2 : Croissants mous et bière secouée

Par EmmaLy

Lassée de me retourner sans cesse dans mon lit, je me levai à la première heure le lendemain. J’appelai mon chef, sans me soucier du fait que l’on était dimanche et qu’il n’était pas encore une heure décente pour ce genre de choses. J’en pris conscience au moment où la voix ensommeillée et déjà agacée de Marco retentit à l’autre bout du fil.

- Mamma Mia. Qu’est-ce qui t’arrive ? T’as au moins un scoop j’espère ?

- Je veux rentrer.

- C’est pour ça que tu m’appelles ?

Sous-entendu, à cette heure-ci. Je ne savais pas pourquoi j’avais composé son numéro. Peut-être simplement pour me venger de toutes les fois où il m’avait réveillée en pleine nuit pour sortir au plus vite le soi-disant scoop du siècle, qui nécessitait le plus souvent que je me carapate de chez moi pour arriver au bureau le plus vite possible et écrire l’article avant qu’un autre journal ne nous rafle l’info.

- Oui. Je ne trouve rien. Il n’y a rien, les flics sont à deux doigts de me descendre parce qu’ils n’ont plus la patience d’attendre que le tueur le fasse à leur place et la ville est désertée.

Il y eut un silence. Je senti ma gorge se serrer un peu comme si je savais déjà comment cette discussion allait se terminer. Marco était au journal depuis plus longtemps que moi. Il avait longtemps été un journaliste comme les autres avant de passer rédac chef. Du jour au lendemain l’ambiance au sein de la rédaction s’était allégée. Le prédécesseur de Marco était ce qu’on pouvait appeler un crétin fini, un de ces vieux de la vieille, misogyne, imbus de lui-même et désagréable au possible. Marco était bien plus évolué. Et sa façon de nous parler à moitié en italien ne gâchait rien. Mais même lui ne pouvait pas discuter les ordres quand ils venaient d’en haut.

- Carina, commença-t-il. Je ne suis pas sûre que ce soit bien que tu rentres.

Je fis comme si je ne l’avais pas entendu. Je refusais d’entendre, de comprendre ce qu’il essayait de me dire depuis déjà plusieurs semaines. Je voulais croire encore quelques instants que je pouvais plaider ma cause. Comme si ça avait pu changer quelque chose.

- Marco, j’ai une fille d’un an, qu’est-ce que je fous dans ce trou pourri à couvrir une actu vieille de plusieurs mois et une enquête qui piétine ?

- Ascolta. Tant que tu restes ici, tu es sur un sujet. On ne peut pas te licencier au milieu d’un article, au cas où tu trouverais quelque chose d’essentiel. Personne ne voudrait que t’ailles filer ça à la concurrence. Ma. Laura que nous avions embauchée pour te remplacer pendant ton congé mat, elle se débrouille très bien. Aux RH ils commencent à se demander pourquoi on te paie encore.

J’étais furieuse. Il ne faisait que confirmer ce que je savais déjà. Cet exil n’était rien d’autre qu’un placard. Marco m’avait planquée là en attendant que les RH passent à autre chose. Si je rentrais maintenant, tout était fini.

- Ils me paient parce que c’est mon poste !

- Si, mais, tu n’étais pas là.

- Tu te fiches de moi Marco ? J’étais en congé mat, je me suis pas barrée en vacances, j’ai toujours été réglo. Et je suis même pas partie si longtemps.

Ma voix se fit presque suppliante. 

- Okay. Alors rentre t’occuper de ta fille. Mais je te préviens que si tu reviens c’est peut-être la seule chose que tu auras à faire de tes journées.

Je raccrochai sans même lui dire au revoir, jetai mon téléphone sur le lit et sortit de ma chambre en claquant la porte. Ça aussi c’était une vieille habitude. Lorsque j’étais furieuse comme je l’étais à cet instant il fallait que je marche. Peu importe vers où mais je me dirigeai dans la première direction venue, marchant à grandes enjambées prête à mordre le premier imprudent qui se mettrait sur mon chemin.

