FIONA.
La poigne de Martine est dure mais pas douloureuse. Il me guide sur le béton, me fait passer une, puis deux portes. Mes pieds descendent des marches. Plusieurs. Cinq ou six.
La dame à l’accent m’explique qu’elle m’emmène dans une pièce secrète de l’entrepôt, ce qui me rassure pas trop. Mais ça, je sais pas bien si elle en a conscience.
Roussouge, elle n’a pas l’air d’avoir conscience de grand-chose.
Et soudain, je m’écrase sur un siège, mes poignets sont attachés avec une corde très lâche. Je saisis pas bien l’intérêt d’ailleurs ? Et enfin, je vois.
Il y a une petite, mini fenêtre juste en-dessous du plafond qui diffuse la lumière grisâtre du ciel. Ciel de Paris, quoi. Sinon, tout est béton nu, sauf la chaise en bois qui me griffe les fesses, et le siège sur lequel est assise la dame roussouge. Qui a l’air vachement plus confortable.
Comme par hasard.
Le gars noir-costume se poste à côté d’elle, les mains jointes devant lui comme un genre de prêtre un peu malsain.
La dame rouge-cheveux soupire. Elle a les jambes croisées, elle me regarde fixement, comme si tout son avenir dépendait de moi. Si elle savait à quel point elle va être déçue, quand elle saura que je sais à peine faire une caïpi potable...
En plus de ses cheveux rouxrouge, elle a des yeux clairs, un peu indéfinissables. Enfin, comme tout le monde quoi. Ni marron, ni vert, ni bleu. Un truc du style marbleuvert. Ou gris. C’est bien gris, ça va bien avec l’indéfinissable.
La peau assez blanche, enfin la peau d’une nana qui sort que les 29 février.
Son tailleur est bien cintré, bien serré, bien professionnel. Il ne correspond pas trop au hangar désaffecté et à la pratique du kidnapping à usage récréatif, mais il a l’avantage de mettre en confiance.
Confiance qui s’efface un peu derrière le concept du kidnapping, cela dit. C’est dommage.
Les baronnes de la drogue ne s’habillent pas en tailleur Alexander McQueen, si ?
Ah. Mais peut-être que les proxénètes, si ?
Bon. Si c’est une proxénète, au moins, j’aurais la chance d’avoir une patronne femme. Après, c’est dommage, le nouvel associé au cabinet, Matthieu, est vachement sympa. Surtout comparé au précédent. Ce serait vraiment du gâchis de changer de boulot maintenant.
Surtout que la prostitution, c’est un milieu que je ne connais peu, finalement. Alors que soigner les caniches, ça...
— Okay. Je vais vous dire pourquoi vous êtes là.
Je souffle d’exaspération, mais ça tremblote.
— Ah bah oui, j’aimerais bien, oui ! Parce que là je vous avoue que je suis toujours un peu dans le flou. Et d’habitude j’aime bien, m’enfin là, bon...
Je jette un regard tout autour de moi et tombe sur la statue noire de Martine, qui s’est retiré au coin de la pièce. Impossible de voir son regard sous ses lunettes de soleil, mais ses bras tendus montrent toute son inflexibilité.
— Vous ne remarquez rien en me regardant ?
Je hausse les sourcils et soupire encore, bien fort pour qu’elle ingère mon agacement.
Mais le dédain, quoi. Elle me fatigue.
— Quoi ? Que vous êtes riche et sexy ? Oui, bon, ça va, on va se détendre. Et puis je trouve ça un peu léger comme raison pour me traîner dans votre hangar glauque, là...
Le visage de la dame est parfaitement fermé, aucun sourire, aucun fantôme de rire ne s’y glisse. Mais elle écarquille quand même un peu les yeux.
La théorie de l’IA peut donc être écartée. Pour l’instant. Quand elle répond, sa voix est aussi tendue qu’un fil à linge.
— Nous nous ressemblons comme deux gouttes d’eau.
J’ouvre de grands yeux ébahis à mon tour. Je sens ma mâchoire qui se décroche. Et là je crois que j’ai envie d’éclater de rire.
