— Je vais encore avoir besoin de toi.
Donnie ne répondit pas. Ravel avait le regard fuyant et ses main s’égaraient dans les poches de son jean, à la recherche de ses cigarettes et de son briquet. Ses ongles étaient jaunis à la nicotine, les coins de sa bouche aussi. Il devenait accro. En fait, il prenait sur son temps de pause pour parler à Donnie, et son organisme protestait contre le retard de sa dose quotidienne de drogue. Le garçon sourit en coin. Il était drôle, Ravel.
L’infirmier avait dû saisir la moquerie, car il se raidit et un léger froncement de sourcils lui donna cet air si intéressant à observer. Celui de la frustration.
Donnie fit son possible pour revenir à une expression neutre.
— C’est bon, approuva-t-il. Donne-moi juste le nom.
La bouche pincée, Ravel vérifia qu’il n’y avait personne en vue avant de se pencher vers le garçon et de lui marmonner ses instructions.
— Mais pas maintenant, termina-t-il avec urgence. Y a trop de suspicions. Attends un moment calme.
— Roger that.
Ravel, qui ne parlait pas un mot d’anglais, prit son air de connaisseur. Ni vu ni connu, il glissa un objet dans la main du patient, qui fourra ses poings dans les poches de son pantalon réglementaire.
l’infirmier Simon venait de tourner à l’angle du couloir. Ravel donna une poussée sur l’épaule de Donnie pour lui indiquer de déguerpir. Malicieux, il s’exécuta, le contact frais d’une clé contre sa paume.
≈
Ravel s’obligea à arborer un sourie potable pour répondre au salut de Simon.
— Je ne te voyais pas à la pause, lança le blond.
— J’arrive. Il me restait juste un truc ou deux à régler.
Visiblement intrigué, Simon fixait le profil de Donnie qui s’éloignait.
— Encore ce gosse ? murmura-t-il, comme à lui-même.
Ravel piocha une cigarette, la plaça entre ses lèvres, se mit à nerveusement jouer avec le clapet de son briquet. Ce n’était pas le moment de se trahir.
— Hé, on y va ? T’as l’air d’avoir vu un fantôme, plaisanta-t-il.
Simon cligna des yeux et secoua la tête.
— J’arrive. Je ne l’aime pas, ce gamin, ajouta-t-il sur un ton d’excuse.
Ravel haussa les épaules.
— Oh, tu sais. Quand t’apprends à le connaître, il est comme les autres. Plein de trucs bizarres, parfois effrayants, mais au fond… Super attachant.
Ravel ne savait même pas ce qu’il disait. Heureusement, Simon parut convaincu de cette défense improvisée et retrouva son attitude habituelle.
— Tu as sans doute raison.
Ils dépassèrent le bureau du directeur. Cinq ou six personnes étaient massées devant la porte close, employés et personnes inconnues – sans doute des parents de patients. Un cuisinier ventripotent se plaignait haut et fort d’un énième vol de grenadine tandis qu’une docteure menue, le visage à moitié mangé derrière ses grosses lunettes, poussait de vagues récriminations que Ravel ne comprit pas. Soudain anxieux, il entraîna son collègue loin de l’agitation.
Derrière eux, Brisebane venait sans doute d’entrouvrir sa porte, car les fauves mugirent de plus belle. Simon s’esclaffa, Ravel l’imita.
— Allez, dit-il il nous reste à peine cinq minutes…
Et ils entrèrent dans la clarté agressive du jour, prêts à combattre le feu par le feu. Et un peu de nicotine.
≈
Les coups vibraient dans le silence. Accordées à l’ombre de son secret qui s’étirait sur les murs de la chambre, des lézardes de douleur jaillissaient dans sa tête, élégantes et victorieuses. Il ne s’était jamais senti aussi bien. Le sang coulait dans son dos, sa peau criait de douleur. Il était le seul à l’entendre, à s’en repaître comme un monstre vorace. Chaque lézarde lui donnait plus de force que la précédente, et il continuait de labourer son corps. Le cuir lui rentrait dans les côtes, la boucle de la ceinture lui arrachait la chair.