Mais lorsque j’eus marché quelques instants à ce rythme et que mon souffle devint plus court et plus rauque je m’arrêtai. Je sentais mes yeux larmoyer à cause du vent froid qui me fouettait le visage. Peut-être aurais-je dû appeler Gabriel de nouveau à cet instant. Je l’imaginais jouer dans le salon avec Juliette. On avait installé un grand matelas de jeux afin qu’elle ne se blesse pas. Je les imaginais tous deux emmitouflés dans le cocon coloré et moelleux de notre petit appartement. Les tapis de jeux, les sécurités enfants. Tous les angles des meubles étaient soigneusement sécurisés par des petits cubes en mousse colorée. J’imaginais Gabriel rire et jouer, faire des tours de cubes avec notre fille. J’avais du mal à croire que j’étais parvenue à laisser mon mari et ma fille seuls. Au début je m’inquiétais de reprendre le travail. Mais quand j’avais compris qu’ils s’en sortaient mieux sans moi, j’avais été carrément déprimée.

C’était sans doute aussi pour ça que je n’avais pas protesté quand on m’avait envoyée dans ce trou perdu. En fait, cela faisait des mois que j'avais perdu la partie. Peut-être que déjà à ce moment-là, j’aurais pu me douter de ce qui allait se passer. J’étais même passée voir Laura pour vérifier qu’elle s’en sortait. Marco n’avait pas eu besoin de me dire qu’elle se débrouillait très bien pour que je m’en aperçoive. Je ne l’avais pas attendu. J’aurais aimé pouvoir dire que c’était injuste. Cela m’aurait sans doute arrangé que Laura soit une blonde idiote à gros seins qui aurait couché pour arriver là, ou mieux la fille d’un des patrons, mais non. Elle était adorable et serait sans doute désolée d’apprendre qu’elle avait pris ma place de façon définitive. Elle méritait ce poste. C’était bien ça le problème.

Depuis que j’étais partie, j’en faisais parfois des cauchemars. Je me voyais rentrer à la maison, et la trouver au milieu du salon, gazouillant avec Juliette et Gabriel, leurs yeux pétillants de joie me rappelant que j’avais fait mon choix. J’aurais pu trouver toutes les excuses du monde. Mon père qui n’avait jamais été là. Une organisation familiale un peu spéciale. Chacun faisait sa vie. Raison pour laquelle ce que j’adorai chez Gabriel c’était que j’étais sa priorité et qu’il était toujours là pour moi. Mais il n’était pas la mienne. Il ne l'avait jamais été. J’étais absente dès que je le pouvais. A croire que je ne savais que faire des choix que j’allais regretter plus tard.

Oui sans doute aurais-je dû appeler Gabriel à cet instant. Il m’aurait répondu, un rire dans la voix, m’aurait laissée écouter le babillement joyeux de notre fille. Il m’aurait rassurée. M’aurait dit que si j’avais envie de rentrer, je n’avais qu’à rentrer, que tout irait bien. Mais je n’avais pas pris mon téléphone et j’étais encore trop en colère contre le monde entier pour accepter une solution un tant soit peu raisonnable. Si je l’appelais, je risquais de lui hurler dessus pour une bêtise. Bien sûr, il m’insupportait des fois. Mais de toute évidence, il s’en sortait même lorsque je n’étais pas derrière lui à lui crier dessus. Pas de la façon dont j’aurais fait les choses. Jamais de la façon dont j’aurais fait les choses. Mais ça semblait fonctionner. Peut-être, sans doute même, était-ce meilleur pour Juliette d’être bercée par l’indolence de son père plutôt que par mes tendances lunatiques. Ils étaient mieux sans moi.

Je pouvais bien rester ici encore un peu. Mon salaire tombait encore. C’était ce que je pouvais faire de mieux pour eux. J’entrais dans la supérette du coin et, incapable de lire les pancartes en roumain, me dirigeait à l’instinct pour trouver le rayon qui m’intéressait. J’en ressortis quelques instants plus tard une cannette de bière à la main et un sachet de croissants industriels dans l’autre. Je détestais ces trucs chimiques. A l’époque où on s’était rencontrés, Gabriel semblait ne se nourrir que de ça. C’était ce qui me rappelait le plus notre chez nous, même si cela faisait des siècles que je m’étais assurée qu’on ne pouvait plus trouver ce genre de saletés dans nos placards. Tu m’étonnes qu’il était mieux sans moi. Libre d’acheter ce qu’il voulait. De nourrir notre fille de cochonneries faciles à préparer et réconfortantes que j’aurais regardées avec des gros yeux. Je me débattis quelques instants avec l’ouverture facile et engouffrai dans ma bouche deux croissants.