— Mais... pardon ?! Alors déjà, on se ressemble à peu près autant que Harry Potter et Voldemort, mais d’accord, si vous voulez ! Et quand bien même vous diriez pas n’importe quoi, mais quel rapport ? Vous faites quoi vous, dans la vie ? Vous êtes chasseuse de sosies ? Pour vous-même ? Pour quoi faire ? Pour faire des modèles de cire ? Une expo d’art contemporain ? Je comprends pas bien le rapport, là...
Un rire soufflé m’échappe, excédé et un peu fou.
— Et honnêtement, plus ça va, plus vos explications, on dirait l’idée d’un réalisateur taré qui pense que la drogue est la meilleure muse du monde. Donc franchement, si vous pouviez arrêter de me faire perdre mon temps et me dire vraiment ce que vous voulez ? J’ai un travail, moi, vous savez, un VRAI. Et j’embauche à 8 heures 30 normalement, il doit être 9 heures passées là, et j’ai une opération prévue–
—Ne vous inquiétez pas, j’ai déjà appelé votre employeur. Il est prévenu que vous êtes en arrêt maladie pour aujourd’hui. Et pour demain.
— Quoi ?! Mais non, mais c’est pas possible, en fait. Aujourd’hui, je–
— Et vous n’avez pas totalement tort, me coupe la femme sèchement. Martine que vous voyez là s’est lancé dans la recherche de mes sosies à ma demande. Ça a été un peu long, mais il a fini par vous trouver... et me revoilà en France. Pour vous proposer un marché.
— Mais... pourquoi vous cherchez des sosies ? Faut être quand même sacrément chtarbée pour... Ou mégalo, ça marche aussi. Ceci dit, vous m’avez l’air d’être un bon mix des deux vous, dans votre genre. Et quel marché vous comptez passer avec un sosie ? Vous avez besoin d’une cascadeuse ? Alors, on va avoir un souci, Miss FBI, parce que moi j’ai le vertige, et–
— En fait, vous n’êtes pas si loin de la véritey.
La femme pose ses mots, avec son accent et sa grande patience agaçante qui me donne envie d’exploser à sa place. Parce que moi, je sens la mienne de patience filer comme un ballon de baudruche crevé. Elle s’appuie contre le dossier, comme si elle était parfaitement à l’aise.
Elle l’est peut-être, vu qu’elle ne vient pas de se faire enlever par deux inconnus.
— Je vous propose d’échanger votre vie contre la mienne.
Pause.
Attends.
Qu’est-ce qu’elle dit, la roussouge stone, là ?
Cette femme a la confiance de celle qui vient d’envahir trois pays avec un tweet.
— Vous... Quoi ?
— Vous avez compris.
— Alors...
Je ris, nerveusement. Parce qu’il me reste que ça, pour être honnête.
— Entendu, oui. Compris ? Nan, ça nan. Mais en fait... pourquoi vous feriez ça ?
— Sachez juste que j’éprouve quelques difficultés relatives à mon travail en ce moment. Je voudrais pouvoir... m’échapper. Quelques mois. Disons... six, ça devrait aller ?
Elle tourne la tête vers son gardien en costard, qui hoche la tête. Elle acquiesce à son tour.
— Oui. Pendant six mois, vous devrez prendre ma place en tant que Prudence Wright, dirigeante de la société VIKA.
— La société VIKA, oh my god.
Je murmure, et j’oublie deux secondes la folle roussouge.
— Mais c’est...
— La société que j’ai fondée, et également celle qui a développé le jeu vidéo Princess Eterra, oui tout à fait. Un nouvel opus doit sortir dans trois ans. La conception a commencé depuis un an. Je veux que vous participiez à son développemente à ma place, pendant que je travaillerai dans votre cabinette.
Un nouveau rire, un peu dégénéré celui-là, craque mes lèvres.
— Non mais attendez, vous êtes complètement tarée. Je connais RIEN aux jeux vidéos moi ! Et vous, vous allez vous inventer vétérinaire ?! Castrer des chats avec un ciseau et de la glu ? Je crois pas, nan.
Prudence – qui n’est pas du tout prudente – secoue la tête.
