1- La vie selon Nour Apsoum (édit du 02.12)

Notes de l’auteur : Nouvelle version pour cette histoire. La 2ème moitié a radicalement changée, j'ai tenté d'ôter tout le superflu. Mais c'est encore très loin d'être correct, c'est pourquoi j'ai besoin de votre aide.

Cette histoire est destinée aux enfants de 9 à 12 ans (peut-être plus, enfin j'espère)

 

 

Nour Apsoum détestait les matins d'hiver. On n'avait pas idée de faire sortir des enfants de leur lit alors que même le soleil n'était pas levé. La seule chose qui parvenait à lui mettre du baume au coeur à cette heure indécente était l'odeur du lait chocolaté. Penchée au-dessus de son bol, elle se plaisait à humer le doux fumet du cacao, elle aimait cette première gorgée, assez chaude pour brûler légèrement la gorge, qui réchauffait tout son corps. Elle imaginait alors qu'elle se trouvait de nouveau sous son édredon, profitant pleinement d'un cocon de chaleur et de douceur. Heureusement, le samedi elle pouvait rêvasser aussi longtemps qu'elle le souhaitait. Elle restait parfois dans son lit jusqu'à midi, ensevelie sous les couvertures, les livres et les dessins de son cru. Elle appréciait ces moments où son esprit embrumé vagabondait, et où elle se posait mille questions. Qui avait inventé le temps ? Pourquoi les êtres humains pouvaient-ils nager, mais pas voler ? Est-ce que les chiens pouvaient apprendre le langage des chats comme nous apprenions l'anglais ou l'espagnol ?

Le dimanche, pour son plus grand bonheur, elle se réveillait très tôt. Sa mère, infirmière, travaillait énormément, voyait peu sa fille mais mettait un point d'honneur à prendre le petit déjeuner avec elle dans leur petite cuisine.

Les collections de théières et de poules décoratives, chinées çà et là, garnissaient plusieurs étagères de la pièce tout en longueur. La nappe sur la petite table carrée, d'un blanc immaculé, faisait ressortir les deux bols en grès bleus. Les croissants, toasts, jus d'orange et confitures de figues complétaient le tableau d'un parfait petit déjeuner dominical.

 Pourquoi les éléphants d'Afrique ont-ils de plus grandes oreilles que ceux d'Asie ? Ceux d'Asie ont-ils une meilleure ouïe ?

– Nour. Nour ?

Aurais-je un physique différent si j'étais née en Australie ?

— Ma chérie !

— Oui maman ? fit-elle en sursautant.

— Ton chocolat va refroidir. Et ne te ronge pas les ongles, c'est vilain.

— Oui maman.

La mère de famille grimaça et vint s'asseoir au côté de sa fille, une tasse fumante à la main. Madame Apsoum était une belle femme, même si ces derniers temps les cernes mangeaient la moitié de son visage. Elle avait les mêmes grands yeux en amandes que sa fille, et sa bouche, charnue, laissait apparaître une dentition parfaite. Surtout, elle avait le sourire et le contact facile. Depuis toujours, devenir infirmière avait été pour elle une évidence.

— Je me demande si ce ne serait pas une bonne idée de faire revenir Sylvia.

— Maman, je suis trop grande pour avoir une nounou, en plus Sylvia passait son temps devant la télévision. Et c'est moi qui devais lui faire à manger, répondit Nour en faisant la moue.

— Ce n'est pas terrible en effet, mais au moins tu ne resterais pas seule après l'école.

— Je suis pas seule, Misstache est là, répondit-elle avec aplomb.

C'était vrai. Nour ne connaissait pas la solitude. Il y avait tant d'histoires à lire, tant de films à découvrir, de personnages et de paysages à dessiner. Et puis, elle avait de la compagnie. Misstache, son chat, baptisée ainsi à cause de sa demi moustache noire sur son pelage de neige. Elle aimait écouter les vieux disques de sa mère, surtout ceux de George Mickael, et chanter à tue-tête en se préparant son goûter fait de chips et de chocolat, sous le regard consterné de Misstache.

— Je serais quand même plus tranquille si quelqu'un veillait sur toi, seulement Sylvia est la seule nounou que je peux nous payer.

