1 : Dans la boue

Par EmmaLy

 

Cela faisait des jours que j’étais ici et je piétinais dans la boue au sens propre comme au figuré. Les habitants du coin parlaient un anglais au mieux approximatif et n’avaient visiblement pas envie que je leur fasse la conversation. Alors répondre à des questions précises, il ne fallait pas rêver. Une fois de plus, je n’étais parvenue à rien de la journée et, la fatigue aidant, ce soir-là je ne regagnais pas mon hôtel mais me dirigeait vers un pub local. L’endroit était bien plus calme qu’il ne l’était d’ordinaire. L’établissement était sobrement nommé « L’Auberge de Dracula ». C’était un des attrapes-touristes classiques qui avaient pullulé pendant des années grâce aux curieux du monde entier qui venaient visiter le château du fameux comte vampire. Tout le monde semblait se moquer éperdument du fait que le comte Dracula n’avait jamais existé et que le personnage qui l’avait inspiré n’avait dormi qu’une seule nuit au château de Bran. Mais une fois de plus, la réalité semblait perdre consistance par rapport à la fantaisie, surtout quand celle-ci pouvait rapporter gros.

En réalité, je me moquais assez du fait que les touristes paient pour qu’on leur monte un char. Globalement, tout le monde s’en fichait. En tout cas jusqu’à ce que les meurtres commencent. C’était à ce moment-là que certains s’étaient mis à penser que peut-être, malgré l’appât du gain, il aurait été mieux de laisser les légendes et les mythes entre les pages des livres où ils étaient soigneusement conservés. Cela dit, il me semblait me rappeler que d’abord, la plupart des gens ne s’étaient pas affolés. Ce n’était qu’un fait divers un peu insolite. Tout aussi glauque que le reste des titres de l’actualité mais pas traumatisant. Je me souvenais aussi que je ne m’étais pas montrée aussi légère, pour une raison que j’ignorai, les vampires étaient ma hantise. La simple idée qu’une créature puisse se trouver derrière moi dans la salle de bain sans que je la voie dans le miroir me donnait des sueurs froides. L’article qu’avait déposé Marco sur mon bureau avait suffi à faire remonter de vieux cauchemars. Mais j’avais autre chose à faire. Je m’étais efforcée de passer à autre chose, même si une partie de moi était persuadée que ce n’était pas un simple canular, ni un quelconque meurtre maquillé en attaque de vampire pour distraire les enquêteurs. J’étais la seule à le penser.

La plupart des journaux qui avaient traité le premier meurtre, en dehors de la presse locale, l’avaient traité comme une curiosité ou une anecdote plutôt qu’un fait divers sanglant. Un couple de touristes vidés de leur sang sur un sentier de randonnée dans les Carpates, avec deux trous au niveau de la gorge. Un meurtrier inventif qui avait voulu soutirer un peu d’argent à des touristes perdus et avait maquillé son meurtre en attaque de vampire. Ce qui rendaient les choses bien plus étranges étaient que rien ne manquait sur les corps. Ni les papiers, ni les cartes bancaires, et les portefeuilles regorgeaient même d’argent liquide. Mais, là encore, la plupart des articles parus sur le sujet ne prenaient pas la peine de mentionner ces détails. C’est lorsque les meurtres avaient commencé à s’accumuler et à toucher les locaux que l’affaire avait pris une toute autre ampleur.

Et c’est comme ça que j’avais atterri ici, dans cet endroit qui avait été modelé pour le tourisme et dans les rues duquel il n’y avait plus un chat. Le barman était tout aussi renfrogné que les autres habitants de la ville. A la mort du quinzième touriste français, le gouvernement avait placé la ville sur la liste des destinations à éviter et d’autres pays avaient suivi. On ne pouvait pas décemment encourager les gens à aller se faire massacrer. Les agences de voyage, frileuses à l’idée de voir leurs clients égorgés durant leur voyage avaient elles aussi très vite fait disparaître de leurs brochures toutes mentions de la ville. Le fameux château de Dracula n’attirait plus personne. Pendant un temps, un certain nombre de médias avaient envoyé des jeunes recrues sur le terrain. Mais quand tout le monde avait compris que l’enquête piétinait et ne mènerait nulle part… Même les plus inaptes des stagiaires avaient été renvoyées chez eux. Et pour une raison que j’ignorais, j’étais encore là.

