Entrez dans ce poème comme dans une eau froide
Dont la ligne acérée fait respirer plus fort
Voyez cet arbre mort aux ailes squelettiques
Aux ramures figées dans toutes leurs secondes
Cet arbre délicat de branches pailletées
D'un givre métallique aux étranges torsades
Qui semblent s'échapper comme une buée d'or
Soudain cristallisée dans la respiration
Avide de la nuit où des mains l'étendirent
Nue et la peau trouée par un fil d'acier bleu
Et d'où naquît cet arbre image spéculaire
Dessiné par son sang qui coulait sous la neige
Ton Parober était sublime, et je vais me régaler à les relire ici !