Quand il aurait fini le dos, peut-être qu’il s’attaquerait aux bras. Pas besoin de la ceinture pour ça. Il pouvait mordre, griffer, ronger et frapper. Plus il se blessait, plus la récompense serait grande. Car alors, il pourrait…
Des pas dans l’escalier l’obligèrent à s’arrêter. Sa sœur, sans doute, qui prenait le chemin de sa chambre. Mais quelque chose clochait.
Une note visqueuse planait dans l’air saturé de ses propres expirations. Maintenant que la ceinture reposait, inerte, contre son flanc, la réalité reprenait le dessus sur les fantasmes.
Une lumière bleue battait la pénombre. Plissant les yeux, il comprit qu’elle venait de dehors. Elle se déversait dans la chambre, disparaissait, revenait, s’évanouissait encore.
Dans le couloir, une porte claqua, peut-être la chambre de sa sœur.
Il s’approcha de la fenêtre et jeta un regard dans la rue.
Il ne vit d’abord que les détails d’un ensemble indéchiffrable. Le ciel assombri, strié de mauve, le portail ouvert, la chemise blanche froissée de son oncle et le clignotement d’un astre étrange.
La flamme s’était assagie, ne restait dans son corps qu’une souffrance bourdonnante. Il connaissait ce calme avant la tempête, avant l’exaltation de la douleur renouvelée, qui explosait en vous sans signe avant-coureur, vous paralysait. Il serra les dents, concentré sur l’orbe bleuâtre qui le narguait, entre terre et cieux.
Le clignotement d’un voiture de police.
Une voiture de police garée devant la maison de son oncle.
Son oncle qui parlait à deux policiers.
La policière qui levait les yeux sur lui, au premier étage, à demi nu et bardé de blessures sanguinolentes.
Son cœur fit un bond terrible. Il recula. Son sang gouttait sans bruit sur la moquette et teintait l’air de fer, il en avait dans les doigts, il se sentait sale et morveux. Pris au piège.
Furieux et perdu, il se jeta dans le couloir et alla tambouriner à la porte de sa sœur.
— Ouvre ! hurla-t-il. Ouvre, you bitch!
Il actionnait la poignée et martelait le bois de coups de poings et de pieds, vociférait toute sa frustration. Elle ne pouvait pas lui désobéir. Elle ne pouvait pas garder le silence.
Derrière lui, sous ses pieds, le rez-de-chaussée vibrait de nouvelles présences. Son oncle, sa voix empressée, et les intrus qui se dépêchaient de traverser les pièces pour rejoindre l’escalier. Sa furie décuplée, il redoubla d’efforts, cracha, vomit des injures et des menaces, jusqu’à ce que, de l’autre côté, sa traîtresse de sœur tourne enfin la clef. Il entra comme un boulet dans la chambre, ferma la porte et la verrouilla.
Quand il fit face à la jeune fille, dos contre le battant, haletant, il lut la terreur la plus pure dans ses traits. Elle venait de voir un diable.
— C’est toi qui les as appelés ? chuchota-t-il.
Tétanisée, elle ne réussit pas à parler. Elle était tombée assise sur son lit et semblait avoir du mal à respirer.
— C’est toi ? répéta-t-il, plus fort.
Sa stupidité, sa graisse, ses cheveux plats et termes ; bon sang, qu’est-ce qu’elle l’énervait ! Sa colère montait en puissance, près de l’impossible.
— Donnie, arrête...
— Je sais que c’est toi ! beugla-t-il. C’est toi, hein ? You fucking did it!!
N’y tenant plus, il se jeta sur elle et referma ses mains sur sa gorge. Il la dominait, son corps immobilisant le sien, insensible à tout ce qui se déroulait autour de lui, aux coups et aux voix qui fusaient, concentré sur la rougeur de la peau où tombait du sang, la trachée qui se compressait sous sa poigne, les inspirations vides qu’elle tentait désespérément de prendre – et la peur, oh, la peur dans ses yeux…
Elle l’avait trahi. Elle allait en payer le prix.
Elle se débattait et lui griffait les mains, il ne ressentait rien.
