11. Les bébés

Par tiyphe
Notes de l’auteur : /!\ Ce chapitre peut heurter la sensibilité des plus jeunes /!\

MAJ faite le 19/06/2020 - Bonne (re) lecture :D

 

Lucas

Lucas avait entendu parler de l’aile N. Elle était principalement occupée par de jeunes mineurs et des bambins qui n’avaient pas de famille dans ce monde ou qui n’étaient pas encore aptes à la chercher. Le fait que le Créateur soit majeur avait été la raison pour laquelle Tom et lui ne s’y étaient pas retrouvés. De toute façon, ils n’étaient pas restés très longtemps au dortoir.

Dans un moment tel que celui-ci, face à l’horreur devant lui, penser à son petit frère fut la goutte d’eau qui le poussa à bout. L’aîné s’écroula à genoux, incapable de tenir un instant de plus sur ses jambes molles. Sa vision s’obscurcit derrière un voile de larmes alors qu’il s’étouffait et suffoquait. L’air lui manquait. Si cela perdurait, il allait s’asphyxier jusqu’à perdre connaissance.

Dans sa crise, il assistait à des images de torture. Tom se faisait perforer le corps par des filaments irisés dans un lieu qui ressemblait à l’Enfer ou du moins à l’idée qu’il s’en faisait. Ses membres ténus d’enfants étaient écartelés et sa belle crinière blonde se retrouvait tachetée de rouge. Le garçon hurlait de toutes ses forces, de terreur et de supplice, dans un cri silencieux qui ajoutait à l’horreur de la scène.

L’hallucination se brouilla. Lucas voyait à présent un fœtus informe sur le carrelage de la cuisine. À proximité, une femme était effondrée, inconsciente. Quant au jeune homme, il se figurait à quatre ans, il sortait d’une sieste comme tous les après-midis à cet âge. Un être sans vie gisait dans une mare de sang entre les jambes de sa mère. Le petit garçon la secoua, sans réponse. Où était son père ? Pourquoi revivait-il ce souvenir qu’il avait enfoui au plus profond de lui ?

La scène se troubla de nouveau alors qu’il s’avachissait tout tremblant. Il avait maintenant 14 ans et se trouvait à la maternité. Ses parents avaient passé plus de dix années à se remettre de la perte du fœtus. Lucas avait oublié sa défunte sœur, il allait avoir un frère. Mais il y avait encore des complications. Le bébé avait beaucoup trop d’avance. Son père était en pleurs devant le corps frêle de sa femme à peine éveillée. Elle avait failli y laisser la vie, mais à présent ils avaient tous les deux peur pour Tom.

L’aîné aussi était inquiet. Immobile devant le minuscule berceau médical, il observait le bambin branché à bien trop de machines pour sa taille. Ses paupières étaient surmontées de longs cils et son crâne était déjà pourvu de quelques cheveux pâles. Son ventre se soulevait difficilement et c’était le seul mouvement discernable dans la cage de verre. Un appareil se mit à biper bizarrement. Tom ne bougeait plus. Des écrans indiquaient d’innombrables informations que Lucas ne comprenait pas. Pourquoi personne ne venait-il ? Il fallait sauver son frère. Il ne respirait plus.

L’image de Tom écartelé par des démons imaginaires réapparut. Puis le bébé sans vie dans la boîte transparente. Sa petite sœur difforme sur le carrelage sanglant. Le garçon seul dans un monde de feu et de torture. Les sirènes incessantes des machines. Sa mère inconsciente et étalée contre un placard.

L’Enfer. L’hôpital. La cuisine.

Tout tournait en boucle et de plus en plus vite dans un tourbillon d’images et de souvenirs.

22 ans. 14 ans. 4 ans.

Il se voyait grandir et rajeunir en même temps qu’il changeait de scène.

L’Enfer. L’hôpital. La cuisine.

Lucas se mit alors à pleurer, crier, brailler dans sa peau variante. Plus il hurlait, plus il entendait l’écho de sa propre voix. Ou était-ce celle de quelqu’un d’autre ?

— Lucas ? s’alarmait la personne.

