Quand elle arriva à la clinique, on mit plus de temps que d’habitude à lui ouvrir le portail.
— Si c’est le directeur que vous voulez voir, bon courage, prévint le concierge. Il est comme qui dirait dépassé par les événements.
— Pourquoi ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
Il haussa les épaules.
— Rien. C’est juste que les gens sont jamais contents.
Ça non. Elle le remercia et se pressa le long du sentier, le prospectus s’humidifiant de sueur dans sa main.
Une partie des infirmiers étaient rassemblés sous le préau. Parmi eux, Ravel Montout fumait une cigarette et parlait à voix basse à Simon Coleferd. Leurs regards se croisèrent ; l’espace d’un instant, ce fut comme si elle pouvait tirer, des tréfonds de son esprit préoccupé, une info importante – cruciale même – une pièce permettant de préciser le puzzle de l’affaire. Puis Ravel détourna les yeux et Leroy se trouva perdue à nouveau.
Elle s’arrêta au bas des marches du perron, car une personne qu’elle n’avait pas du tout envie de voir s’y trouvait.
Penché sur un briquet et une cigarette qu’il tentait sans succès d’allumer, le père Melon, un petit crucifix dépassant de sa poche, se marmonnait des trucs à lui-même. Leroy se fit la réflexion qu’il avait l’air d’un fou. Le bruit d’un briquet égrenait ses tentatives ratées. Il le laissa même tomber et éructa un juron. Avant de le ramasser, il jeta un regard autour de lui, comme s’il ne voulait pas être vu. Et il la vit.
Son visage luisait de sueur. Leroy eut chaud pour lui, à le voir engoncé dans son costume, le cou garrotté par le nœud de cravate. Le sourire qu’il faisait ressemblait plus à une grimace de gêne.
Le père Melon n’avait pas fière allure. Sa bonhomie naturelle était ternie par un air de bête traquée.
— Ah… bonjour, crachota-t-il. Je, je voulais, je voulais fumer alors je suis sorti.
Et si cette chose importante, ce détail qui lui manquait provenait de Jérémiah Melon plutôt que de Ravel ?
— Vous voulez que je vous aide ? proposa-t-elle.
Il mit un moment à lui passer le briquet, hésitant. Elle l’actionna d’un seul coup de pouce et les yeux hagards du curé trouvèrent la flamme, s’y ancrèrent, d’un noir où l’orange se reflétait aussi clair que dans un miroir. Il se souvint d’approcher la cigarette, secoua la tête, alluma son bout de tabac et marmonna un merci machinal. Il tira une, deux, trois bouffées et laissa aller son dos contre le mur de la clinique. Une fumée bleuâtre lui entourait la tête.
— Vous avez perdu votre acolyte ?
Melon ne parut pas comprendre. Il écarquilla les yeux, et les pattes d’oie et les rides de son front se tendirent d’un coup. Puis il prit l’air de celui qui sait.
— Oh, non. Elle est restée à l’intérieur. Le… le travail est difficile, confia-t-il. J’ai dû sortir pour… pour, heu…
Il ne finit pas sa phrase. Entre ses doigts, la cigarette se consumait sans but et les cendres tombaient tout droit sur le bout de ses chaussures.
— J’ai eu besoin d’air frais, avoua-t-il avec un sourire penaud. L’air frais, le dehors… autre chose...
De l’air frais, songea Leroy. Tu peux courir. Le contraste entre cette idée lointaine, presque utopique, et la réalité des journées en feu de l’été en devenait douloureux.
— Autre chose que quoi ? demanda-t-elle, piquée au vif, résistant à l’envie de piocher son carnet.
— Rien, dit-il avec un rire indigent.
Il continua de sourire dans le vague. Ses yeux demeuraient grand ouverts, mares noires où Leroy avait peur de se noyer, de se perdre, de se faire dévorer par la force obscure qui sourdait de lui. Oui, il y avait une énergie cachée dans cette débilité de façade, dans le tic au coin de sa lèvre, ses manières louvoyantes, son corps qui se tournait vers l’entrée de la clinique.
— M. Melon, vous êtes sérieux à vous accrocher comme ça à vos idées d’exorcisme ?
— Mes idées ? Mes idées ?