Tout prit fin dans la confusion totale. La porte céda dans un craquement, des bras se refermèrent sur lui et le soulevèrent de terre. Des gens criaient, on l’aplatissaient contre un torse fort. Quelqu’un se penchait sur sa sœur. Elle toussait. Respirait.
L’homme en chemise blanche, son oncle, parcourait la pièce d’un regard hébété qui tomba sur Donnie.
Jamais Donnie ne l’avait vu si froid et terrifié. Dégoûté.
— Elle nous a trahis, expliqua-t-il d’une voix blanche. Elle...
— Don’t speak to me, coupa l’homme avec un mouvement de recul. I don’t know you.
— Mais je…
— Emmenez-le. Je ne veux plus le voir.
— Non ! cria Donnie. Attends !
Rien n’y fit. Il n’était qu’un fétu de paille entre les bras du policier. On le traîna dans le couloir, et ses pieds solidement ancrés dans la moquette ne purent pas le retenir. Le sol râpait, fumait et sa voix, haineuse et gonflée d’angoisse, laissait dans son sillon injures et malédictions millénaires.
≈
Jules Machinchouette n’était pas chez lui, à en croire une voisine. Il avait eu un accident.
Quand Leroy avait requis l’utilisation de son téléphone, la voisine avait d’abord paru suspicieuse. Puis l’air revêche de son interlocutrice et l’insigne de police agitée sous son nez l’avaient convaincue.
Leroy était dans son salon à la décoration douteuse, pendue au fil avec la mère Cordier, et elle ne comprenait rien.
— Mon fils est mort.
— Il n’a pas l’âge de se balader comme ça, sans surveillance, déballait-elle sans écouter vraiment. Bon sang, gardez un œil dessus, ou je devrai en parler au poste de police.
— Mon fils est mort, inspectrice.
Pourquoi cette mégère se montrait-elle aussi bornée ? Les doigts crispés sur le combiné, elle dut prendre sur elle pour ne pas lui hurler dessus.
Se rendant compte de la violence de ses pensées, honteuse aussi de ne pas s’être jetée à la poursuite du gamin comme tout bon flic l’aurait fait, Leroy épongea la sueur qui trempait son front.
— Écoutez, Mme Cordier. Pardonnez-moi. Votre fils aîné est décédé et je comprends votre douleur, mais vous ne pouvez pas négliger son frère de la sorte. Selon ses propres paroles, il me suivait, vous vous rendez compte ? Vous savez quels danger il court comme ça, tout seul ? Il y a tout un tas de tordus, Mme Cordier, qui pourraient lui faire du mal. Est-ce qu’il est rentré ?
—… je ne vous comprend pas, inspectrice.
— Votre fils, il est avec vous ? Faites attention à lui, ou je serai obligée de vous…
— Je n’ai jamais eu d’autre fils.
Leroy dut s’asseoir sur l’accoudoir du sofa.
— Quoi ? Qu’est-ce que vous racontez ?
— Mon fils est mort et vous délirez totalement. Maintenant laissez-moi tranquille.
— Mais je…
Seule la tonalité lui répondit.
Elle avait de nouveau mal à la tête. La marée de sueur dans laquelle elle baignait, le cuir puant du canapé lui donnaient la nausée.
— Vous avez terminé ? minauda la voisine en passant la tête par la porte.
— Juste une seconde, s’il vous plaît, rétorqua machinalement Leroy. Je vais essayer de joindre quelqu’un d’autre.
Elle composa le numéro de la clinique du Laurier-noble.
Personne ne répondit. Elle essaya une deuxième fois.
Rien.
Elle avait tiré de sa poche le prospectus ramassé plus tôt dans les fleurs mortes. Une fois de plus, ses yeux parcoururent la photo sibylline et le maigre texte de présentation de « l’établissement Ocimum ».
Sans prendre le temps de remercier la vieille dame, Leroy laissa tomber le combiné et se barra.
Des révélations ! On se doutait que Leroy en tenait une couche, sans qu'on sache exactement à quel niveau et pourquoi. Ça commence tout doucement à se resserrer...
