beaucoup "Mais", surtout à partir de la course-poursuite avec les soldats. C'est vraiment pas grand chose hein, simplement, si ça peut t'aider
Très très contente de te retrouver ici ! Héhé, allez, je prends les pastels x) Noté pour le "mais" ! Merci <3
Je viens de lire le com' de Sorryf avant de faire le mien, et devine quoi ? Moi aussi je comptais l'acheter XD Et moi aussi je vais le faire quand même. Cela dit je ne pense pas tenir le rythme de tes deux chapitres par semaine, enfin voilà j'ai quand même prévu de dévorer tout ça !
La SF c'est pas spécialement mon truc à la base, je suis plutôt du côté fantasy de la force, mais ça ne veut pas dire que je n'aime pas le genre. Bref je vais arrêter de digresser et te dire que j'ai bien aimé ce début. Je sais que c'est pas ton truc les descriptions mais j'avoue que je suis contente d'en retrouver ici, plus que dans Chroniques d'un Crapaud Volant. Y a juste ce qu'il faut pour que mon amour des décors bien établis soit satisfait XD Du coup pas grand chose à dire à part que c'est nickel. Intriguant, énergique, tout ce qu'un début doit être. Tu en es à l'écriture du dernier tome, non ? Ça promet !
Ouais, je comprends tout à fait l'opposition SF / fantasy, j'ai un peu de mal avec la fantasy, moi :P Alors que j'ai commencé par en écrire à mes tout débuts, crazy crazy.
Haha, bah en fait, les descriptions de lieux, ça vaaaa, j'aime bien glisser un élément ou deux. C'est vraiment pour les persos que j'ai un peu jeté l'éponge. Que chacun se les représente comme il veut !
Merci d'être passée en tout cas :)
Bah chacun ses goûts x) Qu'est-ce que tu as écrit en fantasy ?
Si tu te représentes pas les perso, faut pas te forcer à les décrire. Niven je l'imagine blond moi ;p
zoubi <3
J'avais prévu de l'acheter d'ici quelques mois, quand j'aurais fini mes lectures en cours, et boum il apparait ! Je ne sais plus quoi faire maintenant ! Enfin en vrai je pense que je vais l'acheter quand même parce que j'ai une PAL trop longue ici, et si tu postes deux chapitres par semaine je suis pas sure d'arriver à suivre.
Par contre, évidemment j'ai craqué et dévoré ce chapitre ! Un début qui soulève pleins de questions et fait déjà battre le coeur ! Je t'ai déjà dit, j'aime beaucoup ton écriture lapidaire et unique, qui je trouve est quand meme un peu moins minimaliste ici que dans Octobre route et les pates froides... un petit peu :D !
Je viendrais peut-être pas lire les prochains chapitres, du coup, mais en tout cas maintenant que j'ai lu ce début c'est sur que je vais l'acheter.
a très vite sur Octobre rouge !
Du coup, le bouquin est de toute façon toujours dispo en papier, donc si tu le préfères comme ça, tu sais où chercher x) C'est vraiment que j'ai besoin de me rapprocher de ce texte pour continuer sur de bonnes bases, donc je tente cette republication ici ! (Oui, c'est assez compliqué dans ma tête de temps en temps (nah, je déconne : tout le temps))
Niveau minimalisme, on est un chouia en dessous des Pâtes froides et d'Octobre rouge. C'est moins expérimental que les deux autres aussi. La narration est bien moins casse tête. Je crois :P
Bref, merci d'avoir lu et bonne chance si tu décides de continuer x)