Il avait redressé la tête et l’observait différemment, avec affront. Il laissa tomber la cigarette à moitié consumée, qui rougeoyait contre le béton blanc, et en une foulée fut juste au nez de la policière. Plus étonnée qu’effrayée, elle n’eut pas le réflexe de s’écarter et se reçut des postillons dans la face.
— On ne rigole pas avec ces forces-là, cracha-t-il. Jamais. Vous ne savez pas de quoi vous parlez !
Il lui avait agrippé le bras, son visage s’était encore rapproché du sien et leurs peaux se touchaient presque. Le dégoût la submergea, Melon n’était plus qu’un tas de vieille chair au fumet richement aigre de sueur. Elle se rendit compte à quel point il était moche, moche, informe et obscène, quand il ne prenait pas ses airs de papy gâteau. Leroy se dégagea de son étreinte avec humeur.
— Je le sais très bien, au contraire, dit-elle. Vous fonctionnez à la superstition. Moi, je fonctionne aux faits, à ce qui est vérifiable. Ce que vous faites, c’est de la torture. Vous…
Jérémiah Melon lui coupa la parole en se mettant à rire. Ce fut d’abord un rire doux, incertain, comme cherchant sa note ; puis il prit de l’ampleur et de l’assurance, et bientôt le prêtre se moquait ouvertement d’elle. Elle avait envie de lui coller un avertissement pour outrage à agent. L’homme s’était mis à osciller sur place, suivant les vagues de son hilarité. Il s’arrêta enfin et dit :
— Vous pensez être loin de tout ça, n’est-ce pas ? Au-dessus des considérations d’un curé modeste ? Mais, chère mademoiselle, laissez-moi vous dire… vous êtes en plein dans la merde.
Leroy crut ne pas bien avoir entendu. Un tel mot dans la bouche de Melon était extrêmement incongru.
— Vous n’avez pas l’impression d’avoir changé, ces derniers temps, mademoiselle Leroy ? D’être perdue ? Égarée dans un cauchemar sans fin ?
Stupeur. L’intéressée entrouvrit la bouche mais pas un son n’en sortit.
— Vous vous demandez ce que je veux dire, c’est ça ? demanda-t-il brutalement. Vous commencez à avoir peur ?
Elle aurait voulu nier en bloc. Mais, au fond, il avait raison. Ces étranges incidents, ces visions, ces rêves qu’elle n’arrivait pas à séparer de la réalité.
Et puis ce gosse, le fils évanescent de Mme Cordier.
— Je te connais, Leroy, reprit subitement Melon.
— Pardon ?
Il sourit tristement avant de réitérer :
— Je te connais. Et un jour, je découvrirai quel est ton véritable nom.
Puis le prêtre sembla oublier sa présence.
Il caressa le crucifix en marmonnant un début de prière, bientôt noyé dans un silence paumé. Il écrasa la cigarette qui se consumait à terre, jeta un œil vitreux autour de lui et s’en repartit à l’intérieur.
Décidément, c’était la journée. Leroy laissa passer une minute entière à cuire dans l’air estival, consciente des regards appuyés des infirmiers dans son dos. Quand la minute fut passée, certaine de ne pas retomber sur Melon, elle poussa la porte de la clinique. L’intérieur, sombre, n’était pas un havre mais un four impitoyable. Mal à l’aise dans sa tenue et dans son propre corps, Leroy prit la direction du bureau directorial.
Si elle ne se rappelait pas la route, le chant des baleines la mena sans problème à destination. Quatre ou cinq personnes se massaient là, certains n’hésitaient pas à parler fort tandis que d’autres se contentaient de prendre un air grincheux ou de marmonner dans leur barbe.
— Vous venez pour vous plaindre, vous aussi ? supputa un homme vêtu d’un tablier taché de graisse.
— Me plaindre de quoi ?
— Tout va à vau-l’eau ces derniers temps, expliqua-t-il en tirant sur sa moustache. Ça fait des mois que je me plains de vols et rien n’est fait !
— Il n’y a pas que des vols, intervint une petite dame à lunettes. Des dégradations, aussi. Ça fait trois fois que je retrouve mon bureau sens dessus-dessous…
Leroy plissa le front. Voilà qui lui rappelait quelque chose, mais quoi ? Elle se tritura les méninges plusieurs secondes durant avant de mettre la main sur ce qu’elle cherchait : lorsqu’elle avait interrogé Ravel, il lui avait parlé de dégradations régulièrement constatées dans la clinique. Il n’avait pas accusé le club des cinq directement, mais elle se souvenait qu’il y avait fait allusion.