La scène d'auto-mutilation (je sais pas trop comment qualifier ce comportement... ?) est à la fois très concrète et très imagée. On sent qu'il y a une personne, avec un corps qui s'auto-détruit, et en même temps on ressent bien les "forces" sous-jacentes (que ce soit des forces psychologiques, psychiatriques ou carrément paranormales).
C'est sans doute moi qui ai du mal à raccrocher les wagons, mais pourquoi cet anglais soudain disséminé ça et là... ?
(des petites coquilles toutes bêtes : "ses main" et "sourie" au lieu de "sourire")
A très vite !
Oui, on peut qualifier ça d'auto-mutilation / auto-agressivité. C'est hyper intéressant ce que tu dis sur les forces sous-jacentes, c'est exactement ça ! Quelle que soit leur nature ce sont elles qui poussent à ce comportement qui en soi est aberrant (mais qui devient "logique" dans certains schémas mentaux).
Pour l'usage de l'anglais, c'est uniquement parce que Donnie? , Annabel et leur famille viennent de l'Irlande. Tu penses qu'il vaudrait mieux utiliser du français ?
Merci pour la coquille (la relecture s'annonce chargée en coquilles xDD) et pour ta lecture, à vite :D
Aha ! les premières révélations tombent ! L’étau se resserre, la plongée dans les méandres des esprits se poursuit, la tension croit…. Tu me tiens bien en haleine !
Je m’interroge sur le pourquoi de l’italique dans le chapitre IX : ici aussi nous avons une scène qui appartient au passé, et elle n’est pas en italique. Pourquoi cette différence de traitement ?
Plein de bisous !
Oui enfin les premiers éléments qui font avancer sans trop reculer x) concernant l'italique, c'est une erreur : en me rendant compte que les flashbacks seraient en fait très nombreux, j'ai décidé de ne plus l'utiliser, donc il faut que je l'enlève de ce qui est publié. Gros bisouuus et merci pour ta lecture !
J'ai bien aimé ce focus sur Ravel. De plus en plus louche… Et Donnie, de plus en plus violent. Ouah! Cette scène était intense. Cette haine, cette violence qu'il ressentait envers sa propre sœur, c'était atroce.
A très bientôt pour la suite !
Louche, Ravel ? Noooooon :p quant à Donnie, oui il a un côté salement violent le petit, malgré ses airs.
A bientôt ! :*
Le flashback jette un jour nouveau sur Donnie (pourquoi ne pas l’avoir mis en italique comme dans les chapitres d’avant, ça m’a troublée…)
Quand à Leroy, elle est mal barrée on dirait… le coup du gamin qui n’existe pas, ça ne donne pas une bonne image de sa santé mentale…
Détails
ses main s’égaraient : mains
se mit à nerveusement jouer avec le clapet de son briquet : jouer nerveusement ?
Simon parut convaincu de cette défense improvisée : par cette défense ?
Le clignotement d’un voiture de police : une
Pour l'italique, très bonne question, en fait j'ai décidé de l'enlever parce qu'il y aura beaucoup de flashbacks et donc c'était pour pas alourdir / compliquer. Il faudrait que je l'enlève de ce qui a été publié.
La santé mentale de Leroy en prend un coup, c'est sûr...
Merci pour les coquilles, c'est fou ce qu'on laisse passer !
Une fois de plus, j'ai beaucoup aimé ce chapitre ! Il est dans un style différent du dernier, c'est moins "dans le brouillard", Leroy a l'air un peu en meilleur état, mais du coup ça rend très bien avec la succession de scène, de voir ce qui se passe, c'est ultra cool <3
Bon, Donnie est clairement pas quelqu'un de normal ='D Bon, on s'en doutait déjà, et je me doutais aussi qu'il était capable d'exploser bien violemment, mais la manière dont il a attaqué sa soeur... D'ailleurs elle l'a dénoncé, mais pour quoi ? Le fait que Donnie s'auto-mutile ? Mais à ce moment, ça serait le SAMU qui serait venue en premier, non ? Enfin, je sais pas ^^"
Et pour le petit frère qui n'existe pas, je m'en doutais depuis le chapitre précédent ^^ N'empêche, je trouve la mère très "patiente", je crois que à sa place, j'aurai pété un câble bien plus rapidement ou j'aurai raccroché, parce que ça doit être violent pour elle comme conversation quand même.
