FIONA.
— Cachaça ! T'es passée où ? J'vais y aller, là ! Si tu veux manger, c'est maintenant !
Je souris quand je vois la petite tigresse approcher avec sa démarche souple. Sa tête inclinée, ses yeux brillants laissent aucun doute sur ses intentions.
Je ris toute seule, comme la plupart des trucs que je fais seule. Je verse les croquettes dans la gamelle et écoute les bruits de mastication satisfaits du chat.
Puis un son strident.
Je jette un œil sur mon téléphone.
Ma deuxième alarme.
Je grimace.
Deuxième alarme égal retard trop important nécessitant excuses auprès du boss.
Boss qu’est pas vraiment mon boss, mais bon.
Je cours, récupère mon sac au passage, sors de l’appartement.
Comme tous les matins, je marche trop vite dans la rue, à m’en arracher les mollets. Je descends les escaliers des souterrains quatre à quatre.
Comme tous les matins, je saute dans le métro à la dernière seconde, peste contre le rythme parisien, contre cette putain de « valeur travail », contre métro-boulot-dodo, et contre la vie tout court.
Je marmonne des « pardon » en insultant les gens dans ma tête.
Comme tous les matins, je sors en manquant de trébucher entre le marche-pied et le quai.
Alors que j’ai TRÈS BIEN compris l’avertissement en japonais.
Évidemment.
Sur le chemin de la clinique, je passe sous un pont. Pas comme tous les matins.
D’habitude, je passe pas par là. Mais Mia m’a dit que ma route principale était trop galère, avec des travaux partout, alors comme une bête sans cervelle, je l’ai écoutée.
Déjà que j’avais coupé les ponts avec elle, parce qu’elle est bien spé comme nana, en plus je me mets à l’écouter pour des trucs débiles qui la concernent même pas. Et je regrette déjà.
Sous le pont, y a une espèce de tunnel éclairé avec des loupiotes industrielles, ces taches verdâtres pas très engageantes qui me donnent l’impression d’être un cobaye dans un laboratoire.
Je regarde au plafond. D’ailleurs, peut-être qu’on m’observe là, juste maintenant ?
Je connais un peu les SDF qui dorment ici dans le froid, enfin je les ai déjà croisés. Ils sont sympa. La plupart du temps.
Ce matin, ils ont l’air bien inconscients, mais je dépose quand même une pièce dans un gobelet Starbucks plus sale que mon four. Les passants sont loin de l’autre côté du tunnel.
Et là, une berline noire, classe et discrète, ralentit près de moi.
Un homme au volant, habillé en costard, avec des lunettes plus brillantes que sa confiance en lui m’interpelle :
— Madame, pourriez-vous s’il vous plait monter avec nous ? Une personne souhaiterait vous parler. Cela n’a aucun lien avec un quelconque crime ou délit, je vous assure.
Il est bizarrement poli le type, mais c’est marrant ses paroles sonnent pas mal comme celles d’un gars qu’a commencé une p’tite collection sur son casier judiciaire depuis 86.
C’est donc pas un de ces mecs « nan-mais-j’te-dis-qu’t’es-mignonne-tu-pourrais-me-répondre-salope ».
Bonne nouvelle.
La berline et les lunettes noires par contre, ça fait très « je-suis-caissier-à-Franprix-le-jour-et-dealer-de-pâquerettes-la-nuit-t’as-capté ».
Il est bien habillé. Ça peut être un serial killer, donc. En même temps, je m’y connais pas des masses en garde-robe de serial killer. Mais je sais pas, là de suite ça me semble évident.
Je serre son sac contre moi, plonge ma main au fond de ma poche pour prendre mon téléphone.
— Euh... Bah, j’vous connais pas, donc j’vais dire non ? En plus je pars au travail là, donc vraiment...