Elle ferma les yeux et pressa ses paumes contre ses paupières. Derrière, le battement d’une douleur sourde menaçait de revenir au premier plan.
— Écoutez, commença-t-elle, pâteuse. Je suis bien désolée, mais il faut que je voie le directeur. Maintenant.
L’homme au tablier bomba le torse, ce qui lui donna l’air d’un paon crasseux.
— Vous aurez le plaisir d’attendre votre tour, comme tout le monde, mademois…
— Police.
Il se tut dans un borborygme indistinct en voyant sa carte. En deux enjambées, elle fut devant la porte.
— M. Brisebane ? M. Brisebane, c’est l’inspectrice Leroy.
Silence. Dans son dos, plus un bruit non plus ; le public attendait sue le spectacle commence. Leroy frappa avec plus d’énergie.
— M. Brisebane ?
— Vous fatiguez pas, nargua l’homme au tablier. Il refuse de nous voir depuis…
Elle leva une main pour le faire taire, ce à quoi il répondit par un soupir excédé.
— Bon, reprit-elle avec autorité. Si vous n’ouvrez pas, j’appelle mes collègues et nous vous obligerons à répondre.
D’habitude, cette réplique la menait à ses fins. Dans le bureau, elle entendit des pas qui se rapprochaient, un marmonnement hésitant, puis le clic d’un verrou qu’on défait. Elle n’attendit pas qu’il baisse la poignée et força l’entrée dans son bureau. Le directeur poussa un cri ridicule et tomba presque à la renverse sur sa table de travail. Leroy ferma à double tour pour empêcher les mécontents de s’infiltrer à sa suite et reprit son souffle dans l’atmosphère confinée et rance de la pièce. Les stores étaient baissés, les fenêtres closes. Leroy en avait le tournis.
Le directeur s’était redressé et arrangeait maladroitement sa cravate. Il avait enlevé sa veste, qui pendait sur le dossier de sa chaise, et remonté les bras de sa chemise, enroulés à la hâte au-dessus de ses coudes.
— Que puis-je faire pour vous, inspectrice ? pépia-t-il.
— Je veux voit le dossier d’Élias Cordier. Je vous ai déjà transmis les mandats, ajouta-t-elle au froncement de sourcils de l’autre.
— Bien sûr, bien sûr, murmura-t-il évasivement. Je ne sais plus où je l’ai mis, attendez, euh…
Leroy eut un rire sarcastique. Bien sûr, il mettait les bouchées doubles dans son rôle du directeur éternellement étourdi. En moins de deux minutes, il avait ouvert le bon tiroir et sorti le dossier demandé. Il hésita une fraction de seconde de trop avant de le lui passer.
Leroy alla l’étaler sans cérémonie sur le bureau en friche. Son cœur battait un peu trop vite quand elle ouvrit le dossier.
Sur la première page, clipsée de travers à l’aide d’un trombone, la photo du frère d’Élias lui renvoyait un regard morose.
— Où est la photo d’Élias ?
— Je… je ne comprends pas, inspectrice…
— Là, sur la photo, expliqua-t-elle, se tournant vers Brisebane. C’est pas Élias, ça, c’est son frère.
Brisebane fit un bruit de ballon qui se dégonfle, un sourire lénifiant au coin des lèvres, limite débile.
— Pardonnez-moi, mais vous vous sentez bien ?
En réalité, la tête lui tournait de plus en plus. Elle mettait ça sur le compte de la canicule, de cette ambiance pourrie et délétère… de son estomac vide...
Peut-être que je me trompe. Peut-être que ça ne va pas.
— Oui oui, ça va, s’entendit-elle dire. Je… je…
Délaissant le dossier où le gosse émacié la détaillait toujours, elle sortit de sa poche le tract pour l’établissement Ocimum et le brandit devant le gros homme.
— Vous connaissez cet endroit ?
Brisebane pâlit d’un coup.
— Qui vous a donné ça ?
— Personne, je l’ai trouvé chez l’infirmier que vous avez renvoyé après le suicide manqué des Lynch.
Il écarquilla les yeux, un bégaiement de protestation au coin des lèvres, mais elle le coupa :
— On en discutera plus tard. Qu’est-ce que vous savez au sujet de cet établissement ?