— Ne vous inquiétez pas pour ça. J’ay suivi une formation pendant trois mois, avec les meilleurs vétérinaires d’Europe – si ce n’est du monde – je serai capable de m’occuper des animaux sans trop de difficultés.
— Sans trop de difficultés ?! Nan mais attendez, Madame-Je-Sais-Tout, moi j’ai fait 5 ans d’études pour arriver là où j’en suis, hein ! Vous allez pas vous inventer véto en 2 semaines !
— Trois mois.
J’ai un mouvement de recul. Peut-être que rien ne l’arrête la Wonder Woman, mais moi il y a quelques trucs qui me font hésiter quand même.
— Oui bon, c’est pareil, c’est de la folie. C’est beaucoup trop compliqué. C’est impossible, en fait. Pour vous comme pour moi.
Soudain, Prudence… Non. Imprudence – voilà c’est mieux – se lève, et s’approche de moi. Un drôle de sourire flotte sur ses lèvres peintes en rouge folie.
— Écoutey, c’est très simple, Miss Fiona. Demain matin à 8 heures, vous arriverez aux bureaux de VIKA et vous expliquerez aux team leaders votre plan pour développer le nouvel opus de Princess Eterra. Demain soir, vous vous baignerez dans votre jacuzzi. Et dimanche midi, vous expliquerez à mes... vos parents pourquoi je… Vous n’avez toujours pas de mari.
L’air est plus consentant pour nourrir mes poumons, je m’étouffe un peu dans mon ricanement de désespoir.
— Euh, alors… C’est super ça, comme idée, hein ! Vachement stylé, très série américaine, en mode sœurs Olsen. Top, hein. Super script ! Mais en fait, ma vie à moi, elle me va très bien, v’voyez. Donc, bah… j’ai pas envie, en fait ?
Imprudence rit, comme de la glace qui crisse.
— Si vous refusez, ce n’est pas grave. Je serais simplement forcée de vous – comment dire ? Vous convaincre autrement, disons. Vous avez beaucoup de chats, n’est-ce pas ? Des chats de race, qui vous sont très précieux.
Je cligne des yeux. Comment elle sait tout ça, elle ? Si elle m’a stalkée pour savoir tout ça, c’est vraiment une tarée.
— J’ai cru comprendre que les chats de race étaient très fragiles, et... je ne sais pas, mais je suppose que je pourrais aisément les fragiliser un peu plus, un peu trop. Vachement styley comme idée, hm ?
J’hésite à rire. Encore.
La blague serait bien noire, un peu glauque, comme je les aime – parfaite. Mais Imprudence n’a pas le sourire de celle qui est fière de son trait d’humour. Elle a le sourire béant de celle qui a le doigt sur la gâchette.
Je déglutis et gigote dans mes cordes trop lâches.
— Ah. OK. D’accord, d’accord… Bon. Bon, bon, bon, euh...
Petit rire d’angoisse, écartelé au fond de ma gorge.
— Et sinon, ça se joue comment, Princesse Eterra ? Sur Xbox ? PS ? Parce que moi j’en ai pas, en fait, j’suis plutôt Switch à la base, donc euh…
Imprudence sourit comme une météorite prête à écraser la terre. Elle est magnifique.
Mais elle, je sais que je peux pas l’avoir, enfin... pas comme les autres.
Je peux juste prendre sa place. Et c’est foutrement dommage. Enfin, quoique...
Je risque un rictus, un peu tordu, comme un cactus. Je crois qu’il est aussi incompréhensible pour elle que pour moi.
Mais s’il faut jouer, je vais pas jouer à Princesse Eterra toute seule, si ?
"Son tailleur est bien cintré, bien serré, bien professionnel. Il ne correspond pas trop au hangar désaffecté et à la pratique du kidnapping à usage récréatif" J'ai ris tout haut à cette phrase, avec le "Prudence – qui n’est pas du tout prudente –"
Petite remarque : jusqu'à son "veritey" et Fiona qui le commente, Prudence n'a plus son accent dans les remarques d'avant.
Et j'ai juste un peu de mal à m'imaginer la pièce dans laquelle elles se trouvent.