Par moments, lorsque j’étais contrariée comme je l’étais alors, j’étais capable d’avaler des kilos de nourriture, comme si cela allait régler le problème. Comme si cela allait m’aider à retrouver un taf et à perdre les quelques kilos de la grossesse qui semblaient bien décidés à rester alourdir mes hanches. Gabriel disait qu’il s’en fichait mais là encore ça m’énervait. A l’entendre, j’aurais pu me transformer en baleineau, cela n’aurait rien changé à l’amour qu’il me portait ce qui en soi n’était pas tellement flatteur. Je regardais la cannette de bière que je tenais dans la main. Une petite voix dans ma tête me fit remarquer qu’il n’était que neuf heures du matin. Rien à foutre. J’avais besoin de quelque chose pour me calmer les nerfs. Je m’engageai dans une ruelle.

Au-delà de tout le boniment dont on avait orné chaque pierre de la ville, je voyais bien pourquoi elle avait pu attirer les touristes pendant si longtemps. Je débouchais dans une petite rue, les maisons semblaient se pencher au-dessus de moi comme si elles me regardaient avec curiosité. Un petit canal séparait la rue en deux étroits trottoirs sur lesquels on avait tout juste la place de se tenir. Pas pratique mais joli. Cela ressemblait un peu à Venise. Je me rappelais une histoire que j’avais lue sur Venise. Certains disaient que la ville avait été détruite et reconstruite tant de fois que les numéros dans les rues ne correspondaient plus et étaient tellement dans le désordre qu’un jour, le diable venant visiter la ville, s’y était perdu et n’était jamais parvenu à en ressortir. Je frissonnais. Ici c’était comme si les vieux démons des lieux avaient soudainement retrouvé leur chemin.

Je débouchais sur une placette. Une petite église se dressait au milieu de la place. Ce n’était pas l’endroit idéal mais c’était calme. Sur le côté de la place, il y avait une fontaine. En la regardant de plus près je vis que la bouche qui crachait l’eau était dotée de dents gigantesques et trop pointues pour être honnêtes. A croire que tout souhaitait me rappeler l’enquête sur laquelle je n’avançais pas. Mais j’avais vraiment besoin de calme. Je m’assis sur la margelle de pierres noircies de la fontaine et engloutit un nouveau croissant trop mou. Ce n’était pas l’église principale de la ville. Etrangement, je n’avais vu cet endroit dans aucune brochure, et pourtant je m’étais farci un nombre considérable de guides touristiques depuis que j’étais arrivée. Il y avait quelque chose d’austère dans cet endroit. Non loin, la ville et la forêt se mêlaient. Il me semblait entendre le bruit du vent dans les branches des arbres se mêler au chuchotis de la fontaine derrière moi. Je ne sais pas si bercée par ce son et épuisée par mes mauvais rêves de la nuit passée, je m’assoupis mais lorsque je repris conscience de ce qui se passait autour de moi les cloches sonnaient à la volée. Une foule de fidèles sortaient de l’église.

Ainsi assise sur la fontaine, je les observai. Certains me regardaient également. Avec mes cernes, mes cheveux pas coiffés et ma cannette de bière, je me doutais que l’image que je devais donner n’était pas bonne. Mais je m’en fichais. Même en faisant des efforts, je n’étais jamais parvenue à tirer la moindre information de ces gens. Ce n’était pas comme si ça allait changer quelque chose. Il y avait un truc que je trouvais étrange chez cette foule, même si je ne savais pas exactement quoi. Les sorties de messe se ressemblaient souvent. L’on papotait de choses et d’autres, on échangeait les nouvelles et les potins, on discutait d’actualité. Je me rappelais avoir fait un peu de socio à la fac et nous avions parlé des structures sociales et du fait que la religion était aussi un moyen de se retrouver entre foyers avec des valeurs communes, même s’ils les pensaient universelles. Mais personne ne parlait. J’avais presque l’impression d’assister à un enterrement ou à quelque célébration tout aussi gaie. Il y avait quelque chose de solennel et d’austère que je ne parvenais pas à définir. Ce n’étaient pourtant pas les vêtements. Certains étaient vêtus de jeans, sweats, au milieu de la foule il y avait des même des vêtements bariolés de toutes les couleurs. Alors pourquoi avais-je l’impression de regarder une photo en noir et blanc ?