— Ce… ce n’est pas un bon endroit, balbutia Brisebane. Croyez-moi, vous seriez mieux sans…
— Qu’est-ce que vous entendez par « pas un bon endroit » ? le pressa-t-elle.
Elle s’était déplacée au gré de ses mouvements à lui, pour être sûre qu’il ne pourrait pas sortir de la pièce en douce. Elle se retrouva dos à la porte, bras croisés.
— On ne partira pas d’ici tant que vous ne m’aurez pas dit ce que vous savez, asséna-t-elle.
Brisebane s’épongeait les joues et le cou avec un mouchoir en tissu. D’un doigt, il écartait le col de sa chemise pour atteindre les zones désagréables où la sueur se lovait avec délice, corrosive.
Enfin, il regagna son fauteuil et s’y laissa tomber comme une pierre.
— Je n’y suis jamais allé moi-même, confessa-t-il. Mais il se dit des choses à leur sujet, dans toute la région… des choses inquiétantes. Quelquefois, j’ai été amené à entrer en contact téléphonique avec eux, notamment à cause… vous savez…
— À cause d’Élias ?
Il ferma le poing, comme s’il venait de saisir une mouche qui le narguait.
— C’est cela, à cause du jeune Cordier. Je ne voulais pas me laisser influencer par les rumeurs sans entendre leur version. C’était aussi l’occasion de me renseigner sur leurs pratiques… hautement expérimentales en matière de traitement de la lycanthropie. J’envisageais, peut-être, de transférer Élias chez eux pendant un temps, dans l’espoir de l’aider…
Il s’interrompit. Leroy se décolla de la porte.
— Et vous ne l’avez pas fait ?
— Non. Hors de question. La directrice m’a tout de suite paru étrange, j’ai senti qu’elle ne me disait pas tout et… c’était comme si…
Brisebane fit une pause. Elle n’osa pas prendre la parole, de peur qu’il ne continue pas sa description. Malheureusement, quand il se ressaisit, il sembla déterminé à laisser tomber le sujet.
— Enfin, inspectrice Leroy, il vous faut simplement savoir qu’ils sont dangereux et peu fiables. Ils ne vous apprendront rien.
Pour apaiser au moins temporairement sa curiosité grandissante, la policière avait sorti son carnet ; elle notait les derniers détails qui lui paraissaient importants dans le discours de Brisebane lorsque le regard de celui-ci se posa sur la couverture usée de l’objet.
— C’est amusant, remarqua-t-il.
— Quoi ?
— Pardon ?
— Qu’est-ce qui est amusant ?
— Rien, rien du tout. Bon, fit-il brusquement, nous avons terminé ?
La foule en délire dans le couloir commençait à s’impatienter, à en croire les voix et les bruits qui avaient supplanté le silence. Leroy ne se rendait pas compte du temps qui s’était écoulé depuis son entrée dans le bureau – une seconde, cent ans ?
Tant pis, ils attendraient. Elle se reposta devant la porte, les pieds solidement plantés en terre.
— M. Brisebane, je veux voir la chambre d’Élias.
≈
Un sceau de la police, brisé, décorait la porte en question.
Si elle se souvenait bien du dossier monté par Jules, les analyses faites dans cette chambre n’avaient rien donné, rien qui sorte de l’ordinaire. Mais il lui fallait voir de ses propres yeux.
— Élias a été transféré ici quand… quand ses problèmes ont pris trop d’ampleur, dit précieusement le directeur. On le gardait seul et sous clef, tant pour sa protection que pour celle des autres…
Il lança un dernier coup d’œil à l’inspectrice, tentant probablement d’évaluer s’il valait la peine de retenter sa chance pour lui faire changer d’avis. Finalement, il soupira et tira une clef du trousseau à sa ceinture.
La porte s’ouvrit sans un bruit. Brisebane s’était rabattu contre le mur, les yeux baissés sur ses souliers. Agacée par ses manières empruntées, Leroy franchit le seuil d’un pas vif. Des images de corps mi-humain, mi-bestiaux, de regards brillants, peuplaient déjà son esprit. Elle eut un moment de confusion en pénétrant la pénombre étouffante de la chambre capitonnée.
La senteur de ce savon aux herbes, celui qu’utilisaient tous les pensionnaires du Laurier-noble, se mêlait à de subtiles bouffées de renfermé.