Enfin, c’était assez inexact. Je préférais faire comme si j’ignorais que depuis mon congé maternité on ne me confiait que des sujets annexes. Je pensais à Juliette qui devait dormir depuis plusieurs heures. Je n’avais pas appelé Gabriel. Il savait que si je n’appelais pas c’était parce que les choses n’avançaient pas. Mon mari et ma fille me manquaient. J’avais résolu d’appeler Marco, mon rédacteur en chef dès le lendemain pour demander à rentrer. J’en avais assez. Et le manque de scoop n’était pas la seule chose qui me gênait. J’avais d’abord apprécié cette escapade loin de tout, l’ambiance un peu fantastique était même amusante au début. Mais plus le temps passait, plus je me sentais mal à l’aise. J’avais l’impression d’être surveillée et j’avais beau essayer de me persuader que ce n’était que mon imagination et la fatigue, je n’y arrivai pas tellement. En ressortant du pub sans avoir rien appris — ce qui n’était pas une surprise en soit — je me sentais complètement découragée. Si je ne parvenais pas à avoir davantage de sujets peut-être serait-il temps de raccrocher.

Pourtant, j’avais toujours aimé mon métier. Depuis toute petite, je voulais être journaliste. Après quelques détours et erreurs de parcours j’avais enfin réussi. Mais cela n’avait suffit à mon bonheur. J’avais besoin de Gabriel. Et nous avions décidé d’avoir un enfant. Je savais que je mettais ma carrière en péril mais je savais aussi que Gabriel ne rechignerait pas à prendre un congé pour s’occuper de tout pendant que je raccrocherai les wagons. Evidemment, les choses n’avaient pas été aussi simples. Mais même au plus profond de mon découragement, je n’avais pas envie d’arrêter. La situation aurait même pu sembler idéale. Peut-être que je tenais la chance de ma vie finalement. Il n’y avait plus aucune concurrence dans les environs. L’enquête piétinait. Si je trouvais ne serait-ce qu’un indice, j’aurais peut-être une chance de relancer ma carrière.

En dépit de la pluie qui tombait sans discontinuer, je décidais de retourner sur le lieu du premier meurtre. Ce n’est qu’une fois sur le chemin tortueux que je réalisais que j’avais peut-être eu tort de négliger la reprise du sport depuis ma grossesse. Un petit rire m’échappa. A qui j’espérais faire croire ça. Je n’avais jamais été sportive. La marche rapide était mon maximum. Je me rappelais toutes ces séances de sport que j’avais fini pliée en deux dans ma scolarité. J’avais vu avec joie et soulagement les trimestres de course à pied disparaître de mon emploi du temps avec l’entrée dans la vie active.

Les derniers randonneurs qui avaient été assassinés remontaient le chemin pour atteindre le village. Je n’avais qu’à descendre un peu le chemin de randonnée pour retrouver la portion du sentier où ils avaient été retrouvés. Mais la pluie, en plus d’avoir lavé le sang, avait rendu le sol boueux et glissant. Un vague ruban jaune et noir interdisait l’accès mais je passais en dessous sans m’en soucier. Ce n’était pas comme si la police locale se souciait beaucoup de cette affaire. Ceux qui étaient morts n’étaient que des étrangers après tout. Les fameux locaux qui avaient été mentionné dans quelques articles étaient en fait des touristes qui avaient tellement aimé l’endroit lors de leur voyage de noces qu’ils avaient décidé de s’établir ici et d’ouvrir un café-librairie où ils organisaient des lectures des légendes locales dans toutes les langues.

Tandis que je m’enfonçais dans la nuit, m’agrippant aux arbres qui bordaient le chemin pour ne pas dévaler le flanc de la montagne, un étrange sentiment d’excitation montait en moi. Cela me rappelait ces romans que je lisais, enfant, avec des lycéennes, parfois même des collégiennes qui se mêlaient de choses dont elles n’auraient jamais dû se mêler et parvenaient à mettre en échec des criminels de deux fois leur âge. J’avais couvert suffisamment de faits divers pour savoir que dans la réalité ce genre d’histoires se serait très vite terminées. Et pas de la même façon que ces petits romans que je lisais. J’occultais cette pensée tandis que le chemin devenait de plus en plus étroit. J’entendais des craquements derrière moi et il devenait de plus en plus évident que j’étais suivie, au moins surveillée. Mais je ne trouvais rien et finis par craquer. Je jetai un regard derrière moi. Aussitôt les bruissements cessèrent. Peu rassurée et malmenée par le vent et la pluie, je décidai de rentrer.

