11. l'intérieur

J'aime beaucoup celle-ci ! Elle est à la fois triste et ironique, puis en la relisant on s'aperçoit que la formule "au milieu de lui-même" ne signifiait pas "avec lui seul au centre".

Mon ressenti se résume à : on ne connaît la réalité d'une chose, qu'en ayant connaissance de son contraire.

Ce texte est très humain, ce besoin qu'on a de vouloir vider sa maison (soi-même) de tous les objets tristes (se débarrasser des souvenirs douloureux, chagrins, traces du passé etc.)
Pourtant, ce faisant, on risque de finir assis dans une pièce vide (l'intérieur, le titre), au milieu de soi-même...
Tout ça pour dire que c'est une sorte d'illusion que de penser qu’on peut tout évacuer pour se réparer, alors que certains chagrins ne sont pas dans les "objets tristes" mais peut-être tout simplement en nous...
Et puis, sans peine, pas de joie. Sans difficulté, pas d'aisance, etc.
C'est un tout de 2 opposés qui nous constitue, et retirer la totalité d'un côté va immanquablement finir par retirer l'autre.

Bon, désolé d'écrire des romans sur tes textes :p mais vraiment, tes phrases sont plus parlantes que mille de mes mots.

Merci infiniment pour ces fragments de vie !