Mais sinon c'est vraiment drôle surtout les mots franglish en italique, et plus particulièrement le "Martine" que je me prends à faire avec l'accent à chaque fois.
Bon courage !
Aussi surprenant que ça puisse paraître, le sens de la contradiction et le toupet plus ou moins inconscient de Fiona m'ont rappelé une série pour enfant, une série géniale de Vincent Cuvellier qui s'appelle Émile (et qui a fait prendre des fous rires à mes enfants quand ils étaient petits). Les sujets abordés sont évidemment différents mais tout aussi barrés et je pense que Émile et Fiona ont des traits de personnalité communs XD
Je ne sais pas quoi dire ! Je suis plié ! Ma femme n’a rien compris à côté !
Ahahah, navrée pour ta femme xD Mais contente si ça t'a fait rire, je sais que cette punchline particulièrement a du succès ahah
Merci pour ton com ;)
On aime suivre la pauvre Fiona complètement déphasée, qui part dans ses associations d'idées et comparaisons qui ne manquent pas de sel. xD Plein de bons mots m'ont fait sourire - le prêtre un peu vicieux, Voldemort, la Wonder Woman qui finit par devenir Prudence-Imprudente.
Cette rencontre promet encore de grands moments
Oui effectivement le fil de pensée de Fiona est un peu unhinged, mais bon je crois que c'est quand même pas trop compliqué à suivre ? xD
Contente que tu aies apprécié les surnoms et les traits d'humour tout au long du chapitre !
Merci pour ton com ça me fait plaisir <3
Cette fois c'est officiel, tu as vraiment fumé un truc pas net xD
Mais à ce niveau-là, je te conseille d'en prendre tous les jours ! Ça fait littéralement 35min que je suis plié de rire et que je ne peux pas m'arrêter. Elle est complètement chtarbée, ta Prudence. J'adore !
Et alors cette réplique de Fiona... "Et vous, vous allez vous inventer vétérinaire ?! Castrer des chats avec un ciseau et de la glu ?"
Je me suis étranglé avec mon thé en la lisant. J'ai des vibes de Kiwi Ex Machina, le seul autre texte sur PA qui m'avait fait cet effet-là.
Les deux n'ont rien à voir je sais, mais quand l'absurde est maîtrisé à ce niveau-là, ça fait des Chocapics. Et on s'en souvient très longtemps.
Et vraiment, j'insiste mais non je n'ai toujours pas fumé xD Désolée de te décevoir !
Mais dans tous les cas je suis bien contente de t'avoir fait autant rire ahah 35 mins carrément j'adore xD
Oui Prudence a vraiment des soucis. On a l'impression que Fiona a un grain dans sa narration mais en vrai mis à part dans sa tête Fiona ça va, par contre Prudence elle déconne complet lol.
Alors je n'ai pas lu Kiwi Ex Machina, mais j'en ai entendu que du bien, donc je suis honorée de la comparaison ahah merci <3
Wow, merci pour tes compliments, me dire que je maitrise l'absurde franchement je pourrais pas rêver meilleur compliment surtout venant de la personne qui a créé Jaken, alors merci <3
Définitivement, je suis fan du ton de Fiona, de la narration complètement décalée et de l'esquisse de relation qui se dessine entre Fiona et Prudence x) Au début, je voulais souligner les phrases qui me faisaient rire, mais je me suis rendue compte que ça allait rapidement faire beaucoup donc j'ai renoncé lol.
Comme prévu, la "proposition" de Prudence est bien perchée hein, mais est-ce qu'on s'attendait à autre chose ? Non, je ne crois pas. Est-ce qu'on voulait autre chose ? Je ne crois pas non plus. Mais genre menacer des petits chats et se dire que trois mois suffisent à être vétérinaire ? Franch ? Bref, c'est complètement délirant.
J'ai seulement trouvé le basculement de Fiona un peu trop rapide sur les dernières phrases, sans réelle transition entre l'angoisse et le "si on jouait finalement ?", mais rien de dramatique !
BISOUILLES
Ahah contente que t'aimes la narration de Fiona, et c'est mims que t'aies pas réussi à souligner toutes les phrases que t'aimes xD j'adore.