Sitôt rentrée à l’hôtel, j’appelais Gabriel. C’était devenu un genre de routine. Chaque fois que j’étais fatiguée, découragée, mes doigts trouvaient naturellement son contact sur mon téléphone. Cette vieille habitude datait de bien des années avant notre mariage. Cela datait du premier semestre que j’avais passé à l’étranger. On ne s’était pas vus pendant plusieurs mois. Il répondit presque à la première sonnerie. Ça aussi c’était une vieille habitude.

- Alors ? se contenta-t-il de demander d’une voix douce.

- Rien. Rien de rien. Personne ne veut parler. Les locaux font ostensiblement la gueule, la ville est déserte et tout ce que les flics font c’est me dire que vu la tournure des évènements, je ferai mieux de me barrer vu que je suis ce qui se rapproche le plus du profil des victimes.

- Ah carrément.

- Ouais… Je ne comprends pas pourquoi ils ne veulent rien faire. Qu’ils soient nationalistes et xénophobes bon, on n’a qu’à dire que c’est un truc de flics, on a les mêmes en France. Mais là ! Ils ne peuvent tout de même pas faire comme si les locaux n’étaient pas impactés. C’est comme si le temps s’était arrêté, plus rien ne marche, les échoppes à touristes et les bars vont fermer les uns après les autres, les guides touristiques commencent déjà à crever de faim. Et personne ne fait rien.

- J’avoue. Ce serait chez nous ils auraient déjà eu des grèves sur les bras. Peut-être que les gens ont peur ? Qu’ils croient à ces histoires de vampires ?

- Oh pitié ! Les gens dans cette région savent bien que c’est des conneries ! C’est bien pour ça qu’ils en ont fait un business. Tout le monde sait que les vampires n’existent pas, et ces gens-là mieux que n’importe qui. Le seul truc c’est que ça leur rapportait du pèse. Mais ils savent que c’est des conneries.

A peine avais-je terminé ma phrase qu’un coup assez violent ébranla ma fenêtre. Je sursautai. Je me levai pour jeter un œil mais il n’y avait rien. Ce n’était sans doute qu’une bourrasque. Toujours au téléphone, je m’approchais néanmoins et regardai au dehors. Il faisait sombre et la petite bruine qui tombait depuis ce qu’il me semblait être des jours se transformait en véritable tempête. Je tirai les rideaux en frissonnant. Le journal m’avait vraiment choisi un hôtel bien pourri. Je jetai désormais des coups d’œil méfiants à chaque ombre dans ma chambre. Encore une semaine à ce train-là et j’allais devenir complètement maboule. J’avais l’impression de redevenir enfant, peur du noir et cauchemars.

- Ça va ? demanda Gabi à l’autre bout du fil.

Depuis le temps qu’on se connaissait, on avait dû passer plusieurs centaines d’heures au téléphone, peut-être même un millier, mais évidemment je n’avais pas compté et lui non plus. Il savait très bien pourquoi j’avais cessé de parler, ou il le devinait.

- C’est juste… Il y a du bruit dehors.

- Ça va aller chérie.

Il y avait quelque chose d’à la fois très mignon et insupportable dans cette façon qu’il avait de toujours vouloir me rassurer. Mais souvent, ça me donnait surtout l’impression qu’il était prêt à dire n’importe quoi pour que je le laisse tranquille et qu’il puisse retourner jouer aux jeux vidéo.

- Je crois que je vais appeler Marco demain. Et lui demander si je peux rentrer.

Gabriel ne répondit pas tout de suite. Je détestais quand il faisait ça. Comme s’il oubliait qu’on était au téléphone, ou que dans une conversation normale il était de bon ton de répondre à son interlocuteur. Surtout quand l’interlocuteur en question était sa femme.

- Eh ! Je te dis que je vais demander à rentrer.

- Oui, oui. J’ai compris. Mais, tu es sûre que tu veux faire ça ? Tu sais je m’en sors avec Juliette. J’ai encore un peu de mal quand elle pleure parce que ça me donne un peu envie de pleurer aussi mais… Je veux dire ça va.

Je n’étais pas certaine que l’imaginer en train de retenir ses larmes chaque fois que notre fille réclamait son biberon me rassurait beaucoup.

- Qu’est-ce que je peux faire d’autre Gabi ?