Un autre chapitre cool, je me demande ce qui nous attend dans la suite =D
Contente que tu aies apprécié ce chapitre ! Leroy est peut-être un chouïa mieux dans sa tête que précédemment, même si bon... c'est pas encore ca xD mais tant mieux si c'était moins brouillardeux !
Ah non, on ne peut pas qualifier Donnie de "normal", c'est sûr. Il croit que c'est sa soeur qui l'a dénoncé, oui, mais ça reste une supposition de sa part ^^ c'est pas faux ce que tu dis sur le SAMU. En fait j'ai fait venir la police parce que dans ma tête, on l'avait dénoncé justement pour l'amener à la clinique et l'interner de force. Il me semble que la police peut faire ça, mais peut-être que ce serait plus logique avec le SAMU.
Ah, bravo pour le "frère" d'Elias ^^ mais oui, la mère d'Elias est peut-être trop patiente, tu as raison...
Merci en tout cas de ta lecture et j'espère que la suite te plaira :*
Vraiment contente que ça t'ait plu :*
Bon en tout cas, Leroy ne s'est pas jetée dans un piège, comme le lui prédisait ce... fantôme ?
On sent qu'elle est sur le fil du rasoir, en tout cas et que ça doit bien remuer dans sa tête !
La première scène est évidemment hyper intrigante. Je ne me souviens pas de tout mais au chapitre précédent, j'avais plutôt un bon feeling sur Ravel... bon ben plus maintenant !
Et bien sûr, la scène où Donnie attaque sa sœur est super bien écrite. Elle provoque un certain malaise parce que, comme tout ce qui concerne Donnie, on est partagé entre une espèce de pitié et du rejet. Il ne maîtrise probablement pas tout, mais le fait qu'il s'en prenne à Annabel qui est plutôt attachante, bien sûr ça ne passe pas facilement !
Je ne vais surement pas tarder à lire la suite en tout cas !
Je suis contente que tu évoques ce mélange entre pitié et rejet pour Donnie ^^ il y a des moments où en effet, il ne se maîtrise plus du tout, mais bon est-ce une excuse ?
Merci encore pour ta lecture Isa :*
C'est de plus en plus dense et incroyablement assemblé !
On hésite entre flash-back et présent, les personnages se révèlent sous des jours inattendus, et Leroy, omg la pauvre, elle sombre de plus en plus.
Ce récit est toujours aussi magnifique et poignant, vivement la suite ! ♥
Ah ça, Leroy est dans une pente descendante... j'espère qu'elle sait skier :p
Merci itchane pour ta lecture, la suite prévue today ♥
Je suis vraiment contente que tu aies repris l'écriture de cette histoire, cela m'avait manqué <3
Le passage avec Ravel est très prenant et ça lève le voile sur pas mal de trucs (Même si on sait pas encore tout loin de là)
Et puis le flash back de Donnie, wow, c'est tellement puissant ! Ça fait bizarre de le voir comme ça alors qu'il a l'air plutôt chill et souriant à l'institut...
Je vais me jeter sur la suite dès que tu la publies ! Bravo pour cette histoire très bien pensé et très bien écrite !!!
A bientôt j'espère ^—^
Oui, Ravel a des trucs à nous apprendre et c'est pas fini. C'est vrai que pour l'instant on sait qu'il fait des trucs zarbi mais on en sait pas bien plus.
Donnie cache bien son jeu on va dire ! Il peut avoir l'air tout sympa et bien dans ses bottes et à côté montrer son autre visage.
Merci beaucoup Hinata pour ta lecture et tes gentils commentaires !!
En fait, ton histoire nous rend dingues aussi ^^
J'ai relevé une coquille : "sourie" au lieu de "sourire".
Leroy commence à être totalement barrée, je me demande vraiment ce que tu nous prépare pour la suite !
A bientôt ! Et merci !
Merci pour la coquille, et ta lecture, et à bientôt !