— Madame, je vous assure, reprend le gars trop poli trop bien habillé pour pouvoir m’assurer quoi que ce soit. Ceci n’est pas un kidnapping. Nous voulons simplement vous parler, discuter de quelque chose avec vous. Nous avons besoin de votre aide. C’est dans votre intérêt.
— Ouais ouais.
Je grommelle et jette des regards tout autour de moi. Y a personne dans ce tunnel de la malchance. Décidément, les parisiens se lèvent beaucoup trop tard.
Bande de branleurs.
Merci Mia pour le tips, hein. S’il faut c’est même elle qui a arrangé mon kidnapping. M’étonnerait pas d’elle, tiens.
— Si on part comme ça, moi j’ai b’soin de plein d’trucs – genre des manettes de switch, un abonnement UGC, un tarif étudiant à la FNAC – mais vous savez, on a pas toujours c’qu’on veut dans la vie. Donc désolée, mais vous trouverez quelqu’un d’autre pour vos bails chelous.
Ma colère et mon café du matin me donnent l’adrénaline et la force de répondre d’une traite sans flancher. J’ai entendu plusieurs fois que sur un malentendu, le culot peut sauver. C’est le moment de tester, je pense.
Mais mon corps, lui, me trahit. Comme d’hab.
Je reprends ma marche d’un pas rapide, mais mes jambes chancèlent un peu. Et j’ai même pas les talons comme excuse. Sous mon manteau en feutre, j’espère que ça se voit pas trop...
Si ?
Bon. Au pire, quoi ? Mon cadavre retrouvé dans 6 ans sous un buisson du bois de Boulogne ?
Merde. Qui va s’occuper des chats ? C’est chiant.
Sinon, kidnapping et quinze ans de séquestration... Ouais, c’est long, quinze ans. Et c’est le même souci avec les chats. Mais après peut-être faire l’objet d’un film, ou d’une série gore qui plaira qu’aux geeks et aux critiques de ciné, ces gens qui froncent les sourcils et mangent du chlore au p’tit déj ? Plein de youtubeurs qui feront des « Thread horreur » sur ma super expérience de ce lundi matin de mai sous le soleil ? Enfin, sous les lampadaires glauques.
Ouais... Pas trop mon objectif de vie, finalement.
La voiture accélère et me talonne. Évidemment, mes baskets blanches de contrefaçon ne valent pas une Audi. Je grogne dans ma barbe inexistante – quoique.
— Madame, j’insiste. Je vous promets que nous ne vous ferons aucun mal. Vous...
— Martine.
Une voix féminine l’interrompt froidement. Elle sonne étrange, mais je parviens pas à mettre le doigt sur ce petit quelque chose qui cloche.
— Descende et récupère-la.
Quoi ? Ah voilà. Un accent, c’est ce petit truc que je cherchais. La femme a un accent, inaudible sur certains mots, plus marqué sur d’autres. Elle n’est donc pas française, ce qui signifie que...
— Bien, madame.
Attends, quoi ? Je repense au sens des paroles de la dame à l’accent.
— Attendez, qu’est-ce que vous v’nez de dire, là ? « Récupère », mais euh, en fait, ça marche pas comme ça...
La voiture est garée en double file, en warning. La portière conducteur s’ouvre, l’homme en costard noir se lève. Sur ses lèvres, y a une petite grimace désolée. Il a sans doute pas conscience que j’ai deux-trois raisons de plus que lui d’être désolée.
Il fait un signe et une porte arrière s’ouvre. Il écarte les bras et les referme autour de ma taille. Il me soulève sans ménagement, sans problème – c’est presque vexant – mais sans grande violence non plus.
Un bel équilibre, quoi. Super.
Ma joue atterrit sur le cuir de la banquette arrière. D’une oreille, j’entends le claquement de la portière à mes pieds et le moteur qui hurle. Comme je devrais faire finalement. Mais j’y arrive pas.
Je suis propulsée contre le siège avant quand le bolide accélère. Dans un élan de panique, je me redresse, ma tête heurte la vitre.