— T'as pas à t'inquiéter, je m'en sors très bien, t'as fais du bon boulot avec moi maman. Je sais cuisiner des pâtes, faire fonctionner le micro-onde, l'aspirateur n'a plus de secrets pour moi, et j'arrive jamais en retard à l'école.

Ce n'était pas tout à fait vrai. Il y avait eu quelques ratés. Comme son essai pour faire des crêpes. Immangeable. La pâte collait sans cesse à la poêle, si bien qu'à la fin, elle s'était retrouvée avec une dizaine de boulettes de crêpes, moitié crues, moitié brûlées. Sans compter qu'il lui avait fallu deux bonnes heures pour nettoyer la cuisine. Depuis ce jour, elle se contentait de faire réchauffer au micro-onde les plats que lui préparait sa mère, et de faire des pâtes, en faisant bien attention d'enclencher le minuteur pour ne pas les oublier sur le feu.

— On dirait bien effectivement, fit Madame Apsoum en en lui souriant. Raconte-moi ce que tu as fait hier, j'ai entendu parler de billes.

— Maman, je sais bien que Madame Petresku me surveille. Dès que je suis dehors, elle ne quitte pas sa fenêtre.

— C'est une vieille dame, elle reste sans doute à sa fenêtre toute la journée, fit-elle avec un geste désinvolte de la main.

— Peut-être, fit Nour pas convaincue. En tout cas, elle te raconte tout ce que je fais.

— Ça, c'est normal Nour. Alors, dis-moi si tu as gagné.

— J'ai pas seulement gagné, commença-t-elle tandis qu'elle beurrait une tartine, j'ai presque pris toutes leurs billes à deux ou trois garçons, y'en a même un qui est rentré chez lui en pleurant, fit-elle avec un brin de fierté.

— Tu joues souvent avec les gamins du quartier, personne ne t'embête dehors ?

— Non maman.

C'était complètement faux. Les enfants pouvaient être cruels. Quand c'était possible, elle n'hésitait à gifler ou à donner un coup de pied opportun à l'importun. Mais, quand cela se passait à l'école, elle préférait se réfugier dans le silence, et prenait un livre. Se battre lui amènerait des ennuis, sa mère serait au courant, et elle ne le voulait pour rien au monde lui causer du souci. Se concentrer sur une histoire, une autre vie que la sienne, l'aidait bien souvent à ravaler ses larmes.

— Si jamais cela devait arriver, tu sais que tu dois défendre tes positions, et toujours sortir gagnante d'un conflit, peu importe avec qui, et peu importe les moyens. Nous ne pouvons compter que l'une sur l'autre, et quand je ne suis pas là, tu ne peux compter que sur toi. Tu ne dois jamais te laisser faire sans rien dire.

Elle s'arrêta enfin, passa une main sur la joue de sa fille qui la regardait, un léger rictus au coin des lèvres.

— Tu sais que j'aimerais passer plus de temps avec toi.

— Oui je sais.

Nour plongea son regard dans celui de sa mère, un regard qu'elle connaissait bien, celui de la culpabilité.

– Ton anniversaire approche, veux-tu faire une petite fête avec tes camarades de classe ?

Nour fit mine de réfléchir avant de répondre : non, pas vraiment. Je les vois déjà tous les jours tu sais.

– Tu as vraiment une façon de voir les choses bien à toi ma chérie, surtout ne change rien. Mais alors, qu'est-ce qui te ferais plaisir ?

– J'aimerais aller au zoo, manger chez Mc Do, et finir au cinéma pour voir Coco, il paraît que c'est trop super.

– C'est un très bon programme, c'est ce que nos ferons.

**

La journée d'anniversaire de Nour se passa comme dans un rêve. Le petit plus est qu'elle avait pu passer tout un jour avec sa mère. En rentrant, elle s'affala sur le canapé et raconta à Misstache le film d'animation qu'elle venait de voir. Mais avant qu'elle n'arrive à la fin, sa mère l'appella dans chambre.