Oui effectivement y a rien qui va dans cette intro et dans cette rencontre lol. La menace envers les chats est aussi un gros red flag lol. En fait pukpuk c'est Captive.
Ah tu penses que c'est un peu rapide ? Tu penses que je devrais faire apparaître + son cheminement de pensée, genre "c'est l'angoisse" -> "ouais mais j'ai pas le choix, et je vais pas prendre le risque de l'énerver" -> "puis en vrai je suis curieuse" ? Ça te paraitrait mieux comme étapes ?
Merci pour ton com <3
Je propose que tu le vendes comme ça aux ME mdr.
Ce n'est que mon avis, mais je pense que l'attitude de Fiona serait plus compréhensible si on avait davantage accès à son cheminement de pensée, ce que tu proposes me semble bien ! Mais juste histoire que ça fasse pas "l'angoisse, oh mais go en vrai" x)
Bisouilles <3
Je continue ma lecture et c’est toujours aussi drôle ! Un vrai plaisir de suivre les pensées de Fiona, qui nous sort des réflexions-pépites à tout bout de champ XD Je saurais même pas dire quelle est ma préférée tellement j’ai envie de citer la moitié du texte XD Enfin, surtout au début du chapitre… à la fin Prudence fait un peu peur quand même avec ses menaces sur les chats. Pauvres animaux innocents ! Elle est vraiment prête à tout pour arriver à ses fins.
Curieuse maintenant de savoir comment va se passer leur petit échange de vies XD Ça m’étonnerait que tout se déroule aussi facilement que l’imagine notre kidnappeuse de sosie…
Petite remarque :
« Surtout que la prostitution, c’est un milieu que je ne connais peu, finalement. »
> supprimer le ne ?
Merci pour ton com ! Je suis contente que tu apprécies les réflexions internes de Fiona pour le moins douteuses ahah.
Oui Prudence peut être effrayante parfois, mais en vrai, promis, elle ne l'est pas tant que ça xD
En tout cas je comprends totalement ton scepticisme sur ce plan qui est pour le moins hasardeux xD Je te laisserai éventuellement découvrir ça au fil de la lecture ^^
Effectivement je pourrais supprimer la négation, je ne sais plus pourquoi je l'ai gardée, merci de la remarque ;)
Au plaisir, à bientôt !
Très chouette ce 2e chapitre, j'aime beaucoup le délire dans lequel tu nous embarques. Les principales questions du premier chapitre trouvent leurs réponses, mais d'autres enjeux hyper intéressants naissent. Au-delà de l'humour, c'est très stimulant de réfléchir à comment Fiona va s'en sortir dans son nouveau poste !
Quant à Prudence, j'adore la manière dont elle expédie le métier de vétérinaire avec sa formation de 3 mois mdrrr
Le ton de la narratrice est toujours délicieux, ça rend la lecture super plaisante.
Mes remarques :
"Confiance qui s’efface un peu derrière le concept du kidnapping, cela dit. C’est dommage." mdrr
"Surtout que la prostitution, c’est un milieu que je ne connais peu, finalement. Alors que soigner les caniches, ça..." xD
"Alors déjà, on se ressemble à peu près autant que Harry Potter et Voldemort," je pense que tu peux trouver plus drôle, d'autant que au-delà du physique Harry et Voldemort se ressemblent beaucoup (tu sais le fan un peu relou)
'"Cette femme a la confiance de celle qui vient d’envahir trois pays avec un tweet." j'adore cette métaphore^^
"vous expliquerez à mes... vos parents pourquoi je… Vous n’avez toujours pas de mari." inattendu mdrr
"— J’ai cru comprendre que les chats de race étaient très fragiles, et... je ne sais pas, mais je suppose que je pourrais aisément les fragiliser un peu plus, un peu trop. Vachement styley comme idée, hm ?" mdrr à la fois drôle et flippant
Un plaisir,
A bientôt !!