— Hé ! Whoo ! Mais ça va pas, non ?! Vous êtes qui ? Vous m’amenez où ? Non, et puis vous savez quoi ? J’m’en fous, j’appelle les flics.
Je sors mon téléphone de ma poche, tape le 17, colle le portable contre mon oreille. Tremblante.
— Arrétey, Miss, s’il vous play.
La voix de la femme à l’accent anglais – voilà, c’est ça l’accent, un mix de condescendance et d’une certaine mignonnerie kitsch, qui vont assez mal ensemble – vient du siège passager.
À travers le siège, je distingue une chevelure rousse-rouge, roussouge donc. Un tailleur noir aussi. Bref, une copie du conducteur en costard noir, mais version Weasley qui bosse au MI6.
Ms. et Mr. Smith veulent m’emmener faire une balade lundi matin à 8 heures. Top. Sauf que moi non. J’peux pas, j’ai césarienne de Minette.
— Comme Martine vous l’a dit, ceci n’est pas un kidnapping–
— Alors si, l’interromps-je, la rage et la panique trottinant dans la voix. Techniquement, choper quelqu’un dans la rue et le foutre dans sa voiture sans lui d’mander son avis, c’est un kidnapping. Et c’est pour ça que j’vais appeler les flics.
Sauf qu’il y a aucune tonalité dans mon oreille. Dans un grondement rageur, je recompose le numéro. La sonnerie retentit dans mes oreilles, elle est désespérément lente, mais aucune réponse ne me parvient. Je peste plus fort, la femme m’ignore.
— J’ay bien conscience que la situation est quelque peu... dérangeante pour vous. Mais vous pouvey me faire confiance, je veux seulement discutey avec vous. Là, nous nous éloignons un peu de la ville pour trouver un endroit plus calme pour parley.
Mais je veux pas parley moi, putain.
Je jette un regard affolé par-delà la vitre, et je reconnais le périphérique dans toute sa splendeur de gris et de bourdonnement de klaxons.
Attends. Déjà ?!
Je croise un panneau Marne-la-Vallée.
Bon, je me doute bien que Ms. et Mr. Smith n’ont pas prévu de papoter en haut de Space Mountain. Ce qui est bien dommage.
— On va où ?
— Dans un entrepôt de mon entreprise, répond la femme, calme. On est bientôt arrivé, ne vous inquiétez pas.
Je ris jaune. Elle devrait peser un peu ses paroles de temps en temps, celle-là.
— Ah beh, c’est justement ça qui m’inquiète. J’sais pas c’que vous comptez faire, mais moi j’ai aucune envie de participer à vos magouilles cheloues là.
— Faites-moi confiance.
— Non.
La dame roussouge soupire.
Je reprends, et décide de tirer toute la force qu’il me reste de mon agacement-terreur.
— Et pourquoi on discuterait pas dans la bagnole, le temps qu’vous m’rameniez à mon taff ?
— Parce que je ne suis pas sûre que ma voiture ne soit pas sous surveillance.
— Wow. Mais c’est quoi votre entreprise, la CIA ?
— Non.
La femme secoue la tête contre le dossier du siège.
— C’est pire que cela.
Je ricane, toujours sans joie, mais je sens bien que mon esprit ne touche personne d’autre que moi.
— Non mais comment ça pourrait être pire ? Je vois pas–
— Miss Fiona, connaissez-vous Princess Eterra ?
Même prononcé à l’anglaise, le nom sonne familier. C’est peut-être un film d’animation ? Un nouveau Marvel ? Un Ghibli ? Un film Disney ? Un film por–
— Le jeu vidéo ? Elle ajoute, avec son ton de Moi-Je-Sais-Tout-Toi-Tu-Comprends-R.
— Ah ! Ouais, ça me dit un truc. M’enfin, je vois pas bien le– Eh, attendez ! Comment vous connaissez mon nom d’abord ?!