Cette fois, il avait ouï distinctement son prénom, le ramenant à la réalité. Il était roulé en boule sur le sol froid d’un palier du dortoir. Ses ailes s’étaient à moitié déployées et le couvaient, en sécurité. Louise, alors penchée sur lui, essayait d’écarter quelques plumes sombres pour dégager son visage. Elle semblait affolée. Il n’y avait plus aucune trace d’électricité autour de ses doigts ni dans l’air. Seule une odeur métallique persistait et s’infiltrait à présent dans les narines du Créateur. Les effluves de sang finirent de lui rappeler où il se trouvait. Tom n’était plus là, il subissait très certainement pire que ce qu’il avait imaginé. Les larmes affluèrent de nouveau, sans qu’il puisse les refouler.

— Lucas ? murmura la Princesse, plus qu’inquiète. Lucas, parle-moi ! Que s’est-il passé ?

Un peu sonné, l’intéressé inspira profondément afin de calmer les battements de son cœur. Il repoussa doucement son amie en repliant ses ailes derrière lui. Il ne s’en servait plus depuis la Grande Bataille, s’en voulant de posséder une création de Tom, sans que celui-ci soit présent pour l’admirer. À cette pensée, Lucas attendit un sarcasme de son ancêtre, mais Conan était devenu étrangement silencieux depuis sa crise. Pourquoi ne l’avait-il pas aidé à se sortir de ce cauchemar ?

« Tu es toujours là ? », demanda-t-il à son ventre.

Rien.

La main de Louise passa dans son champ de vision. Il se secoua, décidant de régler ce problème plus tard. Il n’avait pas non plus envie de discuter des événements dont il venait d’être témoin, que ce soit avec son ancêtre ou même avec son amie. Il laissa cette dernière l’aider à se lever.

— Tom, eut-il juste le courage de souffler comme explication.

La jeune femme dut comprendre ce qu’il sous-entendait avec ce simple prénom, puisqu’elle n’insista pas. Elle attarda sa douce main un instant sur la large épaule du garçon, comme pour lui montrer qu’elle était là pour lui. Il hocha la tête, tout aussi silencieux qu’elle. Il avait envie de se confier à elle autant qu’il espérait d’elle qu’elle s’ouvre à lui. Quand avaient-ils perdu leur complicité et leur franchise l’un envers l’autre ? s’interrogea Lucas. Gardant cette question pour lui, il osa enfin approcher le massacre.

Pendant sa détresse, qui avait apparemment duré un moment, Johny, Cacilda et deux Grands Occupants s’étaient chargés de détacher les pauvres victimes. Honoré avait demandé l’aide de plusieurs bénévoles pour prendre soin des jeunes traumatisés. Si certains étaient plus vieux mentalement que Lucas, une partie avait l’âge que leur physique laissait paraître. Ce n’étaient que des mômes, pensa le Créateur en soupirant. Qui avait pu faire une chose pareille ?

Plik vint se dandiner à ses côtés. Le robot ovale n’avait apparemment pas participé au sauvetage, incapable d’agir sans l’aval de son concepteur. La vaste pièce était à présent débarrassée des lianes argentées. À l’instar de la première fois, elles avaient disparu, ne laissant de leur passage que le désordre et une ambiance morbide. Les taches de sang sur le plancher de bois et les draps se reflétaient sur les murs et le plafond blancs, formant des ecchymoses violacées. Des jouets gisaient çà et là, couverts du liquide pourpre, dénués de la joie des enfants.

Si la salle de dortoir était étendue, tout ce qui s’y trouvait était miniaturisé. Certains couchages et lits superposés que connaissait Lucas avaient été remplacés par des berceaux ou des landaus. Les poignées de fenêtre, plus basses que dans les autres ailes, ouvraient sur des petites terrasses sécurisées. Une jolie décoration apaisante avait été installée sur les parois de la pièce et entre les paillasses. À présent détruite par l’attaque tout comme le mobilier, il ne restait que des lambeaux de couleurs pastel, de matelas éventrés et de tapis qui avaient été molletonneux.

Le jeune Créateur détaillait l’horreur des lieux en se soutenant à un mur, encore affaibli mentalement par son malaise. Un bébé se présenta devant la dirigeante de l’Entre-Deux qui était restée à côté de son ami, comme pour le surveiller.

— Bonjour Princesse Louise, gazouilla le nourrisson pourtant très clairement. Ça ne me plaît pas trop de t’accueillir dans de telles circonstances.

Il devait avoir un an tout au plus, supposa Lucas qui le regardait tout en restant à l’écart. Il était intrigué quant à voir un enfant aussi juvénile marcher sur ses pieds et s’exprimer de façon si distincte. C’était de la science-fiction pour le Créateur.