Sur un signal que je ne repérais pas — pour moi personne n’avait bougé ni même parlé — la foule se dispersa en un instant. C’était étrange à voir. J’étais curieuse mais j’étais surtout fatiguée et à mesure que je me désintéressai de ce qu’il se passait, mes problèmes personnels revenaient en masse dans ma tête.  Sans y réfléchir, j’ouvris ma cannette de bière. Je ne parvins pas à retenir un gémissement d’exaspération lorsque la bière se mit à gicler partout. Je lâchais aussitôt la cannette qui se vida au sol, non sans éclabousser mes chevilles. Quelques instants plus tard, il ne restait de ma précieuse bière qu’une petite flaque entre les pavés disjoints. Je léchais distraitement mes doigts sur laquelle la bière avait giclé. Je grimaçais. Beaucoup trop amer. Je regardai de nouveau la flaque à mes pieds. C’était sans doute mieux comme ça. Je ne l’aurais probablement pas finie. Lorsque je relevais la tête, une jeune fille se tenait à quelques pas de moi.

- Parfois Dieu nous voit commettre des erreurs et il intervient pour nous éviter de prendre le mauvais chemin, me dit-elle dans un anglais un peu hésitant.

Je la dévisageai quelques instants. J’étais tentée de lui dire de se mêler de ses affaires. S’il y avait bien une chose dont je n’avais pas envie à ce moment-là c’était d’une leçon de morale de la part d’une illuminée qui me jugeait sans même me connaitre. D’un autre côté, cela faisait des jours que j’essayais de parler aux habitants et qu’ils ne m’accordaient la plupart du temps pas un regard. Il avait fallu qu’elle choisisse ce moment-là. Je me sentais honteuse, un peu comme quand on sort pour faire des courses parce qu’on n’a plus rien, en sweat tâché, les cheveux sales et qu’on croise cet ex dont on ne voudrait plus entendre parler. Ou pire. Le conseiller bancaire devant qui on doit forcément être impeccable. Et puis peut-être avait-elle raison. Je ne croyais pas en dieu mais peut-être y avait-il quelqu’un quelque part qui avait décidé de me détourner de mon dernier caprice de petit déjeuner à la bière.

- Peut-être, répondis-je.

Pendant un instant, nous nous regardâmes. Je la détaillai tentant de me faire une idée de qui elle était tandis qu’elle faisait sans doute de même avec moi. Ses longs cheveux blonds étaient tressés à la slave. Elle avait un visage avenant, avec deux yeux bleu nuit brillants comme des joyaux qui se seraient trouvés là par erreur. Elle portait un sweat pourpre et un jean noir. Elle aurait pu sembler décontractée mais cette même dureté que j’avais déjà ressentie émanait d’elle aussi. Je me sentais presque mal à l’aise tandis qu’elle fixait tour à tour les cernes sous mes yeux, mes vêtements tachés de bière et mes cheveux qui devaient ressembler à un nid d’oiseau.

- Vous devriez venir à la messe de ce soir, me dit-elle.

Je la regardai sans comprendre.

- Ce soir ? Où ça ?

Elle me regarda comme si j’étais folle. Elle semblait à deux doigts de retirer sa proposition mais elle inspira profondément. Je pouvais presque lire ses pensées dans ses yeux : être charitable avec les simples d’esprits.

- Ici. Ce soir.

- Vous avez deux messes dans la même journée dans la même église ?

- Bien sûr. C’est le jour du seigneur. Pas la matinée du seigneur.