— Je suis la directrice du studio de production de ce jeu vidéo.
Au moment où la femme termine sa phrase, un violent coup de frein m’étrangle, et je vois une ceinture en travers de ma poitrine. Mais qui m’a mis ça ? Martine en une seconde et demi ?
Mon téléphone glisse de ma main et est éjecté vers l’avant, il vole sur le côté, entre le siège de la femme et la portière close.
La dame se penche, elle tient l’écran entre ses doigts manucurés. Une voix sort – enfin – du téléphone.
– Commissariat de police de–
— Non...
Je murmure, parce qu’il me reste que ça. Sous mon œil horrifié, la femme raccroche et empoche le téléphone.
— Nous sommes arrivés, Madame, annonce Mr. Smith.
Bouche bée, je trouve plus rien à dire. Parce que, qu’est-ce que je pourrais bien dire ?
Les portières s’ouvrent, mon bras puis mon corps sont tirés violemment vers l’extérieur. Mon champ de vision devient noir. Et c’est pas aussi chouette que Space Mountain.
Drôle, c'est clairement drôle, et décalé mais en même temps assez réaliste. Plein de refs assez amusantes de la protagoniste qui m'ont arraché des petits rires. ça change des choses qu'on lit d'habitude mais c'est vraiment cool (et intriguant)
Je continue de lire la suite !!
Je découvre ton histoire avec les HO et ce soir, je me suis motivée à lire le premier chapitre. Il faut dire que le titre est assez intriguant ! J'ai d'abord était assez surprise par la narration de la protagoniste qui est assez familière. Mais l'humour et l'originalité du récit forment un résultat rafraîchissant. On tout cas, ça change de ce qu'on peut lire habituellement et on passe un bon moment. Les agresseurs semblent tout aussi spéciaux que la kidnappée ! J'ai hâte de poursuivre et d'en savoir plus sur ce kidnapping (qui n'en est pas vraiment un) !
J'avoue que j'avais hâte de commencer ton histoire après en avoir lu du bien sûr le discord. Du coup je l'ai gardée pour la fin de la catégorie romance, histoire de me motiver parce que ce n'est en général pas vraiment mon kiff. Mais quand c'est écrit comme ça, pas de problème, je veux bien en lire toute la journée, de la romance !
Ça commence assez normalement puis on se rend compte rapidement que Fiona est quand même un peu barrée quand elle commence à pourrir sa "copine" Mia et à la soupçonner de l'avoir envoyée volontairement se faire agresser sous le pont. Ça se confirme ensuite quand elle décide de faire preuve d'audace. Au passage, les hypothèses sur le gars en costume m'ont donné une belle barre de rire. Mais finalement, le pire c'est que Fiona a l'air moins barrée que ses agresseurs !
Bravo pour la "voix" de ton personnage, c'est toujours délicat à la 1ere personne. Ici, les analogies tirées par les cheveux, les néologismes, le ton faussement blasé entre deux aveux de pétoche, on a tout de suite un "portrait" scriptural qui a du style !
C'est vraiment très sympa, je continue bien sûr !
J’avais lu les « critiques » (éloges plutôt) sur Discord, et ils ne se trompaient absolument pas.