C’était une chambre capitonnée. Ni plus, ni moins. Pas la moindre ouverture sur l’extérieur, pas de limite claire entre sol, murs et plafond, avec leurs rondeurs de coussins, la générosité en moins. Dans un coin se trouvaient entassés couvertures, draps et oreillers blancs soigneusement pliés dans l’attente, peut-être, d’un futur pensionnaire. Au sommet de la pile, un gilet – une camisole.
Un tabouret trônait au centre de la chambre et Leroy imagina Élias perché là, seul, à scruter l’immensité confinée. Il avait les traits de son frère, ou bien de lui-même, celui qu’elle avait pris pour son frère, et des cernes impensables lui mangeaient le dessous des yeux.
— Il y a une lumière ? demanda-t-elle, distraite.
Brisebane dut actionner un interrupteur, car un éclairage faiblard se substitua au blanc naturel des capitons. La lumière ne révélait rien, si ce n’était la mocheté des lieux.
— Je vous avais dit qu’il n’y avait rien à voir… tenta Brisebane.
— Ça, c’est à moi d’en décider, coupa-t-elle méchamment.
Mais il avait raison. Cette pièce ne lui aurait rien appris. Non ; si elle voulait vraiment progresser dans cette piste, il lui faudrait ignorer toutes ces voix qui la décourageaient de se frotter à l’établissement Ocimum.
De toute façon, s’il n’y avait rien à y apprendre non plus, elle aurait fait son boulot de flic convenablement en voulant désobéir aux pressions extérieures et chercher la petite bête là où elle n’était peut-être pas.
Elle se mettrait en route dès le lendemain.
Depuis la révélation du chapitre précédent, et avec les interactions qu'on découvre dans celui-ci, on sent que le fossé se creuse de plus en plus entre Leroy et les autres personnages. L'échange avec Brisebane montre bien qu'ils ne sont pas tout à fait sur la même fréquence.
Je sais pas exactement à quoi s'est du, et c'est sans doute une impression toute personnelle, mais je crois que le passage avec Melon m'a plus "effrayée" que le reste. C'est comme s'il savait quelque chose que Leroy (et donc nous) ne maîtrisions pas, et qu'il y prenait un malin plaisir... C'est sans doute ce malin plaisir qui est venu me "gratter".
Peut-être faudrait-il écrire "Leroy" au lieu de "elle" en tout début de chapitre ? J'ai vite compris de qui il s'agissait, mais bon... Histoire de faire une critique un tant soit peu constructive !
Oui Leroy bascule de plus en plus dans un univers qui paraît à part, et le décalage s'accentue. Je comprends totalement pour l'interaction avec Melon (d'ailleurs ça me fait plaisir que tu l'aies ressenti comme ça... enfin ça me fait pas plaisir de t'effrayer mais tu comprends quoi xD). Il pointe du doigt ce qui ne va pas mais il n'explique pas ce qui ne va pas, ce fourbe.
Oui je ne sais pas pourquoi mes débuts de chapitres commencent souvent par "il", "elle" au lieu du nom du perso, mauvaise habitude !
Merci encore pour ta lecture :D
J'ai de plus en plus l'impression que Leroy est possédée et en même temps mon côté rationnel me dit qu'il doit y avoir une explication plus correcte.
Je viens d'aller vérifier si tu avais classé cette histoire en fantastique, ça n'augure rien de bon pour Leroy...
Tous tes personnages sont très ambivalents et c'est vraiment super intéressant à lire ! Parfois, même Melon m'a l'air sympathique...
Je ne dirai rien pour Leroy, mais en tout cas j'espère que la suite te satisfera sur ce point ^^
Merci pour les personnages, je suis super contente si c'est agréable à lire ! Je voulais éviter le manichéisme à tout prix ^^
Merci pour ton comm !
Ce Brisebane me les brise un peu menu (sans mauvais jeu de mots). Qu'est-ce qu'il a l'air mou du genou… Ca donne envie de le secouer !
Quand Leroy croise le regard de Ravel, elle y a vu/compris quelque chose d'assez étrange et de non identifié. Ca a attiré énormément mon attention et ça m'intrigue beaucoup. En plus d'avoir des personnages qui cachent des choses, on en a qui semblent connaitre Leroy mieux qu'elle-même. Est-ce que Ravel est aussi possédé ? Et ils se seraient reconnus dans le regard ? Il se fait tard, je divague sans doute… Mais je suis à fond pour la théorie de la possession en tout cas !