Je suis contente que ce chapitre soulève des questions et des intrigues, au-delà de l'humour ! Parce que oui, si le but originel de cette histoire c'est de faire rire j'espère quand même inspirer d'autres émotions sur le chemin ^^
Je suis contente que tu apprécies la narration de Fiona ahah, c'était vraiment très fun à écrire !
Oui tu as raison pour la ressemblance Harry/Voldemort effectivement j'aurais pu trouver mieux, même si là en l'occurence il était plutôt question de ressemblance physique, en rapport avec le physique mais ta réplique de fan invétéré m'a fait bien rire xD
Merci pour tes remarques et tes commentaires au fil de l'eau, ça me rassure de voir que l'humour passe bien xD
Merci pour ton commentaire, à bientôt ;)
Je n'ai pas réussi à savoir si elles se ressemblaient vraiment (ou si c'était une lubie de plus d'Imprudence que de vouloir croire qu'elles se ressemblent assez pour un échange).
Le dîner avec les parents risquent de tourner au fiasco complet.
Et le jeu vidéo risque de changer radicalement de concept en cours de création.
Quant à Imprudence, elle est foldingue mais au moins elle a suivi une formation éclair - c'est ça de pris.
La suite risque d'être explosive.
Ta théorie sur leur ressemblance est intéressante ! Tu auras naturellement plus de réponses dans les chapitres à venir et au fur et à mesure de l'histoire ahah hâte d'avoir ton avis là-dessus !
Oui tu as raison d'avoir peur du dîner avec les parents ahah.
Effectivement tu as très cerné et Prudence et Fiona : échanger leur vie ça va créer le chaos aussi bien d'un côté que de l'autre, et c'est pour ça que ça a été aussi fun à écrire, et j'espère que ce sera aussi fun à lire ahah
Merci pour ton commentaire ;)
J'adore la narration du point de vue de Fiona. On a des citations dignes de finir en t-shirt ! Je pense que la palme reviendrait à : "Cette femme a la confiance de celle qui vient d’envahir trois pays avec un tweet". Cette réplique m'a achevé !
La fin est quand même un peu creepy. Fiona et Prudence sont sosies. J'espère qu'elles ne sont pas sœurs jumelles car, si Fiona commence à être attirée par Prudence, ça va devenir très strange...
Trop trop hâte de voir ce que va donner l'échange !
Je suis vraiment contente que la narration de Fiona fonctionne aussi bien et que l'humour fasse mouche ahah
Effectivement, avec le concept même de cette histoire, je compte bien jouer sur le côté cocasse et comique des situations ahah à voir si ça marche bien :)
""Cette femme a la confiance de celle qui vient d’envahir trois pays avec un tweet". Cette réplique m'a achevé !" --> ahah oui c'est du typique Fiona, merci en tout cas !! Contente que ça t'ait autant plu ;)
Alors je te rassure tout de suite, et ce n'est pas un spoil : Fiona et Prudence ne sont PAS soeurs ahah mais il y a plus d'infos sur les sosies dans le chap d'après donc tu dois déjà être rassuré à ce niveau-là je pense ^^
Merci pour ta lecture et tes commentaires en tout cas, c'est un plaisir :D
A bientôt !
On descend doucement dans la folie avec cette histoire ! La pauvre Fiona qui va devoir s'inventer CEO et la miss anglaise qui va s'occuper de chats avec trois mois de formation... Pauvres bêtes. En tout cas, on se marre toujours autant ! J'ai vu qu'il y avait peu de chapitres, donc je me demande comment tout cela va tourner...
À bientôt,
Bleiz
Oui, c'est vraiment n'importe quoi ahah toute la situation est un peu absurde c'est ça qui m'amuse dans cette histoire xD
Oui, j'ai à peine commencé la publication mais l'histoire est terminée et est finalement assez longue à l'arrivée ahah
Merci pour ton commentaire, à bientôt ;)
A bientôt !
Aww ton commentaire est adorable ahah j'adore le mot topissitude, je valide à fond xD
Oui ne t'inquiète pas c'est prévu : les points de vues sont alternés donc oui on suivra les deux ;)
Et je suis d'accord : les menaces envers les chats c'est INADMISSIBLE !! xD
Merci pour ton commentaire et à bientôt ;)