Les rayons du soleil pénétraient par la fenêtre et donnaient une atmosphère éclatante à la chambre toute blanche. Nour saisit le flacon de parfum sur la commode, en aspergea son poignet. Elle sentit l'odeur caractéristique de sa mère, mélange de fleurs d'oranger et de vanille, tandis que cette dernière s'emparait de sa boîte à bijoux sur la table de chevet. Tour à tour, elles prirent place sur le lit trop mou, et la mère se mit à farfouiller. Ce n'était pas vraiment un écrin, seulement une vieille boîte en fer, qui avait dû contenir un jour du café ou des biscuits.

Elle ouvrit une pochette en velours, en sortit un bijou qu'elle lui tendit, une très vieille pièce visiblement, en or, surmonté d'une chaîne assez courte. Les gravures sur le médaillon mettaient en scène un dragon entrelacé avec un phénix, leurs ailes formant un cercle autour d'eux. Nour cacha son excitation, et passa le collier.

— Quand tu es né, ton père m'a montré ce médaillon, un bijour de famille. Il a dit qu'il te l'offrirait pour tes onze ans. Pourquoi onze ans et pas douze, je ne sais pas. Je croyais que j'aurais tout le temps de le lui demander. J'ai longuement hésité à te le donner, mais après tout, il te revient.

Nour se tut, elle n'en perdait pas une miette.

— Ton père était du genre méfiant, mais, après ta naissance cela s'est mué en paranoïa. J'ai mis ça sous le compte de sa paternité nouvelle. Au fil des mois cela s'est accentué. J'ai tenté de le rassurer bien sûr. J'ai voulu comprendre, j'ai insisté, mais je n'ai fait que le braquer davantage. Et puis un jour, il s'est calmé, a retrouvé sa joie de vivre, j'étais si heureuse. Malheureusement, une semaine plus tard, il m'a annoncé qu'il devait s'absenter, pas longtemps, mais sans dire quand il reviendrait. J'ai pris sur moi et je l'ai laissé s'en aller. Tu connais la suite.

— Tu crois qu'il avait des ennuis ?

C'est alors que le téléphone sonna, faisant sursauter Madame Apsoum.

— Jamais un moment de paix, commenta-t-elle en levant les yeux au ciel. Je reviens vite.

Elle abandonna Nour qui se leva pour s'admirer dans le miroir au-dessus de la commode. Le collier, très joli, brillait comme un sou neuf. Tout en se contemplant, elle songea au flot de questions qu'elle poserait à sa mère dès son retour, à commencer par le nom de son père. Depuis toujours, elle tentait de montrer à sa mère que cette absence ne comptait pas, mais force était de constater qu'elles en souffraient toutes les deux terriblement.

Elle s'avança un peu plus près du miroir pour admirer son reflet, et l'allure que le bijou lui donnait. Elle aimait ses yeux en amandes, mais pas ce grain de beauté sous l'oeil gauche. Tout le monde pensait que c'était une tâche et se permettait de venir lui frotter la joue. Ce qu'elle préférait c'était ses longs cheveux bruns, qui lui descendaient maintenant jusqu'aux fesses, et que sa mère lui tressait en deux grosses nattes africaines. Soudain, elle plissa les yeux, et s'étonna de ne pas l'avoir remarqué avant. Des inscriptions se formèrent en bas du médaillon. Des formes géométriques, puis elles changèrent encore en de jolies arasbesques. Quelques instants plus tard, ce fut une combinaison de consonne et de signes. Illisibles. Enfin des mots apparurent en une langue inconnue mais qu'elle put lire : « Nulla spes, nulla vita »  murmura-t-elle.

À la dernière syllabe prononcée, une vive douleur lui fit échapper un cri. Elle voulut appeler sa mère à l'aide, mais la douleur s'intensifia et lui coupa le souffle. Une brûlure intense se concentra à l'endroit où était posé le bijou, à même la peau, entre les clavicules. Celui-ci semblait se fondre dans sa chair, laissant apparaître les créatures magiques et la devise, comme tatouées sur sa peau.

Son coeur se mit à battre dans ses tempes, la brûlure s'étendit aux joues et au front. La peur l'engourdit, des orteils à la pointe des cheveux. Une peur irrépressible, incomparable, la tétanisa.

Allait-elle mourir ? Comme ça, à seulement onze ans ? Un dimanche matin ? Ou cet objet allait-il la transformer ? En monstre ? Ou bien pire encore?