Ce nouvel établissement, je ne sais pas ce qu'on va y trouver et si ça va aider à résoudre le meurtre. Ou bien apporter encore plus de mystère, de trucs étranges. A voir sans doute au prochain chapitre… héhé !
A bientôt pour la suite !
Allez, trente ans ferme pour la photographe !
Oui, il s'est passé un truc quand elle a regardé Ravel, tu as bien remarqué. Mais je ne peux pas en dire plus :p j'ai vraiment l'impression de pas vous aider, désolée xDD
Je te souhaite un bon voyage à l'établissement Ocimum alors, en espérant que la visite soit édifiante 8) à bientôt dans la suite !!
On retrouve une ambiance un chouia plus normale dans ce chapitre, mais pas tant que ça non plus… Et c’est toujours aussi prenant.
Bon ça ne s’arrange pas pour Leroy. Le dialogue avec le prêtre est vraiment étrange, on a l’impression en fait que tout le monde en sait plus qu’elle, alors qu’elle se balade dans un labyrinthe.
Donc le frère d’Elias, c’est lui en fait… est-ce qu’il faut y voir un côté rationnel et en fait il n’est pas mort, ou quelque chose de bien plus fantastique…
Bon, eh bien pour en savoir plus, je file voir la suite…
Comme tu dis, ça ne s'arrange pas pour Leroy (la pauvre quand même elle va de mal en pis). Tu n'es pas la seule à relever que les autres semblent en savoir plus qu'elle, j'espère que ce n'est pas trop frustrant ^^'
Oui, le frère d'Elias n'existe pas, c'est en fait Elias lui-même. Mystère pour l'instant ^^
Merci encore de ta lecture !
Bon, clairement, la situation de Leroy ne s'arrange xD Et c'est très très frustrant cette impression que les autres en savent beaucoup plus que Leroy, mais pas que sur le cas, aussi sur Leroy elle-même ! Rien que la réaction du prêtre, j'étais sur le cul. Est-ce qu'il s'adressait vraiment à Leroy ? Ou à un démon qui tenterait de prendre possession d'elle ? Et qu'est-ce que le directeur a remarqué ?
D'ailleurs, on peut aussi se demander comment Leroy pouvait connaître la tête d'Elias. Elle ne s'est pas contenté d'inventer un frère, elle lui a mis une tête existante dessus, c'est pas pour rien. Je suis aussi très curieuse de voir ce qui se passe dans l'autre clinique ! J'avoue que j'ai du mal à percevoir l
à percevoir les explications, les liens derrière tout ça, mais on verra bien ^^
Et cette chaleur qui est toujours là, accablante <3 Ce fil conducteur rend très bien !
Bref, ça donne toujours envie de lire la suite, c'est cool !
Non ça s'arrange pas pour Leroy x) c'est vrai que les autres, Melon par exemple, ont l'air vachement plus calés sur le sujet que Leroy elle-même, mais tout le monde la laisse dans le flou. Pas trop frustrant j'espère quand même ^^' en tout cas, Melon a pu très bien s'adresser à un truc qu'il pensait habiter Leroy, d'une certaine façon.
C'est curieux, oui, ce que Leroy a fait avec l'image d'Elias, tu as tout à fait raison. J'espère que pour Ocimum, la suite apportera des réponses satisfaisantes !
Et oui toujours la chaleur *transpire profusément*
Merci d'avoir pris le temps de lire et de commenter !
Alors ensuite, la découverte de la photo d'Elias... je l'avais même pas vu venir ! Faut dire que j'avais pas spécialement noté qu'elle l'avait jamais vu. Mais en fait quand je l'ai lu je me suis dit que c'était évident. Bon, il semblerait qu'on soit vraiment cerné par le surnaturel, là :)
Ça promet la visite à Ocimum...
Comme tu le vois, j'enchaîne et je me régale !
C'est vrai, Leroy n'a techniquement jamais vu Elias. En tout cas, oui, il y a une petite part de surnaturel là-dedans ;)
Je suis vraiment heureuse que cette histoire te plaise <3 j'espère que la suite te plaira elle aussi !