- Retourner voir la police.

- Pour qu’ils me demandent pourquoi j’ai toujours pas débarrassé le plancher ? Je commence à me demander si ils seraient pas capables de filer l’adresse de mon hôtel eux-mêmes au tueur pour être débarrassés.

- Bah c’est peut-être ça ?

- Comment ça c’est peut-être ça ?

- Bah peut-être qu’ils connaissent le meurtrier. Et qu’ils le protègent. Ça expliquerait pourquoi ils font rien et pourquoi ils veulent que tu partes.

J’avais du mal à envisager les choses sous cet angle. Malgré tout le mal que je pensais des flics, protéger un meurtrier allait à l’encontre de tous leurs devoirs et j’avais du mal à y croire. A moins que le tueur soit l’un des leurs. Ça en revanche ça c’était déjà vu. Mais ce n’était pas une simple arrestation qui avait mal tourné ou une bavure en manif. C’était une trentaine de meurtres en à peine quelques mois. Ce n’était pas la même chose.

- Ce serait un flic tu penses ? demandais-je, un peu perplexe.

- Ou même pas. Simplement quelqu’un d’influent dans le coin. Il faut que tu cherches qui a de l’influence.

Facile à dire. On ne pouvait pas vraiment dire que j’étais experte de la culture roumaine. Mais il avait raison. Il y avait toujours une autorité officielle et une officieuse. Dans certains pays, c’étaient des gangs, des mafias, dans d’autres les autorités religieuses faisaient respecter les règles même là où la police ne s’en mêlait plus. Peut-être le meurtrier était-il caché dans la communauté locale de chasse et pêche.

Même longtemps après avoir raccroché, je ne parvins pas à dormir. J’étais bien trop agitée. Il me semblait entendre des pas dans le couloir, des coups frappés à ma porte, à ma fenêtre. Évidemment, lorsque je trouvais finalement le courage d’aller voir, il n’y avait personne et rien qui pût expliquer les coups. La tempête au dehors se déchaînait et je me sentais de moins en moins en sécurité. J’avais l’impression que mon imagination perdait les pédales. J’avais autrefois été une enfant très imaginative. Au point que j’avais parfois du mal à distinguer la fiction de la réalité. Les longues heures que j’avais passé à dévorer tous les livres qui me tombaient sous la main n’avaient probablement pas non plus aidé.

Il m’avait fallu quelques temps lorsque j’avais commencé à écrire en tant que journaliste pour me débarrasser de mon imagination débordante et du lyrisme qui tendaient à faire dévier mes articles des faits que je rapportais. Mais cette affaire semblait me ramener bien en arrière. J’étais de nouveau enfant, rêvant d’élucider les plus grands mystères du style malédiction d’Howard Carter ou Triangle des Bermudes. Mais entre temps, j’avais appris que ce qui ne m’apparaissait que comme d’exaltants mystères avait son lot de victimes. Les disparitions mystérieuses avaient perdu beaucoup de leur charme lorsque j’avais compris que les gens ne disparaissaient pas par magie mais qu’on avait plus de risques de les retrouver en morceaux bien cachés dans une dalle de béton – genre de Kinder surprise macabre qui avait de plus en plus d’adeptes parmi les meurtriers – que dans un palais dans le monde de Narnia. Mais Gabriel avait raison. Il fallait que j’essaie autrement.

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HinaCoven
Posté le 22/07/2024
J'ai été attirée par la description, et j'en suis bien heureuse !

L'entrée en matière est habile mais peu être un peu rapide, certains sujets pourraient être abordés de manière plus profonde, à moins que tu ne garde cela pour plus tard

On s'attache et comprend le personnage principale très rapidement, les interactions entre elle et son mari semble très naturelles et réaliste, c'est vraiment appréciable