Parce que tes inventions ne sont pas de la science-fiction, peut-être ? commenta une voix avec une teinte de moquerie.

« Conan ! s’exclama Lucas dans sa tête. Où étais-tu passé ? »

L’homme ne répondit pas à sa question.

Je ne pensais pas t’avoir autant manqué, plaisanta-t-il. Ce bébé a peut-être au moins cent ans de vie dans l’Entre-Deux, préféra-t-il alors expliquer. C’est pour cela qu’il peut aussi bien parler et se déplacer. Il a largement eu le temps d’apprendre.

« Il ne grandira donc jamais ? Mais c’est terrible, attesta le garçon toujours dans sa tête. Et comment ça se fait déjà que des nourrissons d’un an se retrouvent dans ce monde ? Ils ne devraient pas être au Paradis ? »

Il y eut une pause. Pendant ce temps, le bambin discutait normalement avec la Princesse qui s’était accroupie pour se mettre à sa hauteur. Lucas n’arrivait pas à déterminer le genre du bébé qui était habillé d’un petit pantalon et d’un pull à sa taille.

C’est presque impossible de juger l’âme d’un enfant, lui répondit finalement l’ancêtre qui partageait son esprit. Leurs actions ne peuvent pas encore être estimées bonnes ou mauvaises tant qu’ils n’en ont pas conscience.

Lucas médita un instant sur ces paroles. Était-ce la raison pour laquelle Tom avait rejoint lui aussi l’Entre-Deux ? Le Créateur se mit alors à se remémorer sa propre vie sur Terre. Quelles actions avaient fait de lui une personne ni bonne ni mauvaise ? Il avait fait des erreurs, tout le monde en faisait. Il avait commis des délits infimes, mais rien qu’il n’eût pu se reprocher. En définitive, il n’avait jamais pris de gros risque ni de grandes décisions qui feraient de lui un homme digne du Paradis ou enclin à finir en Enfer.

« Attends ! réagit-il finalement. Comment sais-tu tout cela ? »

Parce que contrairement à toi, j’écoute ce qu’on te dit, le sermonna Conan.

À ces mots, le jeune Créateur se recroquevilla sur lui-même, vexé. Son mouvement interpella le regard de Louise qui dut croire qu’il voulait intervenir dans la conversation. Lucas s’empressa de faire des gestes désordonnés pour l’inciter à poursuivre.

Il y a quelques mois, Honoré est venu voir les Grands Occupants pour un problème au dortoir et particulièrement l’aile N, expliqua son aïeul. Tu étais là, mais tu étais dans ta déprime post-Louise. Un des nouveaux conseillers a posé plusieurs questions sur les enfants décédés. Tu savais qu’ils apprennent entre eux à être autonomes ? C’est un bambin qui éduque un autre à être propre. Cette section du dortoir est en fait transformée en immense orphelinat autogéré… Lucas ! Tu es encore en train de rêvasser ! Même moi, tu ne m’écoutes pas, c’est incroyable !

En effet, le Créateur avait dirigé son attention ailleurs. Johny revenait vers la Princesse après s’être occupé de libérer toutes les victimes, avec l’aide de Cacilda. Ils avaient fait l’appel et comme dans le Grand Théâtre, des petits étaient introuvables.

***

Johny

L’ancien fils de marin avait foncé avec sa partenaire en entendant l’appel d’Honoré. Peut-être que s’ils arrivaient assez vite, ils pourraient intercepter celui ou celle qui était responsable de cette horreur. Le vieil hôtelier les avait accueillis à l’arrière du dortoir, paniqué. Cacilda et Johny n’avaient pas pris le temps d’écouter son histoire, ils avaient grimpé les marches quatre par quatre, persuadés d’attraper le coupable. Ils n’avaient trouvé personne, seulement les corps immobiles d’enfants suspendus entre le parquet sombre et le plafond lumineux.

Après avoir déballé ses tripes sur le plancher, Johny se risqua à poser de nouveau son regard sur la scène. Les filaments blancs irisés et ensanglantés se croisaient comme les lasers rouges de la sécurité d’un musée dans les films d’action. S’il n’y avait pas les bébés empalés, le trentenaire aurait partagé la blague à sa partenaire. Mais là, il en était muet. Il mit un certain temps avant de pouvoir bouger, complètement paralysé. Qui ? Qui était capable de faire une telle chose ? Et surtout, comment Cacilda pouvait-elle rester impassible face à un spectacle aussi morbide ?