Et puis, ce fut le noir. Tout disparu autour d'elle. Jusqu'à la moindre de ses pensées.

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Kieren
Posté le 23/12/2022
Salut Sifriane, ravi de te revoir de la partie, ça ne doit pas être facile de recommencer depuis le début ton histoire, mais si tu le juges nécessaire alors c'est pour le mieux.
Porte toi bien.
sifriane
Posté le 26/12/2022
Salut,
Contente de te revoir par ici. Oui bien obligée de tout revoir, la seconde moitié c'était vraiment n'importe quoi, je partais dans tous les sens. J'espère que cette fois ce sera moins confus.
Et toi tu en es où ? un nouveau projet ?
Bonnes fêtes et à bientôt
Baladine
Posté le 01/12/2022
Waw ! Ce premier paragraphe, où tu prends ton temps, où on découvre Nour par ses rêveries, c'est vraiment top ! Et tous les détails, l'épaisseur du matelas, la table blanche, les bêtises avec les crêpes, son petit caractère avec les enfants de son âge, j'adore ! Ca donne tellement plus de consistance au personnage, et la rend tellement attachante ! Très beau travail de réécriture ! Bravo !!
Quand même, il y a deux coquillettes, sinon c'est pas drôle :D :
- Deux Sylvia, et une Silvia
- Quand ton père est partit, => parti
Et puis une petite chose qui me chiffonne : la mère de Nour se met tout d'un coup à parler du père, "j'aurais dû t'en parler avant", et elle en parle rarement. Connaissait l'histoire, ça se comprends, seulement ici, il faut un élément déclencheur pour la révélation. Sinon on ne comprends pas pourquoi ça se passe ce jour et pas un autre. Je crois que c'était le jour de ses dix ans dans l'ancienne version, et le papa avait dit qu'il fallait lui révéler à cet âge (bon, ça déplace le problème, on se demande pourquoi dix ans et pas treize, mais c'était déjà un élément ^^).
C'était un plaisir de retrouver ta plume plus belle que jamais :D
sifriane
Posté le 02/12/2022
Salut Claire,
Vraiment merci de revenir sur cette histoire.
Tu es la 2ème personne à me signaler ce manque d'élément déclencheur. Je vais y remédier de ce pas, et je commence déjà à revoir les chapitres publiés.
A bientôt :)
MichaelLambert
Posté le 28/10/2022
Bonjour Sifrane,
Je viens de lire avec plaisir ton premier chapitre. J'aime beaucoup ce point de départ entre une mère et sa fille. Ça donne déjà beaucoup d'indications sur qui est Nour et sur ses motivations.
Côté construction, j'ai relevé une petite incohérence : Nour déclare faire à manger pour la nounou, alors qu'elle reconnaît plus loin que c'est sa mère qui prépare ce qu'elle mange.
J'ai été surpris et pas du tout convaincu par la soudaine envie de la mère de lui transmettre le collier. Cet élément me semble si important que j'aurais eu besoin d'un élément déclencheur, d'un événement important qui donne envie à la mère de lui dévoiler enfin ce secret.
Je n'ai pas compris comment la mère sait que le collier était destiné à sa fille puisqu'elle dit l'avoir trouvé sur le meuble après son départ.
Enfin, ça ma parut improbable qu'elle ne connaisse pas le nom de son père même s'il a disparu mystérieusement. Pourquoi la mère lui aurait-elle caché cela ?
Ce ne sont que quelques éléments de structure, mais j'ai lu ce chapitre très facilement et il m'a donné envie de connaitre la suite pour découvrir ce qui arrive à Nour !
Au prochain chapitre !
sifriane
Posté le 31/10/2022
Bonjour,
Je te remercie pour tes retours, ils donnent à réfléchir, même si je pense que tu te pose trop de questions. Par exemple pour les repas, on peut très bien admettre que la maman laisse quelques fois à manger, et d'autres que Nour cuisine.
Au départ j'avais imaginé que l'élément déclencheur pour donner le médaillon serait l'anniversaire de Nour, peut-être que je devrais revoir ça. Dans cette version, on peut se dire que la maman rumine ça depuis longtemps, et que pourquoi pas ce jour là ? Mais je vais essayé de rendre ça plus lisible.
Nour ne dit pas qu'elle ne connaît pas le nom de son père, elle demande seulement pourquoi elle porte celui de sa mère. Ceci dit tu as raison, je dois résoudre quelques incohérences quant au père.
A bientôt
MichaelLambert
Posté le 04/11/2022
Bonjour Sifriane ! Tu as raison, je me pose sans arrêt des questions ! Et c'est ce que j'adore avec Plume d'Argent : je me pose plein de questions sur ce que je lis et ça me permets de mieux me poser des questions sur ce que j'écris ! Allez, je vais lire un chapitre suivant, sans doute encore te poser des questions ;-) et te laisser le soin d'apporter toi-même toutes les réponses qui te plaisent ! Merci pour le partage et belle écriture à toi !
Vincent Meriel
Posté le 25/10/2022
Bonjour,
Ce premier chapitre est assez agréable à lire. Même s'il y a quelques endroits un peu moins fluides, je le trouve assez réussi.