Hop dans la PAL. Merci pour ce moment d’humour ^^
Merci pour tes compliments, c'est gentil, je suis contente que ça t'ait fait rire ahah ^^
Merci pour ton commentaire ;)
Ha haaaaa, le fameux texte en concurrence contre lui-même, j'adore xD
J'étais curieuse et ne suis point déçue, c'est plein d'humour noir et complètement WTF. Le début avec le chat m'a fait sourire, puis tout le passage dans la rue avec le type à lunettes et en voiture noire... mon dieu, mais à quel moment tu montes dans la voiture d'un inconnu qui inspire aussi peu confiance xD Disons qu'on va suspendre l'incrédulité :-p
(Fan du "mais voyons ce n'est pas un mec du genre "je t'ai fait un compliment sal*pe alors réponds à mes avances" - c'est tellement ça malheureusement, dans la tête de beaucoup de dragueurs de rue)
Je poursuis, tout ça m'a l'air savoureux ! :D
Je ne sais pas ce qui m'amuse le plus : recevoir ton commentaire tout mimi ou juste savoir que toi tu as lu le début de Ceci n'est pas un kidnapping, sachant que je connais un peu ton style d'écriture et de lecture, et ça me semble tellement éloigné de toi, du coup ça me fait beaucoup rire xD (maintenant je peux me tromper naturellement, mais en tout cas ça me fait très plaisir de te voir passer par ici <3)
Oui Fiona clairement a des pulsions d'auto-destruction lol. Non en vrai je mets plutôt ça sur le compte de la peur, et du fait qu'elle est seule dans ce tunnel et donc elle se sent coincée x)
(Oui je ne suis malheureusement pas particulièrement heureuse d'avoir bien capté le mode opératoire des dragueurs de rue mais dans les faits oui c'est souvent ça :/)
Merci pour ton com ça me fait très plaisir :D
Euuuuuh... WTF ? Tu as fumé quoi avant de l'écrire ce premier chapitre ?
Sérieusement, je ne sais pas à quoi je m'attendais avant de débuter cette histoire, mais certainement pas à ça. C'est truculent, complètement absurde, décalé, inattendu... et ça fonctionne. Et puis il y a cette tonalité d'écriture, ce parler "à la bonne franquette", cette familiarité de Fiona qui la rend immédiatement sympathique...
Bref, je sens que je n'ai pas fini de m'amuser.
Alors... je te jure que je n'ai vraiment rien fumé, rien consommé. Maintenant, est-ce que ça te rassure ou est-ce que ça t'inquiète encore plus ? Je te laisse juge xD
Je suis vraiment heureuse que le coté absurde et inattendu fonctionne bien ! Effectivement la narration de Fiona est un peu spéciale mais je suis contente que ça la rende sympathique au lecteur ;)
Merci pour ton com !
Voilà, Edouard est déjà passé par là donc on se console comme on peut hein.
Bref, plus sérieusement (même si le sérieux c'est surfait), j'aime beaucoup ce premier chapitre et Fiona ! L'ensemble est complètement barré, on est en mode WTF toutes les deux lignes et ça a un côté très satisfaisant xD Vraiment, tout le passage où elle part au travail et prend le métro, bah, I know mdr.
Bon je vais pas faire genre je me pose des questions sur le kidnapping-pas-kidnapping parce que je sais déjà un peu, mais tout de même, c'est pas des manières Prudence ?!
Le ton décalé de ce début est très chouette en tout cas, et Fiona autant que Prudence sont toutes les deux super bien caractérisées (en grande partie à leur manière de parler), bien joué ^^
BISOUILLES
Oui clairement avec cette histoire le sérieux est surfait lol (sauf sur la fin en vrai).
Ahah oui j'imaginais que tu pourrais totalement t'identifier à Fiona sur son chemin pour aller au taff tous les matins, je pense que beaucoup de gens pourront en vrai xD C'est son coté proche du peuple ça (ptdr).
Oui alors Prudence et les manières clairement ça fait 666. Elle connait pas lol. Elle a des p'tits soucis dans sa tête x)
Contente que le ton décalé te plaise et que tu trouves les persos bien caractérisés dès le début c'est bon à savoir héhé :D
Merci pour ton com <3
Cette histoire m’intriguait beaucoup et je ne suis pas déçue de ma lecture ! Fiona a une sacrée personnalité et c’est très amusant de la voir essayer de se dépêtrer de la situation totalement improbable dans laquelle elle se retrouve XD
Très curieuse de découvrir la suite !
Contente que tu apprécies Fiona et sa situation légèrement rocambolesque ahah xD
Merci pour ta lecture ;)
Cette petit mise-en-bouche met sacrément en appétit. Slurp.