— Aide-moi, lui fit cette dernière faiblement. Nous devons les sauver.

Johny aperçut alors les larmes sur les joues de son amie. L’enfant avait pourtant l’air de contrôler ses émotions, mais ses yeux ambrés exprimaient l’épouvante et le dégoût. L’homme hocha la tête et s’approcha doucement du petit Occupant contigu. La fillette qui paraissait avoir 7 ans physiquement était pendue par l’épaule. Son regard était féroce et lorsque le trentenaire se trouva à sa portée, il crut qu’elle allait se jeter sur lui. Le fil argenté semblait la retenir et l’immobiliser.

L’ancien fils de marin resta un instant bloqué devant la prisonnière. Ses longs cheveux sombres lui cachaient une partie du visage dont les traits étaient tirés dans une expression de rage, presque animal. N’ayant pas assisté à la libération des victimes au Grand Théâtre, Johny ne savait pas comment s’y prendre. Allait-il se faire attaquer à la seconde où il détacherait la fillette ? Et malgré tout, comment allait-il la délivrer ?

Il chercha son amie des yeux. Cacilda se débattait de son côté avec un filament qui retenait un bébé par son petit bras potelé. Elle tirait dessus de toutes ses forces, mais le lien ne cassait pas. C’est à ce moment-là que Louise, suivie de Lucas, arriva enfin. Alors que la première se figeait, le second s’effondra, pris de spasmes inquiétants. La Princesse remarqua rapidement l’état du Créateur avant de croiser le regard de Johny. Plusieurs choses semblèrent se passer dans la tête de la dirigeante.

Son ami ou son peuple ?

Quelque part, le trentenaire comprenait. Il allait intervenir et lui dire de se soucier de Lucas lorsque la jeune femme lui remit une paire de ciseaux. Elle courut jusqu’à Cacilda qui s’était déplacée dans le dortoir. Celle-ci devait chercher un Occupant qu’elle pourrait libérer de ses mains, ne trouvant aucun objet tranchant entre les landaus et les jouets. Louise se contorsionnait sous les lianes, les enjambait de façon gracieuse et efficace. Elle atteint finalement la fille de Roan avant de refaire le trajet inverse pour se jeter sur le corps de Lucas qui avait dorénavant des convulsions. Ses deux grandes ailes noires s’étaient repliées sur lui, le couvrant presque entièrement. Johny pensa alors à l’image d’un cocon, comme un papillon qui cherchait à s’échapper de sa vie de larve.

L’homme se retourna et entreprit de se concentrer sur les enfants du dortoir. Il s’approcha de nouveau de la fillette enragée et observa le filament. Ce dernier transperçait l’épaule très nettement. Si le sang coulait au sol, l’Occupante ne semblait pas être sujette à la gravité. Elle était simplement immobilisée à quelques centimètres du parquet.

Un peu tremblant, Johny avança ses ciseaux vers la fine corde argentée. Il ne savait pas de quoi il était apeuré, mais il n’était pas confiant dans son geste, persuadé que la fillette se ruerait sur lui à l’instant où elle serait libre.

— Eh ! l’interpella une voix derrière lui, le faisant sursauter.

C’était Cacilda, elle était entourée d’enfants sonnés et assis par terre. Deux Grands Occupants étaient arrivés ainsi que Honoré et d’autres personnes.

— Qu’est-ce que tu attends ? s’étonna sa partenaire. Tu as juste à couper le fil. Fais toutefois en sorte qu’elle ne s’écroule pas au sol quand tu la libéreras, précisa l’adolescente de 12 ans.

Abasourdi une nouvelle fois par son calme, Johny resta un moment à observer son amie. Comment faisait-elle ? Un regard noir de la part de la concernée lui fit reprendre ses esprits. Il inspira profondément puis sectionna la liane. L’instant d’après, la fillette enragée se trouvait dans ses bras, effrayée et secouée de sanglots. Un Occupant bénévole vint la récupérer pendant qu’il réitérait l’opération avec ce qui restait des bébés suspendus.