Sans ajouter un mot de plus à cette phrase qui me semblait un peu extrême, elle me salua et me laissa seule sur la place. Je rentrai à mon hôtel frissonnant dans mes vêtements trempés et collants. Le vent s’était calmé mais le temps était toujours aussi morne. Des nuages gris défilaient dans le ciel à un rythme impressionnant. Je fus presque heureuse de retrouver la salle de bain trop vétuste de ma chambre. Mais tandis que l’eau chaude se faisait attendre et que je défiais du regard l’araignée qui semblait me guetter depuis le coin de la pièce, ma propre salle de bain me manquait. Avec Gabriel, nous voulions que notre maison soit notre havre de paix, alors quand nous avions choisi la déco le maitre mot avait été cocooning. Je ne comptais plus les guirlandes lumineuses qui égayaient chaque pièce. Peut-être ne serait-ce pas si mal de rentrer.

                J’avais toujours privilégié mon travail. Peut-être qu’il était temps que ça change. Pas facile avec le journalisme, mais je pouvais peut-être changer ça aussi. J’étais sûrement capable de faire autre chose. J’avais fait des tas de petits boulots quand j’étais plus jeune. Bien sûr, ce ne serait sans doute pas grandiose, ni ambitieux. Peut-être que ma mère me reprocherait de gâcher mon potentiel. Mais j’en avais eu assez. Les déplacements pro, les coups de téléphone des collègues au milieu de la nuit, les heures supp à n’en plus finir. N’importe quoi ferai l’affaire le temps que je fasse le point. J’étais tellement fatiguée. Oui, il fallait que je rentre.

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HinaCoven
Posté le 22/07/2024
Très bon chapitres, bien plus centré sur la protagoniste.

J’aime le côté morne et austère qui en ressort. Autant dans description de la ville et de ses habitants que dans le moral de la journaliste qui semble remettre sa vie en question.

Je trouve peut être que la raison pour laquelle elle pense que son mari et sa fille sont mieux sans elle un peu floue. Ou peut être peu développée. Mais ce n’est pas perturbant pour autant.

À nouveau j’aime beaucoup tes dialogues. Il y a un réalisme certain qui est vraiment agréable!
EmmaLy
Posté le 04/08/2024
Mercii ! Les dialogues étaient ma bête noire quand j'étais plus jeune, je suis contente de savoir qu'ils fonctionnent dans ce texte !
Ophelia
Posté le 18/07/2024
J'aime beaucoup ton histoire. Le premier chapitre parlait un peu de tout alors que lui est plus basé sur le vie du personnage ce qui permet d'en apprendre un peu plus sur elle.
EmmaLy
Posté le 04/08/2024
Je te remercie pour ton commentaire, on en apprend encore plus dans la suite (et un peu tout au long du livre)
Lealaparisienne
Posté le 18/07/2024
Haha on sent l'influence des séries dans ta façon de poser le cadre, de définir les personnages par leurs actions et de céder aux tentations du cliffhanger... Tout cela fonctionne et donne envie de poursuivre.
EmmaLy
Posté le 18/07/2024
Je te remercie pour ce commentaire (qui me surprend d'autant + que j'ai jamais eu Netflix de ma vie haha) j'espère que la suite te plaira =)
axel
Posté le 11/07/2024
Bonjour, ce chapitre me confirme que tu maîtrises plutôt bien les dialogues. ils sont crédibles et transmettent bien les infos.
Le premier chapitre partait dans tous les sens. Celui-ci est plus construit.
La caractérisation de ta protagoniste est assez bien faite. C'est aussi une assez bonne idée de lui donner un défi personnel à relever (trouver l'équilibre entre vie professionnelle et familiale) en plus du rôle qu'elle aura à jouer dans la résolution de l'énigme.
Bonne continuation
Papayebong
Posté le 10/01/2024
Bonsoir !
Alors ce chapitre était plus facile à lire, car nous connaissons les protagonistes et les pensées partent moins dans tous les sens.
J'ai bien aimée la première partie avec son patron et jusqu'à sa potentielle remplaçante. Puis après avoir rencontré la femme roumaine, elle part de nouveau dans ses pensées et s'éparpille " rentrer, pas rentrer? en même temps je dois assumer niveau salaire etc..."
C'est surprenant de terminer par "il fallait que je rentre" et au chapitre suivant ça repart pour un tour.
EmmaLy
Posté le 11/01/2024
Ah oui effectivement. Bon après c'est parce qu'elle est très indécise mais c'est vrai que c'est un peu éparpillé et girouette. J'essaierai de revoir ce point là.
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