J'ai ri à plusieurs reprises. Le ton est décalé et apporte une fraîcheur inédite et savoureuse à la tournure des évènements.
Et puis ça se lit vraiment tout seul.
Donc, je file me goinfrer de la suite.
Merci du partage.
Merci pour ton commentaire, je suis vraiment contente que le ton décalé de Fiona plaise et que ce soit facile à lire ahah
Merci pour ton passage par ici et au plaisir de te recroiser ;)
J'ai beaucoup aimé le côté décalé de la scène de kidnapping qui n'en est pas une mais, peut-être que si. Le franc-parler de Fiona et son discours très oralisé rend bien, aussi. C'est une lecture qui serait parfaite pour l'été : pleine de fraicheur.
Les raisons derrière ce kidnapping/non-kidnapping sont floues et ça intrigue. Quel lien avec le fameux jeu vidéo ? Qu'est-ce qui peut être pire que la CIA ?
On n'a pas fini de se marrer, je sens. Je compte bien continuer. Je ne peux pas laisser Fiona comme ça... ! :D
Merci pour ton commentaire, c'est très gentil ! Je suis contente que l'oralité de Fiona soit agréable à la lecture, effectivement je voulais que ce soit aussi agréable à lire qu'à écrire ahah donc contente si ça fonctionne ;)
Effectivement, pas mal de mystères un peu fumeux introduits dès ce chapitre, j'ai hâte de voir quelles sont les théories des lecteurices au fur et à mesure de la lecture ahah
Contente que ça t'ait plu, et au plaisir de te recroiser ici ou là ;)
Très sympa ce premier chapitre, on sent que c'est de l'écriture plaisir xD C'est cool de tester des projets variés. Le style de la narratrice est sympa et bien maîtrisé, son humour la rend assez sympathique. La tension est chouette dès le début avec l'arrivée de la voiture, on ne perd pas de temps pour rentrer dans l'histoire. Le mystère est bien amené, avec plein de pièces de puzzles un peu étranges qui n'ont pas l'air de spécialement coller. Le rapport entre ce kidnapping et une boîte de jeux vidéos, l'intérêt qu'a Fiona... Bref, on se pose plein de questions et j'ai très envie de continuer !
Ce que j'ai aussi beaucoup apprécié, c'est toutes le petites références que tu glisses au long de ce chapitre, ça donne de la matière à l'histoire et c'est plutôt sympa pour le lecteur.
Une petite remarque :
"je sors en manquant de trébucher entre le marche-pied et le quai. Alors que j’ai TRÈS BIEN compris l’avertissement en japonais." ahah j'adore
Un plaisir,
A bientôt !
Trop contente que ce chapitre 1 fonctionne bien et soit assez intriguant pour donner envie de continuer ahah Effectivement tu l'as bien compris, ce texte est vraiment une expérience pour me tester et me faire plaisir, je rigole beaucoup en l'écrivant ! Finalement, au fil de l'écriture c'est devenu plus sérieux que prévu mais oui j'ai beaucoup aimé l'écrire quand même ahah
Contente que mes références ont été appréciées aussi ahah
Merci pour ton commentaire comme toujours, à bientôt ;)
Quand j'ai vu le titre, je me suis dit "Tiens, Contesse se met à la dark romance ?" Puis j'ai vu le tag humour et j'ai su qu'il fallait que je le lise. Et j'ai bien fait ! Ce premier chapitre m'a bien fait rire, avec toutes les petites remarques intérieures de Fiona.
À bientôt,
Bleiz
Alors non ahah je ne me suis pas mise à la dark romance, pas encore xD
Je suis contente si ça a été une bonne surprise et que ça t'a fait rire, c'était le but ahah ;)
Merci beaucoup pour ton commentaire ! A bientôt ;)
Je suis vraiment contente si l'ambiance et l'humour fonctionnent bien ahah xD