L'ambiance quand à elle m'intrigue, et j'ai clairement envie d'en savoir un peu plus sur cette histoire ...
EmmaLy
Posté le 04/08/2024
Merci beaucoup pour ton commentaire, j'espère que la suite va te plaire. Je pense que je fais plusieurs aller-retour dans les explications mais n'hésite pas à me dire si ta curiosité n'est pas satisfaite dans les chapitres suivants par rapports à ces sujets sur lesquels je passe rapidement
Ophelia
Posté le 18/07/2024
Hey ! J'aime beaucoup le début de ton histoire. On entre directement dans cette ambiance un peu glauque, le contexte est posé et on apprend déjà plein de choses sur la vie du personnage principale. Hâte de continuer ma lecture !
EmmaLy
Posté le 18/07/2024
Merci pour ton commentaire, j'espère que la suite te plaira !
Lealaparisienne
Posté le 31/03/2024
Entrée en matière assez habile. On fait connaissance avec le personnage principal en la voyant vivre et dialoguer, l'atmosphère assez glauque est bien posée, les descriptions sont précises et permettent de s'imaginer dans l'ambiance et les lieux. Ca donne envie de lire la suite.
EmmaLy
Posté le 31/03/2024
Merci beaucoup ! J'étais moins active récemment mais des nouveaux chapitres vont bientôt arriver (en plus des 4 qui existent actuellement)
axel
Posté le 25/03/2024
Bonjour,
Après avoir lu ton premier chapitre, voici quelques idées. Tu abordes très vite beaucoup de thèmes : la carrière, le couple, la maternité, etc. Tu pourrais peut-être amener les réflexions de ton personnage sur sa vie et sa carrière de façon plus progressive, au long des chapitres
Ensuite, dans ce premier chapitre, tu as la matière pour en développer plusieurs. La scène du pub, par exemple, mériterait d'être plus développée, comme la scène où elle retourne sur les lieux du meurtre.
Ton dialogue est bien mené. En le modifiant un peu, tu pourrais même commencer ton histoire avec. La scène du pub et celle du retour sur les lieux du crime pourraient alors être racontées pendant sa période d'insomnie.
Bien sûr, tout ça, ce n'est que mon point de vue.
EmmaLy
Posté le 30/03/2024
Je te remercie beaucoup pour ce commentaire ! Je vais effectivement le prendre en compte, ce n'est encore qu'un premier jet, alors toutes les pistes de retravail sont bonnes à prendre
Papayebong
Posté le 07/01/2024
Bonjour !
J'ai laissée la curiosité me conduire à ton premier chapitre (j'aime bien voir ce que font les personnes qui s'intéressent à mon livre).
J'attends de voir la suite pour pouvoir donner un avis plus intéressant, mais déjà dans un premier temps :
L'histoire débute bien, trame classique mais qui fait toujours de l'effet.
Le premier paragraphe me paraît un peu compact. On saisis rapidement où se situe l'action mais la manière dont s'est tourné peut rebuter (dans l'idée : haha, c'est à vous lecteurs de deviner et entrer dans mon récit.)
Le cheminement des autres paragraphes est plus fluide mais la pensée de l'héroïne est un peu éparpillée, comme si tu voulais dire beaucoups sur elle, je ne vois pas trop comment l'expliquer plus clairement.

C'est un peu surprenant de citer un nom et de ne dire qui c'est que plus tard (comme marco.) Après on a tous notre manière de présenter les choses, mais ayant une mauvaise mémoire des prénoms, c'est en relisant une seconde fois que j'ai réalisé que "marco avait deposé une coupure de journaux". Occulté à la première lecture.

En tout cas, une femme journaliste seule dans un contexte de ce genre, ça pue le scénario de film d'horreur surtout si le meurtrier est potentiellement protégé par la police.
EmmaLy
Posté le 07/01/2024
Hello ! Merci beaucoup pour ton commentaire. Effectivement pour le côté ''pensée éparpillée'' j'ai l'impression parfois que ce roman n'est qu'une longue digression, visiblement ça confirme un peu 😅
Je note également tes autres remarques pour revoir potentiellement ces points-là
Hâte d'avoir ton avis sur la suite et merci pour ce commentaire quand même très complet 😄
Papayebong
Posté le 07/01/2024
Je t'en prie ! J'attends la suite 😉
Je ne sais pas si tu as des chapitres d'avance ou si tu écris au fur et à mesure mais je serai prévenue des nouvelles sorties.
EmmaLy
Posté le 08/01/2024
Super, j'ai quelques chapitres d'avance, je compte poster un chapitre par jour prochainement pour me forcer à avancer sur la suite. Après, une fois qu'un chapitre est sorti pas d'urgence
Papayebong
Posté le 08/01/2024
1000 mots par jour en moyenne c'est faisable. C'est ce que j'avais comme objectif pour mon roman commencé cet été (138k en 122 jours en comptant des jours repos, recherche et des jours très prolifiques ) à adapter à ta vie perso/pro et le nombre d'heure de sommeil 🤣
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