Lorsqu’ils furent tous délivrés, le trentenaire retourna auprès de sa jeune partenaire. Elle était avec Louise et Lucas, qui était de nouveau sur ses pieds. Le Créateur avait l’air absent et semblait avoir vécu un moment difficile.

— Nous avons compté les enfants présents à cet étage, expliquait Cacilda. Certains étaient dans la cour du dortoir ou ailleurs pendant l’attaque. Ceux-là, nous les avons retrouvés. Aucun mineur ne sort seul, ou sans avoir prévenu un responsable au préalable, continua-t-elle en désignant le bébé habillé devant eux.

— En effet, fit ce dernier. Ceux qui peuvent se déplacer ont l’obligation de passer par moi ou un autre pour quitter l’aile.

— Même s’ils ont 300 ans ? s’étonna Lucas qui semblait s’être réveillé enfin.

— Même s’ils ont 300 ans, répéta le bambin d’un air très sérieux. Ce sont nos règles.

Johny sourit, ce bébé paraissait très autoritaire et cela amusa le trentenaire. Un coup de coude de son acolyte le ramena dans la conversation.

— Il manque trois enfants, poursuivit Cacilda, concentrée dans son rapport et son envie de prouver son utilité à la Princesse.

Cette dernière l’observait avec attention, comme si elle la testait. Même si Louise n’était pas très grande, il y avait tout de même une différence de taille entre les jeunes femmes. Pourtant il était difficile de déterminer laquelle des deux allait gagner le duel de regard. Johny se racla la gorge, rompant la confrontation.

— Sur les trois, il y en a une qui est arrivée le mois dernier, précisa le bébé qui n’avait pas du tout assisté à l’échange électrique. Elle n’a donc que 8 ans mentalement et physiquement.

— Nous devons la retrouver, s’exclama brusquement Lucas.

— Nous devons les retrouver, renchérit la Princesse.

***

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Sorryf
Posté le 14/02/2020
Cette vision de cauchemar :O brrrrrrrr T.T visuellement ça rendrait terrible.
Les adultes dans des corps de bébés, c'est super dérangeant comme idée ! et en meme temps, les pauvres, ils y sont pour rien. Je trouve ça intéressant et bien trouvé ! le bébé-chef a pas l'air commode.
Toujours un plaisir de voir super-Jojo, et j'aime décidément beaucoup Calcida ! Roan par contre vraiment je le sens pas, peut-être parce que c'était un conquistador, il avait le mauvais rôle.
L'affreux Conan me fait quand meme un peu rigoler... je crois que j'aime bien sa dynamique avec Lucas.
Tadjou : ben dis donc ce qui lui est arrivé entre les plaines et l'Autre-Part a l'air plus malsain que ce que je pensais :(
j'ai plus tant envie de savoir, soudain !
Mais s'il lui est arrivé un truc horrible et traumatisant, comme tu en donnes l'impression, je pense que pour régler cette espèce d'impression de trou dans le tome 1, tu devrais faire que l'équipe lui demande ce qui lui est arrivé a la première occasion, et faire que Tad refuse de répondre et qu'il se ferme et a l'air pas bien. Ca créera un petit suspense, et on aura pas l'impression que c'est passé à la trappe.
tiyphe
Posté le 14/02/2020
Hey !

Bon j'aime bien déranger un peu eheh c'est bien si ça fonctionne pour les bébés, je veux montrer que tout n'est pas "rose" dans l'Entre-Deux, sinon ce serait le Paradis ;)

La team Johny/Cacilda je m'amuse bien à la décrire :D
C'est rigolo que tu ne sentes pas Roan ^^ Tu me diras par la suite, mais c'est un personnage que je pense avoir ptet trop développé, je ne sais pas s'il va me servir à quelque chose finalement xD A part pour les souterrains quoi. ça fait parti de mes réflexions actuelles ^^

Pareil, ça me fait plaisir que tu aimes la dynamique entre Conan et Lucas ! Quand j'ai commencé à écrire le tome 2, j'ai eu du mal à les faire bien s'entendre, ou que ça paraisse naturel tout du moins, donc si ça fonctionne à présent, c'est chouette !

Merci c'est une très bonne idée en effet de faire ça comme ça pour Tadjou, je placerai un truc dans le tome 1 sur un renfermement sur lui même !

Encore merci pour tes commentaires ! C'est super motivant :D J'ai pris mon carnet au boulot aujourd'hui, je vais peut-être écrire un peu ;D
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