Coucou Maël ! (il n’y a pas de salutation qui est proche de ton nom !)
J’espère que ça va. Je n’ai pas relâché mon croisage de doigts d’un pouce (haha), peut-être que cela rendra ton ou ta professeur.e un peu plus clément.e envers toi !
Je le sais, en fait, que ce n’est pas ton genre ; je ne sais même pas pourquoi j’ai posé la question, je ne m’attendais pas vraiment à une autre réponse. Mais tu n’as pas à t’excuser, enfin ! Après tout, je ne t’avais pas non plus demandé.
Bien sûr que j’en ris, mais amicalement. Je veux dire, je ne me moque pas de toi, je trouve ça touchant, comme je te l’ai déjà dit il y a un moment. Ça met du baume au cœur, sans que je sache pourquoi ; mais ne va jamais t’imaginer que j’en soupire, je t’en prie. Ce serait même plutôt blessant pour moi, comme si tu ne me connaissais pas… Et, avant que tu ne t’excuses, je ne veux pas te faire culpabiliser, et je sais que tu ne le pensais pas vraiment. Je te connais, moi ! (imagine un tirage de langue enfantin)
Quelle liste impressionnante ! Même si bon, tu as triché, alors, tu n’as pas vraiment de mérite…
Je l’espère aussi ; même si, pour être vraiment honnête avec toi, Maël, je ne pense pas que ça arrivera. Pour tout te dire, mon cancer a encore empiré… Pas grand-chose, hein, juste un peu, mais bon, c’est déjà ça. Et ça m’éloigne encore plus de la fin du combat (quoique tout dépend quelle fin on regarde).
Bref, je ne voulais pas plomber l’ambiance (même si, techniquement parlant, il n’y a pas d’ambiance, enfin, tu vois ce que je veux dire). Ne t’inquiète pas pour moi, d’accord ? Je vais m’en sortir. Inquiète-toi plutôt de ta note de maths (et de tes lettres pathétiques (JE PLAISANTE)) ! Je continue à croiser les doigts mentalement, c’est promis.
Bye.
Eliott.
❀
Maël fut envahi d’un grand froid en lisant la lettre d’Eliott. En dépit de ce que ce dernier avait écrit, il ne put empêcher tout son être de se crisper d’angoisse. Il allait mal. Mal. Mal. Mal. Litanie sans fin, qui tournait sans cesse dans son esprit.
Ses mots avaient la saveur d’une minimisation des émotions de quelqu’un qui voulait éviter qu’on s’inquiète pour lui. “Tiens, je vais mal, mais t’inquiète, t’en occupes pas !”, voilà tout ce que retint Maël de cette lettre ; et il en ressentit presque une pointe de vexation. Ils n’étaient pas si amis que ça, pour qu’Eliott décide de se confier ? Il ne lui faisait peut-être pas confiance, ou ne voulait plus lui écrire mais sans oser le dire ?
Maël respira profondément, tandis que son regard tombait sur la porte du grenier. Il stressait pour rien, bien sûr qu’ils étaient amis. Et Eliott n’aurait pas manqué de lui dire, s’il voulait cesser cette correspondance. De plus, il s’était confié, enfin ! Il ne lui aurait jamais parlé de ça s’il ne lui faisait pas confiance, Maël en était persuadé.
Cependant, si un poids certain s’enleva de ses épaules lorsqu’il se fut un peu calmé, il n’en restait pas moins envahi d’anxiété. Eliott allait mal, sa maladie n’évoluait pas dans le bon sens, et Maël n’en imaginait que trop bien l’issue fatale.
Enfin voilà, c'est super bien quand même ! J'ai vraiment croché :D
Gros bisous
A.
Toujours aussi choupi <3
La scène précédente avec les parents m'a beaucoup fait penser aux miens mdr "je suis ton père donc j'ai le droit de..." c'est tellement leurs arguments. Et que la mère hurle sur le père lors des disputes XD
Bref, sinon la seule chose que j'aurais à redire ce sont les répétition père et mère pendant ces scènes, pourquoi ne pas donner le nom des parents pour les éviter ?
Pas grand chose de constructif aujourd'hui x) Allez, à bientôt !
Haha sur ce niveau-là au moins, je sais qu'il n'y a pas de soucis de réalisme xD
En effet ! Je n'y avais juste pas réfléchi x)
Merci pour ce commentaire-pas-constructif-mais-très-cool <3