Un premier retour facile :
- "en plu Silvia" , je pense qu'il manque une lettre.
- "-- Nour. Nour ?" , le tiret cadratin est mort ici.

Pour continuer sur la forme, je pense que deux choses amélioreraient la lecture :
- le retrait des virgules en surnombre, notamment avant les "et" pour les petites phrases comme "Nour cacha son excitation, et passa le collier" ou "Sa mère grimaça, et vint s'asseoir au côté de sa fille" (ici d'ailleurs, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée d'enchainer "sa mère" et "sa fille" comme le "sa" n'appartient pas à la même personne ("Sa mère grimaça, et vint s'asseoir à côté d'elle" serait peut-être moins confus.)

- la diminution des phrases commençant par quelques mots et une virgule. C'est un schéma assez facile à manier (et efficace je trouve), mais ça devient terne à être trop utilisé (dans le paragraphe sur les combats d'enfants il n'y a presque que cela).

Et une dernière remarque sur la forme : je trouve génial d'avoir voulu intercaler les pensées de Nour avec le dialogue de sa mère, mais ça manque un peu de fluidité, ce qui est dommage pour une si bonne idée.
Je pense que tu gagnerais en effet à introduire les pensées au début du dialogue, ensuite à les mettre, puis à placer l'appel de la mère (qui pourrait même arriver au milieu). (je mets un exemple, mais je ne le trouve pas complètement aboutit)
" (...) Les croissants, toasts, jus d'orange et confitures de figues complétaient le tableau d'un parfait petit déjeuner dominical. Le meilleur des moments pour s'interroger sur le monde.
Pourquoi les éléphants d'Afrique ont-ils de plus grandes oreilles que ceux d'Asie ? Ceux d'Asie ont-ils une meilleure ouïe ?
-- Nour. Nour ?
Aurais-je un physique différent si j'étais née en Austra...
— Ma chérie !
"

Pour le fond, j'ai peu à dire pour le moment.
C'est facile on comprendre, standard mais un bon appel à l'aventure. J'ai hâte de voir la suite. Je ne m'attendais pas à ce que l'amulette se fonde dans cette pauvre enfant ^^ Encore une fois deux minuscules remarques :
- Quand elle lit le médaillon, est-ce du latin et sait-elle le traduire ? J'étais un peu curieux de savoir d'où elle connaissait cela.
- "t'as fais du bon boulot avec moi" cela me semble un peu étrange dans la bouche d'un enfant à ses parents, surtout à cet âge. (bon c'est pas très grave).
Bon courage pour la suite.
sifriane
Posté le 26/10/2022
Bonjour Vincent,
Merci pour ton commentaire complet et constructif. Tu as complètement raison pour les pensées intercalées, comment j'ai pas pu voir avant que c'est beaucoup mieux comme ça.
Pour l'utilisation intempestive des virgules, je vais devoir relire encore et encore.
Les inscriptions sont en effet en latin, j'ai mis la traduction mais c'est juste pour le lecteur. (je viens d'ailleurs de l'enlever), Nour n'a pas compris, elle s'est contentée de lire.
Pour ta dernière remarque je suis pas d'accord, elle a 11 ans, est intelligente et débrouillarde, ça lui va très bien je trouve :)
Encore merci pour ton aide, j'espère que la suite te plaira.
A bientôt ;)
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