Après des chapitres fort fort intrigants, retour sur des ambiances plus "réalistes" et dans le nœud même de l'enquête, c'est agréable cette alternance, car moi aussi comme Leroy, je me demande si je ne les ai pas rêvés les deux chapitres d'avant x'D
Et en même temps, à fleur de peau depuis la révélation sur le faux-frère d'Elias, chaque petit détail me renvoie tout de même à eux, une barrière a été franchie, est-elle possédée elle aussi ? Qu'est-ce que le directeur a vu en son carnet ? Encore une boucle ? Le retour de quelque chose de déjà vu ? Raaaaah quel mystère !
Je rejoins aussi Hinata sur le fait que l'affaire semble devenir tellement personnelle, voir limite intérieure, que je me surprends aussi à me rappeler que Leroy est vraiment inspectrice avec une hiérarchie derrière elle ^^ C'est de plus en plus perturbant, dans le bon sens du terme !! ♥♥
Vite, je cours lire la suite : )
Oui, on change un peu d'ambiance ici encore. Peut-être que vous avez toutes les deux rêvé les chapitres suivants... qui sait ? Peut-être que des forces bizarres vous font croire tout plein de choses 8)
On peut se demander si Leroy n'est pas possédée, ou sous emprise d'une force bizarre en tout cas. Pour ce que le directeur a vu, mystère et jus de chique pour l'instant, il va falloir avoir un peu de patience uhuhuhu
Oui, vous avez toutes deux raison, c'est extrêmement personnel pour Leroy. J'aime bien l'adjectif d' "intérieur" que tu emploies d'ailleurs.
Merci beaucoup pour ta lecture en tout cas :D
J'ai adoré ce chapitre ! L'ambiance chaleur, confinement est toujours aussi prenante, oppressante de manière sous-jacente ... J'aime bien comment Leroy se lance dans de vrais face-à-face avec les gens, d'abord le prêtre, ensuite le directeur. C'est fou qu'elle puisse rester aussi assurée alors qu'on sent que ça part un peu en chamallow dans sa tête. Très personnellement, je pense que son rôle de détective c'est vraiment le seul truc qui la fait encore tenir debout. (j'aime bien d'ailleurs quand elle remet son statut en avant, parce que perso j'ai presque tendance à oublier que c'est son boulot et pas quelque chose de personnel)
Petites remarques en vrac :
"Il se souvint d’approcher la cigarette" >>la construction avec infinitif fait bizarre sans que "souvenir" soit à l'impératif
"vous êtes en plein dans la merde." J'ai adoré la tirade dès qu'elle a commencé, et cette fin, yes ^^
( "Au-dessus des considérations d’un curé modeste ?" >>> "d'un modeste curé" irait mieux, non?)
"— Je te connais. Et un jour, je découvrirai quel est ton véritable nom." >> wouaa je suis trop intriguée XD Est-ce que Leroy est possédée? Depuis des années peut-être ? Ou juste depuis qu'elle a repris l'enquête ? Ou alors le prêtre pète juste un cable et l'assimile à quelqu'un/quelque chose d'autre ...aaah allez je continue à lire !
"Décidément, c’était la journée." > ça sonne très bizarre, même si je vois ce que tu veux exprimer
"sens dessus-dessous" >>> *sans*
"plusieurs secondes durant avant" >> le "durant" me semble inutile
"Je veux voit le dossier" >> *voir*
Le club des cinq XD
"— C’est amusant, remarqua-t-il." >>> AAaaaah je veux trop savoir pourquoi il a dit çaaa !
J'avais complètement oublié ce truc de lycanthropie du début \o/ Allez allez, je file lire la suite !
Je suis bien contente si l'ambiance "canicule" te plaît toujours ! Comme c'est récurrent, j'essaie de me renouveler dans la description de la chaleur etc, mais c'est pas évident ^^ tu as raison concernant Leroy, elle reste assurée même si au fond ça part en miettes et qu'elle y voit pas nécessairement plus clair qu'avant. A quand le craquage ? ;D c'est vrai que son statut de policière n'est pas vraiment mis en avant la plupart du temps, elle en fait vraiment une affaire personnelle, même si elle se souvient de revenir dans ses baskets de pro ^^
Merci pour tes remarques d'ailleurs, y a de bonnes suggestions et certaines phrases un peu bizarres oui. Et pour les questions sur Leroy... peut-être en effet qu'elle est possédée ? 8)
Thanks again pour ta lecture !